Juillet 2011 : voyage au Chili
8 juillet
Aujourd'hui, c'est le grand jour : départ de Roissy pour Santiago du
Chili !
L'Aconcagua, sommet de près de 7000m, se détache sur fond de ciel levant.
Au cours du vol de nuit, nous avons survolé l'océan Atlantique, le
Brésil, puis l'Argentine et la Cordillière des Andes avant d'entrer
dans l'espace aérien du Chili. Par le hublot, nous avons pu apercevoir
l'aube un peu avant l'aterrissage, sur la gauche de l'appareil.
L'aterrissage à Santiago s'est fait de nuit dans le brouillard !
9 juillet
Après
un vol de 14h sans problème et quasiment confortable (on a bien mangé
dans l'avion : rrepas chaud, petit déj, glaces, boisons à volonté...),
nous sommes arrivés à Santiago à 7h15 du matin ou brouiilard et
fraîcheur nous attendaient (seulement 4°C ce matin !). Transfert en
"taxi VIP" (taxi officiel) à 15000 pesos pour l'hôtel B&B Marilu, dans le
quartier de Providencia.
Nous avons pris un bon petit déjeuner avec notre hôte puis visité un
peu la ville : le Cerro Cristobal abvec son funiculaire, d'où on a un
magnifique point de vue sur la ville, le Cerro Santa Lucia, le quartier
Santa Lucia (centre ville), nous avons mangé des poissons et fruits de
mer chez "Donde Augusto", fait les boutiques, etc.
Voici quelques vues de Santiago : le
restaurant de poissons et fruits de mer "Donde Augusto", le funiculaire
qui monte sur le Cerro San Cristobal, une vitrine avec des poissons en
ville.
On a eu la chance
d'avoir une journée ensoleillée. Notre ballade à pied a fait près de 8
km et s'est terminée de nuit à Santa Lucia.
Santiago de nuit, vu depuis le Cerro
Santa Lucia. La vue est très sympathique au coucher du soleil. A
droite, une grande rue au couchant, vers 18h.
A gauche, la terrasse panoramique au
sommet de la colline Santa Lucia ; à droite, les abords de la station
de métro du même nom, juste avant de rentrer à l'hôtel.
Dimanche 10 juillet
Départ de l'hôtel à Santiago à 8h du matin pour Valparaiso. Nous
avons pris le bus "Pullman" qui met 1h30 pour arriver.
Valparaiso est
une ville étonnante, typiquement chilienne selon notre hôte Marilu.
Malheureusement nous avons eu du brouillard toute la journée, ce qui
nous a empêché de profiter de la magnifique vue sur la baie.
Les funiculaires de Valparaiso sont une expérience à faire.
Diverses vues de Valparaiso : les
bateaux dans le port, les boutiques de souvenirs et le marché aux
puces, à proximité de la gare routière. Nous avons profité de cette
ballade pour goûter à quelques empenadas, sortes de chaussons au
fromage ou à la viande.
Lundi 11 juillet
Départ de l'hôtel B&B Marilu à 5h du matin (!) pour l'aéroport
de Santiago. Nous avons pris l'avion vers Calama où nous sommes arrivés
vers 10h. Durant le vol, nous avons survolé la cordillière des Andes,
c'est vraiment magnifique !
Transfert vers San Pedro de Atacama à midi et installation à l'hôtel "la Ruca"
La route qui mène de Calama à San
Perdo de Atacama est d'une rectitude stupéfiante ! Nous avons mesuré la
longueur de cette portion de route grâce au compteur kilométrique de la
voiture : 7 kilomètres ! Mais sur la même route, un peu plus près de
Calama, il y a une portion rectiligne de 20 km !
Repos, repas, coucher de Soleil sur les volcans et étoiles le soir ! Trop dur !!
Ici sous le tropique du Capricorne, la Lune se lève couchée sur le côté. A droite, le volcan Licancabur vu depuis San
Pedro de Atacama, au coucher du soleil. Cette montagne culmine à 5960 m
d'altitude et elle est partiellement recouverte de neige.
Mardi 12 juillet
Ce matin, l'Atacama est encore surplombé par un magnifique ciel bleu azur !! Mais, où sont les nuages ??
Journée découverte de San Pedro et visite de la Vallée de la Lune en VTT.
San Pedro est une ville très animée !
Parfaitement touristique en son centre, on y trouve de tout, une
multitude d'agences de voyage qui organisent des tours en Bolivie et
dans les lagunes altiplaniques des alentours.
La ballade en vélo dure à peu près 20 km. Cela nous a permis de
trouver un endroit sympathique pour observer le coucher du Soleil sur
la chaîne des volcans (Licancabur, Sareicabur...) et la plateau ocre
qui sert de support à toutes ces montagnes.
Deux photos prises depuis la vallée
de la Lune, à quelques kilomètres de San Pedro de Atacama. L'image de
gauche est un panorama réalisé juste après le coucher du soleil. Arg !
C'est beau !!
Le vélo dans la vallée de la Lune, c'est une expérience unique. Les paysages, cañons et le ciel sont magnifiques !
Ca c'est moi en train de faire du VTT ur le chemin de la vallée de la Lune. Derrière moi, le volcan Licancabur
Retour à 20h, de nuit sous les étoiles. Vers le Sud-Ouest, on voit
l'étoile Canopûs, la planète Mercure à l'Ouest, super bien visible dans
le crépuscule. La queue de la grande casserole (grande ourse) est
également visible au dessus de l'horizon Nord depuis San Pedro.
Mercredi 13 juillet
Ce matin, lever à 6h et départ à 7h en minibus pour une randonnée d'acclimatation en altitude.
Avant le petit déj, j'ai pu regarder le ciel sans lune depuis le
patio de l'hôtel. On avait les deux nuages de Magellan face à nous,
plein Sud. Une bonne occasion de sortir les jumelles 8x56.
Nous sommes allés à Machuca, un village situé à 4015 m d'altitude pour
prendre le petit déjeuner et entamer une marche de 5h (avec pause
déjeuner) qui nous a emmenés à Rio Grande à 3500 m d'altitude.
Ah le petit déjeuner à 4000m, il faut choisir entre manger du pain et respirer, on ne peut pas fair"e les deux à la fois !!
Ca a été
l'occasion pour moi d'attraper quelques coups de soleil, malgré la
crème protectrice indice 50. En effet, ici le ciel est très transparent
et très bleu. Il ne faut pas longtemps pour brûler au soleil !
Jeudi 14 juillet
Journée repos et lessive à San Pedro. Le ciel est toujours aussi
bleu, du matin a.u soir. Seul le soleil se dépace lentement vers la
gauche dans ce ciel immuable. Ce qui est troublant, ici au Chili, c'est
l'absence de nuage dans le ciel, ces nuages qui mettent habituellement
un peu de mouvement dans le ciel et qui permettent de voir le temps
passer.
Ce qui est remarquable, ici sous les tropiques, c'est la vitesse à
laquelle tombe la nuit ! Le soleil se couche à 18h, à 19h le ciel est
presque parfaitement noir et constellé d'étoiles. Tous les soirs, nous
retrouvons la Croix du Sud et le Centaure, mes préférés. C'est vraiment
super brillant dans le ciel. Vers le Nord, on aperçoit quand même la
queue de la grande casserole (grande ourse) à l'horizon.
Le ciel nocturne vu depuis les rues
de San Pedro est partiellement masqué par les lampadaires. Il faut
s'éloigner de la ville et ses faubourgs pour profiter d'un ciel bien
dégagé. Malgré tout, on peut apercevoir les étoiles et même ma voie
lactée (ou les nuages de Magellan) depuis les rues de la ville. San
Pedro est une ville très touristique. Le centre est très animé et
essentiellement fréquenté par des touristes chiliens, brésiliens,
européens (français, belges, irlandais...) ; c'est également une ville
très sure où de nombreuses étudiantes viennent en vacances, seules ou
en groupe. La périphérie de la ville est habitée par des chiliens qui
logent dans des maisons très simples, voire de type bidonville et les
rues sont un vrai labyrinthe. J'ai eu l'occasion de m'y perdre de nuit
en cherchant un endroit sympa pour prendre des photos du ciel. Bon,
j'ai fini par retrouver le chemin de l'hôtel au bout d'une heure, au
détour d'un parking pour poids lourds.
Vendredi 15 juillet
Journée sportive avec ascension du mont Toco <https://sites.google.com/site/fabuleuxvoyagesbolivie/cerro-toco> à 5600 m d'altitude.
Nous sommes partis en excursion toute la journée avec l'agence Vive
Atacama (merci bcp à notre au guide Christopher). Trajet en minibus
entre San Pedro et le point de départ du treck, sur la route à 4600 m
d'altitude. Petit déjeuner dans la fraîcheur du matin. C'est la
première fois que je montais aussi haut. Au fur et à mesure de
la montée, dans le minibus, je sentais une pression dans
les sinus, au dessus des sourcils. Puis la sensation a disparu. Nous
avons pris soin de nous acclimater progressivement à l'alitude, grâce à
un séjour de plusieurs jours à 2400m, à San Pedro, puis à des activités
sportives et une ascension préparatoire à 4000 m d'altitude. Personne
n'a souffert de maux de tête ou de ventre, ni durant la journée, ni au
cours de la nuit suivante.
Voilà un paysage de rêve pour débuter
une ascension !! (à droite, c'est moi devant le Licancabur et le Juriques enneigés). Autant de neige au chili, ça ne
s'était pas vu depuis 13 ans !! Au moins nous rapportons des photos uniques !
A gauche, Caroline peine à marcher dans la neige au départ de la rando ! A droite, Sébastien en cours d'ascension
L'ascension a été rendue difficile à cause de la neige.
Habituellement, l'ascension du Toco est considérée comme l'une des plus
faciles de la région, ne nécessitant pas de conditions particulières (à
part d'être en bonne santé). Sauf que deux semaines avant notre séjour,
la région a subi d'importantes chutes de neige qui ont bloqué les voies
d'accès habituelles. Du coup, nous avons fait l'ascension par un chemin
pierreux et enneigé. Caroline et moi sommes montés jusqu'à 5100 m
d'altitude, Sébastien et Simon ont poursuivi jusqu'au sommet, à 5600 m.
Le sport en haute altitude est une expérience dont les sensations
varient d'un individu à l'autre. C'est une expérience à essayer au
moins une fois dans sa vie. A 4000 m d'altitude, on respire bien mais
on sent que l'air est frais. Attention de ne pas s'etouffer en mangeant
son sandwich, je vous rappelle à cette altitude, il faut choisir entre
manger et respirer. A 4500m, pas trop de changements, si ce n'est la
sensation de fatique qui s'accentue du fait du manque d'oxygène. Mais
c'est surtout vers 5000 m que la fatigue devient plus forte. Il faut
marcher doucement et éviter de trop regarder devant soi, verts le
sommet de la pente. Le mieux est de baisser la tête et de regarder ses
pas. Le chemin a été rendu très pénible par la nature poussièreuse et
caillouteuse du terrain qui se dérobait sous nos pieds. A chaque pas,
on s'enfonçait de 20 cm dans les pierres (voire 50 cm dans la neige).
En ce qui me concerne, je me suis fortement déshidraté durant la
montée. A cette altitude, on perd beaucoup d'eau par la transpiration
et la respiration sans s'en rendre compte. Le résultat est une immense
fatigue et une impossibilité d'avancer plus loin. Puis un
étourdissement et une perte de forces. Après mon retour au camp de base
(altitude 4600m) j'ai pu récupérer mes esprits après avoir bu 1 bo
litre d'eau.
Wahou !
Diverses vues de l'ascension du Cerro
Toco. A partir de 5000m on a vraiment du mal à respirer ! A droite, une
pause repas bien méritée. Bravo Caro !
Et voilà le sommet ! 5600m d'altitude quelle récompense pour Sébastien ! A droite, Simon vous envoie le bonjour du sommet !!!
A gauche, le Licancabur et le
Juriques vus depuis les pentes du Toco. A droite, le groupe au complet
après le retour des valeureux randonneurs !!
Que de neige sur la route qui passe à 4800 m d'altitude !
San Pedro la nuit avec la pleine lune au dessus des ruelles
Samedi 16 juillet
Aujourd'hui, on change d'hôtel pour une nuit, avant de partir en Bolivie, demain...
Journée repos , courses et cartes postales. Il y a de très bons
restaurants à San Pedro de Atacama. Notamment une petite pizzeria dont
je vous dirai le nom plus tard (le temps de retrouver les tickets de
caisse)
Mais quel nuage au dessus de l'église de San Pedro !!
Dimanche 17 à mercredi 20 juillet
Excursion de 4 jours en Bolivie avec l'agence Estrella del Sur : http://travelestrelladelsur.cl/somos_ing.php
C'est une agence bolivienne installée dans la rue principale de San
Pedro. Nous avons été accueilli par le très souriant Leone. Le
transfert de San Pedro jusqu'à la frontière bolivienne se fait en
camionette, puis on change de véhicule une fois à la frontière pour
prendre un 4x4. Comme ça, les véhicules et chauffeurs ne perdent pas de
temps avec les histoires de frontières. En revanche, nous avons passé
2h au poste frontière dans chaque sens (ah oui il faut payer 15
bolivianos au douanier dans le sens du retour).
L'excursion de 4 jours s'est super bien passée. 3 nuits passées à 3800
m d'altitude, à Villa Alota, au salar dans l'hôtel de sel, puis à Uyuni.
Bien venue à Alota, Bolivie, le village (également appelé trou) le plus perdu de l'Univers... A
gauche, son église, au centre, l'entrée du gîte, à droite, son avenue
principale... Nous avons quand même pu dormir dans des chambres
confortables par +5°C. Ici, il n'y a pas trop d'humidité et le ciel
reste bleu toute la journée. A près de 4000m d'altitude, on bronze très
rapidement, il faut penser à la crème solaire !
Ah, il y a quand même des étoiles à
Alota, à 3800 m d'altitude, nous avons pu bénéficier d'un ciel limpide
et exempt de toute pollution lumineuse (excepté la Lune qui se lève à
l'horizon et qui éclaircit le ciel sur la photo)
Une "mouette du désert" perdue dans la montagne à Alota, 3700 m d'altitude.
Portrait de femme bolivienne près de
Uyuni. Cette femme fait partie des nombreux marchands qui vendent des
produits de l'artisanat local, et pas mal de produits fabriqués en sel.
A gauce, coucher de Lune sur les
montagnes boliviennes, depuis ALota ; à droite, descente dans le cañon
à 3900 m d'altitude, à 10 km au Sud d'Alota
Cañon près d'Alota et pause baignade près d'une source d'eau chaude
On rencontre des lamas un peu partout en Bolivie...
... pas mal de chiens et aussi des vigognes
Etranges paysages et végetaux en Bolivie...
Mirage au-dessus du salar. La montagne prend la forme d'une soucoupe volante.
Avant d'explorer le salar d'Uyuni,
nous avons passé une nuit dans l'hôtel de sel. Le sol est recouvert de
gros sel, les murs, les lits et les chaises sont en sel. L'air est salé
et quand on dort la nuit, on a un petit goût salé dans la bouche. En
tout cas, il ne fait pas froid dans cet hôtel : +16°C dans les chambres
la nuit, alors qu'il faisait 0°C dehors.
Un peu avant le lever du Soleil, nous avons pu admirer les gloires au dessus du salar d'Uyuni. Le spectacle était magnifique !!!
Lever du soleil dans le salar : regardez la longueur des ombres !
Deux vues de l'immense salar d'Uyuni,
prises par la fenêtre du 4x4. A droite, Caroline a saisi des formations
de sel à la surface du salar.
L'île des pêcheurs est recouverte de
cactus. A droite, Simon pose au sommet de l'île Incahuasi (Ile des
pêcheurs), devant le salar d'Uyuni.
Ici, le contraste de la photo a été
renforcé pour faire apparaître les gloires sombres projetées dans le
ciel ! Les traits sombres correspondent à l'ombre de l'île Incahuasi
projetée dans la brume. A droite dans le ciel, la Lune...
Une viscacha, saisie par Caroline. C'est à mi chemin entre le lapin et l'écureuil, et ça a aussi des airs de kangourous.
L'île des pêcheurs, dans le Salar d'Uyuni ; à droite, le 4x4 au milieu du grand blanc. Quelle lumière ! Que de sel !
Lever de soleil sur le salar d'Uyuni : Zen . A droite aussi, c'est pas mal, toujours sur le salar. On ne s'en lasse pas...
Les photos dans le salar d'Uyuni : un grand classique des illusions d'optique.
Cimetierre de locomtives à Uyuni. "Ainsi est la vie", comme indiqué en espagnol sur la locomotive de droite...
Frontière entre la Bolivie et le
Chili à Ollagüe, 3800 m d'altitude. Jamais vu un poste de douane aussi
haut. On a quand même passé deux heures à l'aller et au retour, lme
temps d'effectuer toutes les formalités (tampon sur le passeport, Arg!
quel boulot !) ; il a aussi fallu se plmier à une fouille des bagages
au retour de Bolivie. Génial, dans le vent et la poussière, le froid
etc.
Ce soir mercredi à Calama, arrivée de Colette et Geoffroi par l'avion de 22h...
Jeudi 21 juillet
Notre
excursion de 2 jours, initialement prévue au volcan Licancabur, a été
annulée, pour cause de tempête de neige. La police a fermé la route qui mène au site
d'escalade jusqu'à samedi. Dommage... Il faudra revenir une autre année pour escalader ce géant !
Journée repos à San Pedro de Atacama et ballade dans la vallée de la
Lune au coucher du soleil. Nous en avons profité pour visiter las cuevas de la sal (les grottes de sel) dans lesquelles on se ballade à pied, sous les collines minérales de la Sierra de la Sal.
Geoffroi azu premier plan, vient d'effectuer sa première ascension de la grande dune de la vallée de la Lune
Vendredi 22 juillet
Excursion aux lagunes Miniques et Miscanti, à plus de 4350m d'altitude, dans le parc national "Los Flamencos"
Le matin, nous avons vu la laguna Chaxa avec ses flamants roses. C'est de toute beauté !!
Et la lagune Miscanti sous la neige à 4350m d'altitude !
Portraits : Simon devant le volcan
Miniques (ou Miscanti, je ne sais plus) ; à droite Geoffroi fait des
photos dans le salar près de la laguna Chaxa.
Samedi 23 juillet
Excursion
aux Jeysers du Tatio. Lever à 4h du matin et départ à 5h avec l'agence
"Vive Atacama" puis 2h30 de route jusqu'au site des jeysers à 4330m
d'altitude.
Le lever du Soleil à 7h30 nous a permis de contempler de magnifiques
panaches de fumée dans la
fraîcheur du matin, par -14°C !
Une fois le soleil levé, la température s'est vite réchauffée, et nous
en avons même profité pour nous baigner dans les thermes du Tatio, une
piscine naturelle d'eau chaude, à proximité des jeysers. L'eau était à
25 ou 30°C, et beaucoup plus par endroits ; il fallait donc faire
attention où l'on posait les pieds et les mains afin de ne pas de
brûler. Au final, le plus difficile était de sortir du bain et de se
sécher dans la fraîcheur matinale.
Passage au petit village de Machuca, que nous avions déjà visité le
13juillet. Cette fois, la neige a complètement fondu et il y fait
presque chaud (on est quand même à 4000 m d'altitude).
Bienvenue dans la brume par -14°C un beau matin à 4300 m d'altitude !
Le bain dans les thermes du Taio : l'eau est bonne !
Que c'est beau ! La neige, les jeysers, la vapeur...
Le soir, observation du ciel au télescope de 600 mm, jusqu'à 2h du
matin. Nous avons pu admirer de magnifiques objets tels que la
nébuleuse de la Carène, la galaxie Centaurus A, l'amas Omega du
Centaure, la galaxie NGC 253, les nébuleuses Helix, Dumb-bell, la Lyre
et les deux nuages de Magellan. Tout au lonfg de la nuit, la voie
lactée est restée suspendue au dessus de nos têtes. Au zénith, c'est
toujours un plaisir de contempler cette arche lumineuse qu'est notre
voie lactée, regorgeant de détail subtils à l'oeil nu.
La voie lactée dans la région
Scorpion / Sagittaire est la plus magnifique partie à observer ou à
photographier. Impossible d'y compter les étoiles tellement elles sopnt
nombreuses ! Les échancrures sombres correspondent à des nuages de pousières
qui masquent la lumière des étoiles.
Ci-dessus, deux images de la nébuleuse de la Carène, l'image de gauhe étant un peu plus agrandie
A gauche, la région d'Antares, dans le Scorpion ; à droite, le petit nuage de Magellan.
La Croix du Sud (à droite, le tracé de la constellation)
Avant de nous coucher, nous avons admirer l'incroyable spectacle de la
Lune se levant au dessus du volcan Licancabur, depuis le terrain
d'observation de Space, l'observatoire de Alaian Maury.
En milieu de nuit, la Lune était
levée et éclairait le paysage. La photo, prise plein Sud, montre
l'horizon et le ciel, avec les nuages de Magellan.
La lumière zodiacale depuis San Pedro de Atacama
Dimanche 24 juillet
Le
matin, départ de San Pedro (Snif...) en voiture et 450 km de route
jusqu'au VLT, le Very Large Telescope de l'ESO (observatoire européen
austral).
Nous sommes passés à Calama et avons aperçu, au loin, les poussières de
la mine de cuivre de Chuquicamata, la plus grande mine à ciel ouvert du
Chili.
En chemin pour Antofagasta, nous avons croisé d'autres exploitations
minières (sel, cuivre...) et traversé des paysages arides et ocres.
Visite du VLT l'après midi :
une coupole avec un télescope de 8 mètres et la coupole du télescope
Vista (4,2 m de diamètre). Magnifique ! Merci à Guillaume Blanchard de
nous avoir offert cette visite privilégiée !
Le VLT au sommet du Cerro Paranal.
Photo de groupe sous le VLT qui a été spécialement orienté pour nous !
Merci à Guillaume Blanchard pour cette visite personnalisée !!!
L'une des coupoles du VLT, sur le Cerro Paranal, à 2600m d'altitude. A droite, le miroir de 8m d'un des télescopes du VLT.
A gauche, le télescope Vista ; à droite, Simon et moi devant le télescope, de 4,30m de diamètre, avec un miroir ouvert à F/1 !
Lundi 25 juillet
Départ de Antofagasta vers La Serena à 14h par avion.
Quelques vues de la ville d'Antofagasta ; à droite, un pélican survole la mer.
Le vol de Antofagasta vers la Serena
: à gauche Colette et Geoffroi, puis Jean-Marc et Simon ; notre avion à
la Serena, après l'aterrissage ; la côte chilienne vue depuis le hublot
gauche.
Depuis l'avion, nous avons aperçu les
coupoles du VLT, sur le Cerro Paranal. Malgré sa proxilmité de la mer,
l'altitude de l'observatoire est 2600 m !
Du mardi 26 au dimanche 31 juillet
Séjour
à la Hacienda des étoiles, en compagnie de Raymond et Nadine. Repos
total et absolu durant ces quelques jours ; observations du ciel et
bonne nourriture !
Simon et Raymond effectuent le réglage du télescope de 400 mm de diamètre, au coucher du soleil.
Amas globulaire 47 Toucan près du petit nuage de Magellan.
Filés d'étoiles réalisés avec
différents temps d'expositions (cumulés) ; sur l'image de droite, il y
a près de 4 heures de temps de pose cumulé. La photo pointe vers le
Sud, on voit réellement la rotation des étoiles au cours de la nuit,
autour du pôle céleste austral.
Tout le ciel en une seule image,
grâce à l'objectif fish-eye. Notez la luminosité de la voie lactée. A
gauche, les deux petites taches claires sont les nuages de Magellan.
Nous avons eu la chance d'assister à un lever de Lune au petit
matin, au dessus de la montagne. L'apparition de la lumière cendrée
ressemble à un oeuf posé sur la crête de la montagne.
La lumière cendrée de la Lune apparaît en premier, avant le croissant éclairé
La Lune est bien visible au-dessus de la montagne
Et voilà c'est presque terminé !
Nous
rentrons par le vol Air France de lundi 1er août ; départ de Santiago à
15h50. Arrivée prévue 11h30 à Roissy Charles de Gaulle