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La biodiversité

Faut-il donner un statut aux animaux ? (V)

Telle est la question que s'est posée en 2014 le biologiste Yves Christen de l'Institut Sanofi Pasteur dans son livre "L'Animal est-il une personne ?". Sa question fondamentalement politique s'est rapidement transformée en une revendication sur les réseaux sociaux par certains groupes de défense des animaux comme L214 qui vont jusqu'à considérer que l'animal est une personne sensible. Ils estiment donc qu'on ne peut pas faire souffrir les animaux, ni les mettre en cage ou les tuer et n'hésitent pas exemple à organiser des opérations commandos pour libérer des animaux dans les abattoirs. Bien sûr, leurs actions sont en violation avec les lois existantes et compris les droits des entreprises à faire du commerce, etc.

Malheureusement leurs arguments sont très discutables (sans parler que certains censurent toute forme d'opposition), car ils ne veulent visiblement pas considérer toutes les conséquences de leur revendication, des effets pourtant majeurs pour l'avenir de l'humanité que nous allons examiner.

Etant donné que la biodiversité disparaît de la faute des hommes et qu'on maltraite encore souvent les animaux, y compris des mammifères comme les animaux de laboratoire, de ferme et domestiques, les associations de protection des animaux ont émis l'idée de donner des droits aux animaux pour mieux les protéger et poursuivre les contrevenants. Christen sait de quoi il parle et développe adroitement son argumentaire en pas moins de 538 pages. Mais est-ce pour autant réaliste ?

Défendre la cause animale est évidemment noble et nous aimerions tous mieux protéger la nature. A ce titre le rôle de Greenpeace, du WWF, de la SPA ou même de L214 qui soutient l'éthique animale et veut leur accorder des droits est utile pour sensibiliser les consciences et mettre les politiciens face à leurs responsabilités. Mais comme en toute chose, il faut relativiser et prendre la mesure des effets de toute règle et bien faire la distinction entre la protection et l'interdiction, le respect et l'abus. Tout excès conduit à des dangers et des risques incontrôlés.

A l'heure où une grande partie du monde souffre pour survivre, il paraît difficile de considérer que la protection des animaux passe par leur attribuer des droits car les intérêts des hommes ont toujours été prioritaires sur ceux des autres espèces (sans parler que même entre hommes nous parvenons encore à nous détruire). En effet, en beaucoup d'endroits du monde les animaux sont en concurrence avec les hommes, notamment pour l'accès à l'eau quand ils ne détruisent pas les récoltes ou tuent des imprudents (des adultes allant puiser de l'eau ou chercher de la nourriture et des enfants sont encore attaqués par des tigres, des crocodiles, des requins ou même des éléphants en colère).

Il serait difficile d'expliquer aux plus pauvres ou aux fermiers (mais en réalité à tout le monde) que les animaux qu'ils éloignent, veulent déplacer ou tuer ont les mêmes droits qu'eux et que pour cette raison ils crèveront de soif et de faim au bénéfice des éléphants, des grands singes et des prédateurs comme les tigres, les loups ou les ours, sans parler des poissons qui auraient alors le droit de vivre sur leurs terres ou dans leurs eaux au même titre qu'eux et donc de devoir partager les ressources, eau et nourriture, avec eux.

Les plus radicaux répondent que la solution existe déjà : elle consiste à supprimer tous les aliments provenant des animaux et de se rabattre sur l'alimentation végétale. On reviendra sur l'alimentation végétarienne et végane dans l'article consacré au système digestif.

Si on considère que les animaux sont des personnes, alors ils bénéficient exactement des mêmes droits que les humains. Dans ce cas la chasse, la pêche, l'élevage, les fermes, les zoos, les réserves et l'expérimentation animale doivent être interdits car on assassine des "personnes" à poils, à plumes ou à écailles, on les met en esclavage et les parque "comme des bêtes" avant de les tuer ou on effectue des expériences sur elles contre leur volonté et sans qu'elles puissent se défendre. Veut-on réellement en arriver là ? Si on voit les choses aussi radicalement, alors nous aurons rapidement du mal à assurer notre subsistance.

A quoi pense-t-il ? Il a en tout cas autant que nous le droit de vivre en liberté. A nous d'y veiller en adaptant nos lois.

En fait, il est peu probable que la population et d'autant plus les lobbies et les instances internationales acceptent cette idée. Si le but n'est pas d'accorder les "pleins droits" et qui sait les "pleins pouvoirs" des personnes aux animaux, peut-on envisager d'inventer une "sous-espèce" de personne pour les protéger ? Cette solution est tout aussi critiquable. En effet, cela risque vite de dériver et dégénérer vers l'eugénisme où certains gouvernements profiteront de cette législation pour se débarrasser des "indésirables" et des minorités en "déclassant" certains humains jugés "à risque". A terme, cette politique écoeurante risque de diviser l'humanité en deux classes. Défini en ces termes, le débat s'étend vers des horizons encore plus ségrégationnistes qu'aujourd'hui qu'on ne peut évidemment pas cautionner.

Enfin, certains se demandent s'il faut réellement mettre sur le même pied (ou la même patte) tous les animaux : les cafards et autres nuisibles seraient-ils des personnes au même titre que les mammifères comme les grands singes ? Vu sous cet angle, le débat est loin d'être clos. En fait, le seul sujet vraiment à l'ordre du jour est la question éthique et le respect des animaux.

En revanche, si nous sommes soi-disant si intelligents et supérieurs aux animaux, nous pouvons trouver les moyens de vivre en harmonie avec eux sans pour cela les condamner ou leur accorder les mêmes droits que les être humains. Ce principe passe par une meilleure sensibilisation du public et ce dès l'école primaire partout dans le monde, des lois plus rigoureuses, un meilleure surveillance des espèces en voie de disparition et la création de sanctuaires et autres parcs naturels.

Ceci dit, même s'il existe des lois internationales reconnaissant qu'il existe des espèces en voie de disparition qu'il faut protéger (ou d'autres interdisant la maltraitance ou la chasse sportive), beaucoup de pays refusent encore de ratifier ces accords ou ces traités sous prétexte que certains animaux figurant dans ces listes font partie de leur économie (par exemple la baleine au Japon, la tortue ou le requin en Indonésie). Ainsi, 126 pays n'ont pas encore ratifié les dispositions de la CITES dont l'Union européenne, la Russie, la France et le Japon ! Certains pêcheurs industriels se moquent également des traités internationaux et vont jusqu'à tirer leurs filets dans les réserves. Quant aux propriétaires privés ayant acheté des terres en Afrique du Sud, la législation ne leur interdit pas d'offrir aux chasseurs amateurs la possibilité de tirer un lion moyennant 50000$ ou 100000$ (cf. la mort du lion Cecil en 2015). Chacun sait que l'argent n'a pas d'odeur !

Si les mesures légales n'éviteront donc jamais le braconnage, la maltraitance et les abus, elles ont le mérite d'exister et d'avoir déjà réduit l'hécatombe. Ainsi comme le rappelle le National Geographic, suite à la mort du lion Cecil, les lois sur la chasse ont été durcies et plus de 40 sociétés de transport aérien ont interdit le transport des trophées de lion, de rhino, de léopard et du buffle du Cap. Et si ces trophées sont expédiés par bateau, ils seront également confisqués par la douane et le propriétaire pénalisé d'une amende.

Mais pourquoi le gouvernement sud-africain n'interdit-il pas tout simplement la chasse des animaux à titre privé ? La réponse est simple : le pays est corrompu ! (cf. l'article sur Ubuntu et l'Afrique du Sud aujourdhui). Cela veut dire que le président Zuma s'intéresse plus à ses propre intérêts et à l'avis de la classe dirigeante blanche qui règne en maître sur l'Afrique du Sud qu'à l'avenir de la population noire et souvent pauvre laissée pour compte. S'il fait déjà peu de cas de certains êtres humains, pourquoi s'intéresserait-il au sort des animaux, d'autant moins que la chasse rapporte des devises au pays. Sans envisager le boycott de l'Afrique du Sud qui nuirait surtout aux plus pauvres, seule la pression des ONG et l'opinion du monde politique pourraient changer les mentalités.

Derniers états de santé de la planète

Document Discovery adapté par l'auteur.

Le 29 mars 2005, dans le cadre des études sur le changement global, l'OMS publia un rapport sur l'état de santé de la planète. Le communiqué de presse résumait toute l'ampleur du problème :  "Les atteintes aux écosystèmes menacent de plus en plus la santé de l'homme". Le constat était clair, annoncé tel un signe d'impuissance des autorités devant le saccage de la nature. Ce rapport de synthèse intitulé "L'évaluation des écosystèmes pour le millénaire" (EM) résume les résultats d'une enquête demandée par l'ONU qui a mobilisé, pendant quatre ans, plus de 1300 experts de 95 pays.

Ce rapport établit qu'environ 60% des bienfaits que procure l'écosystème mondial pour soutenir la vie sur Terre (eau douce, air pur et climat relativement stable) sont en voie de détérioration ou utilisés de façon non viable.

Selon l'OMS, les conséquences dommageables de cette détérioration pour la santé humaine ont été plus importantes depuis 1960 qu'au cours des deux siècles précédents. Ces conséquences se font déjà sentir et pourraient s'aggraver sensiblement au cours des 50 prochaines années. Ainsi, suite à la pollution de l'atmosphère, on peut prédire qu'un enfant sur sept sera asthmatique.

Le rapport EM prévoit que l'érosion des écosystèmes pourrait entraîner une augmentation des maladies existantes telles que le paludisme et le choléra, ainsi qu'un risque accru de nouvelles maladies émergentes du fait de la disparition des biotopes des virus.

Kerstein Leinter, membre de l'OMS et associé au rapport EM rappela que "ce sont les écosystèmes qui entretiennent la vie sur la planète. Ils sont essentiels pour la santé et indispensables au bien-être des populations partout dans le monde. Les travaux de l'EM montrent clairement l'interdépendance entre les écosystèmes et la santé humaine - et combien il est important que les décisions liées au développement économique protègent aussi l'environnement afin de sauvegarder en définitive la santé humaine".

Kristy et le guépard Foxy âgé d'un an en 2006. Des animaux censés se défendre seuls doivent aujourd'hui compter sur la compassion des hommes pour survivre. Doc Crocodile Hunter.

Il existe deux manières d'éviter les maladies et les traumatismes consécutifs à la désorganisation de l'écosystème. L'une d'elle consiste à prévenir, à limiter ou à combattre la détérioration de l'environnement; l'autre est de trouver les moyens de protéger les personnes et les populations des conséquences de l'évolution défavorable de l'écosystème mondial.

Les liens entre les changements environnementaux et la santé humaine sont d'autant plus complexes qu'ils sont souvents indirects, décalés dans l'espace et dans le temps, et qu'ils dépendent d'un certain nombre de facteurs.

Pour Carlos Corvalan de l'OMS et qui collabora également au rapport EM, "l'une des conclusions frappantes de cette évaluation, et qui a une portée très vaste, est la nécessité fondamentale d'assurer la pérennité écologique afin de sauvegarder les écosystèmes et de protéger ainsi la santé humaine sur le long terme. Là où la mauvaise santé est due à une surconsommation des éléments fournis par l'écosystème tels que l'eau, les denrées alimentaires et l'énergie, une réduction sensible de la consommation - assortie du droit des communautés marginalisées d'accéder aux ressources essentielles - aurait des effets bénéfiques majeurs sur la santé".

Le constat des experts est donc alarmant : si nous continuons à épuiser la terre à l'allure actuelle nous ne sommes pas certains qu'elle puisse supporter notre mode de vie encore 50 ans. A l'heure actuelle 60% des écosystèmes permettant la vie dans ses différents biotopes ont été, à des degrés divers, dégradés par les activités humaines.

On peut rapprocher ce pourcentage du nombre d'espèces qui, estime-t-on, disparaîtront d'ici 300 ans si rien ne change : 60% de la biocénose. Restera alors sur Terre moins de 10 millions d'espèces animales et végétales.

Au sommet de ces communautés se trouve l'homme. Mais sachez déjà que si notre autodestruction était éventuellement programmée, malgré toute notre science, nous ne disparaîtrions pas en dernier lieu, tel le dernier rempart face à la sixième d'extinctions. Des créatures plus insignifiantes mais oh combien mieux adaptées et tout aussi bien organisées règneront après nous : les insectes et les microbes ! Malgré tout le respect que nous leur devons, ne laissons pas la terre aux cafards !

La biodiversité, gage de notre avenir

Compte tenu du taux extrêmement rapide auquel disparaissent les espèces, si nous laissons faire les choses, en colonisant de nouvelles terres vierges et en ne protégeant pas les sites naturels, nous adoptons une attitude criminelle car nous assassinons délibérément les enfants de dame Nature ! Nous sommes en train de dépeupler la Terre pour assouvir jusqu'à sasiété et en-dehors de toute limite nos passions, notre goût de l'exotisme et du luxe !

A l'inverse du tigre de Sumatra présenté ci-dessous, un superprédateur au regard aiguisé qui connait d'instinct les règles de la survie et s'adapte aux circonstances, nous avons perdu nos instincts qui sont pour l'essentiel inconscients ou refoulés et devons réapprendre à voir le monde, à sentir le pouls de la Nature. Malheureusement, malgré toute la force, la férocité et la ruse de ce tigre, il est démuni face aux hommes et a subi leurs actions sanguinaires au point que sa population est aujourd'hui réduite à 300 ou 400 individus dans le monde : il est en Annexe I de la CITES. Quand on sait qu'un tigre ne vit qu'environ 15 ans, on comprend toute l'urgence de préserver son espèce de l'extinction.

Idem pour le chimpanzé. Bien qu'il puisse vivre plus de 60 ans en captivité et 40-50 ans dans la nature, quand on croise toute la puissance de son regard, on ne peut s'empêcher de ressentir toute la responsabilité qui pèse sur nos épaules. Au début du XXe siècle, il existait 1 à 2 millions de chimpanzés. En 2015, on estime qu'il en restait moins de 300000. Leur survie ne dépend que de nous. Alors arrêtons d'être égoïstes et pensons un peu plus aux créatures qui nous entourent avant qu'elles ne disparaissent définitivement.

Que l'homme fasse attention aux blessures qu'il inflige à dame Nature car ainsi que nous l'observons déjà avec l'effet de serre lié à nos activités industrielles et la raréfaction des ressources naturelles, un jour ou l'autre c'est toute la nature qui se retournera contre nous, bien sûr de manière imperceptible et naturelle, mais de la manière la plus surnoise du fait que nous sommes dans le déni et refusons la vérité et par conséquent d'agir dans l'intérêt de tous depuis plusieurs générations : perte de biodiversité, végétation malade, érosion des terres arables, terres stériles, eaux polluées, pluies acides, virus émergeants, microbiote appauvri, maladies chroniques, cancers... Cela a déjà commencé.

A consulter : Africat Foundation

Organisation de protection des guépards et léopards en Namibie

Adopt a Cat, The Big Cat Sanctuary

Sauvez un chimpanzé grâce à l'action de l'Institut Jane Goodall

Des regards lourds de sens. Le regard franc de ce tigre de Sumatra (Panthera tigris sumatrae), le regard innocent du bébé chimpanzé Nani ou le regard déterminé de la panthère noire Maya en dit long sur notre attitude envers la nature et leurs espèces en particulier qui sont aujourd'hui en voie d'extinction en raison du braconnage dont elles font l'objet. Si l'anthropomorphisme n'a pas sa place en sciences, ce rapprochement nous permet néanmoins d'apprécier les blessures que nous portons à dame Nature... Si les animaux pouvaient parler et avaient de la rancune, leur discours nous déplairait certainement et nous en serions les premières victimes. Mais sans aller aussi loin, certaines espèces ont déjà peur de nous, indice qui laisse à penser que nos attitudes les dérangent depuis longtemps. Heureusement, certains hommes entendent leurs plaintes. Au centre, le bébé chimpanzé Nani est un des nombreux orphelins qui fut abandonné par les braconniers après avoir massacré toute sa famille pour en faire de la "viande de brousse". Nani a été élevé à l'Institut Jane Goodall et vit depuis 2010 sur l'île sanctuaire de Ngamba en Ouganda. A droite, la panthère noire Maya fut récupérée en 2017 à l'âge de 5 ans par le Big Cat Sanctuary installé dans le sud-est de l'Angleterre car sa mère l'avait abandonnée. Aujourd'hui c'est un bel animal puissant qui peut espérer vivre ~20 ans en captivité. Documents Lukasz Stefanski, Institut Jane Goodall et The Big Cat Sanctuary.

Pour clôturer cette prise de conscience, permettez-moi une réflexion plus personnelle, plus percutante si les faits et les discours officiels ne vous ont pas encore convaincu qu'il était grand temps d'agir.

Depuis que l'homme a décidé de conquérir la planète et d'utiliser toutes les ressources de la terre comme de la mer à sa guise, il a contribué à l'extinction de.... dizaines de millions d'espèces ! Pendant des millions d'années, ces espèces ont patiemment évolué en l'absence de l'homme qui dès qu'il apparut a saccagé leurs territoires et détruit leurs moyens de survie en l'espace de quelques décennies ! Comment peut-on accepter ce mépris de la nature, cet égoïsme et cette arrogance de l'homme ? De quel droit nous autorisons-nous à décider de la vie ou de la mort des animaux ou de toute chose vivant sur terre ? Le profit immédiat est-il la seule raison de notre existence ? Ignore-t-on encore qu'il n'existe qu'une seule planète Terre et qu'il faut impérativement protéger ses formes de vie ? Que fera-t-on le jour où la dernière espèce sauvage aura disparu ? Il sera trop tard pour pleurer ! Si vous avez du coeur, c'est maintenant qu'il faut pleurer en prenant conscience du triste sort que l'on réserve à toutes les créatures qui nous entourent et menacées d'extinction par notre faute. C'est maintenant qu'il faut agir pour empêcher que ce désastre ne se réalise !

Prenez les milliards d'insectes et de microbes qui peuplent nos contrées. Il serait tout de même insensé d'avoir chevauché tant de contrées par monts et par vaux, d'avoir combattu tant de hordes ennemies et protégé nos êtres chers et nos biens durant tant de millions d'années pour finalement abandonner le combat et la planète à ces êtres qui n'ont même pas conscience d'exister, ne trouvez-vous pas ? Rien qu'à ce titre et en mémoire de nos ancêtres, cela vaut la peine de nous battre pour préserver la biodiversité et consolider la branche sur laquelle nous sommes tous assis.

Ce ne serait pas faire preuve d'intelligence et serions même encore plus stupides et inconscients que ces insectes ou ces microbes si nous ne comprenions pas ces cris d'alarme lancés par dame Nature. Si c'est le cas, le jour venu ils pourront bien représenter les créatures les plus intelligentes du monde. Ne leur offrons pas cette opportunité, voulez-vous. Comme vous, j'aimerais autant laisser à la postérité autre chose que... des mouches !

A voir : Don't Choose Extinction, UNDP, 2021

La biodiversité, c'est la vie !

Division d'une cyanobactérie. Lymphocytes. Photo CNRI. Euglène. Photo PitchJ.B.Crumeyrolle. Algues macrocystis au large de San Diego. Photo IFREMER.

Cyanobactérie

Lymphocytes

Protozoaire

Macrocystis

Corail rouge

Cactus Saguaro du SE de la Californie et du Mexique. Photo Jim Bremner. Chêne des Smoky Montaisn Nat.Park, TN. Hypoccampe à queue de tigre (Hypoccampus comes).

Fleur carnivore

Saguaro

Chêne

Hyppocampe

Tortue de mer

Toucan. Photo Smithsonian National Zoological Park. Baleine franche (de Biscaye) Document http://eu.art.com/

Grenouille

Toucan

Aigle pêcheur

Baleine

Tigre

Lémurien. Photo Ushuaïa. Oran-Outang. Photo Ushuaïa. Bébé. Photo babyglobe.com
Lémurien Panda géant Gorille Orang-Outan H.s.sapiens

Si nous ne changeons pas nos habitudes, dans 20 minutes l'homme aura provoqué la disparition d'une nouvelle espèce. Agissez !

2050, c'est demain. Les adultes qui vivront à cette époque sont déjà là. Certains de ceux qui vivront dans un siècle sont déjà nés aussi. Les actions que nous menons aujourd'hui les concernent au premier chef et ils seront encore là dans 50 ans pour nous juger. Donnons-leur bonne impression.

Pour l'heure j'ai un mauvais pressentiment car les discours et les chiffres s'emballent sans que beaucoup de personnes se sentent concernées. Certes, en Occident chacun est conscient qu'il vaut gérer la société en tenant compte de la protection de l'environnement et chacun reconnait qu'il est indécent et inutile de tuer des animaux par plaisir. Mais rares sont les personnes qui s'engagent concrètement sur le terrain ou supportent financièrement les associations écologiques ou de protection des animaux. Certains gouvernements se sont fixés des objectifs concrets mais leur application dépend d'une législature à l'autre. Aidez-nous à protéger la Terre et vos petits-enfants vous remercieront.

Nous devons agir maintenant pour ne pas avoir à pleurer demain sur le cerceuil de Gaïa et de nos semblables. Je compte sur vous pour transmettre le message et sensibiliser votre entourage à la fragilité des écosystèmes. Ce n'est plus un souhait, c'est devenu le premier commandement de la constitution d'un nouveau monde plus équilibré. Oui, cela doit devenir un enjeu politique. Tant que nous ne comprenons pas cela, la survie de la biosphère sera en sursis. La biodiversité est notre assurance-vie.

Pour plus d'informations

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Alors adhérez !

Tigre de Sibérie

CITES - WWF - Les Amis de la Terre - Greenpeace 

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Le risque d'extinction de l'humanité

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Les rapports de synthèse de l'ONU (ONU, WWAP)

World Heritage (UNESCO)

Organisation Mondiale de la Santé (OMS, Global Change)

International Union for the Conservation of Nature and Natural Resources (IUCN)

Red List (espèces menacées d'extinction)

CITES (application de la Convention de Washington)

Census of Marine Life

Convention on Biological Diversity

Conservation International

Finding Species

Human Activities and their Impacts (The Canadian Biodiversity Web Site)

ICES (Conseil International pour l'Exploration de la Mer)

Millenium Ecosystem Assessment

Smithsonian Tropical Research Institute (STRI)

WildlifeDirect

Worldwatch Institute

NOAA

International Geosphere and Biosphere Programme (IGBP)

World Wildlife Fund (WWF)

Greenpeace International

National Geographic - Earthpulse

Documentaires

Home, Yann Arthus-Bertrand, 2009, YouTube

Planète Terre, BBC, 2007

Une vérité qui dérange, Al Gore, 2006

Publications

The biomass distribution on Earth, Ron Milo et al., PNAS, 2018

Human race just 0.01% of all life but has eradicated most other living things (revue de l'article des PNAS 2018), The Guardian, 2018

New Species of Vertebrates and Plants in the Amazon 2014-2015 (PDF), WWF/Institut Mamiraua, 2017

Le volcanisme et les crises de la biodiversité (PDF de 21.7 MB), Pierre Thomas/ENS/OSU Lyon

Livres

La 6e Extinction, Elisabeth Kolbert, Vuibert, 2015

Biodiversité : vers une sixième extinction de masse ?, R.Billé et al., La ville brûle, 2014

Biodiversité et évolution du monde vivant, D.Garon et al., EDP Sciences, 2013

Biologie de la conservation, Richard B. Primack et al., Dunod, 2012

Biologie, Neil Campbell et al., Pearson, 2012

La sixième extinction : Évolution et catastrophes, Roger Lewin et Richard Leakey, Flammarion, 1998; Champs-Sciences, 2011

Un jour sur Terre, Mark Linfield, 2008

Précis d'écologie, Roger Dajoz, Dunod, 2006

Le monde fabuleux des plantes. Pourquoi la Terre est verte, John King, Belin/Pour la Science, 2004

La vie est belle. Les surprises de l'évolution, Stephen J. Gould, Seuil, 1998; Seuil Points Sciences, 2004

Ecocide : Une brève histoire de l'extinction en masse des espèces, Franz J. Broswimmer, Paragon, 2003

Biodiversity II, NAS et al., Henry Joseph Press, 1995.

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