Né le 15 Février 1564 / Décédé le 8 Janvier 1642



    Galiléo Galiléi était le premier enfant de Vincenzo Galiléi et de Guilia Ammannati. Il passa ses jeunes années avec sa famille à Pise

    En 1572, lorsque Galilée avait 8 ans, sa famille retourna à Florence, la ville natale de son père. Cependant, Galilée resta à Pise et vécut pendant 2 ans avec Muzio Tedaldi, un parent de sa mère.
    A l'âge de 10 ans, Galilée quitta Pisa pour rejoindre sa famille à Florence où il eut comme percepteur Jacopo Borghini. Lorsqu'il fut assez âgé pour être éduqué dans un monastère, ses parents l'envoyèrent au Monastère Camaldolese à Vallombrosa, à 33 km au sud de Florence. L'Ordre Camaldolese s'était séparé de l'Ordre Bénédictin vers 1012. Cet Ordre combinait la vie solitaire de l'hermite avec la vie stricte du moine et très vite le jeune Galilée trouva se genre de vie très attirante. Il devint novice, ayant l'intention de se joindre à l'Ordre, mais son père n'approuva pas son choix parce qu'il avait décidé que son fils deviendrait médecin.

    Vincenzo fit revenir Galilée à Florence et lui fit abandonner l'idée de rejoindre l'Ordre Camaldolese. Galilée continué à s'instruire à Florence, mais dans une école dirigée par des moines Camaldolese.

    En 1581, Vincenzo renvoya Galilée à Pise pour y vivre avec Muzio Tedaldi et pour s'inscrire à l'Université de Pise pour y suivre des étude de médecine. Bien que l'idée d'une carrière médicale n'ait jamais été attrayante pour Galilée, le souhait de son père était tout naturel puisque la famille avait compté un médecin célèbre. Galilée ne sembla pas prendre ses études médicales au sérieux, ne suivant que les cours qui l'interessait vraiment c'est-à-dire les mathématiques et la philosophy naturelle. Son professeur de mathématiques à Pise, qui avait la chaire de mathématique, était Filippo Fantoni. Galilée retourna à Florence pour les vacances d'été et continua à étudier les mathématiques.

    Dans l'année 1582-83 Ostilio Ricci, qui était le mathématicien de la Court de Toscanie enseigna les Eléments d'Euclide à l'Université de Pise.
    Pendant l'été 1583, Galilée retourna à Florence avec sa famille et Vincezo l'encouragea à lire Galen pour poursuivre ses études de médecine. Cependant, Galilée, toujours réticent à étudier la médecine, invita Ricci pour rencontrer son père. Ricci tenta de persuader Vincenzo de permettre à son fils d'étudier les mathématiques puisque tels étaient ses intérêts. Vincenzo n'aima pas l'idée et s'y refusa, mais permit à Galilée d'étudier les travaux d'Euclide et d'Archimède. Bien sûr, il était toujours inscrit comme étudiant en médecine à Pise, mais en 1585, il arrêta ses études et quitta l'Université sans aucun diplôme.

    Galilée commença à enseigner les mathématiques, tout d'abord en tant que percepteur privé à Florence et ensuite, de 1585 à 1586, comme enseignant à Sienne.
    Pendant l'été 1586, il enseigna à Vallombrosa et, cette même année, il écrivit son premier livre scientifique : "La petite balance" qui décrivait la méthode d'Archimède pour trouver la gravité spécifique de substances en utilisant une balance.
    L'année suivante, il se rendit à Rome pour voir Clavius qui était professeur de mathématiques au Collège Jésuite de Rome. Un sujet très populaire chez les mathématiciens jésuites de l'époque était les centres de gravité et Galilée lui apporta quelques résultats qu'il avait découvert sur ce sujet. Bien qu'il eut fait une impression très favorable à Clavius, Galilée ne parvint pas à être engagé comme professeur de mathématiques à l'Université de Bologne.

    Après avoir quitté Rome, Galilée resta en contact avec Clavius et Guidobaldo Del Monte. Il aimait écrire à ses correspondants à propos des théorèmes qu'il avait prouvé concernant les centres de gravité des solides. Il est également probable que Galilée ait reçu des cours qui étaient donnés au Collegio Romano.
    La correspondance commença en 1588 et se poursuivit de nombreuses années.
    Cette même année, Galilée reçu une prestigieuse invitation à une conférence sur les dimensions et les lieux de l'enfer dans "l'Enfer" de Dante à l'Université de Florence.

    Fantoni quitta la chaire de mathématiques à l'Université de Pise en 1589 et Galilée fut engagé pour lui succéder.
    Le jeune mathématicien avait rapidement acquis la réputation nécessaire pour occuper ce poste. Galilée passa 3 ans à l'Université de Pise, années pendant lesquelles il écrivit "De Motu", une série d'essais sur la théorie du mouvement qui ne furent jamais publiés. Il est probable qu'il ne publia jamais son travail parce qu'il n'était pas satisfait de ce qu'il avait écrit. La nouvelle idée contenue dans "De Motu" est que l'on peut tester des théories en faisant des expériences. L'ouvrage contient en particulier l'idée important que l'on peut tester la théorie de la chute des corps en untilisant un plan incliné pour ralentir le taux de descente.

    En 1591, Vincenzo Galilei décéda et comme Galilée était le fils aîné, il devait pourvoir au support financier du reste de la famille. Être professeur de mathématiques à Pise n'était pas bien payé, Galilée chercha donc un poste mieux payé. Grâce à de solides recommendations de la part de Guidobaldo des Monte, Galilée fut engagé comme professeur de mathématiques à l'Université de Padoue en 1592 avec un salaire 3 fois supérieur à celui de Pise.
    Le 7 Décembre 1592, il donna sa première conférence. Il allait rester à l'université pendant 18 ans. A Padoue, il devait principalement enseigner la géométrie d'Euclide et l'astronomie standard à des étudiants en médecine. Cependant, Galilée argumenta contre la vue de l'astronomie et de la philosophie naturelle d'Aristote dans 3 conférences publiques qu'il donna en relation avec l'apparition d'une Nouvelle Etoile en 1604.
    La croyance à l'époque était celle d'Aristote, c'est à dire que tous les changements dans le ciel devaient avoir lieu dans la région lunaire proche de la Terre, le royaume où les étoiles fixées étaient permanentes. Galilée utilisa la parallaxe pour prouver que la Nouvelle Etoile ne pouvait pas être proche de la Terre. Dans une lettre personnelle écrite à Kepler en 1598, Galilée avait fait état qu'il croyait à la théorie de Copernic. Il ne devait cependant pas donner de signe public de sa croyance avant de nombreuses années.

    A Padoue, Galilée rencontra Maria Gamba, mais ils ne se marièrent pas, peut-être parce que Galilée sentait que sa situation financière n'était pas assez bonne.

    En 1600, ils eurent un premier enfant, Virginia, puis une deuxième fille Livia l'année suivante.
    En 1606, leur fils Vincenzo naquit.

    En 1602, Galilée s'était remis à travailler sur la théorie du mouvement et dans les 2 années qui suivirent, grâce à ses études sur les plans inclinés et le pendule, il avait formulé la loi exacte de la chute des corps et avait déterminé qu'un projectile suit une trajectoire parabolique. Ces résultats ne furent cependant pas publiés pendant 35 ans.

    En Mai 1609, Galilée reçut une lettre de Paolo Sarpi qui lui parlait d'une lunette qu'un Hollandais avait montré à Venise. Galilée écrivit en Avril 1610 :
    Il y a environ 10 mois, on me rapporta qu'un certain Fleming avait construit une lunette grâce à laquelle des objets visibles, même très éloignés de l'oeil de l'observateur, pouvaient être vus distinctement...
    Quelques jours plus tard, le rapport fut confirmé par une lettre que je reçut d'un Français, Jacques Badovere, ce qui me poussa à chercher par quels moyens je pourrais inventer un instrument similaire. Je parvint au même résultat en me servant de la doctrine de la réfraction.


    Grâce à ces rapports et utilisant ses propres compétences techniques et mathématiques, Galilée commença à réaliser une série de télescopes dont la performance optique était bien meilleure que l'instrument du Hollandais. Son premier télescope fut réalisé grâce à des lentilles disponibles et permit dagrandir 4 fois l'objet observé. Pour améliorer le résultat, Galiléo apprit à polir ses propres lentilles.
    En Août 1609, il avait fabriqué un instrument qui grossissait 8 à 9 fois. Galilée vit immédiatement les application commerciales et militaires de son télescope pour les bateaux en mer. Il informait Sarpi de ses progrès et Sarpi organisa une démonstration au Sénat Vénitien.

    Vers la fin de l'année 1609, Galilée avait tourné son télescope vers le ciel et avait commencé à faire de remarquables découvertes.

    Les découvertes astronomiques qu'il fit grâce à ses télescopes furent décrites dans un petit livre intitulé "Le Messager des Etoiles" et publié à Venise en Mai 1610. Cette ouvrage créa la sensation. Galilée affirma avoir vu des montagnes sur la Lune, il avait prouvé que la Voie Lactée était constituée de petites étoiles, et avait découvert 4 petits corps orbitant autour de Jupiter. Il appela rapidement ces corps "les étoiles Médicéennes".

    En Juin 1610, seulement un mois après la parution de son petit livre, Galilée quitta son poste à Padoue et devint Mathématicien en Chef à l'Université de Pise et "Mathématicien et Philosophe" auprès du Grand Duc de Toscanie.

    En 1611, il visita Rome où il fut traité comme une célébrité : le "Collegio Romano" organisa un grand dîner avec des discours pour honorer les découvertes remarquables de Galilée.

    Pendant qu'il était à Rome, Galilée continué à faire de observations avec son télescope.

    Galilée tourna pour la première fois son télescope vers Saturne le 25 Juillet 1610 et il lui sembla voir trois corps.

     En 1610, il découvrit que, vu au travers d'un télescope, la planète Venus montrait des phases comme celles de la Lune, et qu'elle devait donc tourner autour du Soleil et non autour de la Terre. Ceci ne permettait pas de décider entre le système copernicien (dans lequel tous les corps tournent autour du Soleil) et le système proposé par Tycho Brahe (dans lequel tous les corps sauf la Terre tournent autour du Soleil qui lui-même tourne autour de la Terre). La plupart des astronomes de l'époque préféraient en fait le système de Brahe. Cependant, Galilée savait que toutes ses observations parlaient en faveur du système copernicien, mais ne le prouvaient pas. En fait, c'était sa loi sur la chute des corps qui était la plus significative à son avis ; en effet, les opposants à une Terre en mouvement prétendaient que si la Terre tournait et qu'un objet tombait d'une tour, il devait tomber derrière la tour puisque la Terre avait tourné pendant que l'objet tombait. Comme ce n'était pas ce que l'on observait, il semblait évident que la Terre était statique. Cependant, Galilée savait déjà qu'un corps tomberait de la manière observée sur une Terre en rotation.



    D'autres observations faites par Galilée concernèrent les taches solaires. Il en parla dans un "Discours sur les objets flottants" qu'il publia en 1612 et plus précisément dans les "Lettres sur les taches solaires" qui parut en 1613.

    En 1614, les deux filles de Galilée entrèrent au Couvent Franciscain de Saint Mathieu à l'extérieur de Florence. Virginia prit le nim de Soeur Marie-Céleste et Livia le nom de Soeur Arcange. Comme elles étaient nées en-dehors du mariage, Galilée pensaient qu'elles ne devaient jamais se marier.

    Lorsque 3 comètes apparurent en 1618, Galilée entra dans une controverse concernant la nature des comètes. Il affirma qu'elles étaient proches de la Terre et causées par la réfraction optique. La conséquence de cette malencontreuse controverse fut que les Jésuites commencèrent à considérer Galilée à un opposant dangereux à la religion.

    Bien qu'il adhérait au système copernicien, Galilée essaya d'éviter la controverse en ne rendant pas public ses idées sur la question. Il fut cependant poussé à prendre partie par Castelli qui avait pris la chaire de mathématiques à Pise en 1613. Castelli avait été un étudiant de Galilée et il était également un supporter de Copernic. Lors d'une rencontre au palais Médici à Florence en Décembre 1613 avec le Grand Duc Cosimo II et sa mère la Grande Duchesse Christine de Lorraine, Castelli dû expliquer les contradictions apparentes entre la théorie copernicienne et les Saintes Ecritures. Castelli défendit vigoureusement la position copernicienne et écrivit à Galilée lui racontant combien il avait été convaincant dans ses arguments. Galilée, moins convaicu que Castelli qu'il avait convaicu son auditoire, écrivit une lettre à Castelli en lui affirmant que la Bible devait être interprêtée à la lumière de ce que la science avait prouvé.
    Galilée avaient quelques opposant à Florence. Ils s'assurèrent qu'une copie de la lettre à Castelli fût envoyée à l'Inquisition à Rome. Cependant, après avoir examiné attentivement le contenu de cette lettre, peu de chose fut reproché à Galilée.

    La personnalité la plus importante de l'Eglise Catholique de l'époque s'occupant de l'interprétation des Saintes Ecritures était le Cardinal Robert Bellarmin. Il semble qu'à l'époque il ait vu peu de raison pour que l'Eglise soit concernée par la théorie copernicienne. Le problème était de déterminer si Copernic avait simplement mit en avant une théorie mathématique qui permettait le calcul des positions des objets célestes où s'il proposait une réalité physique. A cette époque, Bellarmin considéra la théorie comme une mathématique élégante qui ne mettait pas en danger les croyances chrétiennes concernant la structure de l'univers.

    En 1616, Galilée écrivit une lettre à la Grande Duchesse qui attaquait vigoureuseemnt les disciples d'Aristote. Dans son travail, qu'il adressa à la Grande Duchesse Christine de Lorraine, il argumenta fortement pour une interprêtation non-littéraire des Saintes Ecritures lorsque l'interprêtation littérale contredisait les faits du monde physique prouvés par les mathématiques. En ceci, Galilée affirma très clairement que pour lui la théorie de Copernic n'était pas simplement un outil de calcul mathématique, mais une réalité physique :
    "J'affirme que le Soleil est situé au centre des révolutions des orbites célestes et ne change pas de place, et que la Terre tourne sur elle-même et tourne autour de lui. De plus... Je confirme cette vue, non seulement en réfutant les arguments de Ptolémée et d'Aristote, mais aussi en produisant de nombreuses preuves pour la théorie de Copernic, en particulier certaines découvertes astronomiques ; ces découvertes réfutent clairement le système de Ptolémée, et confirment admirablement l'autre position."

    Le Pape Paul V ordonna à Bellarmin que la Sainte Congrégation de l'Index devait analyser la théorie copernicienne. Les cardinaux de l'Inquisition se rencontrèrent le 24 Février 1616 et cherchèrent des preuves auprès des experts en théologie. Ils condamnèrent les enseignements de Copernic, et Bellarmin envoya leur décision à Galilée qui n'avait pas été personnellement impliqué dans le procès. On interdit à Galilée de rester fidèle aux vues de Copernic, mais des événements ultérieurs donnèrent moins d'importance à la décision de l'Inquisition. En effet, Maffeo Barberini, qui était un admirateur de Galilée, devint le Pape Urbain VIII. Ceci se produisit au moment ou le livre de Galilée "Il saggiatore" allait être publié, en 1623. Galilée dédia très vite cet ouvrage au nouveau Pape. Cet ouvrage décrivait la nouvelle méthode scientifique de Galilée et contenait une citation célèbre concernant les mathématiques :

    "La Philosophie est écrite dans ce grand livre, l'univers, qui est toujours ouvert à nos observations. Mais le livre ne peut pas être compris si on n'apprend pas d'abord son langage. Il est écrit dans le langage des mathématiques, et ses lettres sont les triangles, les cercles, et les autres formes géométriques sans lesquelles il est humainement impossible de comprendre un seul mot ; sans ces mots on erre dans un labyrinthe sombre."

    Le Pape Urbain VIII invita Galilée aux audiences papales à 6 reprises et amena Galilée à croire que l'Eglise Catholique ne ferait aucun cas de la théorie copernicienne. Galilée, décida donc de publier ses idées, croyant qu'il le pouvait sans conséquences sérieuses pour l'Eglise.
    A se stade de sa vie, la santé de Galilée était mauvaise et bien qu'il commença à écrire son fameux "Dialogue" en 1624, il lui fallut 6 ans pour finir l'ouvrage.

    Galilée essaya d'obtenir la permission de Romme de publier le "Dialogue" en 1630, mais cela ne s'avéra pas facile. En effet, il reçut la permission de Florence, mais pas de Rome.
    En Février 1632, Galilée publia le "Dialogue concernant les Deux Principaux Système du Monde - le système de Ptolémée et le système de Copernic". Cet ouvrage se présente sous la forme d'un dialogue entre Salviati, qui argument pour le système copernicien, et Simplicio qui est un adepte du système d'Aristote. Le point d'orgues de ce livre est l'argumentation de Salviati que la Terre tourne, basée sur la théorie des marées de Galilée.



    Peu de temps après la publication du "Dialogue concernant les Deux Principaux Système du Monde - le système de Ptolémée et le système de Copernic", l'Inquisition interdit sa vente et ordonna à Galilée de se présenter à Rome. La maladie l'empêcha de se rendre à Rome avant 1633.
    L'accusation de Galilée au procès qui suvit fut qu'il avait outrepassé les conditions émises par l'Inquisition en 1616.
    La véracité de la théorie de Copernic n'était pas à l'ordre du jour ; elle fut considérée comme fausse au procès. Ceci était logique puisque le jugement de 1616 en avait décidé ainsi.

    Déclaré coupable, Galilée fut condamné à un emprisonnement à perpétuité, mais la sentence fut transformée en consignation à domicile plutôt qu'en peine de prison. Galilée put tout d'abord séjourner abec l'Archevêque de Sienne, puis il put retourner à son domicile à Arcetri, près de Florence, mais il devait passer le reste de sa vie à être gardé par des officiers de l'Inquisition.

    En 1634, il eut un choc terrible lorsque sa fille Virginia, Soeur Marie-Céleste, décéda. Elle s'était beaucoup occupée de son père lorsqu'il était malade. Galilée était accablé et ne put travailler pendant de nombreux mois. Lorsqu'il reprit le travail, il commença à écrire les "Discours et démonstrations mathématiques concernant les deux nouvelles sciences".

    Après que Galilée a fini son travail sur les "Discours", il le fit sortir secrètement d'Italie et l'emmena à Leyden en Hollande où il fut publié. C'était son ouvrage mathématique le plus rigoureux et traitait de problèmes tels que les centres de gravité. La plus grande partie de cet ouvrage reprenait ses idées non publiées de "De Motu". Dans les "Discours", il développa ses idées sur le plan incliné, écrivant :
    "Je certifie que la vitesse acquise par le même objet en mouvement à différentes inclinaisons du plan est égal lorsque les hauteurs de ces plans sont égales."

    Il décrivit ensuite une expérience utilisant un pendule pour vérifier sa propriété des plans inclinés et utilisa ces idées pour formuler un théorème sur l'accélération des corps en chute libre :
    "Le temps durant lequel une certaine distance est traversée par un objet se déplaçant en accélération uniforme est égale au temps durant lequel la même distance serait traversée par le même objet se déplaçant une une vitesse uniforme représentant la moitié du maximum de la vitesse finale du déplacement accéléré uniformément précédent."

    Après avoir donné des résultats suplémentaires du même type, il donna son célèbre résultat, affirmant que la distance parcourue par un corps en accélération uniforme est proportionnelle au carré du temps écoulé.

    Il était triste qu'un aussi grand homme meure hérétique. Son testament indiqua qu'il désirait être enterré à côté de son père dans la tombe familiale dans la Basilique de "Santa Croce", mais ses parents craignaient, très justement, que l'Eglise s'y opposerait.

    Son corps ne fut placé dans une tombe dans la Basilique qu'en 1737 par les autorités civiles, contre le souhait de l'Eglise.

    Le 31 Octobre 1992, 350 ans après la mort de Galilée, le Pape Jean-Paul II publia un communiqué au nom de l'Eglise Catholique dans lequel il admit que des erreurs avaient été commises par les conseillers théologiques dans le cas de Galilée. Il déclara que le cas Galilée était clos, mais n'admit pas que l'Eglise avait tord de condamné Galilé d'hérésie parce qu'il croyait que la Terre tournait autour du Soleil.




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