Description de la mission



    Mars Express, est la première sonde de l'Agence Spatiale Européenne à visiter une autre planète du système solaire. Elle a emprunté de la technologie de la mission manquée Mars 96 et de la mission Rosetta. Mars Express aidera à répondre à des questions fondamentale à propos de la géologie, de l'atmosphère, de l'environnement en surface, de la présence d'eau et de la potentialité de trouver de la vie sur Mars.

    Mars Express a atteint son orbite finale le 28 Janvier 2004. Elle a déjà donné des résultats étonnants depuis la mise en service des ses instruments, le 5 Janvier 2004.

    La signification des premières données ont été expliquées par les scientifiques lors d'une conférence de presse européenne au Centre Opérationnel de l'Agence Spatiale Européenne à Darmstadt en Allemagne.

    "Je ne pensais pas pouvoir réunir autant de scientifiques heureux de présenter leurs premiers résultats." dit le Professeur David Southwood, directeur scientifique de l'ESA (Agence Spatiale Européenne). Un des buts principaux de Mars Express est de découvrir la présence d'eau sous une de ses formes chimique. Au travers des premières cartes de la calotte polaire Sud, le 18 Janvier 2004, OMEGA (la caméra couplée au spectromètre infra-rouge) a déjà révélé la présence de glace d'eau et de glace de dioxyde de carbone.

    Cette information fut confirmée par le PFS (un nouveau spectromètre haute-résolution d'une précision sans précédent). Les premières données du PFS montrent également que la distribution d'oxyde de carbone est différente dans l'hémisphère Nord et dans l'hémisphère Sud de Mars.

    Le MaRS (un radio transmetteur et récepteur sophistiqué) a émis son premier signal le 21 janvier. Il fut intercepté sur la Terre grâce à une antenne de 70 m située en Australie. Au préalable le signal s'était propagé à la surface de Mars. Cette nouvelle technique de mesure permet la détection de la composition chimique de l'atmosphère de Mars, de son ionosphère et de sa surface.

    ASPERA (un analyseur du plasma et des atomes neutres en énergie) doit répondre à la question fondamentale : "Le vent solaire a-t-il entraîné le manque d'eau actuel sur Mars".
    Une autre expérience a été réalisée par le SPICAM (un spectromètre ultra-violet et infra-rouge) pendant la première occultation d'une étoile vue de Mars. SPICAM a simultanément mesuré la distribution d'ozone et de vapeur d'eau, ce qui n'avait jamais été réalisé auparavant. L'expérience a révélé qu'il y a plus de vapeur d'eau là où il y a moins d'ozone.

    L'ESA a également présenté des images étonnantes prises par la Caméra Stéréo Haute-Résolution.






L'orbiteur



    L'ESA est ses pays membres parlent de mission vers Mars depuis que la mission russe Mars 96 a échoué. Cette sonde emportait de nombreux instrument européens et la perte de cette sonde fut catastrophique pour la science européenne. Mars Express fut conçue pour permettre de réaliser à nouveau les expériences prévues et pour emporter un atterisseur servant de relais de communication pour les missions entre 2003 et 2007.

    Les expériences réalisées par Mars Express permettrent de mieux comprendre la planète Mars. Mars Express étudiera l'atmosphère et la surface pendant une année martienne, c'est-à-dire 687 jours.

    Pour l'étude de la surface, Mars Express a emporté 4 instruments :



    Pour étudier l'atmosphère, Mars Express a emporté 3 instruments :





L'aterrisseur Beagle 2



    En plus, le Royaume-Uni a joint un aterrisseur à l'orbiteur Mars Express. L'aterrisseur, connu sous le nom de Beagle 2, devait chercher la vie sur Mars. Il devait utiliser un système d'aterrissage similaire à celui de Mars Pathfinder, c'est à dire un parachute combiné à un airbag. L'aterriseur était également très léger, seulement 60 kg. Il emportait un bras robotisé, un imageur couleur stéréo, une caméra vidéo monochrome, un tout petit "rover" et une toute petite unité de forage.



    La mission Beagle 2 devait essayer de répondre à 3 questions :



    Le "Rover" ne mesurait que 30 cm de long et devait être déployé grâce à un "tube de lancement" près d'un gros rocher. Le rover devait sortir du tube et s'introduire dans le rocher pour en collecter un échatillon. Un câble devait le tirer à nouveau vers l'aterrisseur pour ramener et étudier l'échantillon.

    L'unité de forage devait enlever la poussière des rochers pour qu'un autre instrument, le spectromètre Mossbauer, puissie utiliser le rocher et analyser sa composition. L'unité de forage pouvait également extraire des échantillons de l'intérieur de la roche, puis le ramener à l'aterrisseur pour analyse.

    Malheureusement, Beagle 2 n'a plus donné signe de vie depuis son largage dans l'atmosphère martienne.




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