Blog astronomique de JM Lecleire Résumé de l'année 2001

L'année 2001 a été marquée par l'éclipse totale de Soleil du 21 juin que j'ai eu la chance d'observer en Zambie. Je vous invite à parcourir cette page pour découvrir le compte rendu complet du voyage ; vous découvrirez aussi les autres observations de l'année, notamment la Lune, faites à la lunette de 153 mm de l'observatoire de la SAF à la Sorbonne, à Paris et le compte rendu d'une mission d'observation hivernale à l'observatoire de St-Véran, dans les Hautes-Alpes


Novembre

Voici une image de la nébuleuse d'Orion M42 réalisée le 16 novembre à l'aide d'un e webcam Philips Vesta Pro installée derrière un téléobjectif de 120 mm de focale ouvert à 1,2 (!) Le montage était installé en parallèle à mon télescope de 250 mm de diamètre, sur sa monture équatoriale.

Ci-dessus, les images correspondent à deux traitements différents. L'image finale résulte du cumul de 8500 images brutes poses 1/25s avec la webcam ! Le fond du ciel n'est pas noir car cette image a été prise en ville, à Guyancourt (78).


Septembre

Une image du mince croissant de Lune du matin, le 15 septembre 2001, depuis Guyancourt (78) à l'aide d'un petit télescope C90 et une webcam Vesta Pro


Juillet

Mosaïque de Lune réalisée le 28 juillet à l'aide d'un petit télescope Celestron 90 et d'une webcam Vesta Pro


Juin

Le 21 juin 2001 s'est déroulée une éclipse totale de Soleil. Cette éclipse n'était pas visible en France, aussi ai-je participé à un voyage express en Afrique organisé par Nouvelles Frontières et la librairie Uranie (H. Burillier). Le voyage au départ de Paris avait pour destination la Zambie et durait 3 jours, voyage compris. Deux nuits dans l'avion et une sur place, en pleine savane, loin de toute source de pollution lumineuse. L'occasion pour tous les participants de découvrir le ciel austral la veille de l'éclipse. Le temps est resté magnifique pendant tout le périple, pas un nuage n'est venu s'interposer dans l'immensité du ciel bleu.

        Le "diamant" de lumière, quelques instants avant le début de la totalité...

Voici donc le récit complet du voyage en Zambie...

Jeudi 21 juin 2001. Il est 23h54, nous sommes 10000 mètres au-dessus de la République Démocratique du Congo. Le commandant de bord annonce que nous venons de traverser l'équateur. Fatigués mais heureux, nous sommes de retour du voyage express en Zambie organisé par Nouvelles Frontières, la librairie Uranie et la compagnie Corsair, à l'occasion de la première éclipse totale de Soleil du millénaire.

Le voyage "express" de 3 jours a représenté un parcours total de plus de 15000 km, 18 heures d'avion et près de 3 heures de route zambienne à folle allure !

Jour 1 : départ d'Orly Ouest le mardi 19 juin

Arrivée à Orly vers 19h30. Il y a beaucoup de monde. -Tiens ! Bonjour Jacques ! Salut Nicolas ! Vous allez bien ?
C'est l'occasion de retrouver des visages connus et de faire connaissance. Le groupe est au complet : 350 personnes en train d'enregistrer leurs bagages, pleins à craquer d'appareils photos et de matériel d'astronomie.
20h30 : passage en salle d'attente. Notre avion, un Airbus A330, attend sur la piste, derrière les larges vitres de la salle d'embarquement.
21h15 : embarquement. On est assez serrés dans cet avion. Et dire qu'il va falloir rester assis pendant 9 heures ! La climatisation, un peu fraîche, sera à l'origine de pas mal de rhûmes.
21h30 : décollage. Un petit coup d'oeil sur Paris par le hublot gauche. Le temps pour l'avion de traverser la France et nous assistons à un magnifique coucher de Soleil sur les Alpes.

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Le voyage et notre arrivée
Le voyage se déroule bien, durant les 8 heures de vol...

La veille de l'éclipse, le fin croissant de Lune est visible par le hublot gauche de l'avion, à 10500m d'altitude (35000 pieds) au-dessus du Congo (ex-Zaïre).
Nous posons le pied sur la terre ferme le 20 juin au lever du jour. Le temps est clair, la température agréable
Voici les cars qui nous attendent à la sortie de l'aéroport de Lusaka, capitale de la Zambie. Ils vont nous mener au campement d'observation, où nous arriverons dans la matinée

Jour 2 : arrivée à Lusaka le mercredi 20 juin

Le voyage s'écoule lentement. Après 3 ou 4 heures de sommeil, un repas et un petit déjeuner, nous passons une première fois l'équateur au-dessus de la République du Congo. Certains n'ont pas dormi de la nuit. Vers 4 h du matin, Nicolas Biver a observé la comète Linéar par le hublot gauche de l'appareil. A 5 heures, un mince croissant de Lune de 35h est visible vers l'Est. Cette vision est fantastique : le croissant est très brillant, très blanc. La lumière cendrée est parfaitement visible, de couleur grise. Les couleurs de l'aube apparaissent, il va bientôt faire jour.

L'avion se pose à Lusaka au lever du soleil. Nous débarquons sur le sol de l'Afrique australe, à même la piste de l'aéroport.
Des cars nous attendent pour joindre le camp d'observation, à Chisamba, 100 km au nord de Lusaka. L'avion restera à Lusaka pendant deux jours et l'équipage nous accompagnera pour observer l'éclipse.

Il y a cinq autocars pour transporter tout le groupe (350 personnes) vers Chisamba. Assez anciens, ces véhicules tournent au "heavy fuel", un diesel huileux crachant des nuages de fumée noire défiant l'imagination. Le pare brise du car est fendu sur toute sa longueur, c'est impressionnant ! Notre chauffeur, Zambien, nous conduit à travers la capitale, Lusaka. A première vue, ce n'est pas une très belle ville, en tout cas pas d'un point de vue touristique. Les maisons sont basses, tout juste y-a-t'il quelques immeubles dans le centre ville. Nous quittons rapidement la ville pour traverser la campagne zambienne. Des arbres inconnus arborent de magnifiques fleurs rouges. Dommage qu'on ne puisse pas s'arrêter pour les sentir ou les photographier.

La route est tranquille, quelques crevasses jonchent parfois la chaussée, obligeant le chauffeur à faire des écarts de 3 à 4 mètres ! Des panneaux d'affichage bordent le chemin. On y trouve notamment des annonces officielles de l'éclipse et des pubs pour Coca Cola !

En Zambie, la population parle l'anglais couramment. C'est donc assez facile de communiquer, notamment à l'aéroport.

Arrivé à Chisamba, le chauffeur doit maintenant trouver la ferme de Balla-Balla. En chemin, nous croisons un autre camp d'observation, "Solipse". Il y a du monde dans la région en ce moment.

Arrivés à Balla-Balla, chacun installe sa tente. Des canadiennes prévues pour 2 personnes. Le terrain a été préparé longtemps avant l'arrivée du groupe. Les tentes sont montées sur un sol défriché et aplani.

Le camp est divisé en trois parties. Long et large de 3 à 400 mètres environ, la partie boréale est occupée par le groupe de l'observatoire de Paris. Au centre, ce sont les individuels Nouvelles-Frontières. Enfin, au Sud, le groupe Burillier (librairie Uranie) dont je fais partie. A midi, un repas est servi : taboulé et corned beef... (importés de France)
L'après-midi passe vite. Chacun vérifie son matériel, consulte sa carte du ciel. Nous allons passer une nuit sous les étoiles de l'hémisphère Sud. Après un beau coucher de Soleil sur la savane africaine, la nuit tombe à toute allure. Une légère brume se lève, tandis que les premiers astres apparaissent dans le ciel.
Des feux de bois sont allumés à plusieurs endroits du camp, pour le diner (dont je vais me passer car la découverte du ciel austral est bien plus prioritaire ce soir !). Un léger vent souffle du sud-est et emporte les fumées vers les instruments ! Il va falloir déplacer certains télescopes.

A l'ouest, nous guettons Sirius, puis Canopus, plus au Sud. Les jumelles 14x100 montrent même le grand nuage de Magellan, à quelques degrés de l'horizon Sud-ouest. Nous le retrouverons demain matin vers le sud-est.
A l'Est, la planète Mars se lève, à la verticale d'Antarès, étoile principale du Scorpion.
Soudain, au zénith, quelle surprise en levant la tête : le Centaure et la Croix du Sud. Ces constellations, constituées d'étoiles brillantes, sont aisées à reconnaître. La nuit tombe en moins d'une heure. Il est 18h30 et il fait nuit noire !! En France, le Soleil ne sera pas couché avant 21h50 !

La nuit est prolifique : c'est la découverte pour tout le monde des merveilles du ciel austral : Oméga du Centaure, l'amas globulaire le plus gigantesque du firmament ; Eta de la Carène ; le Sac à Charbon... et la voie lactée, extraordinaire !
En soirée, le Sagittaire se lève et monte à la verticale par rapport à l'horizon. Aux jumelles comme au télescope, la vision est passionnante. Les objets du ciel austral sont immenses et très lumineux. Beaucoup sont visibles à l'oeil nu.

Déjà les premiers observateurs tombent de fatigue. Habitués aux nuits d'été de France, nous avons l'impression qu'il est 1 heure du matin alors qu'il n'est que 21 heures ! La nuit est fraîche, le camp se vide petit à petit.
23 heures : quelques inconditionnels et fous furieux de l'astronomie restent dehors à scruter sans relache le ciel austral.
C'est l'occasion d'admirer Mars au télescope, la voie lactée dans le Sagittaire-Scorpion au ZENITH !!! C'est beau. Les jumelles 14x100 montrent une multitude d'étoiles dans la queue du Scorpion, des nuages obscurs, partout ! Je réalise quelques filés d'étoiles tout au long de la nuit et installant mon appareil photo argentique (Pentax K1000) à divers endroits du camp.
En milieu de nuit, le petit nuage de Magellan apparaît au sud-sud-est. Diffus, comme un petit nuage (justement), sa forme se précise au fur et à mesure de son ascension dans le ciel. Plein sud, nous découvrons des constellations inconnus à nos yeux : le Paon, l'Indien, la Règle, le Télescope, le Toucan, la Dorade... Fomalhaut, étoile principale du Poisson Austral, si basse en France, culmine à 80° de hauteur. Pas évident à reconnaître du premier coup d'oeil.
Aux jumelles, la nébuleuse planétaire Helix est parfaitement visible. La comète Linéar aussi, plus basse mais très au Sud ; elle exhibe fièrement une chevelure et une queue de 4 degrés.
Vers 5 heures du matin, quelques observateurs se réveillent, histoire de voir le grand nuage de Magellan. Il restera bas sur l'horizon, mais tout de même bien observable aux jumelles. La nébuleuse de la Tarentule semble énorme...
Vénus se lève à l'Est, tel un joyau. Elle monte rapidement dans le ciel. Les Pléiades sont visibles, à l'envers, puis Saturne à l'horizon.

Le jour se lève enfin avec une rapidité déconcertante. Au lit ! Il y a du givre sur les tentes et la rentrée dans le sac de couchage est glaciale !

  

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 La brousse africaine
Sur les pistes poussièreuses
Balla Balla, notre camp d'observation près de Chisamba 
 Le débarquement des Français en Zambie !
 
 Vue générale du campement
Le dortoir 
 Notre chauffeur de car
 
 
Tout le monde scrute le Soleil
Les chanteurs zambiens
Jacques Adda (à g.) et Jean-Marc Lecleire.
Photo : Nicolas Biver

  Nuit d'observation du ciel austral précédant l'éclipse

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    Au crépuscule, je lève la tête et je découvre le Centaure et la Croix du Sud pour la première fois...
 
 

 Voie lactée dans la Croix du Sud et le Centaure
Le Scorpion et la planète Mars au zénith ! 
Quelle voie lactée !
Circumpolaire sur le pôle céleste Sud 
Lever de Vénus et des Pléiades vers 6 heures du matin 
 Vue du campement vers le Nord, à l'heure du repas. Remarquez la Grande Ourse à l'envers dans le ciel !
La nuit, des feux de bois sont prévus pour se réchauffer 
 Filé de 2 heures au coucher de la Croix du Sud

Jour 3 : jeudi 21 juin, l'éclipse

11 heures 15. J'etouffe dans ma tente où la température s'élève à 40°C. Un conseil, ne faites jamais de camping en plein soleil...
C'est bientôt l'heure du repas. Le groupe plie déjà les tentes car le départ du camp se fera immédiatement après la fin de l'éclipse, vers 17 heures.

13 heures et des poussières : la tension monte, l'éclipse est sur le point de commancer. Tous les instruments sont sortis et les observateurs s'affairent autour de leur matériel. Soudain, la Lune mord le bord du Soleil. A l'oeil nu, c'est le bord gauche inférieur qui disparaît en premier (c'est inversé par rapport à l'hémisphère Nord). Mon pouls est de 90 au repos. Tout va bien. Des journalistes de Ciel et Espace et de la Chaîne Météo parcourent le camp pour filmer et photographier les amateurs à la tâche. Des zambiens animent l'atmosphère avec chants et tam-tam ; ça fait un effet !
La température descend doucement. La luminosité aussi. A mi-éclipse, le sol prend une teinte jaunâtre et les ombres deviennent plus nettes, progressivement...
Un peu avant 15 heures, le Soleil est recouvert à 80% par le disque lunaire. Il fait frais et de plus en plus sombre. Mon pouls est monté à 115. Des sténopés de croissants de Soleil se projettent sur les tentes et au sol.
Quelques minutes avant l'éclipse, c'est fantastique de voir à quelle vitesse tout change autour de nous.
Mon pouls est passé à 135 au repos : vite une chaise pour m'assoir ! Il n'y a aucun nuage dans le ciel : l'éclipse arrive.
Les derniers instants sont cruciaux. La lumière baisse d'un seul coup. Le ciel devient bleu noir, l'horizon rougit. Les chanteurs s'arrêtent. Tout le camp de vient silencieux l'espace de quelques instants. Des ombres volantes sont visibles sur le sol, phénomène éphémère et rapide. On dirait des ombres au fond d'une piscine.
Soudain, des cris, des applaudissements, le ciel vire au bleu nuit, Jupiter apparaît en bas du Soleil. Tout se stabilise et le dernier rayon de Soleil disparaît derrière le disque lunaire. A ce moment là, c'est la grande révélation. La couronne solaire resplendit tout autour du disque noir éclipsé. A l'oeil nu, le spectacle est fort, saisissant, émouvant. Autour de nous, j'entends des "Oh ! C'est beauuuuuu ! Whahh !"      :-)
La couronne est visible de tous les côtés du Soleil, telle les pétales d'une immense fleur. Elle est blanche sur fond bleu nuit.
3 minutes et 30 secondes de totalité. Aux jumelles 14x100, c'est fantastique. Les détails apparaissent dans la couronne ! Les protubérances sont trop lumineuses pour être discernées avec cet instrument. Tout près du bord solaire, dans les flammes argentées de la couronne, une étoile scintille ! C'est sans doute la planète Mercure. Elle sera difficile à faire ressortir en photographie.
Aux jumelles, la chromosphère fait sont apparition, rose, puis blanche... Le bord du Soleil s'éclaircit très rapidement, vite ! On ne regarde plus aux jumelles sans protection.
A l'oeil nu, le diamant apparaît, premier rayon de lumière, fantastiquement beau. Iréél ! La couronne est encore visible et restera perceptible à l'oeil nu pendant une bonne minute après la totalité, en masquant la partie brillante du Soleil avec le doigt.
Ca y est ! C'est terminé. Le stress retombe. Peu d'observateurs s'intéresseront à la fin de la phase partielle...
Mais quel spectacle !

Nous rentrons à Lusaka en autocar, au coucher du Soleil. La conduite de nuit sur les 100 km de route zambienne nous maintient en éveil. Lancé à pleine vitesse le conducteur évite les passants, les enfants et les animaux qui se promènent sur la route... Et aussi les véhicules sans lumière et les camions dans le fossé !

Le jour de l'éclipse !

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 Images obtenues au téléobjectif de 135 mm
 Film Fuji Superia 200 ISO
1 seconde de pose sur la couronne solaire 
 
 
 
 
 
 
 Le diamant
Autre vue du diamant
La couronne solaire, pose de 1 seconde au téléobjectif 135 mm
 

Ci-dessus : les premiers instants de l'éclipse totale de Soleil du 21 juin 2001 photographiés au fish eye. On voit le ciel s'assombrir progressivement et l'horizon prendre une teinte crépusculaire


Photos : (C) Jean-Marc Lecleire, 2001. Reproduction interdite sans autorisation

Lieu d'observation : Chisamba, Zambie (lat 14°S ; long 30°E environ)
Groupe Burillier - Corsair - Nouvelles Frontières
Nombre de participants : 350 personnes
Météo : beau fixe !!!


Février

Le mois de février 2001 a été marqué par un séjour astronomique à l'observatoire de St-Véran, dans les Hautes Alpes. L'observatoire, situé sur le Pic de Chateaurenard, culmine à 2900 m d'altitude. La coupole abrite un télescope Cassegrain de 600 mm de diamètre qui peut être utilisé, lors des missions, pour l'observation planétaire ou le ciel profond. En été, l'accès à l'observatoire se fait par la route (il est préférable de posséder un véhicule tout-terrain) ; en hiver, la route est recouverte de neige et l'accès se fait à ski. On emprunte d'abord les remontées mécaniques de la station de sports d'hiver de St-Véran, puis on poursuit l'ascension en skis de randonnée & peau de phoque jusqu'à l'observatoire, avec tout le chargement à dos. Autant dire que lorsqu'on transporte ses habits d'hiver et son matériel astro (type jumelles 14x100 et autres appareils photo) l'ascension devient pénible. A la fin du séjour, la descente (très agréable) se fait également à ski, mais dans le bon sens cette fois-ci, avec un peu de hors piste pour rejoindre le domaine skiable de St-Véran.

Cliquez sur ce lien pour afficher la page complète du séjour à St-Véran : http//:lecleire.perso.libertysurf.fr/st-verans/t-veran.html

Ci-dessus, une image en couleurs de M1, la nébuleuse du Crabe, prise au foyer du T600. Les couleurs ont été séparées à l'aide de filtres spécifiques : H-alpha pour le rouge, Oxygen III pour le vert et H-Beta pour le bleu

Ci-dessus, une image de la galaxie NGC 4565, dans la constellation de la chevelure de Bérénice. Cette image a été prise au foyer du télescope. En raison de sa longue focale (9 mètres !) la galaxie ne rentre pas en entier sur le capteur CCD

Cliquez ici pour voir la liste des galaxies que nous avions projeté d'observer avec le T600, en vue de découvrir éventuellement une supernova. Malheureusement la recherche de supernova s'est avérée infructueuse
Le tableau indique la constellation, la magnitude et l'heure optimale d'observation. Il y a au moins de quoi s'amuser pendant une semaine avec tous ces objets...

Les images d'astronomie réalisés à l'observatoire de St-Véran et présentées sur cette page sont (C) Jean-Bernard Emond, Jean-Marc Lecleire et Fabien Poirier


Janvier