Indice |
Description |
Echelle
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Kp |
Effets
des particules solaires sur le champ géomagnétique. Il mesure
sur une période de 3 heures le niveau de perturbation engendré
par la composante horizontale, la plus instable du champ
géomagnétique. Chaque niveau
d'activité est en relation quasi logarithmique avec l'amplitude
de la perturbation correspondante. Les indices mesurés toutes les
trois heures permettent de discriminer les véritables
perturbations du champ géomagnétique des variations produites
par les courants ionosphériques.
C'est
la moyenne arithmétique des valeurs de K mesurées dans 13
observatoires (dont 1 seul pour l'hémisphère sud) qui donnent
l'indice Kp. |
De
0 (calme) à 9 (très perturbé) en 28 pas dont la partie
fractionnaire s'exprime en tiers d'unité.
Kp
= 27
signifie 2 et 2/3
Kp
= 30
signifie 3 et 0/3
Kp
= 33
signifie 3 et 1/3
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a |
"Amplitude
équivalente" de l'activité du champ géomagnétique local
établie sur une période de 3 heures.
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L'indice
"a" est lié à l'indice "K" selon
l'échelle suivante :
K
=
a
= |
0 1
2 3 4 5 6 7 8 9
0
3 7 15 27 48 80 140 240 400
|
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aa |
L'indice
aa est un simple indice global d'activité géomagnétique. Il est dérivé
des indices K de deux observatoires approximativement antipodaux
avec des unités de 1 nT. Les observatoires actuellement utilisés sont
Hartland au Royaume-Uni, exploité par BGS et Canberra en Australie,
exploité par Geoscience Australia. Les principaux avantages de l’utilisation
de l'indice aa sont que les séries chronologiques remontent plus loin (jusqu’à
1868) que n’importe quelle autre série chronologique d’indices planétaires ;
et des valeurs à jour sont également produites et mises à disposition sur une base
hebdomadaire, ce qui permet une disponibilité rapide de "prévisions immédiates" en temps réel
(ces estimations sont clairement marquées des lettres "Est").
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S'exprime
en nanotesla (nT).
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A |
Indice
planétaire relevant l'activité géomagnétique journalière
dérivée de la moyenne de 8 indices a répartis sur 3 heures. |
Même
échelle que l'indice a. |
Ap |
Indice
planétaire A moyenné sur base des données d'un ensemble de
stations spécifiques mesurant Kp |
28
pas entre 0-9 |
Dst |
Disturbance
Storm Time. Cet indice mesure l'activité géomagnétique et
permet d''évaluer la sévérité des tempêtes géomagnétiques.
Dst s'exprime en nanotesla et est basé sur les mesures horaires de
la variation de la composante géomagnétique horizontale aux basses latitudes.
Cet indice traduit l'effet des courants magnétiques à l'origine
de la "phase principale" des grandes tempêtes géomagnétiques.
Plus la valeur est négative plus il y a d'énergie
accumulée dans la magnétosphère terrestre. Les conditions
modérées commencent -50 nT, les tempêtes intenses atteignent
-100 nT et les tempêtes extrêmes dépassent largement -250 nT
(environ -900 nT pour la tempête historique de mai 1921). |
S'exprime
en nanotesla (nT).
Pour
rappel 1 nT = 10-5
gauss = 0.1 weber/m2. |
Cp |
Valeur
qualitative estimée à partir du niveau global d'activité
magnétique journalière déterminée à partir de la somme de 8
amplitudes Ap. |
De
0 (calme) à 2.5 (très perturbé) par pas de 1/10e. |
C9 |
Conversion
de l'indice Cp |
Un
chiffre compris entre 0 et 9 |
R |
International
Relative Number ou Nombre de Wolf (W). Nombre relatif de taches solaires représentant
l'activité du Soleil sur la totalité du disque observé en
lumière blanche. Il est évalué chaque jour sans référence aux
jours précédents. Chaque amas de taches isolé représente un
groupe. Cet indice R = K (10g + f), où g est le nombre de groupes
de taches solaires et f le nombre total de taches distinctes. Le
facteur d'échelle K (habituellement <1) dépend de
l'observateur et permet la conversion des données dans l'échelle
originale établie par Wolf. |
Oscille
en général entre 0 et 300 |
Hp,He,Hn,Ht |
Les
vecteurs du champ géomagnétique; Hp est parallèle à
l'axe de rotation du satellite (et approximativement aligné avec
l'axe de rotation de la Terre) qui est lui-même perpendiculaire
au plan orbital du satellite; He est la composante dirigée vers
la Terre; Hn est normale à Hp et He, pointant vers l'ouest pour
les satellites GEOS 1-4 et vers l'est pour les GOES 5 et suivants;
Ht est la magnitude totale du champ géomagnétique.
L'échantillonnage s'effectue toutes les 0.75 seconde. Parmi les 4
données transmises au sol pour chaque composante, les deux
extrêmes sont rejetées et une moyenne est établie avec les deux
valeurs restantes (depuis GOES 5). L'orientation et l'amplitude de
la composante Hn permet de préciser l'instant de passage de
l'onde de choc du vent solaire ou de la compression de la
magnétosphère terrestre. |
Des
variations de la force magnétique jusque 0.2 nT peuvent être
mesurées. |
Flux
radio |
Le
rayonnement radio à 10.7 cm de longueur d'onde (2800 MHz)
présente une légère variation d'intensité. Ce flux d'énergie
trouve son origine dans les régions éloignées de la
chromosphère solaire et dans la basse couronne, en réponse à
l'activité des taches solaires.
Les
niveaux d'intensité radio sont mesurés sur 3 sources : une zone
non perturbée de la surface solaire, dans une région active se
développant et dans une région plus intense que le niveau
journalier mais de courte vie.
La
densité du flux solaire radio est mesurée quotidiennement près
d'Ottawa à midi local (17h00 TU). Ces valeurs sont ensuite
corrigées pour le gain de l'antenne, l'absorption atmosphérique,
les bursts et la température du fond du ciel. |
S'exprime
en unités SFU (Solar Flux Unit).
1
SFU = 10-22
Watts/m2/Hz.
Pour
rappel 1 Jansky = 10-26
Watts/m2/Hz.
Les
données sont multipliées par 10 pour supprimer le point
décimal.
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Particules |
Des
sondes embarquées à bord des satellites GOES mesurent l'énergie
des protons, des particules alpha (noyaux d'hélium) et des flux
d'électrons arrivant sur Terre, à hauteur de l'orbite
géostationnaire.
Le seuil géomagnétique à cet endroit étant
de l'ordre de quelques MeV, les protons de plus forte énergie et
les particules alpha enregistrés au-dessus de ce niveau
d'énergie sont originaires de l'extérieure de la magnétosphère
terrestre, du Soleil ou du centre de la Voie Lactée.
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Le
flux d'électron est intégré et exprimé en count/cm2.sec.sr ou en
count/cm2.sec.sr.MeV. Les
graphiques sont exprimés en électrons/cm2.sec.sr. Trois
seuils sont présentés :
>
0.6 MeV, > 2MeV et > 4MeV.
Le
flux de protons est exprimé en protons/cm2.sec.sr. Plusieurs
seuils sont présentés :
>1, >10, >30, >50 et >100
MeV.
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