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Les recontres rapprochées

Les victimes humaines (IV)

6. Les événements de Colares : 10 tués et près de 400 blessés

En 2008, le gouvernement brésilien déclassifia un dossier OVNI qui relate des faits très étranges et des attaques d'OVNI dans la région de Colares, au nord du Brésil qui firent plusieurs morts et des centaines de blessés.

Cela commença le 25 avril 1977 lorsque qu'un bâteau avec 4 pêcheurs navigua jusqu' à l'île du Crabe (Ilha do Caranguejo) située au sud de la baie de São Marcos, à environ 30 km de la presqu'île de São Luís, entre les municipalités de Bacabeira et Cajapió. L'endroit est une réserve naturelle inhabitée, uniquement visitée par les pêcheurs et les ramasseurs de crabes. Le lendemain, il y avait trois blessés à bord dont un mourut de ses blessures et une seule personne fut indemne.

Les quatre amis étaient partis la veille pour enlever des troncs d'arbres. Le groupe comprenait José Souza, 22 ans, et ses frères, Apolinário, 31 ans, Firmino, 38 ans, et un cousin, Auleriano Bispo Alves, 36 ans. Ils durent passer la nuit sur place en attendant la marée haute. Pendant la nuit, un terrible phénomène s'est produit. A l'aube, Apolinário s'est rendu compte que José était mort et que Firmino et Auleriano étaient grièvement blessés, mais personne ne savait ce qui s'était passé. Dans sa déclaration de police Apolinario déclara : "Il était brûlé et enflé, et la peau était tombée. J'ai essayé de lui parler, mais il n'a pas répondu. Ses yeux étaient fermés et je ne pouvais pas les ouvrir. J'étais terrifié".

Les pêcheurs durent attendre plus de huit heures que la marée remonte pour revenir à São Luis. Revenus au port, les témoins n'en crurent pas leurs yeux. Le corps de José fut transporté à l'Instituto Médico Legal et ensuite Auleriano se rendit à l'hôpital pour soigner ses brûlures. Bien qu'elles laissèrent des marques importantes, il put quitter l'hôpital dans la nuit. Firmino est resté dans le coma pendant une semaine et resta plus d'un mois à l'hôpital. Une grande partie de son corps présentait des brûlures au deuxième degré. Les plus graves se situaient sur le côté gauche à hauteur des côtes, à l'intérieur du bras gauche et sur le front. Les muscles de ses bras étaient tellement meurtris que les doigts de sa main gauche étaient en permanence refermés, ne présentant presque aucune mobilité.

A gauche, la brûlure sur le flanc gauche de Firmino Souza et à droite, son rapport médical établit en 1977. Il resta dans le coma pendant une semaine et plus d'un mois à l'hôpital.

Aucune autopsie ne fut pratiquée sur le corps de José car il était déjà dans un état de décomposition avancé. Le médecin qui l'examina à l'Institut de médecine légale écrivit dans son rapport qu'il n'y avait pas de coupures ou d'ecchymoses sur son corps. L'acte de décès indique que José avait subi un "...accident vasculaire cérébral, causé par une hypertension artérielle, à la suite d'un choc émotionnel". La cause du décès a été attribuée à un "choc émotionnel". En fait José est mort électrocuté.

Ces cas ont fait l'objet d'une enquête demandée par le Secrétariat de la sécurité publique de l'État. Selon des informations qui ont filtrées de cette enquête, Clésio Muniz, le chef des enquêtes criminelles de la police du Maranhão a pu voir les hommes et les brûlures qu'ils présentaient. Il affirma qu'elles n'avaient pas été provoquées par un incendie ordinaire.

Les journaux, les stations de radio et de télévision de São Luis ont rapporté l'incident en raison du mystère entourant l'affaire et parce qu'on rapportait des notifications d'OVNI dans d'autres régions de Baixada Maranhense. Mais cette affaire n'avait pas encore été médiatisée en dehors de São Luis.

A l'époque, il n'y avait aucune preuve directe qu'un OVNI ait été impliqué dans l'incident. Mais l'histoire a été décrite comme telle par le journaliste et ufologue américain Bob Pratt, auteur du livre : "Perigo Alienígena no Brasil" (Danger Extraterrestre au Brésil) édité en 2003 par la revue "UFO Magazine". Pratt enquêta au Brésil 13 fois pour examiner divers cas, notamment dans le Nord-Est. La police ne fut pas en mesure de déterminer ce qui s'était passé sur l'île du Crabe. Aucun des trois hommes ne se souvient du moindre détail de cette nuit, pas même sous hypnose profonde. Ce qu'ils ont vécu reste inexpliqué.

Ensuite, entre juillet et août 1977, des dizaines de personnes natives de Colares dont des pêcheurs furent attaqués par des objets lumineux, petits ou grands, ressemblant à des sphères lumineuses blanches, bleues ou oranges et projetant de fins rayons blancs ou bleus. Raimundo Costa Leite était au large de Cajueiro quand il vit son ami Orivaldo Malaquias Pinherio "frappé au cou par un rayon bleu émanant d'un objet de la dimension d'un hélicoptère ne faisant pas de bruit et volant très haut. "J'étais terrifé lorsque la machine émit une sorte de faisceau lumineux vers la plage. La lumière balayant le sol, illuminant tout ! Elle était bleue (une sorte de "lumière froide"). Il m'était facile de le voir car le vaisseau portait plusieurs petites lumières rouges sous sa face avant". Finalement, l'objet s'envola vers l'intérieur de l'île et les deux amis s'entraidèrent pour rentrer.

Même les militaires brésiliens furent victimes des OVNI. En août 1977, un hélicoptère qui acheminait du matériel évita de justesse une collision avec un OVNI. Pire, celui-ci le prit en chasse.

Le 20 octobre, trois femmes furent blessées à la poitrine par un faisceau lumineux. Selon un journal local, "chacune était en état de choc, présentant une énorme tension nerveuse et une sorte de lassitude inconnue comme si elles avaient reçu des chocs électriques en permanence".

Enfin, car les cas sont nombreux, selon le journal local le 29 octobre, Benedito Campos et sa femme Silvia Mara âgée de 17 ans étaient chez eux quand "ils virent un objet oval et argenté émettant un rayon vert comme un phare de côte en direction de la pièce où ils se trouvaient. Etonnés, ils se sont approchés d'une petite fenêtre et ce faisant, un rayon traversa la fenêtre et atteignit directement Silvia qui tomba dans une sorte de trance. Silvia qui était enceinte, s'évanouit, lorsque deux entités entrèrent dans la maison portant quelque chose ressemblant à une torche dorée et "un rayon frappa de nouveau Silvia, cette fois à hauteur du poignet gauche. Ses veines semblaient se "soulever" comme gonflées par le faisceau qui l'avait frappée. Plus tard, alors qu'il visita un voisin, Benedito fut brièvement paralysé par un rayon lumineux. De peur que sa femme ne perde leur bébé, le couple fut transporté de nuit en bateau jusqu'à la clinique de Mosqueiro, suivis toute la journée par l'OVNI mais qui ne tenta plus de les blesser. Ils sont restés à la clinique durant trois jours jusqu'à ce que sa femme se rétablisse, mais Benetido était dans un était dépressif sévère depuis quelques jours, son rythme cardiaque était perturbé et, selon sa mère, il pleurait fréquemment".

Au total, il y eut 35 blessés portant des lésions à la tête, au thorax ou aux bras. L'activité des OVNI à Colares fut si intense que certains se demandèrent si les Aliens qu'ils surnomment les "Chupa-Chupas" n'essayaient pas d'établir un contact avec eux. Ce fut notamment l'avis du Sr Raimundo Ferreira "Mimi" Monteiro qui croyait que ces appareils provenaient du fond de la mer ou d'une sorte de base sous-marine située dans la région.

Alfredo Bastos Filho, l'ancien maire de la ville, confirma les incidents : "Oui, en effet je peux vous dire que ce n'était pas un moment de calme. La population était terrifiée par cette affaire de "Chupa-Chupa". J'ai même vu en personne "Mirota", l'une des femmes victimes des rayons qui fut sous traitement médical à la clinique".

A partir de novembre 1977, la Dr Wellaide Cecim Carvalho en charge de la santé publique à Colares examina 35 personnes prétendant avoit été blessées par un étrange rayon. Scientifique et pragmatique, elle était sceptique à propos des histoires d'extraterrestres. Elle réalisa des analyses sérologiques et conclut que toutes les victimes souffraient d'une hyperémie généralisée, de maux de tête chroniques superficiels, de brûlures, de fièvre intense, de nausées, de tremblements, de raideurs, d'asthénie. Plus étonnant, leurs lésions se nécrosaient en quelques jours et leur peau présentait jusqu'à huit petits trous à l'endroit où le rayon avait frappé. Deux victimes moururent de leurs blessures en seulement 24 heures. Ici également, ces symptômes dont les nausées, les tremblements et les douleurs rappellent l'effet d'une irradiation.

Par la suite, dans les rapports publiés par Carlos Mendes dans la revue "UFO Magazine" le 8 février 2005, la Dr Carvalho admit que les soldats l'obligèrent à mentir sur la gravité du phénomène de "Chupa-Chupa", du fait que le dossier était top secret.

Face à l'ampleur du phénomène, José Ildone Favacho Soeiro, le maire de Colares demanda en secret l'intervention de l'armée brésilienne. La Force Aérienne Brésilienne (FAB) déclencha l'Opération Prato (signifiant "soucoupe" en portugais) entre septembre et décembre 1977 pour identifier le phénomène et le risque qu'il représentait. Le capitaine d'aviation Uyrangê de Hollanda Lima (dit Hollanda) dirigea l'opération en compagnie de trois agents dont un ingénieur spécialisé en physique, mécanique et technologie. L'équipe disposait de radios portatives, d'appareils photographiques et de caméras munies de téléobjectifs, de jumelles, de théodolites et d'appareils météorologiques.

En 4 mois, l'équipe enregistra plus de 500 photos accompagnées de dessins et de cartes, réalisa environ 16 heures de films (en Super-8 et Super-16) et rédigea un premier rapport dactylographié de 205 pages tenu à la seconde près sous forme de narrations, de descriptions et d'interviews. Il sera suivi par un second rapport de 1000 à 2000 pages selon les sources.

L'OVNI observé le 27 octobre 1977 (cas 3252/83).

Durant l'Opération Prato, alors qu'ils étaient en pleine jungle, Hollanda et ses collègues virent un objet volant mesurant environ 30 mètres, noir, projetant une lumière si forte qu'Hollanda déclara qu'il pouvait voir comme en plein jour.

Parmi les quelques notifications déclassifiées il y a le cas 3252/83 survenu le 27 octobre 1977. Des témoins ont vu un objet cylindrique dont une extrémité était arrondie et l'autre munie d'un petit appendice bleuâtre émettant une lumière comme une tuyère. Une deuxième appendice située sur le cîté de l'objet émettait du gaz. L'objet descendit lentement du ciel et pivota sur 180° pour positionner l'appendice vers le bas. Les témoins auraient observé deux silhouettes à l'intérieur de l'objet.

Le 25 novembre 1977, plusieurs témoins ont vu un objet lumineux entre 00h55 et 19h30. "00h55, objet lumineux, basse altitude, vitesse lente; 5h15, objet lumineux, altitude moyenne, grande vitesse, ressemble à des lampes bleues; 18h05, objet lumineux, haute altitude, bleu-blanc; 19h05, objet lumineux, altitude moyenne (12000 pieds), grande vitesse, trajectoire nord-ouest/sud-est, lampes bleues; 19h30, objet à moyenne altitude, direction sud-est/nord-ouest, lampes jaunes". Le phénomène se répéta le soir entre le 30 novembre et le 3 décembre. Il ne sera jamais identifié.

Lors d'une réunion qui s'est tenue le 5 décembre 1977, le capitaine Hollanda rapporta au brigadier Protásio Lopes de Oliveira, commandant du 1er commandement aérien régional (Comar 1), à Belém, les événements étranges survenus dans la région.

À plusieurs occasions, chaque fois qu'on lui demanda s'il avait vu quelque chose d'étrange, il disait simplement : "J'ai vu des lumières. Rien d'autre". Mais ce jour là, après 4 mois d'enquêtes et rétablit le calme dans la région, le capitaine Hollanda et le sergent João Flávio Costa avouèrent qu'ils avaient vu quelque chose d'impressionnant durant la nuit.

Ils virent un "énorme cyclindre" d'environ 100 mètres de long, survoler la rivière Guajará-Mirim. A 70 mètres du navire sur lequel ils se trouvaient, ils virent un objet allongé en forme de ballon de football américain, "grand et pointu". L'objet fut photographié et filmé par les militaires. Il n'y avait plus aucun doute : il s'agissait d'un objet volant non identifié (OVNI). Selon Costa, les OVNI avaient généralement un comportement erratique et il devait y avoir une "créature extraterrestre" pour les piloter.

Le brigadier Protásio les écouta mais ne partagea pas leurs conclusions. A leur plus grande surprise, il ordonna l'arrêt de l'Opération Prato. Ni le public ni les enquêteurs ne comprirent la réaction de l'armée, d'autant moins que la presse confirma que les OVNI continuaient à se manifester dans la région et à attaquer la population.

A voir : Attaques OVNI à Colares Brésil, Planète Paranormale

Operação Prato Uyrangê Hollanda - Momentos da Entrevista

A lire : The Colares event in 1977, P.Gross

Relatório da Operação Prato

A gauche, l'une des lumières (OVNI) photographiées dans la région de Colares par Acervo Edison Boaventura Junior en 1977. A droite, le colonel Hollanda interviewé par Gevaerd en 1997. Documents Operação Prato et archives personnelles de A.J. Gevaerd.

Si officiellement l'armée n'expliqua pas pourquoi elle clôtura l'Opération Prato, on peut imaginer qu'elle n'a pas apprécié la mauvaise publicité faite autour de son incapacité à contrôler la situation et le fait qu'on l'associe à la chasse aux extraterrestres. Des experts - la rumeur - prétendent que l'affaire fut reprise par les Américains (la CIA). Quoi qu'il en soit, cette vague d'attaques par des OVNI dura jusqu'en mars 1978.

Mais en réalité la Force Aérienne Brésilienne n'a pas suspendu ses recherches. Elle se fit juste beaucoup plus discrète.

Plusieurs raisons justifient le black-out de l'armée brésilienne autour de ce dossier. D'abord, elle resta muette pour ne pas attirer l'attention des groupes d'opposants sur ses faiblesses. Ensuite pour éviter la panique que provoquerait la divulgation d'attaques de la population par des OVNI que personne ne peut contrôler. Il faut savoir que la rumeur prétendait déjà qu'à travers les faisceaux lumineux, les extraterrestres suçaient le sang de leurs victimes. Enfin, on sait très bien que durant toutes les vagues d'OVNI, les rumeurs ont propagé de faux témoignages et certains journalistes se sont moqués des témoins. Dans ces conditions, il est difficile de demander l'intervention de l'armée sans qu'elle soit ridiculisée. On reviendra sur les raisons d'un black-out ainsi que sur les rumeurs, les canulars et les méprises.

Les statistiques publiées en 2001 indiquent que la FAB enregistra les notifications d'OVNI entre 1954 et 2000, rassemblant 662 rapports. Il y eut deux vagues d'OVNI en 1977-1978 et 1996-1998. Les OVNI furent surtout notifiés la nuit (43.50% entre 18:00-23:59 et 33.38% entre 00:00-05:59) contre 7 à 11% durant la journée. Si les OVNI présentaient différentes formes, celle qui revient le plus souvent est circulaire avec 31.42% des cas et lumineuse comme à Colares dans 31.27% des cas. La forme triangulaire n'apparait que dans 1.66% soit 11 cas. 75.53% soit 500 observations furent réalisées à l'oeil nu et seuls 1.81% soit 12 cas sur les 662 notifications furent détectées par radar.

Depuis, la FAB a continué d'enregistrer de nouvelles notifications d'OVNI comme en témoignent les nombreux rapports disponibles en ligne sur le site UFO.com.br.

Le public n'entendit plus parler du dossier de Colares et de l'Opération Prato pendant 20 ans. Puis, en juillet 1997, le colonel Hollanda à présent retraité divulgua le dossier classifié à la télévision lors d'une interview accordée au journaliste et ufologue Ademar José Gevaerd, rédacteur en chef de la revue "UFO magazine" et directeur national du Mutual UFO Network et à l'ufologue Marco Antonio Petit. Un extrait de son interview fut publié sur YouTube.

Trois semaines plus tard, le 2 octobre 1997, la police retrouva le colonel Hollanda pendu dans son appartement. Officiellement, selon le webzine "Rede Globo", Uyrangê de Hollanda Lima souffrait d'une dépression et se suicida, mais une autre version prétend qu'il fut assassiné pour avoir révélé ce dossier très sensible et top secret au public.

Si ce que dévoila Hollanda est vrai, on comprend pourquoi l'armée brésilienne voulut garder le secret autour de ce dossier car c'est la première fois dans l'histoire de l'ufologie que des OVNI attaquent et tuent des êtres humains sans que l'armée ne puisse intervenir.

Le fait que le brigadier Protásio suspendit l'opération Prato sans rien divulguer au public surprit les ufologues et les enquêteurs. En 1997, Gevaerd déplora cette situation : "Malheureusement, tous les soldats qui ont participé à l'opération Prato sont déjà morts. Le dernier, d'ailleurs, était le capitaine Hollanda. L'Air Force prétend que toutes les informations liées à l'opération Prato ont déjà été rendues publiques, mais je ne le crois pas". Il avait raison car il faudra attendre 2008 et 2015 pour qu'une partie du dossier soit déclassifiée et rendue publique. Mais plus de 44 ans après les événements de Colares, la plupart des photos et tous les films réalisés durant l'Opération Prato ainsi que la plupart des rapports sur les OVNI sont toujours classifiés et inaccessibles, stockés en lieu sûr à Brasilia.

Autres victimes humaines

Des phénomènes similaires se sont produits ailleurs dans le monde. Nous pouvons citer des Indiens poursuivis dramatiquement par des OVNI aux Etats-Unis et bien d'autres manifestations analogues provoquées par des "éclairs violents" ou les "lumières vertes" jaillies de ces mystérieux engins : une paralysie temporaire (France, 1965), un empoisonnement par radiations (Villas Boas, Brésil, 1957) et même un coma de 5 jours précédé par une perte de la vue et de la parole (Antoine Séverin, Réunion, 1975). Rassurez-vous la victime retrouva la santé.

En guide de conclusion

En résumé, si un jour vous observez un OVNI et qu'il vous survole ou vous lance un rayon lumineux, méfiez-vous. Ses intentions ne sont peut-être pas amicales ! Ceci dit, il faut rester prudent avec ce genre de notification. Ainsi, concernant l'affaire de Marius Dewilde de Quarouble (France, 1954), où le témoin prétendit avoir été paralysé temporairement par un rayon vert, une contre-analyse révéla qu'il s'agissait d'une méprise que le témoin a ensuite enjolivée et que les médias ont largement embelli et amplifié... Mais à ce jour, les événements de Colares restent inexpliqués.

Depuis 1975, les ufologues allemands ont répertoriés 1330 cas de rencontres rapprochées (100 m de distance ou moins) associées à des phénomènes électromagnétiques ou gravitationnels (variation de température, rayonnements divers et même radioactifs, champs magnétiques intenses). Dans 32 cas, alors que l'OVNI dégageait une lumière intense, il y eut simultanément une chute brutale de la température et un rayonnement intense, des phénomènes qu'aucun physicien ne peut aujourd'hui expliquer.

Que peut-on dire de plus ? Que les personnes auraient négligé leur propre sécurité ou se seraient infligées volontairement ou inconsciemment ces blessures ? Malgré leur apparente invraisemblance, il faut malgré tout se demander pour quelle raison un homme ou une femme censée et intègre se mutilerait sachant qu'on se moquera finalement de lui ou d'elle ou risquerait sa vie en poursuivant une chimère ?

Il est difficile de croire que les pilotes qui ont été victimes d'OVNI, et nous en citerons d'autres plus spectaculaires encore, ignoraient à ce point leurs limites et celles de leur machine ou l'aspect des principaux objets (planètes, ballon, nuage de gaz) pouvant apparaître dans l'atmosphère. Ces pilotes sont généralement expérimentés. Les instruments de bord n'ont jusqu'à présent révélé aucune défaillance mécanique, si ce n'est l'asphyxie des pilotes ou de leur moteur par manque d'oxygène.

Dans les autres cas, comment imaginer un seul instant qu'il s'agit d'hallucinations quand l'objet est observé par plusieurs témoins, quand il est suivi au radar et observé simultanément par des avions commerciaux ? Et que conclure lorsque le contact conduit la victime à l'hôpital ?

Force est de constater qu'échafauder une hypothèse par mépris des faits ou par simple analogie est une méthode qui, dans de telles circonstances, va à l'encontre de la démarche scientifique. L'explication est ailleurs ainsi que nous le démontre la troisième catégorie de rencontre, bien plus étrange encore.

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Les rencontres rapprochées du 3e type

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