Le coudé fait peau neuve.

Le coudé à nu, le 30 octobre 2001.     Repas de midi sur le bacon du Coudé.

Voilà pour résumer ce que déclare Daniel GAFFE qui depuis cinq semaines n'en n'a pas passées une seule sans travailler sur l'instrument. "Depuis le 20 octobre 2001 nous avons gratté, décapé, poli chaque pièce métallique apparente, chaque couronne. Les 150 boulons des 6 couronnes ont tous été défaits, décapés, graissés et replacés. Les plaques en laiton ont été dégagées de leur gangue de peinture pour être mis en valeur, elles resteront polies. Les boulons de réglages de mise en station sont peint en noir alors qu'après les couches d'antirouille noire et jaune, le tube a déjà reçu deux couches de peinture blanche. La somme des heures passées s'élève a près de 320 heures, sans compter les temps de préparation."

Le 25 novembre 2001, après 1 couche de peinture blanche.

Alors aujourd'hui 25 novembre, il fallait que je vienne voir et que je participe à l'élaboration de cette mue. Après un repas au balcon avec vue imprenable sur Nice, nous voici tout de blanc vêtu (Le repas: un mélange de pâte à la carbonara et de spaghettis bolonaises, on s'est régalé merci les filles). Yves m'explique comment procéder: "Alors tu vois la peinture tu dilue avec un PEU de white-spirit puis tu mélange et enfin tu badigeonne le tube du coudé". Après deux heures d'effort, quelques éclaboussures (n'est ce pas Yves?), quelques frayeurs sur l'échafaudage (cha ché pour moi), mission réussi. Reste peu être le passage d'une dernière couche ... En attendant Daniel compte observer, il démontera l'échafaudage le soir même.