Un observatoire dans la brume (2) Le viel observatoire

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Le premier article vous a montré comment un bricolage modeste permet de résoudre certains problèmes posés à l'observateur du ciel nocturne. En effet, l'abri à roulettes permet de ne pas avoir à  réinstaller tout le matériel chaque soir et de conserver les réglages de la nuit précédente. Son inconvénient réside dans la lourdeur de l'ensemble mobile et la difficulté de conserver les cablages à la fois montés et non gênants.

La solution présentée avait un gros défaut : l'élasticité de la colonne support du télescope du fait du son  grand rapport longueur/section.

Pour régler tout cela, j'ai donc décidé de reconstruire une colonne plus massive. mais par là, d'abandonner le principe de l'observatoire mobile. La conduite des tâches est la suivante :

    - positionnement de l'abri en position de retrait
    - dépot des rails de guidage
    - enlèvement de la colonne en PVC remplie de béton
    - pose de la nouvelle colonne
    - construction du plancher autour de la nouvelle colonne
    - construction d'un nouvel abri en prologement du premier avec un toit coulissant cette fois.
    - passage de cable sous le nouveau plancher entre la partie observatoire et la nouvelle colonne. Ainsi plus de cable dans les pieds !
    - pose de verrous pour bloquer les portes et le toit.
    - peinture des boiseries...
 

Ces étapes furent menées au printemps 2001 et fin Juin , le nouvel observatoire commençait à prendre forme :
 
 

La construction est en cours

La fin de la construction fut pas mal ralentie par le mauvais temps mais en fin de compte, la porte et le toit coulissant purent être terminés avant le départ en vacances !

La construction est quasiment terminée
La construction est pratiquement terminée, reste l'isolation du toit coulissant.







Enfin, début Septembre 2001, je me suis décidé à creuser une tranchée de l'observatoire à la maison ainsi que passer des cables dans une gaine désormais enterrée. Cette gaine comporte :
 

Les connexions électriques et téléphoniques ont été immédiatement réalisées coté observatoire. Puis, profitant de deux jours de beau temps j'ai pu continuer le cheminement des cables en découvrant quelques tuiles du toit de la maison. Un petit hub Ethernet 10Base 100 et 2 cartes PCI terminèrent le montage du réseau.

Voici une vue de la partie "habitation" de l'observatoire. Un vieux Pentium 100 (qui fonctionne 24h/24 et 7j/7 en hiver afin d'éviter les problèmes de condensation) sert au pilotage de la caméra CCD et à la cartographie (aide au pointage avec le logiciel Megastar) :

Micro de l'observatoire






Cette machine est relié par le réseau à un PC plus puissant situé dans la maison. C'est ce dernier qui assure le  stockage des images, permet des prétraitements rapides et le gravage de CDROM d'archive. Le stockage des images peut s'y faire en simultanné de l'observation ou en différé.

Enfin, après une fin d'été très pluvieuse, les observations CCD purent reprendre le 10 Octobre 2001.

C8+Hisis

Ici, la caméra CCD est montée sur le télescope avec sa barette porte-filtres BVRI.
On aperçoit également le haut de la nouvelle colonne en maçonnerie.





Cette installation a été grandement réalisée avec du bois de récupération (lambris et tasseaux). Seuls les panneaux composant le toit mobile et le parquet ont été achetés. Les rails en aluminium sont bien-sûr ceux utilisés initialement. L'ensemble (hors cablage) revient à environ 300 euros avec la quincaillerie.

Fin 2002, j'ai remplacé la couverture en toile goudronnée par des tôles ondulées en PVC, plus résistantes et moins absorbantes thermiquement :

        

Et voilà le travail !

Désormais, il me faut environ 5 minutes entre le moment où je décide de me coucher et le moment où je rentre le faire...
 
Cette histoire a encore une suite....