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La photographie numérique

Le Pentax KP reçut le prix TIPA 2017 du "Meilleur reflex expert APS-C" (999 € pour le boîtier nu).

Résumons-nous (X)

- En général un APN reflex ou sans miroir utilise un capteur CMOS ou Fovéon, un compact ou un bridge utilise un capteur CCD, mais il y a des exceptions.

- La taille du capteur des APN reflex est généralement au format APS-C (~23.7 x 15.7 mm), quelquefois FX ou "full frame", c'est-à-dire 24 x 36 mm sur certains modèles de milieu et haut de gamme.

- Les capteurs sont sensibles à un spectre de rayonnements généralement compris entre 200 et 1200 nm mais sont bridés (par les optiques et les filtres) à la seule fenêtre visible comprise entre 390 et 650 nm environ.

- Le rapport d'une image numérique est généralement de 3:2 ou 1.5 sur les reflex et de 4:3 sur les compacts, les bridges et les mirorrless (comme celle des écrans d'ordinateurs) mais elle peut-être modifiée sur certains modèles avec une perte de définition.

- Pour un usage ordinaire et si vous ne devez réaliser que des tirages en 10x15 cm ou uniquement les visualiser sur ordinateur, le capteur doit présenter une définition d'au moins 3 Mpixels. De cette manière vous pourrez réaliser des images de 2048 x 1536 pixels et obtenir des agrandissements A4 de bonne qualité, mais pas supérieurs.

Pour un usage professionnel (photographe d'art, portraits, réalisation de posters, etc) vous devez utiliser un APN dont le capteur offre une définition supérieure à 10 Mpixels (de nos jours on dépasse 60 Mpixels).

- Le bruit électronique augmente avec la température et la sensibilité. Au-delà de 800 ISO, le bruit électronique devient apparent sur les agrandissements mais reste supportable jusque 1600 ISO. A partir de 3600 ISO, il est préférable d'éviter les agrandissements car les plus petits détails sont noyés dans le bruit électronique. Quelques APN reflex haut de gamme font exception dont le Nikon D3 et plus récents ainsi que tous les APN équipés d'un système de refroidissement (utile pour les photos de nuit et tout spécialement en astrophotographie).

- Généralement l'APN dispose de paramètres ajustables concernant la configuration (langue, alarme, cadence des prises de vues, retardateur, verrouillage, débrayage des automatismes) et les prises de vues (mode, définition, balance des blancs, sensibilité, espace de couleurs, etc) ainsi que de fonctions aussi diverses que les priorités à la vitesse et à l'ouverture, une balance des blancs présélectionnée et manuelle, la fonction macro, l'autofocus, un zoom optique et numérique, un flash, etc. La plupart de ces fonctions sont disponibles sur les modèles compacts. En complément, il est intéressant de disposer d'une fonction de réduction du bruit, anti-vibrations, le blocage du miroir reflex en position haute, une prise pour le flash, la télécommande sans fil et l'éclairage de l'écran de contrôle.

- Le grip ou la base d'alimentation s'achète à la commande de l'appareil car ensuite il n'est généralement plus possible de modifier le boîtier.

- Un APN dispose d'une sortie USB et supporte les cartes-mémoires flash SD/SDHC, parfois XQD et l'interface Firewire.

- Utilisez uniquement un APN tirant profit des batteries Li-Ion ou NiMH pour éviter l'effet mémoire.

- Disposez toujours d'un jeu de réserve de batteries et de cartes-mémoires supplémentaires ainsi que d'un chargeur de batterie.

- Le facteur de grossissement ou de recadrage (crop factor) d'une optique traditionnelle installée sur un APN au format APS-C équivaut à environ 1.5x (Fuji, Minolta, Nikon, Pentax, Samsung, Sony) ou 1.6x (Canon sauf 1D, 5D) celui de la même optique installée sur un boîtier 24x36, donnant l'impression d'alonger toutes les focales de 50 ou 60%. Les valeurs de focales indiquées sont les valeurs réelles.

Généralement les catalogues ou les revues de produits ajoutent leur équivalent classique (ex. 300 mm, équivalent 450 mm). Pour retrouver un facteur de grossissement de 1 vous devez utiliser des optiques spécialement conçues pour le format de votre capteur, ou ce qui revient au même, utiliser un APN dont le capteur mesure 24 x 36 mm.

- Une optique zoom ou un téléobjectif doit être le plus lumineux possible (petite valeur de f:) au risque de devenir rapidement inutilisable sans lumière d'appoint dans des conditions de faible éclairement, y compris en macro

- Les mesures d'exposition sont les plus précises en mode matriciel, tandis que la mesure spot est valable pour un sujet isolé

- La qualité des images peut être affectée par un traitement interne à l'appareil visant à accentuer l'anti-aliasing, le rapport de contraste, la netteté ou à comprimer la taille des images (format JPEG). Ces options sont modifiables sur certains APN.

- Le firmware peut-être mis à jour pour corriger certains bugs logiciels ou plus rarement pour offrir de nouvelles fonctionnalités à l'appareil.

Si l'idée leur venait à l'esprit, on expliquera en bas de page l'intérêt ou non des professionnels d'éventuellement utiliser un smartphone de dernière génération.

La révolte des pixels

Voici un titre qui conviendrait à un roman de science-fiction. Nous aurions pu l'intituler pixels contre mégapixels. Tout amateur se demande s'il vaut vraiment la peine d'acheter un APN de plus de 15 Mpixels ou si 6 Mpixels par exemple ne suffiraient pas ?

En 2006, Nikon proposait le D40 de 6 Mpixels à moins de 600 € avec un zoom AF-S 18-55 mm f/3.5-5.6 G II ED. Ce n'était pas une erreur marketing mais une stratégie fondée sur le progrès technologique dont a pu bénéficier le grand public.

Depuis la fin des années 1980, les constructeurs se sont fait une guerre farouche en inondant le marché d'APN offrant toujours plus de pixels à prix constant. C'est ainsi qu'en l'espace de trois à cinq ans votre bel APN s'est vu supplanté par un modèle équivalent mais offrant deux ou trois fois plus de pixels, une évolution qui contribua à améliorer la qualité des images.

Alors que Nikon proposait déjà un capteur de 24 Mpixels, on constatait que le Nikon D40 sorti fin 2006 ne disposait que d'un capteur de 6 Mpixels. On pouvait donc se demander ce qui poussa Nikon à limiter la définition et si un nombre élevé de pixel est important. En deux mots, la réponse est "non".

Ainsi que nous l'avons expliqué nous pouvons obtenir des tirages de qualité au format A4 ou A3 avec 6 Mpixels. Et effectivement, si on considère la cible visée par cet appareil grand public, la critique du Nikon D40 est excellente et il produit des images de qualité remarquable.

A priori on peut se dire qu'essayer de vendre un APN offrant seulement 6 Mpixels, un nombre relativement faible, est une erreur marketing car elle affectera (psychologiquement et négativement) le choix du client. Or il suffit de réaliser des photographies avec cet appareil pour constater que les ingénieurs de Nikon ont respecté leur plan qualité : offrir une excellente image, aussi fidèle que possible à la réalité. Non seulement le Nikon D40 hérite de la matrice 3D couleur des D1, D2x et D200 qui ont fait le succès de la marque depuis 1999, mais les rendus de couleurs, l'amplitude de la dynamique et le rapport signal/bruit sont excellents, tout cela dans un prix serré inférieur à 500 € sans optique.

Bien entendu ce modèle grand public est bridé comparé à un D70, un D700 ou un D7000. Mais ne vous méprenez pas; le public ciblé est tout différent : le photographe occasionnel à qui s'adresse ce modèle n'a pas les mêmes exigences ni le même budget à consacrer à la photographie qu'un passionné. Dans ce contexte, Nikon a gagné son pari et s'est attiré de nouveaux clients.

Fiabilité des APN

On peut regretter que le taux de panne des APN soit tenu secret par les constructeurs alors qu'il concerne un critère essentiel pour les clients potentiels. Même les magazines techniques indépendants y font très peu référence. Quant aux SAV, ils sont avares sur ce genre d'information et ceux qui connaissent les chiffres sont tenus par un soi-disant secret professionnel. Mais cela offre au moins l'avantage au client victime d'une panne dont il n'est pas responsable d'en faire porter l'entière responsabilité au constructeur et d'exiger réparation, d'autant plus si le SAV n'a pas tenu le même langage.

Pour en savoir un peu plus, on ne peut donc que réaliser des sondages en espérant que les lecteurs y participeront et faire attention aux annonces publiées par les constructeurs, et notamment résumées dans les News de DPReview longtemps avant les autres magazines.

Parmi les défaillances habituelles citons un faux contact ou une panne d'un bouton-poussoir ou multifonction, y compris du déclencheur ou du bouton de mise sous/hors tension.

Sur base des quelques sondages réalisés par l'auteur sur plusieurs forums en 2006, il semblerait que très peu d'APN reflex tombent en panne comparé aux nombre de pannes constatées sur les compacts ou les bridges. D'abord, concernant le choix de la marque, sur les 66 APN cités par les amateurs, il y avait 29 reflex partagés à part égale entre Nikon et Canon dont trois haut de gamme Nikon, 27 compacts (Canon, Kodak, Nikon, Minolta, Panasonic, Pentax, Sony) et 10 bridges (Canon, Kodak, Minolta, Olympus). On rapporte 1 reflex en panne (3%) pour 9 compacts (30%) et 2 bridges (20%).

Rappelons également que Canon se réserve 10% du marché (notamment grâce à ses compacts) suivi de près par Olympus, Kodak, Nikon et Sony. Dans ces sondages, Canon présente 3 fois moins de panne que ses concurrents. Mais sans base statistique fiable et un échantillon limité, il ne faut pas interpréter ces faits autrement que pour ce qu'ils sont.

Ce type de sondage méritait toutefois d'être plus répandu pour avoir un aperçu du genre de pannes auxquelles ces appareils sont généralement sensibles. La bonne nouvelle si l'on peut dire c'est que généralement ces pannes se produisent sur des modèles différents et touchent donc indifféremment toutes les marques et différentes catégories d'APN. On peut également constater à travers ces sondages qu'en dehors des pannes, beaucoup d'APN et surtout des compacts nous tombent facilement des mains...

Il ressort de ces sondages que contrairement à ce qu'on pense, si la majorité des APN (tous modèles confondus) sont très fiables et le restent même après 10 ans d'utilisation peu intensive, on constate que ce ne sont pas nécessairement les pièces mécaniques (obturateur, bouton de fonction, déclencheur, volet, etc) qui tombent en panne mais l'électronique (faux-contacts entre l'objectif et le boîtier, allumage aléatoire, problème de mise hors tension, mauvais contacts électriques, capteur mort ou défecteux, problème de carte-mère, perte d'images dans le buffer, etc), et d'autant plus vite que l'APN est utilisé intensivement (20-50 images/jour durant 2 ans par exemple) ou dans des conditions difficiles (humidité, neige, poussière, etc).

Les pannes dépendent évidemment de la qualité de l'appareil et de son usage, du climat dans lequel il est utilisé (Sony et Canon ont rapporté officiellement des défaillances liées à l'humidité sur certains compacts) et du nombre de mise sous/hors tension parmi d'autres facteurs. En effet, nous savons tous combien un climat chaud et humide ou au contraire trop froid ainsi que la neige ou la pluie peut rapidement abîmer un appareil, corroder des pièces, décoler des éléments ou bloquer des mécanismes.

Le risque d'avoir un pixel mort ou brillant ("dead/hot pixels") sur un écran ou un capteur numérique est très faible. Mais on peut y remédier soit en excluant le pixel défecteux par logiciel soit en sauvant ses photos en format RAW.

Un APN ordinaire, même semi-professionnel, fonctionne entre 0 et 40°C, supporte moins de 85% d'humidité et n'est pas hermétique. Vous savez donc d'avance qu'il supportera en principe moins longtemps les rigueurs de la jungle, du désert ou de l'hiver. Evitez aussi à tout prix l'eau, la pluie, la neige, le sable et les embruns salés, sauf évidemment s'il est placé dans un caisson étanche (voir quelques modèles de kits chez Aiko et Scubaland) !

Il faut ajouter à ces facteurs, l'effet de la chaleur dégagée par les composants comme les anciens microdrives qui chauffaient énormément et affectaient très sérieusement le MTBF (temps moyen entre deux pannes qui diminue de moitié tous les 10°), la durée de vie limitée des composants électroniques comme les condensateurs papier, les soudures, des problèmes de conception du capteur ou du moniteur et enfin l'usure des circuits imprimés ou des cables souples qui sont régulièrement pliés et dépliés dans certains appareils.

Le risque d'avoir un pixel mort ou brillant ("dead/hot pixels") sur un écran ou un capteur numérique est aujourd'hui nettement plus faible que dans les années 1990 où on observait couramment une poignée de pixels défectueux sur un écran TFT ou LCD de moins de 500000 de pixels.

Depuis 2009, l'industrie tolère 2 pixels brillants et 5 pixels sombres sur un écran de 1 million de pixels. Mais la tolérance varie en fonction des technologies, des marques et des applications. Ainsi, on tolère moins de pixels défectueux sur l'écran "LiveView" ou le capteur d'un APN que sur la dalle d'un ordinateur de 24" ou d'une TV 1080p d'un mètre de diagonal. Il existe une "classe 1" de produits qui ne tolèrent aucun pixel défectueux mais ils sont rares.

Chez Sony (2012), le contrôle qualité garantit que sur les écrans des produits grand public 99.99% des pixels sont effectifs. Si le défaut rentre dans cette tolérance, l'écran ne sera pas remplacé, sauf si le pixel se situe au milieu de l’écran. Mais 0.01% de panne sur un moniteur de 1 million de pixels cela représente tout de même 100 pixels défaillantes pour lesquelles le constructeur n'interviendra pas !

Toutefois, si des pixels brillants sont désagréables quel que soit le type de dalle, il ne faut pas trop s'inquiéter car finalement ce type de panne est rare et plusieurs solutions permettent de les corriger :

- le fabriquant a prévu un remapping de la matrice : on exclut par exemple par logiciel le pixel défectueux N° 15242560 de la matrice et on interpole les données des 8 pixels contigus pour remplir le "trou". Ce travail est effectué par le service après-vente ou revient à ~100 € hors garantie.

- le fabriquant a prévu dans le firmware un remapping du pixel accessible via une option du menu : on réalise une image noire et le système exclut tout pixel défecteux de sa carte. Chez Olympus par exemple, l'utilisateur peut effectuer cette manipulation à volonter.

- L'utilisateur vit avec ce défaut et corrige lex pixels défectueux par logiciel : soit à la prise de vue grâce à la fonction "Noise Reduction" mais qui réduit la qualité de l'image soit après la prise de vue par traitement d'image sur ordinateur.

Si l'incident se répète plus de deux fois après un passage au SAV, en principe le constructeur doit remplacer l'écran ou le capteur défecteux.

Le Nikon D7000 sorti en 2010 (1150 € pour le boîtier nu) se situe entre le D300s et le D5000 tout en ayant certaines fonctions plus évoluées que le D200.

Une alternative est d'enregistrer ses photos en format RAW car il sauvegarde l'information de chaque pixel et va directement exclure les pixels morts ou chauds de la photo quand vous chargerez l'image sous Adobe Photoshop, Lightroom ou RawTherapee. Si vous ne souhaitez pas acheter ces licences, vous pouvez utiliser l'application gratuite Pixel Fixer.

Notons qu'on parle très peu dans ces sondages des optiques, sauf les rares fois où l'appareil est tombé et fut endommagé. Généralement les optiques sont affectées par l'humidité, des moisissures se développant dans les lentilles dans les pays tropicaux et indirectement par une éventuelle défaillance du système autofocus intégré.

Il faut bien se dire qu'aucun appareil manufacturé n'est jamais à l'abri d'une usure ou d'une panne. Un appareil de milieu ou haut de gamme pourra juste vous garantir être mieux protégé contre les aléas du climat (bien que ses tolérances soient très limitées) et être passé par un contrôle qualité plus sévère qu'un produit d'appel ou de grande consommation.

Enfin, ainsi que nous le rappellerons à propos des APN haut de gamme, il faut aussi relativiser les pannes. Si elles surviennent durant la période de garantie, beaucoup de photographes n'y prêteront pas attention et consentiront même à accepter de multiples pannes tant qu'elles ne leur coûtent pas d'argent et disposent immédiatement d'un appareil de remplacement (personnel ou par contrat avec le revendeur). Mais leur point de vue sera tout différent au terme de la période de garantie. A cette occasion il sera peut-être temps de se demander s'il ne vaut pas mieux remplacer l'APN maintenant que d'attendre et subir d'autres pannes qui seront cette fois facturées et sans mise à diposition d'un autre APN !

Plaçons à part la fiabilité des cartes-mémoires. Nous avons expliqué précédemment qu'une carte CF ou SD est généralement garantie 5 ans et supporte l'enregistrement de 100000 à 1 million d'images, au-delà de quoi le substrat se dégrade. Rappelons qu'en cas de litige suite au mauvais fonctionnement d'une carte, même si la garantie peut éventuellement vous rembourser le voyage, ce dédommagement ne remplacera jamais les photographies peut-être uniques que vous avez réalisées. Pour cette raison et éviter autant que possible tout risque d'erreur hardware, par précaution achetez d'office 4 ou 5 cartes-mémoires et alternez-les. Enfin, faites jouer la garantie à la première défaillance. Au-delà de 5 ans d'utilisation et plus de 100000 images sur la même carte, pensez à la remplacer.

Révision d'un APN

Malgré un entretien régulier, un APN peut toujours présenter une défaillance électronique ou électromécanique, une panne aléatoire ou permanente qui impose une révision générale. Il est aussi évident que comme toute machine, plus on l'utilise et d'autant plus dans des conditions difficiles, plus il risque de se dérégler ou de tomber en panne. A ceux qui prétendent que leur APN n'est jamais tombé en panne, il faut leur demander combien de photos ils ont enregistré avec leur appareil. Si cela le limite à quelques dizaines ou centaines de photos par an, il est heureux qu'il ne soit pas encore tombé en panne !

Le Canon EOS 7D sorti en 2009 (1800 € pour le boîtier nu) a remplacé le 5D vieux de... 2 ans.

Dans tous les autres cas, soit on vit avec la panne si elle ne touche pas un élément essentiel, soit cela devient pénalisant et il faut se résigner à déposer l'APN en réparation et par conséquent s'en séparer pendant quelques semaines ou quelques mois, intervention qu'il faut donc planifier.

Quel est le prix d'une révision d'un APN reflex ? Pour un appareil qui ne présente aucun problème, une révision coûte environ 350 € ttc. Bien sûr, en cas de panne il faut y ajouter le prix des pièces de rechange (50-100 € minimum). Pour un APN d'entrée de gamme, c'est plutôt cher. On comprendra qu'un amateur ne fasse jamais réviser son APN... En revanche, l'APN étant son outil de travail, un professionnel le fait en principe réviser chaque année.

Il est conseillé de donner l'APN en révision accompagné des accessoires que vous utilisez fréquemment (optiques, flash, bague allonge, convertisseur, etc) afin que le technicien puisse tester le fonctionnement de l'appareil dans les meilleures conditions.

Rappelons qu'en droit commercial européen, cette révision assurée par le SAV de la marque est gratuite durant la période de garantie (1 an pour la garantie constructeur à laquelle certains magasins, notamment Saturn, proposent 4 ans d'extension de garantie). Selon le produit, cette garantie est valable uniquement en Europe ou mondialement.

Si une pièce doit être remplacée, le réparateur a l'obligation de vous prévenir du prix de la réparation (oralement ou par devis) et doit avoir votre accord signé sur le bon de travail pour effectuer la réparation. Il doit également mettre la pièce défectueuse à votre disposition et la présenter à votre demande lors du paiment de la facture.

A propos du marché d'occasion

Vu le peu d'usage qu'on peut avoir d'un APN ou le prix élevé d'un APN haut de gamme, on peut être séduit par un modèle d'occasion. Si l'usage est occasionnel et le prix démocratique, on pourrait se contenter d'une brève revue de l'appareil et de quelques photos avant de l'acheter. Mais vu qu'il s'agit tout de même d'un investissement et d'un appareil électronique vendu sans garantie, mieux vaut savoir avant de l'acheter s'il eut des pannes et s'il fut révisé ou non. Cela ne coûte rien mais cela peut être indicatif de ses éventuels points faibles et l'opportunité de l'achat.

En revanche, si vous achetez un APN professionnel d'occasion, sachant qu'en principe il fut beaucoup utilisé (souvent plus de 1000 photos par reportage ou par mois pendant 3 ou 5 ans) et pas nécessairement bien entretenu vu les conditions de travail, au plus vous en savez sur l'appareil au mieux vous pourrez juger l'intérêt de cette bonne affaire.

De façon générale, même si un réparateur vous dit qu'un APN est dans un état "comme neuf", cela veut simplement dire que d'un point de vue cosmétique, il ressemble à un appareil neuf et fonctionne correctement. Mais l'APN à l'âge de sa sortie d'usine et donc celle de ses pièces électroniques et mécaniques.

Chez les constructeurs Canon, Nikon et Pentax (Ricoh), les obturateurs présentent la MTBF suivante :

- 400000 déclenchements : Canon EOS 1D X, Nikon D4, D4s, D5

- 300000 déclenchements : Canon EOS 1DS Mark III, 1D Mark III, 1D Mark IV, Nikon D3, D3s, Pentax K-1

- 200000 déclenchements : Canon EOS 1DS Mark II, 1D Mark II N, Nikon D800, D800E, D810, Pentax K-3, K-3 II

- 150000 déclenchements : Canon EOS 7D, 7D Mk II, 5D Mark II, Nikon D300, D700, D7000, D7200, etc

- 100000 déclenchements : Canon EOS 1000D, 450D, 700D, 30D, 70D, 5D, 6D, Nikon D90, D3000, D5000, Pentax K-S1, K-x, K-r, K-30, K-5, K-7, etc. 

Si l'APN approche de ces valeurs, ce n'est peut être pas une très bonne affaire pour vous.

Notons que 80% des APN atteignent le nombre de déclenchements prévu par le constructeur et 50% doublent cette espérance de vie, ce qui est encourageant.

Rappelons que la plupart des vendeurs amateurs ne remboursent pas un article vendu d'occasion qui serait défecteux, étant bien inscrit sur la transaction que l'appareil est "vendu dans l'état bien connu de l'acheteur".

En guise de conclusion

A présent que nous connaissons les points forts comme les points faibles des APN, pour terminer ce tour d'horizon posons-nous quelques questions qui traversent souvent l'esprit du futur acheteur et qui pourraient vous aider à choisir votre reflex. Non pas le modèle untel à tel prix avec telle option, mais la ligne de conduite à suivre pour faire le bon choix.

- Où achetez un APN ? Un appareil photo numérique est un produit sophistiqué qui doit être acheté chez un photographe. Le photographe de votre quartier qui soigne sa réputation vous accordera toujours tout le temps nécessaire pour vous expliquer le fonctionnement d'un appareil et vous donnera le temps de l'avoir bien en main, d'autant plus facilement s'il a la garantie d'aboutir à une vente. Et autant lui précier vos intentions tout de suite.

La vente d'un APN reflex qui va souvent de paire avec quelques accessoires est la cerise sur le gâteau du commerçant car elle représente une fraction significative de son chiffre d'affaires. N'hésitez pas à lui demander de pouvoir tester l'appareil ou l'optique durant une heure ou deux, même si certains ne l'acceptent que moyennant dépôt d'une caution, ce qui est tout à fait normal vu le prix de certains appareils.

Comparez les prix :

Amazon - Infomoinscher - Monsieurprix - Nomatica - Pixellium - Rue du Commerce

A lire : Les APN hybrides (sur ce site)

APN Compact

APN Bridge

APN Réflex

Destiné au grand public

Polyvalence limitée

Prix de 20 à 600 €

Taille et poids réduits

Très bonne qualité

Choix très vaste (~350 APN)

Simple à utiliser

Fonctionnement simplifié

Destiné au grand public

Polyvalence limitée

Prix de 120 à 1200 €

Taille et poids moyens à élevés

Très bonne qualité

Choix limité (~30 APN)

Nécessite un apprentissage

Fonctionnement perfectionné

Destiné à l'amateur comme au pro

Polyvalence presque illimitée

Prix de 500 à 8000 € + optique

Taille et poids faibles à élevés

Très bonne à excellente qualité

Choix moyen (~70 APN)

Nécessite un apprentissage

Fonct. simple à très perfectionné

Modes automatique (et manuel)

Pose B de 15 à 60 s max.

Obturateur électronique et parfois (rarement) mécanique

Autofocus parfois débrayable

Réglages précis

Définition élevée

Objectif fixe (zoom)

Capteur jusqu'à 7.2 x 5.8 mm

Technologie CCD (parfois CMOS)

Capteur au rapport 4:3

Sans miroir (mirrorless)

Modes automatique (et manuel)

Pose B de 15 à 60 s max.

Obturateur électronique et parfois mécanique

Autofocus débrayable

Réglages précis

Définition élevée

Objectif fixe (zoom), parfois amovible

Capteur jusqu'à 9.5 x 7.6 mm

Technologie CCD (parfois CMOS)

Capteur au rapport 4:3 ou 3:2

Sans miroir (mirrorless)

Modes automatique et manuel

Pose B par télécommande

Obturateur électronique et parfois mécanique

Autofocus débrayable

Réglages précis à très précis

Très haute définition

Objectifs interchangeables
Capteur APS-C ou 24 x 36 mm

Technologie CMOS (parfois CCD)

Capteur au format 4:3 ou 3:2

Avec miroir reflex

Peu ou pas d'accessoires

Viseur optique avec parallaxe

Moniteur LCD fixe ou orientable

Capacités photo et vidéo HD

Visualisation de l'image sur le moniteur avant/après la prise de vue

Peu d'accessoires

Viseur reflex ou électronique EVT

Moniteur LCD fixe ou orientable

Capacités photo et vidéo HD

Visualisation de l'image sur le moniteur avant/après la prise de vue

Nombreux accessoires

Viseur optique reflex

Moniteur LCD fixe ou orientable

Capacité photo et parfois vidéo HD

Visualisation de l'image sur le moniteur (parfois) avant/après la prise de vue.

- Pourquoi achète-t-on un APN ? Un APN est avant tout un outil au service d'un photographe et représente le symbole de sa passion ou plus simplement le moyen de conserver une trace de ses souvenirs ou de ses travaux. L'utilisation d'un appareil photo revête donc différents degrés d'intérêts selon la fonction qu'on lui accorde allant de l'utilité pratique, au confident des instants privilégiés de notre vie, à l'objet d'exception, l'oeuvre d'art technologique, trois valeurs tout à fait légitimes.

Selon l'importance que vous accordez à ces critères et vos exigences personnelles, un amateur occasionnel ne choisira donc pas son APN sur base des mêmes critères qu'un photographe d'art ou un scientifique. Cet aspect des choses peut-être important à considérer lorsque vous consulterez les revues techniques des différents APN (bien qu'en principe elles soient neutres) et surtout les critiques des utilisateurs, leur point de vue étant par nature influencé par leurs connaissances et leur expérience de la photographie.

- Comment choisir son APN ? Vous devez choisir votre APN en fonction de votre budget, du temps que vous allez consacrer à la photographie, des types de photographies que vous allez réaliser et en tenant compte de la taille des agrandissements souhaités. Evitez de le choisir par rapport à  la marque (sauf si vous disposez déjà d'accessoires de cette marque comme des optiques) ou pour son côté élitiste. Tout cela n'est pas vraiment rationnel.

Choisissez votre APN pour sa qualité, ses fonctions et ses performances. Expliquez tout cela à votre photographe avant d'acheter votre APN car cela aura un impact sur le prix de l'appareil mais également sur l'éventail ou le prix des accessoires disponibles. Notons à ce sujet que certains photographes préfèrent vendre certaines marques d'appareils plutôt que d'autres du fait qu'il présentent une plus grande compatibilité avec les tireuses numériques qu'ils utilisent. Si le principe est louable, on ne peut pas influencer les goûts du client sur ce seul critère.

L'Olympus E-620 de 12.3 Mpixels. Il reçut le prix TIPA 2009 du "Meilleur reflex entrée de gamme" (799 € avec un zoom Zuiko de 14-42 mm).

- Le prix d'un APN justifie-t-il ses performances ? Question difficile car tout dépend de vos critères de sélection. Dans l'absolu, toute option supplémentaire implémentée dans un appareil doit se payer en recherche et développement et se reflète donc sur le prix de vente. Mais si pour vous un agrandissement A4 est le maximum envisageable et des fonctions standards peu sophistiquées, un APN d'entrée de gamme de 10 Mpixels à 500-700 € optique comprise devrait vous satisfaire. En revanche, un photographe exigeant ou un reporter tirera avantage d'un APN sophistiqué, offrant la plus haute définition, des optiques offrant la meilleure résolution ainsi que des accessoires robustes et de qualité et donc plus onéreux.

Le prix reste le premier critère dans la sélection d'un APN suivi par la réputation de la marque car elle peut conditionner la qualité et les performances du produit ainsi que l'étendue de la panoplie de ses accessoires mais également la qualité du support et la rapidité du service après vente. Mais en aucun cas la marque ne vous garantit la pérénité de votre achat. Il y a de grandes marques qui ont retiré leur APN haut de gamme du marché un peu plus d'un an après l'avoir commercialisé.

Un APN haut de gamme justifie son prix par sa qualité générale, sa robuste, ses innovations et le fait qu'il prend en charge automatiquement de nombreuses fonctions qui font appel à des corrections manuelles ou qui sont absentes sur les modèles bon marché.

En principe, dans des conditions de prises de vues difficiles en terme de lumière ou de vitesse, un appareil haut de gamme et sophistiqué réalisera de plus belles images (considérant notamment leur luminance et leur finesse) qu'un APN d'entrée de gamme aux possibilités de contrôles et d'assistance plus limitées.

Ceci dit, même les APN haut de gamme ont leurs limites mais elles s'appliquent par définition dans des conditions extrêmes. Aussi, utilisés dans des conditions normales, ils ne se différencient pas beaucoup des performances des appareils d'entrée de gamme car c'est encore le photographe qui sait quelle optique et quels paramètres utiliser et quand appuyer sur le déclencheur.

- Choisir un APN grand public ou semi-professionnel. Choisir un APN reflex dans une gamme qui comporte aujourd'hui près de 70 modèles est une tâche difficile.

Pour le photographe amateur, les APN grands publics sont un marché, certes porteur, mais qui par nature ne proposera jamais d'appareils aussi sophistiqués et performants que ceux destinés aux amateurs avertis ou aux professionnels.

Si vous souhaitez acquérir un APN reflex de milieu de gamme dit "prosumer" (littéralement un article professionnel destiné au marché des consommateurs), bien que le marché présente un choix plus réduit que celui du marché grand public, il est tout aussi concurrentiel et confus. Mais ici encore, choisissez votre APN en fonction de votre budget et de vos besoins sans prétendre vouloir l'excellence à prix plancher.

Un APN de milieu de gamme dit semi-professionnel coûte plus de 1000 € sans optique. Et généralement, si vous acceptez de payer ce prix, vous allez naturellement vouloir des optiques performantes, dont le prix est tout aussi élevé. Cela fixe déjà le débat. C'est donc un achat qui ne se décide pas sur un coup de tête en lisant cinq minutes un catalogue. Un APN de cette gamme est un produit de qualité et performant, disposant de nombreuses fonctions automatiques, d'autres ajustables ou d'assistance toujours très appréciées.

Déjà dépassé par le Nikon D300, le D200 dispose d'un capteur CCD de 10.2 Mpixels. En 2006 il coûtait 1500 euros boîtier nu. Ajouter 380 euros pour un zoom AF-S DX de 18-70 mm.

Mais globalement, passer de la photographie amateur occasionnelle à la passion exige que vous ayez de bonnes notions de photographie, un sens artistique et envie de vous investir dans ce hobby.

Si cette méthode est trop rapide pour vous, orientez-vous vers un modèle d'entrée de gamme à moins de 1000 € avec une optique zoom. Vous apprendrez ainsi la technique photo en même temps que vous développerez  votre sens artistique. C'est seulement lorsque vous serez satisfait de votre achat et aurez bien maîtrisé la technique que vous pourrez éventuellement envisager d'acquérir un modèle plus sophistiqué.

- Choisir l'APN à la mode ou pour son prix. Certaines personnes succombent à l'envie d'acheter un APN a priori, sur base de critères subjectifs voire irrationnels difficilement discutables. En matière d'APN, le seul avantage pratique d'acheter le modèle "à la mode", par exemple "l'APN de l'année", est d'avoir la certitude d'utiliser un modèle récent apprécié des critiques et tirant profit des dernières innovations. Mais cela ne signifie nullement que ses performances conviennent à votre usage ni que son prix soit démocratique. Par ailleurs le train de la mode est passager et changera forcément d'opinion l'année prochaine, vous laissant là avec votre appareil "démodé".

Choisir un APN parce qu'il est cher, par snobisme, est un argument absurde qui se retourne tôt ou tard contre son propriétaire. En effet, en principe un appareil haut de gamme devrait mieux résister aux effets du temps comme à ceux de l'environnement mais il ne palliera jamais à l'incompétence d'un débutant comme aux erreurs des professionnels; si le sujet est mal cadré, sophistiqué ou pas, votre bel APN va toujours couper les pieds du sujet ! Comme par ailleurs son utilisation nécessitera un certain apprentissage, s'il émousse votre patience vous finirez par le délaisser pour un modèle plus simple.

En fait on n'achète pas un APN onéreux pour le simple plaisir d'être à la mode ou par snobisme mais pour répondre à un besoin, en principe les exigences d'une passion ou d'un métier. Dans le cas contraire, il est fort à parier que votre bel APN restera dans un tiroir ou ne sortira de sa boîte que 3 semaines par an pour réaliser quelques tirages 10x15. Laissez-le plutôt à ceux qui en ont l'usage.

- Faut-il attendre une baisse des prix ? Attendre une baisse des prix des APN est illusoire car à prix constant, dans six mois ou un an il y aura toujous un nouveau modèle plus performant. Bien que la dépréciation du matériel électronique soit très importante, attendre l'appareil idéal est un très mauvais calcul.

Si vous avez les moyens financiers, achetez un APN neuf ou d'occasion maintenant, sans attendre Noël ! En hésitant et en reportant toujours votre décision, finalement vous n'aurez pas d'APN, vous ne prendrez jamais de photos et vous ne pourrez pas partager votre expérience.

Achetez un APN aujourd'hui dans votre gamme de prix, vous verrez plus tard si vous avez fait le bon choix. Le jour où vous prendrez la décision de changer de modèle, vous pourrez discuter avec le photographe ou des amis en connaissant mieux vos besoins.

Ceci dit, mieux vaut investir un peu plus d'argent maintenant dans un APN performant que d'acheter un bas de gamme qui ne vous satisfera pas et que vous allez de toute façon revendre à perte pour racheter le modèle qui vous convient. En pensant faire une économie, vous avez en fait perdu plus d'argent que si vous aviez de suite choisi le modèle adéquat.

Quant à la question de sa dépréciation, rappelons que dès le moment où vous avez acheté votre APN, il a déjà perdu 20% de sa valeur et perdra plus de 50% de sa valeur au terme de la troisième année. Sans possibilité de l'amortir, vous n'avez donc aucun intérêt à le revendre à perte, d'autant moins que les composants électroniques sont très fiables (généralement ils tombent en panne à la première utilisation sinon pour ainsi dire jamais à moins d'être intensivement utilisés).

- Quel APN choisir ? Pour commencer, vous pouvez limiter votre investissement au plafond psychologique de 1000 € optique comprise sous lequel se trouve aujourd'hui 83% des APN reflex et cette proportion augmente. C'est une réalité commerciale à laquelle adhère la plupart des clients qui, a posteriori, sont satisfaits de leur achat. Mais méfiez-vous car on perce vite ce plafond quand il faut acheter quelques accessoires supplémentaires ou une meilleure optique. Quant aux innovations et ces détails qui font ce "petit plus" des APN ayant une bonne réputation, ils poussent les prix à la hausse et risquent de faire exploser votre budget.

Enfin, n'hésitez pas à consulter les critiques des utilisateurs et les revue techniques des APN, posez éventuellement des questions sur des forums de discussions afin de resserrer votre choix sur quelques modèles. En général, pour des photographies ordinaires et même un peu plus, vous ne serez jamais déçu en choisissant un modèle qui a reçu la faveur du public avec "5 étoiles" ou éventuellement par celui classé "modèle de l'année". Et si en plus il vous plaît, c'est tout bénéficie pour vous.

Bonne chance et ayez le bon reflex !

A propos des smartphones

Un certain webzine généraliste grand public annonça que les smartphones de dernière génération remplaceront les caméras et les APN (sic CNET USA et France, 2023). Faut-il le croire ?

La réponse est un "non" catégorique. Car c'est mal connaître les besoins des photographes et leur perfectionnisme. Même les smartphones les plus sophistiqués n'ont pas les performances ni la polyvalence d'un APN reflex ou hybride. De plus les smartphones sont mal adaptés à la photographie derrière une optique (microscope, télescope, etc) et on les voit mal supporter un téléobjectif de 500 mm, être utilisés pour la photographie sportive, animalière ou dans des conditions extrêmes. Si les produits de chaque catégorie offrent d'excellentes performances comparés entre eux, on ne mélange pas les pommes et les poires.

Les modèles présentés dans cet article sont donnés à titre indicatif. Les modèles concurrents peuvent apporter des solutions équivalentes. Sauf autre mention, les photographies ont été fournies par les constructeurs. Les animations et les gros-plans sur les menus ont été publiés avec la permission de DPReview.

Cet article fut publié en septembre 2007 en intégralité dans le webzine Cours-Photophiles sous le titre "La photographie numérique" à l'occasion de la sortie du 60e numéro du magazine Photophiles. Depuis il a été mis à jour.

L'auteur pratique la photographie depuis les années 1970 et a utilisé divers types d'appareils photos dont un reflex Pentax MX, un APN Nikon D7000 et un Canon PowerShot S120.

Pour plus d'informations

Sur ce site

Les APN hybrides

Les APN en astrophotographie

Coatings, revêtements anti-réflexions et dispersions

La qualité des images numériques

Le rôle du filtre anti-aliasing

Particularités des APN haut de gamme

Sensibilité des APN aux rayonnements IR et UV

Les aberrations optiques

N'ayez pas peur des caméras CCD

La conversion numérique des photographies

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Appareils photo mirrorless ou reflex?, Eric Gibaud, YouTube, 2020

Hybride vs Reflex, différences, avantages, inconvénients, Nikon passion, YouTube, 2019

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Input-referreds Read Noise vs. ISO Setting, Photons to Photos

Noise, Imatest

Digital Camera Reviews and Sensor Performance Summary, ClarckVision, 2016

Baseline JPEG and JPEG2000 Artifacts Illustrated

Comparatif des cartes Flash, Les Numériques

Comparatif des CF, MMC et SD, Digit-Life

Tests des cartes CompactFlash., Digit-Life

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Les marques préférées d'APN par sexe, Kodak

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L'autofocus à contraste de phase, E.Bonet

Cristal de fluorine et verre ED, Pierre Toscani

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Learn My Shot, Robert Grant

Choosing a Digital SLR Camer, Photo.net

Illumination, Exposure, and Sensitivity, Micron

Image defects, Gisle Hannemyr

MTF and sharpness comparisons (Imatest)

Bob Atkins Photography

DPReview - Learning

Photo.net - Learning

Effets stroboscopiques

Highspeed photography

Andrew Davidhazy (RIT.edu)

Calculatrice en ligne

File size calculator (mégapixels vs. megabytes)

Megapixel Calculator

Calcul de la profondeur de champ (galerie-photo.com)

Profondeur de champ et hyperfocale (35 mm compact)

Depth of Field Calculator

Diffraction Calculator, PhotoPills

Macro Diffraction Calculator, PhotoPills

Logiciels

Review of Imaging software (sur ce site)

Capture One (Phase One)

Canon Camera Software (EOS, IXUS, PowerShot)

DxO Optics Pro

Gimp

Imatest (analyseur de mire ISO 12233)

Nikon ViewNX-i

Nikon ViewNX2

PaintShop Pro X8 (ex Bibble Labs)

Photo filtre

Photos (Mac OS/X)

Sandra (SiSoftware)

Pixel Fixer

Hotpixel, plugin pour Photoshop

PhotoME (éditeur EXIF)

Thumber (éditeur EXIF)

Editeurs de format RAW, cf page 4

LifePixel (Infrarouge)

ON4LDZ (détecteur d'orage)

High-Speed Visual Imaging

Photoshop (Adobe)

Camera Raw (pour Photoshop CS)

Occasions et argus

Photoccasion

Chasseur d'images

Argus photo

Objectif-location.fr

Parlons-Photo

Petites-annonces.fr

Pixelistes

Nikon Passion

Amazon (Image & Son)

Kijiji

Vivastreet.be

Vendeen.net

Zone numérique

ebay

Concours photos (contests)

National Geographic

Smithsonian Photo contest

Nikon (Int'l), Canon (Jp), Olympus (USA, Can.)

Panoramio

Picture (ILP)

DPChallenge

National Wildlife

Nature's Best Photography

Serbin

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Foires et Expositions

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