12 décembre 2020 : Un feu d’artifice céleste

A chaque passage près du Soleil, les comètes capturées par ce dernier laissent sur leur orbite un peu plus de poussières et la Terre croise plusieurs de ces orbites poussiéreuses. Quand ces poussières arrivent au contact de notre atmosphère avec une vitesse pouvant aller de 30 à 70 km/s apparaissent les étoiles filantes. Ces averses météoritiques -- qui parfois, selon la densité des débris cométaires, virent à la tempête (plusieurs centaines ou milliers de météores visibles par heure) -- ponctuent l'année.

Alimentée, selon toute vraisemblance, par l’astéroïde 3200 Phaéton qui est probablement une ancienne comète d’un diamètre de 6km s’approchant tous les 18 mois à moins de 20 millions de kilomètres du Soleil. Bien que son nom signifie « brillant » en grec ancien, Phaéton est un objet plutôt sombre.

Dans la mythologie grecque, Phaéton est le fils d'Hélios et de Clyméné qui, un peu vantard, avait fini par convaincre son père de pouvoir conduire le char du Soleil à travers la voûte céleste. Mais très maladroit, effrayé par les créatures du zodiaque et ne parvenant pas à maîtriser ses chevaux, il fut foudroyé par Zeus avant qu'il ne renverse le char et embrase la Terre et le ciel.

La pluie des géminides porte ce nom car les étoiles filantes semblent toutes venir de la constellation des Gémeaux.

Active à l'orée de l'hiver, entre le 7 et le 17 décembre, elle promet un taux horaire de 60 à 75 météores au plus fort, entre le 13 et le 14 décembre. Toutefois, les bonnes surprises sont nombreuses. En 2017 par exemple, plus de 150 étoiles filantes furent dénombrées en une heure. Et cela dura une grande partie de la nuit. Pour beaucoup d'observateurs, les Géminides est sans conteste la plus belle pluie d'étoiles filantes de l'année !

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