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Les recontres rapprochées

Champ de soja situé à Van Horne, en Iowa, dont une partie circulaire fut calcinée le 12 juillet 1969 et resta aride durant plusieurs saisons. Document CUFOS.

Les effets sur l'environnement (II)

Champ de soja de Van Horne

Le 12 juillet 1969 vers 23 h (NICAP Report #390) à Van Horne, en Iowa, deux adolescentes eurent la plus grande frayeur de leur vie quand elles virent, en regardant par la fenêtre de leur chambre, un objet éclairé s'éloigner du champ proche de la ferme en vol plané, accompagné d'un son proche de celui d'un avion à réaction. L'observation ne dura pas plus de deux minutes. Le fermier, père d'une des jeunes filles, avait précisément inspecté son champ ce jour-là sans rien y remarquer d'anormal. Etant donné qu'il avait plut la nuit, le lendemain il retourna vérifier s'il n'y avait pas eu de dégâts. C'est alors qu'il découvrit une surface dévastée et calcinée d'environ 12 mètres de diamètre qui, assurait-il, n'existait pas la veille au soir. L'endroit où les jeunes filles avait vu l'objet s'envoler coïncidait grossièrement avec l'aire calcinée.

Le Dr Hynek visitera le site plusieurs semaines plus tard et constata que le centre de la zone était complètement dénudé. Alentour, "sur chaque plant les feuilles pendaient, flétries comme si elles avaient été soumises à une chaleur intense, mais les tiges elles-mêmes n'étaient ni brisées ni courbées, et le sol ne portait aucune marque. Tout se passait comme si la chaleur ou l'agent destructeur avait été dirigé d'en haut et de très près, mais sans qu'il y ait eu de contact direct."

Les deux jeunes filles qui avaient vu l'OVNI par la fenêtre (à 1500 mètres de distance environ) précisèrent que l'objet disparut en laissant une lueur orange dans le ciel. Il tournait sur lui-même dans le sens contraire des aiguilles d'une montre et avait la forme d'une écuelle au fond concave. Il était d'une couleur métallique gris-noir mat et cerclé à peu près aux deux tiers de sa hauteur par un anneau lumineux orange tirant sur le rouge. C'est le rayonnement de la lumière orange qui dessinait la forme de l'objet. Les deux jeunes filles ne remarquèrent ni protubérances ni lumières isolées - rien que l'anneau lumineux orangé. Quant à sa taille, il avait de trois à quatre fois le diamètre de la Lune, l'une des jeunes filles estimant que l'objet était aussi grand qu'une voiture vue à la même distance.

Pour accréditer cette observation, précisons que le fermier interdit que l'on interroge directement les deux jeunes filles mais accepta volontiers de répondre lui-même aux questions des enquêteurs. Il préféra qu'on ne fasse pas de publicité autour de cette affaire et ne tenta en aucune façon de tirer avantage de la situation. Habituellement, si un fermier perd une partie de ses cultures, il est normal qu'il désire récupérer la contrepartie financière, le manque à gagner.

On peut donc en conclure que ce fermier fut bel et bien le témoin d'un évènement inexpliqué, qu'il ne s'agit en aucun cas d'un "coup monté" de sa part. Le cas échéant, il faudrait tout de même expliquer par quel procédé non conventionnel il aurait créé cet effet qui resta visible durant des années, laissant le sol aride pendant plusieurs saisons...

Ce qui s'est produit dans le champ de soja de Van Horne en 1969, s'est produit dans les années qui suivirent en différents endroits du monde sans que les scientifiques ne comprennent ce qui s'est passé. Citons deux exemples parmi d'autres.

Sol stérile et hydrophobe

En 1971 par exemple, à Delphos au Kansas, Ronald (Ron) Johnson alors âgé de 15 ans observa à une dizaine de mètres de lui une lumière étincellante d'environ 2.5 mètres de large et de 3 mètres de haut en forme de champignon près du sol dans la prairie de la propriété de ses parents. Il s'agissait de lumières multicolorées planant à environ 25 mètres des arbres à seulement 50 cm au-dessus du sol. Elle s'éleva ensuite dans une lumière aveuglante. Ron courut alerter ses parents qui eurent le temps de voir la lumière disparaître dans le ciel.

La famille Johnson découvrit un anneau lumineux ou phosphorescent sur le sol là où la lumière s'était posée, ainsi qu'un matériau similaire sur les arbres à proximité. La famille déclara que la lueur "était étrange, comme une croûte glissante, comme si le sol était cristallisé". Madame Johnson s'est approchée du cercle et toucha la poudre blanche. Elle ressentit aussitôt ses doigts s'engourdir comme anesthésiés. Selon Discovery, elle garda des séquelles toute sa vie. Par la suite, Rons perdit temporairement la vue et le chien devint aveugle d'un œil. Mais ces derniers faits doivent être confirmés car lors de l'enquête de Myke Cole et son équipe en 2019 (voir plus bas), Ron n'a pas évoqué cet aveuglement et plusieurs sites d'ufologie ne ne citent pas non plus ce symptôme.

Madame Johnson courut chercher un appareil photo et photographia l'anneau lumineux. La zone resta inerte sans qu'aucune herbe n'y pousse et hydrophobe, rejetant l'eau. Ils refirent une photo de l'endroit 42 mois plus tard qui montra toujours la trace du cercle blanc resté stérile (cf. AbeBooks). Ensuite, harcelé par les curieux, une fois adulte Ron recouvrit l'endroit de 50 cm de terre.

L'anneau couvert de poudre blanche et lumineuse laissé après l'atterrissage d'un OVNI lumineux près de Delphos au Kansas en 1971. La photo fut prise environ 10 minutes après l'envol de l'OVNI. A droite, l'aspect du sol en 1975. Il était toujours stérile et hydrophobe et l'était encore en 2019. Documents Ron Johnson.

En 2019, l'enquêteur et romancier Myke Cole et son équipe (cf. les reportages de la série "Contact" de Nick Karnaze diffusés à partir de 2019) aidés par une géologue ont creusé une tranchée à l'endroit indiqué et prélevé des échantillons du sol par carottage qui furent analysés en laboratoire. La géologue découvrit que la terre de 1971 avait un pH anormalement élevé de 9 préjudiciable à toute culture, elle était compactée et très peu aérée comme si elle fut aplatie par une masse très lourde et surtout qu'elle était restée hydrophobe depuis près de 50 ans. Cela signifie qu'elle avait subi une chaleur très intense. Au total, dans cette région du Kansas on recense 6 cas similaires sur 8 km2.

Impact à Salta

En 1995, toute une zone de la jungle argentine fut dénudée après le crash d'un OVNI à Salta. Un pilote commercial privé se trouvait à la maison située à 150 km de toute ville quand il entendit une forte explosion qu'il ressentit comme un tremblement de terre. Il prit immédiatement son petit avion pour survoler la région et découvrit à peu de distance une zone totalement déboisée avec des arbres abattus et calcinés ainsi qu'une grande trace blanche mesurant environ 500 m de large et 2 km de long qui sentait fortement le soufre. Elle couvrait pratiquement toute la zone déboisée qui couvrait ~500 m x 2.5 km. Selon les autorités, il s'agissait des traces laissées par une météorite. Mais aucun enquêteur n'a découvert de météorite laissant des traces de soufre. De plus aucun spécialiste n'a découvert sur le site des débris de météorite, des traces de métaux (fer ou nickel très commun dans les météorites), ni de pierres choquées ou de sphérules vitreuses et encore moins du cratère laissé par cette soi-disant météorite qui rasa cette région et qui l'était toujours 23 ans plus tard.

Plus étonnant, au cours des deux heures qui suivirent cet incident, toute la zone fut bouclée par les autorités au grand étonnement des habitants. Des "hommes en noir", des civils venus en 4x4 parlant mal espagnol ont enquêté sur cette affaire. Ils n'avaient pas été envoyés par la police municipale qui n'a bizarrement aucune trace de cet incident dans ses archives alors qu'elle est la première concernée par la sécurité des habitants. Ces hommes venaient vraisemblablement d'une organisation influente d'un pays étranger et voulaient étouffer l'affaire et cacher la vérité à la population.

A voir : Did Men In Black Frame A Potential UFO As A Meteorite Crash In 1995, Contact

Panne des lumières de piste à Bariloche

48 heures plus tard après l'incident de Salta, à 2400 km au sud, à Bariloche en Argentine, un pilote de Boeing 737 dut refaire son approche de l'aéroport après qu'un OVNI lumineux s'interposa sur sa trajectoire de descente. A quelque distance de là, un pilote de jet vit une lumière ambre se déplacer à ~1300 km/h vers l'aéroport. Selon le pilote de l'avion de ligne nommé José Polanco, l'OVNI ressembait à une soucoupe renversée lumineuse et volait parallèlement à son avion à seulement une trentaine de mètres de distance : "la soucoupe, de la taille d'un avion de ligne, changea de couleur, deux lumières vertes apparaissant aux extrémités avec une lueur orange au centre qui s'allumait par intermittence." Des passagers de l'avion virent également l'OVNI lumineux. Au même moment, la tour de contrôle ne détecta aucun écho sur ses radars mais subit ensuite une panne temporaire de courant lorsque l'OVNI approcha; toutes les lumières de la piste ne sont éteintes mettant l'aéroport en alerte et forçant le pilote à effectuer une manoeuvre d'échappement et à remonter à son altitude d'attente à 10000'... où l'attendait l'OVNI quasiment en vol stationnaire; il avait parcouru la distance en quelques secondes. Polanco eut vraiment l'impression que l'OVNI suivait l'avion et protégeait l'accès au lac. Selon Polanco, l'OVNI "prévoyait ce que je pensais et cela me changea pour le restant de ma vie." Finalement, l'OVNI disparut à grande vitesse et les lumières de la piste se rallumèrent permettant à Polanco de faire atterrir son avion. L'armée de l'air refusa d'ouvrir une enquête et voulut étouffer l'affaire mais Polanco la rendit publique.

A voir : The Bariloche UFO Incident - Argentina, 1995

Ces différents cas restent inexpliqués mais apportent la preuve que des lumières de plusieurs mètres de diamètre peuvent se déplacer rapidement dans l'air et perturber des appareils électriques et l'environnement, y compris avoir des effets biologiques. Du fait qu'elles peuvent mettre en danger des êtres humains, c'est un problème que les plus hautes autorités prennent très au sérieux. Mais tourner ces affaires en dérision, vouloir les étouffer ou cacher la vérité comme tenta de le faire l'armée de l'air argentine à l'époque, n'est vraiment pas une démarche scientifique et certainement pas la meilleure façon d'aborder le sujet.

Citons également quelques observations plus étonnantes qui nous apportent quelques indices sur la nature des OVNI.

OVNI à Trans-en-Provence

Le 8 février 1981 vers 17 h, à Trans-en-Provence (F), un homme était en train de construire un abri dans son jardin quand un reflet évoluant dans le ciel attira son attention. L'OVNI descendit puis atterrit brutalement sur un terre-plein situé en contrebas de sa maison. L'objet d'aspect métallique était silencieux. De forme ovoïde, il ne présentait aucune aspérité apparente, ni aile, gouverne ou moteur, permettant de l'assimiler à un quelconque aéronef. L'objet resta quelques instants sur le terre-plein sans émettre aucun bruit puis décolla et disparut à une vitesse très élevée dans le ciel bleu azur.

L'homme avertit la gendarmie qui prit contact avec le GEPAN. Des experts furent dépêchés sur le terrain et prélevèrent des échantillons de terre et de végétaux. Les analyses des échantillons montrèrent sans équivoque qu'un objet métallique pesant non identifié s'était réellement posé sur le terre-plein. L'analyse des végétaux (une variété de luzerne sauvage) montra que la végétation avait été profondément affectée par un agent extérieur qui en avait modifié le système de photosynthèse. En effet, les chlorophylles ainsi que certains acides aminés des plantes présentaient des variations importantes de concentration, variations décroissant avec la distance au centre de la trace mécanique.

Deux ans plus tard, ces mêmes effets avaient disparus, révélant que les végétaux avaient subi un traumatisme temporaire. Selon le Pr Michel Bounias, du laboratoire d'écologie et de toxicologie de l'INRA qui effectua les analyses, la cause des profondes perturbations enregistrées sur la végétation présente dans cet écosystème pourrait être vraisemblablement un puissant champ électromagnétique pulsé dans la gamme des hautes fréquences (micro-ondes), mais d'autres pistes ont été proposées sans qu'aucune n'ait pu satisfaire l'ensemble des conditions permettant d'identifier avec certitude l'objet qui était présent à cet endroit ni son origine.

L'incident de Dalnegorsk à Height 611

Le 29 janvier 1986, un incident impliquant un OVNI fut observé à Dalnegorsk, dans l'entité fédérale ou Kraï du Primorie (Primortsky), oblast de Sakhalinskaya, situé à l'extrême est de la Russie. La ville est située à 340 km au nord-est de Vladivostok, la capitale administrative et ville portuaire. Le nom "Height 611" fait référence au mont Izvestkovaya situé sur le territoire de la ville ou l'évènement s'est produit; les échantillons furent récoltés à 611 m d'altitude.

Selon la "Pravda" - mais qui n'est pas un gage d'authenticité - plusieurs habitants de la ville ont vu une boule rougeâtre traverser le ciel vers 20 heures locale. L'objet ressemblait à une boule ayant la dimension apparente de la moitié de la Lune. Elle volait parallèlement au sol et sans bruit. Une analyse ultérieure estima la vitesse de l'objet à environ 54 km/h et son altitude à 700-800 m au-dessus du sol. Lorsque l'objet atteignit la colline "Height 611", il perdit de l'altitude et s'écrasa sur la colline. Tous les témoins sauf un déclarèrent qu'il n'y avait aucun son lorsque l'objet percuta le sol.

Selon certains témoins, la chute de l'objet fut suivie d'un flash. D'autres témoins affirmèrent que l'objet oscillait au-dessus de la colline, rayonnant d'une lumière d'intensité variable en montant et descendant. Cette lumière fut décrite par certains comme un feu de forêt qui dura environ une heure.

Après l'impact, des membres du KGB ont exploré le site. Certaines roches découvertes sur le lieu présumé d'impact avaient l'aspect de gouttes de métal argenté, qui s'avéra après analyse être du plomb. Ce plomb était différent du plomb récolté dans les gisements de plomb locaux. Des billes noires, vitreuses, en forme de goutte et des fragments réticulés furent récoltés sur le site. Ces billes sont composées de plomb, de silicium et de fer. Certaines des gouttes contenaient des quantités importantes de zinc, de bismuth et de terres rares. Au total, environ 70 g de plomb, 5 g de fragments réticulés et 40 g de billes furent récoltés.

Le niveau de radiation mesuré à l'endroit de l'impact n'a rien révélé d'inhabituel. En revanche, les deux appareils photos argentiques utilisés par les investigateurs sur le site n'ont rien enregistré : les pellicules étaient vierges.

Sur le site d'impact, on découvrit des roches et du bois brûlés. On a prétendu que leur composition chimique était similaire à la composition d'échantillons de sol prélevés sur le site de l'évènement de la Tunguska (1908).

Les fragments réticulés furent également analysés. Le matériau ne s'est pas dissout dans les acides forts et les solvants organiques, même lorsqu'il fut exposé à des températures élevées pendant des périodes prolongées. Un des fragments était composé de scandium, d'or, de lanthane, de sodium et de samarium, c'est-à-dire de plusieurs éléments de terres rares (on les utilise dans le domaine de la haute technologie, notamment pour fabriquer des alliages, des cataluseurs et des pièces d'électronique). Un autre fragment réticulé contenait de l'or, de l'argent et du nickel. Après l'avoir chauffé sous vide, l'analyse n'a plus montré ces éléments. En revanche, du molybdène et du rhénium furent détectés.

La concentration en or détectée dans l'un des fragments réticulé était équivalente à 1.1 kg par tonne. C'est beaucoup plus élevé que la quantité d'or présente dans la région; la concentration d'or dans le sous-sol de Dalnegorsk atteint 4 g par tonne et est insuffisante pour être extraite.

Au cours d'une expédition dirigée par Vadim Chernobrov en 1986, les chercheurs ont récolé près de 30 kg d'échantillons divers comprenant des particules métalliques, des fragments de bois et des pierres. Ils ont été envoyés à Moscou avec des échantillons récoltés plus tôt pour une analyse approfondie dans plusieurs centres de recherche. 

Selon la Pravda, l'analyse préliminaire donna des résultats sensationnels : il ne s'agissait ni de traces de cataclysmes naturels, ni de produits de technologies terrestres. Height 611 serait le seul endroit au monde présentant des traces distinctes de l'atterrissage d'un OVNI. Vadim Chernobrov suppose qu'il n'y a pas eu de crash mais plutôt un atterrissage manqué. Selon Dvuzhilin qui participa à cette expédition, Dalnegorsk attire des OVNI en raison de la présence unique de métaux rares.

Des "boules volantes" similaires à celles de Dalnegorsk auraient été observées dans les districts de Kavalerovsky, d'Olginsky et de Terneysky en novembre 1987. L'une des boules fut observée au-dessus de Height 611, illuminant le sommet de la colline. Les descriptions correspondent à celles de Dalnegorsk en 1986. On relata une observation similaire en 1989.

Implications des militaires

L'épave du Spitzberg

L'année 1952 fera l'objet de deux incidents très curieux. L'un survint en Norvège. Des pilotes militaires repérèrent une épave sur l'île du Spitzberg. L'objet ressemblait à un disque argenté posé sur la glace dans un fouillis de fils. Au centre on distinguait une cabine de pilotage partiellement détruite. L'engin disposait de moteurs à réactions.

La patrouille norvégienne regagna la base de Narvick et le commandant de la base envoya sur les lieux le Dr Norsel, spécialiste des fusées. Il déclara que l'engin possédait un noyau de plutonium et un transmetteur capable d'émettre sur toutes les longueurs d'ondes. Il était d'origine soviétique...

Mais une commission de l'Etat-major norvégien infirma cette identification. Dans le journal "Stuttgarter Tageblatt"[4] daté du 4 septembre 1955, le colonel Gernod Darnbyl, président de cette commission d'enquête déclara : "Il y a quelque temps, un malentendu s'est élevé sur l'origine de l'engin. On l'a prétendu soviétique. Le disque du Spitzberg n'est pas, j'insiste, de construction terrestre. Les matériaux sont complètement inconnus des experts qui ont participé à l'enquête".

L'US Navy tire sur un OVNI

Le second incident, toujours en 1952, se produisit à Washington. Un avion de l'US Navy prend en chasse un OVNI et tire sur lui une rafale de mitrailleuse. Un éclat brillant se détache de l'engin.

Après ratissage de la région, le débris est récupéré. L'analyse officielle ne put déterminer sa nature mais les chercheurs sous-entendirent qu'il pourrait s'agir d'une météorite.

Grâce à un enregistrement sur bande magnétique, on apprit que l'Armée de l’air confia le fragment au Dr Wilbert Smith, spécialiste canadien des télécommunications et directeur de la première station officielle de repérage d'OVNI. Il sera en contact avec au moins deux chercheurs de l'Ohio. Il conclut sans le moindre doute qu'il s'agit là d'un fragment de soucoupe volante dont il a défini la composition : orthosilicate de magnésium.

Ecoulement liquide d'un OVNI au Brésil

Le 14 décembre 1954, trois disques non identifiés survolent la ville de Campinas, au Brésil. L'un des OVNI oscille et de nombreux témoins voient couler de sa base un mince filet de liquide argenté. L'engin se redresse ensuite et disparaît.

Ce liquide se déposa en plusieurs endroits sur les toits de la ville et les témoins recueilleront plusieurs grammes de cette matière, aussitôt confisquée par l'Armée de l’air brésilienne. Le Dr Risvaldo Maffei, un chimiste local, réussi malgré tout à prélever une infime partie du métal. Son analyse révèle la présence d'étain et d'autres métaux non identifiables. Le métal n'était pas radioactif. Pour sa part, le porte-parole de l'Armée de l’air fit un communiqué assez laconique, parlant d'étain, mais de rien d'autre.

Explosion d'un OVNI au Brésil

Trois ans plus tard, le 14 septembre 1957, toujours au Brésil, dans la baie d'Ubatuba de Sao Paulo, des passants voient exploser sous leurs yeux un engin en forme de disque. Une pluie de fragments brillants tombe dans l'océan, à quelques mètres du rivage. Des témoins se jettent à l'eau et repêchent quelques débris de la taille d'une pièce de monnaie. Analysés, ils s'avèrent être du magnésium à l'état pur. Leur teneur explique qu'ils aient laissé des traces brillantes en brûlant dans l'air.

L'APRO américaine analysera à son tour les fragments, mais ses résultats restèrent secrets. Dirigée par M.L. Lorenzen, de Tucson, l'APRO avait pourtant la réputation d'êtreune organisation objective, comptant parmi ses membres plusieurs scientifiques et des professeurs.

L'hélicoptère de Lawrence Coyne

Enfin, il y a l'aventure arrivée au capitaine Lawrence Coyne[5] dans la nuit du 18 octobre 1973, à 23h10, près de Mansfield en Ohio. Coyne, qui avait dix ans de vol à son actif, était aux commandes d'un hélicoptère-ambulance Bell UH-1 Huey de la Force terrestre avec trois hommes à son bord. A 750 mètres d'altitude, le sergent Robert Janacseck, chef d'équipage, repéra sur la droite, à l'horizon, en direction de l'est, une lumière rouge. Coyne demanda à Janacseck de vérifier son observation et ce dernier lui précisa que la lumière semblait escorter l'hélicoptère, suivant une trajectoire parallèle à celui-ci.

Soudain la lumière fonça droit sur l'appareil. Coyne amorça un mouvement de descente afin de l'esquiver : "Mais elle volait à plus de 600 mph (960 km/h)... Elle est venue de l'horizon jusqu'à notre appareil en 10 secondes environ. Avec les routes suivies, la collision semblait inévitable".

L'hélicoptère de Coyne descendit ainsi jusqu'à 500 mètres d'altitude : "A 1700 pieds (500 m environ), j'ai rassemblé toute mon énergie en prévision du choc avec l'autre engin. Il arrivait par notre droite. J'étais effrayé : nous disposions de si peu de temps pour réagir. La "chose" était terriblement rapide".

Alors qu'il était en train de signaler la présence de ce qu'il pensait être un avion à réaction à la base aérienne de Mansfield, au moment où la lumière se rapprocha rapidement, son émetteur radio est soudain tombé en panne de façon inexpliquée. C'est à ce moment que Coyne effectua sa manoeuvre de décrochage.

L'objet qui était à moins de 150 mètres de l'hélicoptère réduisit sa vitesse, estimée à 600 mph, à 100 mph (160 km/h) et s'est maintenu au-dessus de l'hélicoptère.

Il n'y eut pas d'impact. L'équipage leva les yeux et aperçut que l'objet s'était arrêté au-dessus d'eux. L'objet ne portait pas de marque visible ni rien qui ait pu ressembler à des hublots, des trous d'entrée ou d'autres orifices de ce genre. Il avait une coque grise, d'apparence métallique, d'environ 18 m de long, en forme de cigare caréné, portant sur l'avant une lumière rouge.

Illustration de la rencontre de Lawrence Coyne. Le cas est toujours inexpliqué. Document T.Lombry.

Le bord d'attaque était rougeoyant sur une courte distance à partir du nez et présentait un dôme central. Il y avait une lumière verte à l'arrière qui se reflétait également sur la coque. Coyne la décrit : "Cette lumière pivotait comme le faisceau d'un projecteur. Très brillante, elle traversait le dôme de notre hélicoptère, effaçant par son intensité les lueurs des voyants rouges de notre tableau de bord et rendant toutes choses vertes à l'intérieur".

L'objet survola l'hélicoptère pendant quelques secondes puis s'éloigna rapidement vers le nord. Le danger d'une collision étant écarté, Coyne se ressaisit et arrêta la descente de l'hélicoptère. C'est alors que l'équipage connut l'événement le plus extraordinaire de son vol.

Lorsque l'OVNI fonça sur l'appareil, ce dernier était à 1500 pieds sol (450 mètres) et continuait de descendre. Mais lorsque l'objet eut disparu vers le nord, l'altimètre indiquait une altitude de 3800 pieds sol (1150 mètres)... Autrement dit, l'hélicoptère de Coyne fut soulevé de 700 m par l'OVNI avant d'être relâché sans autre explication. Ceci était d'autant plus étrange que cette performance ne pouvait être accomplie en quelques secondes par ce type d'appareil.

Coyne quitta la zone pour éviter que l'objet de revienne sur lui et il constata dix minutes plus tard que sa radio de bord fonctionnait à nouveau.

De retour à sa base Coyne avoua que "s'il avait piloté l'hélicoptère seul, il n'aurait pas rapporté l'incident parce qu'il était par trop invraisemblable et n'aurait pas voulu risquer ainsi sa position de commandant d'unité". Les quatre témoins firent le même récit au commandant de la base ainsi qu'aux enquêteurs. Plusieurs explications furent suggérées : déplacement d'une masse d'air en même temps que l'hélicoptère, erreur de l'altimètre, plasma...

Pendant cet incident, 11 témoins divisés en trois groupes ont observé la scène à partir de leur voiture ou de leur domicile. Plusieurs membres de la famille Elias corroborent la présence d’une lumière verte persistante, intense et localisée autour de l’hélicoptère.

Aucune des hypothèses proposée n'explique la coupure de radio, la poursuite, la collision évitée de justesse et les lumières rouges et vertes localisées. De plus elles mettent en doute la compétence technique du pilote et l'appréciation visuelle des membres de l'équipage et des témoins au sol. Il est impensable qu'il s'agisse d'une méprise ou d'un phénomène météo.

La conclusion de P.J. Vollmer, chef d'opération de la FAA (Federal Aviation Administration) publiée dans le National Enquirer ne laissa planer aucun doute : "Cette observation d'OVNI ne ressemble à rien dont nous ayons eu à nous occuper auparavant. Nous nous demandons quelle sorte de machine volante et quelle sorte d'équipage pourraient passer de 960 à 160 km/h sans dommages apparents. Et, d'après les instruments de bord du capitaine [Coyne], son hélicoptère s'est élevé, à travers les couches d'air, à une vitesse qui est impossible".

A ce jour des centaines de cercles calcinés, roussis ou dénudés, des traces d'atterrissages, quelques traces de radioactivité et quelques menus fragments ont été découverts autour du monde. La plupart sont associés à l'observation rapprochée d'un OVNI, parfois à l'aplomb de sa position. Les témoins en question comprennent une majorité de personnes ayant une formation technique poussée - chercheurs, médecin, pilote de ligne, ingénieur - ainsi que des fermiers, des prêtres, des ouvriers, des enfants.

Si l'on se demande si les principaux acteurs ont prémédité leur "découverte", la réponse la plus probable est non. Elle devient une certitude lorsque l'objet devient une cible militaire ou explose en vol. Il ne fait aucun doute que les témoins ont assisté à des événements inexplicables, qu'aucun physicien ne peut aujourd'hui expliquer.

Concernant les marques au sol, lorsqu'il s'agit d'une observation de jour, les traces sont aussitôt décelées. Lorsqu'elle survient la nuit, c'est le lendemain qu'on les découvre, preuve qui renforce l'idée que le témoin ignorait son existence au moment des faits. Elles s'inscrivent habituellement dans un schéma type : soit une aire circulaire aplanie, déprimée, brûlée ou érodée, soit un anneau de plusieurs mètres de diamètre. De façon générale le site persiste durant des semaines, et parfois même des années.

Que pouvons-nous conclure de ces notifications ? Reprenons les mots même du capitaine Coyne : "J'ai toujours été sceptique quant aux OVNI, et j'espère encore qu'il y a quelque explication logique pour ce qui s'est passé [...]. Mais, pour la sécurité des vols futurs dans cette région, j'espère que quelqu'un apportera une explication."

A partir de ces quelques cas se dessine le prototype de la rencontre rapprochée du 2e type. Tous ces événements demeurent très étranges et défient toute description en terme physique. Nous devons toutefois déplorer le manque de données, tant qualitative que quantitative et la maigre quantité de photographies et de fragments qui nous permettraient d'élaborer de véritables hypothèses scientifiques telles que l'exigent la démarche des physiciens et des ingénieurs.

A propos des "crop circles"

Rappelez-vous le canular "topographique", ce champ de culture aplati découvert en 1986 dans le Hampshire en Angleterre, au lieu-dit "Devil's Punchbowl", le "Bol à punch du Diable"[6], situé près de Winchester (à ne pas confondre avec le site naturel du même nom situé en Californie).

Deux pensionnés, Doug Bower et Dave Chorley, tenaillés par l'envie de duper leur voisinage s'étaient amusés à aplanir une aire circulaire d'environ 20 m de diamètre, créant un motif géométrique au moyen d'une grande planche en bois qu'ils déplaçaient devant eux, la tenant au moyen de cordes. Ils pratiquaient cet exercice de nuit, à l'insu de leur femme. En quelques années ils réalisèrent plus de 200 motifs de ce type !

A lire : Les crop circles

Quelques "crop circles" remarquables par leur symétrie et leur complexité photographiés à Wiltshire en Angleterre par Lucy Pringle respectivement à Knoll Down le 22 juillet 2000, à Woodborough le 13 août 2000 et à Silbury Hill le 3 août 2004. Documents Lucy Pringle.

Ces "crop circles" comme on les appelle, ou cercles de culture ou encore les agriglyphes comme les ont baptisés pompeusement les scientifiques ont été découverts aux quatre coins du monde. Ils ont par la suite été exploités dans des campagnes publicitaires, notamment par AUDI. Imagination, quand tu nous tiens...

Si la majorité des "crop circles" sont de toute évidence des oeuvres artificielles créées par des personnes très habiles et intelligentes (la plupart représentent des logos ou des motifs de notre culture dont certains ont même été simulés au cours de compétitions), il reste cependant quelques cas où les scientifiques sont confrontés à d'étranges phénomènes (porc-épics compressés et ayant glissé sur les céréales, plants courbés mais non cassés, plants couchés en spirale, brûlures sur les plants ou dans les graines, etc) et des motifs parfois tellement complexes et précis qu'on se demande de quelle manière ils ont été réalisés car personne n'a encore vendu la mèche... L'énigme demeure donc, du moins partiellement. Je vous propose de consulter cet article pour plus de détails sur ce phénomène et ce qu'il faut en penser.

Prochain chapitre

Les victimes humaines

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[4] F.Edwards, "Les soucoupes volantes, affaire sérieuse", Laffont, 1967.

[5] Ce récit fut relaté dans le magazine APRO Bulletin, september-october 1973 ainsi que dans le journal "National Enquirer" du 16 décembre 1973. Il sera cité dans MUFON Symposium Proceedings, 1989, “The Mansfield Helicopter Case”, p13-30 et traduit dans le magazine "Phénomènes Spatiaux", N°40-41-42, 1974. Le récit est présenté sur le site du NICAP.

[6] Consulter Fate, July 1992 dans lequel sont publiés 3 articles à ce propos : J.Michel, “Crop Circles and the mind”, p49; R.E.Guiley, “The mystery of the crop circles”, p55; J.Randles, “Circular logic”, p68.


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