N'ayez
pas peur des caméras CCD

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Une
merveilleuse photographie LRGB de la nébuleuse Dumbbell, M27
réalisée par Roland
Christen. Il utilisa un télescope Maksutov-Cassegrain de 250 mm
f/14.6 équipé d'une caméra CCD SBIG ST-10E travaillant en mode
binning 2x2 et équipée d'une roue à filtres colorés. Exposition:
RGB=5min, L=10min. |
La
calibration ou prétraitement d'image (V)
Une
fois le fastidieux travail d'acquisition terminé et les images
téléchargées dans votre ordinateur, vous êtes loin d'avoir
achevé votre travail. En effet, comme dans la chambre noire de nos grands-parents,
vous n'avez réalisé que la moitié du travail ! La seconde partie
consiste à corriger vos images brutes avec la contrainte supplémentaire
que les images numériques sont sensibles au bruit électronique et aux
autres parasites, autant de signaux que nous devrez supprimer pour prétendre
à quelque résultat de qualité.
Dans
cette page, nous allons résumer la procédure de pré-traitement à suivre en vous
présentant les étapes clés du processus. Dans d'autres
articles nous discuterons de certaines étapes spécifiques du traitement d'image.
Le
traitement numérique d'une image astronomique se divise habituellement en
deux étapes clés :
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Le prétraitement ou pre-processing durant lequel les images sont calibrées
-
Le traitement ou post-processing durant
lequel les images sont corrigées et optimisées.
Le but poursuivi est de supprimer les effets parasites induits par le
système de prise de vue, les défauts et autres dominances visibles dans les images
et d'accentuer tous les détails dans la mesure où ils peuvent améliorer la qualité générale du document.
La calibration ou
prétraitement d'image
La
première étape de notre traitement numérique est la calibration ou
prétraitement (pre-processing), une étape
indispensable pour les applications photométriques ainsi que pour toutes
les prises de vues réalisées dans des conditions de faible éclairement :
les objets planétaires et le ciel profond.
Cette
étape n'est pas obligatoire si la brillance et le contraste du sujet
permettent de réaliser des prises de vues instantanées, si la qualité des
images ne souffre pas du bruit électronique ou si l'objet se déplace
rapidement. En général seule la photographie de la Lune en haute
résolution satisfait à ces critères (mais les images peuvent malgré
tout bénéficier avantageusement d'un traitement d'image classique).

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Réalisation
d'une image de champ plat par John. |
La
calibration consiste à réaliser trois images supplémentaires (mais
généralement on les multiplie) du même sujet dans le but de soustraire
toutes les erreurs imputables à l'électronique et éventuellement au système
d'entraînement ainsi que les traces parasites (rayons cosmiques, etc.). Ces images consistent en
une image noire (dark frame), une image de champ plat (flat-field frame)
et une image d'offset (bias frame), tandis que l'image brute (light frame)
contient la photographie du sujet.
-
L' image noire ou "dark frame" s'obtient en réalisant en l'absence totale de lumière avec l'obturateur fermé, une image
durant la même durée et aussi proche que possible dans le temps de l'image
originale. Cette image noire est la plus importante du prétraitement car même
maintenue dans une atmosphère froide, le chip CCD présente une réponse
thermique, un courant d'obscurité et de lecture qui génèrent des photons parasites.
Cette image noire contient
donc également le bruit de biais ou "bias" généré par le
bruit systématique des composants électroniques et le bruit thermique
décrit précédemment.
L'image
noire doit être soustraite de l'image brute (light frame) pour
éliminer ces bruits électroniques constants.
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L' image de champ plat ou "flat field frame" (FFF)
s'obtient en photographiant une surface uniformément éclairée dans les
mêmes conditions de prise de vue que l'image brute originale (même télescope,
orientation de la caméra, mise au point, filtre, projection).
Etant
donné qu'il est parfois difficile de trouver une source uniforme de
lumière, on peut se contenter de photographier un écran diffus ou une
surface uniformément éclairée tendue devant l'instrument comme on le
voit à gauche.
Le
but de cette image FFF est d'enregistrer tous les défauts "mécaniques"
pouvant modifier la distribution uniforme du faisceau lumineux entrant dans le
système optique comme le vignettage (l'obstruction de faisceau incident par des
parties de l'instrument), les ombres produites par les poussières sur les
surfaces proches du capteur (filtre, etc.) et d'autres variables comme
les différences de sensibilité à la lumière des pixels qui modifient
l'efficacité quantique du capteur CCD.
Ensuite,
après avoir soustrait l'image noire de l'image brute (light frame), le
résultat doit être divisé par l'image de champ plat (certains se contentent de
la soustraire mais ce n'est pas exactement la même chose. Cf. cette explication
en anglais sur les additions, soustractions et autres opérations logiques).
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Image noire (Dark frame) |
Image de champ plat (Flat-field) |
Image d'offset (Bias frame) |
Les trois
images de calibration servant à éliminer les défauts du système de prise de vue (lunette Orion ST-80 ED
équipée d'un APN Canon EOS 6D). Documents T.Lombry. |
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L'image d'offset ou "biais frame" est également appelée
l'image de précharge. On crée cette image en réalisant une photographie
obturateur fermé à la vitesse maximale que permet la caméra CCD (un temps aussi
court que possible et en théorie de longueur 0). Il convient d'en refaire
une chaque fois qu'on réalise une image noire.
Cette
image est relativement constante sur de longues périodes de temps, raison pour
laquelle certains amateurs ne la réalisent pas mais elle contient malgré un bruit
de lecture (readout noise) généré par l'électronique du capteur.
Ensuite,
cette image d'offset doit être soustraire de l'image noire. Après
soustraction, l'image résultante est l'image thermique qui sera
soustraite de l'image brute (light frame). Finalement, le résultat est
divisé par l'image de champ plat.
A
lire : Traitement d'images APN avec PixInsight,
Arnaud Dominique
Prétraitement
d'image avec PixInsight,
Louis Joly
La
galaxie M31 photographiée en décembre 2014 avec une
lunette Orion ST-80 ED sans CCD autoguide équipée en
parallèle d'un APN Canon EOS 6D de 20 Mpixels muni d'un
téléobjectif de 300 mm f/4 et fixée sur une monture iOptron
SmartEQ Pro. A gauche, l'une des 38 photos brutes couleur
exposée 30 s chacune à 1200 ISO en lumière blanche. Au
centre, l'ensemble des images calibrées (38 Brute, 15
Noire, 20 Offset, 12 Champ plat) et empilées dans le
logiciel Canon Digital Photo Professional. A droite, l'image
finale (temps d'intégration total de 19 minutes) après
traitement d'image (rectification du gamma et correction des
couleurs des canaux LRGB, puis égalisation et masque flou
pour faire ressortir les couleurs, le noyau et les bras de
poussière. Documents T.Lombry. |
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Après
ces opérations, le résultat est ce qu'on appelle une image calibrée corrigée pour
toutes les défauts et bruits présents dans l'image. Cette étape peut toutefois
affecter la qualité pictographique du résultat car l'image calibrée contient également
du bruit aléatoire qui lui est propre. Aussi, à des fins photométriques ou si vous recherchez
la plus haute résolution, vous pouvez également additionner plusieurs images noires et
de champs plats qui seront ensuite moyennées et supprimées des images brutes pour obtenir
de meilleurs résultats. Cette étape ne peut pas être écartée car
c'est d'elle que dépend la qualités ultérieure de l'image finale.
CALIBREE
= (BRUTE - NOIRE) / PLAT
ou
CALIBREE = (BRUTE - THERMIQUE) / PLAT, avec THERMIQUE = (NOIRE - OFFSET)
Le
traitement d'image ou post-processing
Une
fois en possession de la ou des précieuses images calibrées (prétraitées), vous pouvez passer
à la dernière étape qui consiste au traitement d'image proprement dit.
Cela consiste à tirer profit de fonctions numériques dont les actions
sont identiques à celles qu'on utilisait jadis en chambre noire telle que l'empilement,
le compositage, le masque flou ou la modification du gamma pour faire ressortir
les hautes fréquences spatiales et accroître les détails à la fois dans les zones
brillantes et les zones sombres.
A
voir : Convert Gray Images Into RGB Color
Step By Step Complete Astrophotography Processing Guide
A
acheter : Anti-Blooming
Filter Software, by Kazuyuki Tanaka
L'empilement d'images
La
technique de l'empilement ou "stacking" d'images est utile lorsque la qualité de l'image obtenue
par la caméra CCD (même refroidie) ne vous convient pas en raison de son
manque de contraste, du bruit trop apparent ou de son aspect flou. Dans
ces cas très fréquents, il reste la possibilité d'extraire
les meilleures images individuelles (frames) d'une séquence de quelques
centaines d'images ou d'une courte séquence vidéo et de les empiler
(additionner). Certaines caméras CCD (par ex. ZWO)
sont capables d'enregistrer des images jusqu'à 164 fps. Cet empilement
d'images individuelles va augmenter le rapport signal/bruit et donc la
définition et se répercuter sur la qualité de l'image résultante comme on le voit ci-dessous.
Si
en photographie du ciel profond on se limite en général à additionner
une poignée d'images individuelles (entre 3 et 5 avec un maximum d'une
centaine d'images LRGB à longues poses pour les plus courageux), en
photographie planétaire à haute résolution, de bons résultats exigent
souvent l'empilement (et le compositage pour les sujets très vastes)
d'un grand nombre d'images, parfois dépassant 1000 images individuelles.
Cet
empilement de multiples images permet également de noyer les légers
déplacements dûs à la turbulence. Ceci est encore plus vrai en couleurs.
En effet, à l'instar de la réalisation d'un compositage LRGB, il importe
peu que les images des canaux RGB soient un peu floues ou décalées (le moins
possible bien sûr et c'est la raison pour laquelle on utilise des points
de référence dans chaque image à combiner) car c'est avant tout l'image de luminance
qui donnera son contraste au résultat final, les images RGB ne venant que réduire
le bruit électronique et uniformiser la turbulence.
A
lire : Astronomie
Planétaire, s/dir C.Pellier, Axilone, 2015
En
travaillant par exemple à 60 fps, en une minute on peut enregistrer
une vidéo HD 1080p comprenant 3600 images individuelles. La vidéo étant
directement disponible sous format électronique, on peut facilement extraire
et traiter individuellement les meilleures images du film puis les additionner
pour augmenter le rapport signal/bruit
et la dynamique de l'image (la richesse des couleurs et des
détails) comme on le voit très bien sur les documents présentés
ci-dessus réalisés avec une webcam Philips Vesta Pro (659x494 pixels de 5.6
microns supportant des enregistrements couleurs entre 5 et 30 fps).
Parmi les logiciels supportant l'empilement de milliers d'images, citons Registax
de Cor Berrevoets, DeepSkyStacker
de Luc Coiffier, PixInsight de Pleiades Astrophoto,
Astro Pixel Processor de Mabula Haverkamp,
IRIS de Christian Buil,
Avistack de Michael Theusner, Astrostack,
AstroSurface et HDRinstant de
HDRlog parmi d'autres. Grâce à ces logiciels, il est assez aisé de convertir
des séquences filmées d'un sujet en une seule image résultant de la combinaison
de quelques centaines à quelques milliers d'images individuelles extraites des
meilleures séquences vidéos.
En d'autres termes, si nous prenons un petit télescope catadioptrique
de 127 mm d'ouverture offrant une résolution théorique de 1.1", là
où une image individuelle peu contrastée et bruitée atteint
difficilement une résolution photographique de 10" en projection
oculaire, la combinaison de 1500 images réalisées dans de bonnes conditions
offrira une résolution photographique voisine de 0.5", soit 22 fois
supérieure à une image brute. Le résultat est bluffant !
Les
plus habiles pourront même créer une animation de la rotation de la
planète (ou du Soleil) au moyen du logiciel WinJupos
(cf. ces Tutoriels
ou Tutorial
sur YouTube.
Nous reviendrons en détails sur le sujet, notamment lorsque nous discuterons du rapport signal/bruit et de la photographie de Mars
durant les oppositions.
A
voir : Saturne
avant et après traitement
Canon
ESO 450D sur Celestron NexStar 5 SE XLT
A
télécharger : HDRinstant,
logiciel de HDRlog
Convertisseur
FITS : FITSview
(FITS vers BMP) - FITS
Liberator (FITS
vers TIFF)
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A
gauche et au centre, la région de B33, la "Tête de
cheval" d'Orion photographiée par Rémi Ferrieri
au foyer d'une lunette apochromatique TS-Optics 76EDPH (76 mm
f/4.5 à 6 lentilles) équipée d'un APN SonyA7s modifié pour
l'astrophotographie (dont le filtre IR bloquant a été retiré et
dont le capteur est sensible au-delà de la raie Hα). L'image
de gauche correspond à 1x 30s, celle de droite à l'empilement de
283x 30s. A droite, une image de Mars (
24.5") réalisée par Sean Walker
le 16 août 2003 au foyer d'un Celestron C9.25"
de 235 mm Maksutov muni d'une Barlow 5x. L'image résulte de l'empilement des
900 meilleures images vidéos capturées avec une webcam Philips ToUcam Pro.
Sur ces documents, en raison de l'empilement des images qui augmente
le rapport signal/bruit, la résolution photographie dépasse largement la
résolution visuelle théorique de ces instruments. |
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Autres
fonctions du traitement d'image
Lorsque
l'image définitive est prête, on peut accentuer les détails dans les
zones brillantes par exemple avec un filtre passe-haut, à savoir un algorithme
de Lucy-Richardson ou Van Cittert par exemple (cf. le traitement
d'images de photos d'éclipses totales de Soleil) tandis que les fonctions
d'Entropie Maximale et de Convolution seront très
utiles pour faire ressortir les détails des objets pâles qui présentent un faible rapport
signal/bruit. Enfin, l'algorithme de Wiener donne de très bons résultats
sur tous les objets du ciel profond en augmentant la définition de
l'image. Un autre truc est la restauration de l'image afin d'augmenter la
netteté de l'image CCD originale.
Enfin,
et c'est surtout valable en photographie planétaire, vous pouvez extraire
l'objet de son arrière-plan de toutes les images. A présent vous pouvez
recentrer le sujet, enregistrer les points de référence de chacune image
(des zones caractéristiques bien identifiables) afin de pouvoir les
combiner pixel par pixel et créer une image composite (juxtaposition
d'images en haute résolution d'un objet trop étendu pour tenir sur une
seule image). Vous pouvez également animer vos images individuelles ou
effectuer une réduction astrométrique.
Ceci
dit, le traitement d'image comprend des dizaines de fonctions et peut
finalement devenir complexe. Mais pas à pas chacun peut heureusement
maîtriser ces techniques. Nous décrirons certaines d'entre elles
dans les articles Digital Darkroom et Composites by
Examples écrits en anglais, notamment la création d'un masque flou, les
compositages RGB et LRGB et des concepts comme la différence entre une
soustraction et une division numériques.
To
watch : Astrophotography
Tutorials
Creating my Image of
the Andromeda Galaxy, David Woods
A
lire : Les
bases de l'imagerie digitale,
Denis Bergeron
Images
RGB et LRGB
Lorsque
les amateurs parlent d'image LRGB, en théorique ils pensent à un
traitement plus sophistiqué que la simple addition de quatre
images monochromes, 1 N/B + 1 R + 1 G + 1 B.
Si l'on fait bien les
choses, pour augmenter le rapport signal/bruit, réduire la
turbulence et les autres défauts, les images RGB doivent être
combinées à partir de quelques dizaines d'images monochromes
calibrées. Le nombre n'est pas important, et dans certains cas une
seule image RGB suffit. Mais habituellement la plupart des amateurs
préfèrent additionner plusieurs images RGB pour ne pas subir les
déformations induites par la turbulence sur une seule image (1R+1G+1B).
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A
gauche, traitement sous Photoshop par l'auteur des images RGB (OIII à 502 nm, Hα à 656 nm
et SII à 673 nm) des "Piliers de la Création" de la nébuleuse M16 du Serpent
prises par le HST en 1995. A droite, image LRGB de Mars prise le 23 août 2003 par
Jacques-André Regnier avec
un télescope Celestron Nexstar 5 (127mm f/58) équipé d'une Powermate 5x et d'une webcam Philips
Vesta Pro. Cette image résulte de l'addition de 800 images RGB et de 800 images N/B
de luminance prises en lumière rouge sous filtres W23A et UV-IR bloquant. Traitement
sous Astrosnap, Iris et Photoshop. |
Ensuite
cette image RGB est combinée avec une image de luminance. Cette
dernière apporte le contraste au compositage RGB, sans laquelle
l'image résultante paraît correcte mais elle manque de
profondeur, de netteté.
L'image
de luminance devrait être obtenue en combinant entre quelques
dizaines et plusieurs centaines d'images N/B individuelles. C'est
particulièrement important lorsqu'on photographie des surfaces
très détaillées comme les planètes (Mars, Jupiter, Saturne et
dans une moindre mesure le croissant de Vénus ou de Mercure).
L'image
finale résulte de la combinaison de toutes ces images
individuelles prétraitées et calibrées. |
La
plupart des logiciels fournis avec les caméras CCD permettent de réaliser
toutes les fonctions précitées jusqu'à la création de l'image
calibrée mais peu comprennent des fonctions avancées de traitement
d'image. Etant donné que ce dernier nécessite une grande latitude de
manoeuvres et assez bien d'expérience, il est recommandé d'acquérir tout
d'abord un logiciel gratuit et une fois que vous aurez maîtrisé ses
fonctions, de passer éventuellement à un produit plus performant comme
Adobe Lightroom, Photoshop ou MaxIm DL parmi d'autres.
Ainsi que nous le verrons dans la revue des logiciels
de traitement d'image rédigée en anglais, certains parmi ces produits sont chers mais ils ont le mérite
d'être puissants et relativement facile à utiliser, ils sont compatibles avec de
nombreux formats d'images et très complets. De plus, il existe une
communauté d'utilisateurs prêts à vous dépanner en cas de soucis (via
les réseaux sociaux et les forums notamment).
Un
dernier conseil. Si vous ne maîtrisez pas les techniques de traitement
d'image, un moyen simple d'aborder le sujet sans devoir vous plonger dans
un livre parfois austère et peu pratique, est de vous faire conseiller
par un amateur éclairé - les liens sont légions sur ce site web - qui
vous indiquera la procédure à suivre pour traiter une image en quelques
étapes. Il existe également de nombreux tutoriels sur YouTube
et des amateurs prêts à vous aider sur les forums.
En
conclusion, si la caméra CCD ou l'APN et le télescope permettent
d'enregistrer l'image, c'est encore le travail de traitement d'image après
la séance de prises de vues qui va révéler le savoir-faire de
l'amateur. Les documents présentés ici et en sont de très belles
illustrations.
A vous maintenant de jouer !
Terminons
ce descriptif par la revue des caméras CCD utilisées par les astronomes
professionnels complétée par une liste de liens utiles.
Dernier
chapitre
Les
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