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La chasse aux bébés phoques : info ou intox ?

Illustrations de Harpseals

Un combat inégal aux prises illégales

Depuis 1980 environ, le gouvernement d'Ottawa accorde aux pêcheurs canadiens entre 270000 et 325000 prises annuelles sur des phoques âgés d'au moins 12 jours, donc comprenant des bébés phoques. La saison de pêche est ouverte durant 7 mois, du 15 novembre au 15 mai et fait vivre de 12 à 15000 familles canadiennes. La chasse trouve son paroxysme fin mars le long du littoral des Iles-de-la-Madeleine et de l'Ile-du-Prince-Edouard, et en avril au large de Terre-Neuve (Newfoundland). Les médias ne manquent jamais cette occasion pour violemment critiquer cette chasse et dénoncer cette barbarie en manchette de leux journaux, écrits, télévisés ou sur le web.

Cette chasse aux bébés phoques à grande échelle fait depuis des années l'objet de violentes protestations de la part de la communauté internationale qui ne supporte pas cette chasse sanguinaire et injustifiée qui se fait de manière très violente, à coups de gourdins et d'hakapiks, une sorte de "pic à glace".

Dans les années 1980, Greenpeace révéla au public le massacre des bébés phoques. Face à ce bateau de chasse canadien, ce bébé phoque est impuissant. Il terminera sans doute sa vie en manteau de fourrure ! Document Greenpeace.

Six espèces de phoques sont concernés par ce massacre : le phoque du Groenland, le phoque à capuchon, le phoque gris, le phoque annelé, le phoque barbu et le phoque commun dont la population globale dépasse 6 millions d'individus.

Non seulement les phoques perdent leurs territoires de reproduction en raison du réchauffement climatique (la banquise disparaît et les bébés phoques se noient) mais la chasse cruelle organisée par le Canada réduit chaque année leur population de quelques pourcents. Discutons deux minutes de cette chasse car elle émeut le public et les autorités Européennes à juste titre.

Après l'embargo plus ou moins réussi sur la fourrure blanche des bébés phoques dont la chasse cruelle révolta le public, les chasseurs se sont rabattus sur la fourrure argentée des phoques qui plaît beaucoup aux Russes et aux Chinois mais que les Occidentaux - mis à part quelques Canadiens - refusent d'acheter. Les Canadiens osent appeller cette activité, le "développement durable" - le terme est à la mode - sous prétexte qu'il régulerait les stocks de morue et représenterait un "apport socio-économique", dixit le Ministère Pêche et Océan du Canada.

Evidemment, le point essentiel est que ce massacre légalisé rapporte beaucoup d'argent : 58$ Canadien par peau et en hausse de plus de 10 % chaque année. En 2006, la chasse au bébé phoque représentait un chiffre d'affaires annuel de 34 millions de dollars canadien  soit environ 32 millions d'euros ! L'exportation des fourrures rapporta 16.4 millions de dollars canadiens (~15.4 millions d'euros) et près de 18 millions de dollars (environ 17 millions d'euros) en divers produits dérivés du phoque.

Le contrôle si l'on peut dire, s'établit par garde-côte interposé et à bonne distance sans trop s'occuper des détails pour ne pas envenimer une situation passablement houleuse entre chasseurs et défenseurs des animaux.

Bien qu'il y ait des quotas, 975000 prises réparties sur 3 ans jusqu'en 2003, on constata en pratique qu'ils n'étaient pas respectés et généralement dépassés de 10 % en toute illégalité : les Canadiens tuaient sanguinairement 30000 bébés phoques chaque année en violation avec leurs propres lois !

Mais ce n'est pas tout. En novembre 2005, de nouvelles propositions furent débattues. Les pêcheurs-chasseurs espéraient porter les quotas entre 1.25 et 1.75 million de prises sur 5 ans... soit une augmentation pratiquement du simple au double ! Heureusement, ce quota n'a pas été accepté. Pour 2008, le Canada autorisa l'abattage de 275000 phoques. Depuis, la situation n'a pratiquement pas changé.

Dire que l'on massacre les bébés phoques d'une manière sauvage, n'est donc pas de l'intox mais de l'info. Ce massacre légalisé est bassement fondé sur le gain immédiat que peut rapporter cette ressource; le lucre, le plus grand maux de la terre.

Voyons à présent quels arguments nous pouvons opposer au gouvernement canadien et aux chasseurs de phoques. Ce ne sera pas bien difficile.

Arguments opposés à la chasse au phoque

Le fait que la chasse au phoque nourrit pendant 7 mois quelques 15000 familles de pêcheurs (en hausse) est un fait économique certain dont il faut tenir compte, mais le gouvernement devrait également dire que les revenus de cette chasse contribuent à moins de 1 % de l’économie de la province de Terre-Neuve. Cette chasse ne représente donc qu'un très maigre revenu complémentaire qui ressemble plus à une opportunité financière, un passe-temps morbide, qu'à un réel besoin.

Contrairement à ce que disent les chasseurs, certains bébés phoques agonisent. C'est révoltant et cela doit cesser ! Document AP Photo/IFAW.

Le gouvernement canadien oublie également de préciser que si les prises doivent être âgées de plus de 12 jours, sous-entendant qu'il doit y avoir des adultes. En pratique la chasse trouve son paroxysme fin mars-début avril, à une époque où tous les jeunes phoques sont encore bébés. Les prises comprennent donc pour l'essentiel des jeunes de moins de 3 mois et la moitié sont des bébés de moins d'un mois; leur fourrure est plus belle, plus souple et se vend plus cher !

Mais pire que cela, les phoques sont censés être tués d'un seul coup d'hakapik (une sorte de pic à glace) ou de carabine. Sur le terrain, certains agonissent durant des heures et se traînent blessés à mort sur la neige vers un abri inexistant et 40 % des poques sont écorchés vifs ! Les chasseurs n'ont soi-disant pas le temps de s'apitoyer sur leur métier mais ils prennent 7 mois pour exécuter scrupuleusement leur sale contrat !

Suite au tollé général que provoqua le massacre sanguinaire des bébé phoques à fourrure blanche, le Canada ne massacre plus (officiellement) les bébés de cette espèce depuis 1983. En revanche il continue de massacrer un grand nombre de bébés phoques gris à fourrure argentée ! Ils en massacrent en fait plus aujourd'hui qu'ils n'en ont tué depuis des centaines d'années à coup de gourdin et d'hakapiks !

Cette chasse n'a rien à voir non plus avec un soi-disant développement durable qu'évoquent les autorités. On a pas dû lire les mêmes articles car aucun chercheur ne voit en quoi cette chasse contribuerait aux besoins des populations et préserverait la nature pour les générations futures... Nous pouvons nous nourrir de bien des façons et de manière bien plus civilisée et personne ne dépend de la survie des troupeaux de phoques !

Bien sûr, les Inuits chassent le phoque et le font très bien depuis des générations. Cela n'a jamais offusqué personne et tout le monde leur laisse cette liberté. Mais le pratiquer de manière systématique avec la violence que l'on sait par des pêcheurs canadiens et à une telle échelle du chef d'une nation dite civilisée, là on se trompe de combat et cela ne fait plus plaisir à personne; la viande à un goût amer et la fourrure pique aux entournures.

A lire : Sauver les bébés phoques

Les campagnes de l'IFAW

A gauche, un chasseur canadien tuant de nos jours un phoque à coup d'hakapik, une sorte de "pic à glace". La longueur de la lame doit provoquer une mort instantanée si le coup est porté au bon endroit. A droite, la chasse au phoque est pratiquée depuis toujours par les Inuits. La méthode était également violente : gourdin et harpon étaient leurs armes. Mais ce n'était pas une chasse organisée pour l'appât du gain. Il s'agissait d'une question de survie. En faire une chasse à longueur d'années alors que la communauté internationale crie au massacre et ne veut pas de la nourriture ou de la fourrure de ces animaux, cela s'appelle un assassinat diront les membres de la SPA. Protéger les phoques ce n'est pas faire preuve d'animalisme primaire comme le prétend le journaliste canadien Louis-Gilles Francoeur du magazine "Devoir", c'est simplement exiger du Gouvernement canadien qu'il réponde aux questions légitimes que se pose la communauté internationale sur des attitudes que nous jugeons tous inqualifiables et juste digne de sauvages.

Argumenter que cette chasse contribuerait à restaurer les stocks de morue ne justifie pas ce commerce, car l'argument est réfuté scientifiquement. Il n'existe pas d'étude systématique de la population de phoques et encore moins de leur mode d'alimentation ou de la façon dont ils interféreraient avec les activités de pêcherie.

En fait, le Canada se retranche derrière l'aspect commercial de cette chasse qui reste l'argument fort de leur défense. En effet, actuellement le commerce de la fourrure de phoque est tolérée en Europe et permise en Russie, en Chine et dans beaucoup de pays du monde car les espèces concernées ne sont pas menacées d'extinction et ne sont donc pas listées en Annexe I de la CITES ni même sur la Liste Rouge de l'IUCN.

Toutefois, aux Etats-Unis, la loi sur la Protection des Mammifères Marins (Marine Mammal Protection Act) de 1972 stipule clairement qu'il est illégal de tuer des mammifères marins ou de faire le commerce des produits dérivés. Les diplomates européens éprouvaient donc quelques difficultés sur le plan légal pour opposer des arguments valables à cette chasse. Seule consolation, après plus de 10 ans de sensibilisation et de combat politique organisé par les ONG dont l'IFAW, en 1983 l'Union européenne interdit l'importation de produits provenant de bébés de phoques du Groenland (les blanchons) et des phoques à capuchon (les "dos bleus").

Pour se défendre et pour préciser le cadre soi-disant scientifique de cette chasse mais reconnaissant son caractère caduque avancé par le Canada, les députés Mark Watts, Catherine Stihler et Phillip Whitehead siégeant au Parlement Européen ont pris cette question au sérieux et ont déposé un texte le 20 octobre 2003 qui devrait être discuté en Commission aussitôt que les signatures exigées seront réunies. Ils demandent que le Conseil International pour l'Exploration de la Mer (ICES) et le Groupe des spécialistes du phoque de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature et de ses ressources (IUCN) étudient "les conditions des populations de phoques dans les eaux européennes et leurs interactions éventuelles avec le secteur de la pêche". Ils réclament notamment que la Commission récolte "toutes les données nécessaires sur les dommages causés par les phoques aux engins de pêche et sur les captures imputables aux phoques dans les eaux européennes ainsi que sur les effets des activités de pêche sur les populations de phoques." Connaissant le contexte, cela sous-entend bien que les arguments canadiens ne sont pas vraiment pris au sérieux par les Européens, ni par personne.

Il existe bien six millions de phoques et cela représente effectivement une population en développement. Les troupeaux sont riches et peuvent supporter une "ponction régulatrice" annuelle. Mais contrairement à ce que dit le porte-parole du Ministère, il reconnaît lui-même dans la dernière ligne de la FAQ de son site Internet que "les scientifiques sont incapables de dire avec certitude quelle quantité de poissons sont consommés par les phoques". 

Dire en public qu'ils mangent des morues au point d'affamer les Canadiens ou déchirent les filets de pêche n'est donc pas fondé. Si tous les filets de pêche abîmés en cours d'exploitation devaient conduire à l'extermination des poissons de grande taille responsables de ces dégâts, il n'y aurait plus de marché aux poissons !

Le gouvernement canadien oublie également de citer d'autres arguments économiques qui leur sont défavorables. Son attitude n'est donc pas très objective et on sent très bien qu'il est mal à l'aise quand il évoque cette chasse qui n'est justifiée que par le profit qu'elle génère mais aucune nécessité réelle.

Par exemple, il ne peut pas ignorer que cette chasse est une arme à double tranchant - tant qu'un gourdin ou un pic à glace puisse en avoir - car elle renforce l'idée que le commerce international de produits dérivés d'animaux sauvages est un trafic légal. En supportant la chasse au phoque, le gouvernement canadien ne se rend pas compte qu'il supporte les trafiquants ! Mais pour cela, il faudrait que les autorités sortent de leur hibernation et se rendent compte dans quel monde on vit réellement, un village global où trafiquants et braconniers sont aussi communs que les faux dollars.

Le gouvernement canadien a-t-il conscience de son attitude orgueilleuse et à double sens ? Suite aux pétitions qu'il reçoit des quatre coins du monde depuis des décennies, il en est bien conscient mais il se voile la face. Il tente d'expliquer sur son site Internet qu'il fait tout cela pour le bien être général. Jamais aucun commerçant n'aura fait autant de publicité pour cette pêche que le Ministère canadien !

Enfin, la région de Terre-Neuve s'est acquise au fil des années une réputation de haut-lieu de la recherche scientifique (en matière d'écologie, de glaciologie, de géologie, etc) et est une destination touristique de première plan pour les amateurs de neige et de nature. Or sur le plan économique, une chasse qui est aussi mal vue sur la scène internationale ne peut rien apporter de positif à ce territoire que l'on juge de plus en plus comme une terre fréquentée par des sauvages.

Maintenir cette chasse en l'état est donc justifiée sur des bases faussées sur bien des plans. Tous les arguments avancés par le gouvernement canadien en mal d'explication sont donc caduques car en réalité les chasseurs comme les autorités concernées par ce commerce veulent simplement tirer profit d'une opportunité sans se soucier le moins du monde de considérations écologiques et du tollé de protestations qu'ils provoquent dans la communauté internationale. Autrement dit ils ont le culot de prétendre au monde : "nous sommes chez nous et faisons ce qui nous plaît ! " Mais c'est faut puisqu'ils violent sciemment des lois internationales.

S'il fallait une dernière preuve du parti-pris des autorités en cette matière, on peut encore vérifier la source des articles en faveur de cette chasse. Vous constaterez qu'elle est exclusivement supportée par des Canadiens, journalistes ou politiques, pour ne citer que Louis-Gilles Francoeur du magazine canadien "Devoir"... Plus étonnant, la seule association écologique qui supporte cette chasse est le.... WWF Canada, au point de désinformer le public ! Aucune autre nation civilisée, aucun journaliste étranger, aucune association pour ne citer que Greenpeace, ne comprend l'attitude de ces gens ni ce massacre légalisé.

Une odeur de mort plane sur la banquise de Terre-Neuve. L'homme a exécuté son macabre contrat pour de l'argent.

Mais jusqu'à nouvel ordre, rien ne change. Chaque année à l'automne des hordes de bateaux arrivent du continent et la tension monte dans les troupeaux de phoques. Chaque année, à chaque naissance c'est la même hécatombe; les bébés phoques succombent au même enfer... les chasseurs blessent à mort et tuent des bébés phoques qui ne peuvent même pas se défendre, laissant derrière eux une banquise sanguinolante et un spectacle honteux et révoltant aux yeux des touristes et des scientifiques. Dans de telles conditions, il n'est pas étonnant que certaines personnes se détournent des hommes et préfèrent vivre avec les animaux...

Mais le massacre ne se limite pas au Canada. Dans un autre contexte, la situation est identique au Japon, où chaque année plus de 20000 dauphins, marsouins et petites baleines sont tués pour leur viande. Idem aux îles Féroé (Danemark) où chaque année plus de 1600 dauphins et globicéphales sont massacrés dans un bain de sang pour le simple folklore ! Et ces gens se disent civilisés, membres d'une Europe qui prône la protection de la nature ! Je regrette, mais si c'est ça votre "civilisation" respectant soi-disant la nature, comptez sur les écologistes pour être votre épine dans le pied ! Si le législateur n'agit pas, les actions coup de poing des écologistes ne sont pas prêtes de s'arrêter puisque c'est le seul langage que ces barbares comprennent !

Ceci dit, ne perdons pas notre énergie en vaines joutes oratoires et arrêtons cette liste macabre car elle est longue et nous comprenons tous bien où se situe le problème ... Agissez plutôt, car ces animaux sont sans défense et le massacre injustifié et ne peuvent compter que sur nous pour les protéger.

Dernières nouvelles

En 2007, grâce aux campagnes de l’IFAW, la Belgique et les Pays-Bas interdisent l’importation des produits dérivés du phoque.

Fin 2008, le Canada adopte de nouvelles règles encadrant la chasse au phoque, dont les méthodes traditionnelles sont enfin jugées cruelles. Ottawa veut ainsi éviter une interdiction du commerce des peaux de phoques par l'Union européenne.

En 2009, la Russie interdit l’abattage des phoques du Groenland âgés de moins de 12 mois. L'Union européenne interdit l’importation de tous les produits dérivés du phoque, à l’exception de ceux provenant des Inuits canadiens. Toutefois, opposés à la réglementation européenne, Ottawa et Oslo ont déposé une plainte devant l'Organisation mondiale du Commerce (OMC), avant même l'entrée en vigueur de l'embargo.

Le 19 août 2010, d'après un document officiel rendu public au Canada par l'organisation Inuit canadienne "Inuit Tapiriit Kanatami" (ITK) qui veut maintenir la chasse au phoque, la Cour Européenne de Justice suspend l'embargo de l'Union européenne sur les produits dérivés du phoque (encore un de ces conflitsentre institutions européennes qui nuit à l'image de l'Europe censée ne parler que d'une seule voix).

L'embargo est toutefois entré en vigueur le 20 août 2010, mais ne s'applique pas aux organisations qui ont déposé un recours devant la justice européenne (dont l'organisation canadienne ITK mais voir plus bas la décision de 2013) et ne s'applique pas à la vente "à des fins non lucratives" des produits provenant de la chasse traditionnelle pratiquée par les Inuits. Bref, la protection des bébés phoques doit se poursuivre et la lutte contre ces pratiques barbares doit continuer.

En 2011, les pays de l’Union douanière (Russie, Bélarus et Kazakhstan) interdisent l’importation et l’exportation des peaux de phoques du Groenland.

En 2013, la Cour de Justice Européenne qui siège à Luxembourg a rejeté le recours déposé par l'organisation Inuit canadienne ITK) qui visait à annuler la mise en application de l'embargo européen. Le Tribunal confirme que le règlement européen interdisant le commerce des produits dérivés du phoque repose sur "une base juridique correcte" et que le texte protège "les intérêts économiques et sociaux fondamentaux" des communautés Inuit qui pratiquent la chasse au phoque.

En 2016, selon le Ministère Pêches et Océans canadien, la chasse au phoque rapporta 1.6 million de dollars canadiens (1.5 million d'euros) de bénéfice, soit moins de 5 % des ventes de 2006. L'Association canadienne des chasseurs de phoques a donc perdu l'essentiel de ses marchés. C'est une bonne nouvelle mais c'est insuffisant car sur le terrain le sang coule toujours. le Canada reste le pays qui maintient le quota de pêche - ou plutôt de massacre - le plus élevé avec 400 000 têtes par an, soit le maximum autorisé ! De plus, parmi les pays indifférents à la cause des bébés phoques et refusent de s'opposer à cette chasse il y a les États-Unis et la Namibie qui jouent toujours les mauvais élèves dans ce combat.

Aujourd'hui (2016) au Canada, quelques centaines de chasseurs (contre 5600 chasseurs en 2006) participent encore au massacre des bébés phoques. En théorie les chasseurs doivent viser la tête du phoque en utilisant des carabines de gros calibre, un hakapik voire même une matraque. Le chasseur doit également s'assurer que l'animal est mort en sectionnant ses artères avant de le dépecer. En pratique, beaucoup de chasseurs tirent à vue depuis leur bateau et, loin des caméras indiscrètes, ils ne s'encombrent pas des détails. De plus le Canada voudrait rétablir la chasse au blanchon. Bref, les associations de protection des animaux doivent continuer le combat afin que ce massacre soit définitivement interdit.

Dans le combat entre le pot de terre et le pot de fer, le plus fort ne gagne pas toujours mais parfois le plus faible qui défend une cause juste et dans ce cas-ci des pratiques barbares qui plus est sans utilité réelle. Vous pouvez apporter votre modeste contribution à ce combat en adhérant aux associations de protection de la nature et en particulier celles qui défendent tout spécialement la cause des phoques dont l'IFAW, PETA et Harpseals mais toutes les ONG de protection de la nature y sont évidemment sensibilisées, à part peut-être le WWF Canada...

Pour plus d'informations

Sur Internet

IFAW

Sauver les bébés phoques, les compagnes de l'IFAW

WWF

PETA

Sea Shepherd

Greenpeace

Harpseals

Swiss Cetacean Society

Le Canada modifie les règles de la chasse au phoque, Europe1 (déc 2008)

Phoques et chasse aux phoques, Pêche et Océan Canada

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