Qui, une nuit d'été, ne s'est jamais émerveillé devant le ballet féerique des étoiles filantes ? depuis mon plus jeune age, ce spectacle m'a toujours enchanté et étonné. Ces quelques pages ont été créées afin d'apporter un regard nouveau sur les météorites et l'interet qu'on leurs porte.Je ne suis pas un scientifique mais juste un amateur passionné.Ce site a été concu le plus sérieusement possible.
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Gérald


 

Le mot météore désigne le phénomène lumineux aperçu dans le ciel, et le mot météorite le corps solide qui en est la cause. (Actuellement on devrait utiliser le mot météoroïde pour designer le phenomene lumineux. Le nom météore est beaucoup trop générique car il designe un phénomène observable dans le ciel.)
L’étude des météorites présente un grand intérêt : jusqu’au vol Apollo-11, on ne connaissait pas d’autre matériau extraterrestre. Il existe dans le monde environ quarante tonnes de matériau provenant de chutes observées, une quantité très supérieure provenant d’échantillons ramassés sur Terre mais dont on ne connaît pas les circonstances de chute ; tous les ans, on recueille en moyenne les produits de quatre chutes nouvelles. Ces météorites semblent toutes très anciennes : elles se seraient formées il y a 4,55 milliards d’années (échantillons terrestres les plus anciens : 3,6 milliards d’années ; lunaires : 4,3 milliards d’années), et certaines ont peu évolué depuis cette époque reculée, apportant des données précieuses sur la composition du système solaire dans ses parties condensées (Les météorites sont les témoins du matériau qui compose le système solaire, le matériau le plus primitif étant sans doute peu différent de celui des météorites carbonées). malgré une histoire déjà compliquée, elles ont subi des transformations bien moins poussées que les roches terrestres soumises à plusieurs cycles sédimentaires et métamorphiques successifs.

À leur arrivée dans l’atmosphère, les météorites s’échauffent en surface par frottement et ionisent l’air à leur passage, provoquant ainsi une traînée lumineuse. Le phénomène lumineux devient plus important à mesure que l’objet se rapproche ; il est accompagné d’un phénomène sonore qui peut ressembler à un coup de canon, et qui est lié à l’onde de choc formée à l’avant de la météorite. Cette onde de choc peut provoquer la rupture de la pierre en plusieurs morceaux, parfois en un très grand nombre (l’averse de PuLtusk en Pologne, en 1868, est estimée à cent mille morceaux, et 218 kg de pierres ont été recueillis). On estime la vitesse d’entrée des météorites dans l’atmosphère à une ou deux dizaines de kilomètres par seconde ; la résistance de l’air freine les météorites, qui atteignent le sol avec une vitesse plus faible ; aussi les petites météorites ne laissent-elles pas une trace profonde dans le sol. Mais les très grosses météorites sont capables, en percutant la Terre, de creuser des cratères de grandes dimensions. Les phénomènes d’érosion modifient relativement vite les reliefs terrestres, de sorte que les cratères d’impact sont plus difficiles à reconnaître sur la Terre que sur la Lune. En dehors de leur forme en dépression circulaire, on reconnaît les structures d’impact au caractère fortement choqué des roches ayant reçu de tels projectiles.Le premier cratère d’impact reconnu est le cratère Barringer (Meteor Crater) de l’Arizona, découvert en 1871 et reconnu comme tel en 1905 par Daniel Moreau Barringer ;

il a un diamètre de 1 200 m et une profondeur de 150 m, et la météorite, dite de Canyon Diablo, dont la chute lui a donné naissance, il y a 50 000 ans, devait peser près de deux millions de tonnes.

La plus grosse météorite connue est une masse de ferro-nickel de soixante tonnes trouvée en 1920, près de Hoba (Sud-ouest africain), et laissée sur place. Les plus petites pèsent moins d’un gramme, et on les trouve lors de leur recherche dans les sites d’averses météoritiques importantes. Il est évident que beaucoup de ces petits objets passent inaperçus.

La Terre reçoit une quantité annuelle de poussières extraterrestres évaluée entre trente tonnes (estimation fondée sur les sphérules météoritiques recueillies dans les sédiments océaniques) et dix mille ou cent mille tonnes (mesures par stations orbitales ou satellites après correction).

Météorite de Hoba

Les statistiques montrent des variations de chute saisonnières et diurnes : on observe un maximum, d’une part, au début du printemps dans chaque hémisphère, d’autre part, dans l’après-midi de la journée.
La distribution géographique des météorites recueillies dépend de facteurs qui leur sont totalement étrangers, mais sont surtout en rapport avec les facilités d’observation telles que la densité de la population et la nudité du sol. On a trouvé presque uniquement des fers dans les régions montagneuses, les pierres se confondant avec les roches environnantes. Dans l’Ancien Continent, où le travail du fer est connu depuis la Préhistoire, beaucoup de fers météoriques ont dû servir à la fabrication d’outils. En Amérique et en Australie, en revanche, ils ont été préservés.