Les montures


Les deux principaux modéles de montures commercialisés.

La monture azimutale

 

La monture azimutale est une monture simple équipant les lunettes d'initiation d'un grossissement modeste demandant une certaine stabilité et une facilité d'orientation sur leur trépied.

http://nimax-img.de/Produktbilder/normal/1029_0/Telescope-Skywatcher-AC-60-700-Mercury-AZ-2.jpg

 Elle comporte un axe vertical, également appelé axe de déclinaison et un axe horizontal appelé axe d'azimut. Cette disposition permet d'orienter facilement l'instrument. Les plus petites lunettes et les petits télescopes amateurs en sont équipés par défaut, vu la simplicité de sa mise en œuvre.

Sa réalisation mécanique est beaucoup plus simple que la plupart des montures équatoriales, mais sont utilisation et sa précision reste approximative.


 Les montures azimutales peuvent être motorisées afin de compenser la rotation de la voûte céleste. La compensation est réalisée par des moteurs rattrapant tour à tour la rotation de la Terre, ce qui se traduit par un suivit en "escalier", ces défauts des deux mouvements par rapport aux objets célestes observés ne permettent pas d'engager des poses photographiques astronomiques.

http://nimax-img.de/Produktbilder/normal/13852_0/Telescope-Dobson-Orion-N-254-1200-SkyQuest-XT10i-IntelliScope-DOB.jpg

Ce suivi sur les deux axes ne rend pas la monture apte à la photographie du ciel.

En effet, quand les mouvements sont compensés en hauteur et azimut, le champ observé tourne lentement et accomplit une rotation complète en un jour sidéral.

Pour comprendre ce phénomène, il suffit d'imaginer que l'instrument est pointé vers le pôle céleste : aucun mouvement n'est alors nécessaire en hauteur ni en azimut. En revanche, il est clair que le champ visé tourne apparemment autour du pôle céleste.

La platine supportant la caméra ou l'appareil photographique peut être mise en rotation afin de compenser cet effet. Cet accessoire s'appelle un « dérotateur de champ ».


Dans sa version non motorisée, ce type de monture azimutale équipe les lunettes et les télescopes amateurs utilisés principalement pour l'observation visuelle. La monture des télescopes Dobson est un exemple de réalisation mécanique simplifiée dans ce domaine.

 

A contrario, la monture équatoriale permet de suivre facilement l'astre visé et observé, un seul des mouvements devant être suivi pour compenser la rotation de la Terre vis-à-vis du ciel. Son principal défaut étant l'exigence de son alignement parfait sur l'étoile polaire par une mise en station irréprochable et  fastidieuse  pour les installations mobiles ou provisoires. L'équilibre du tube étant aussi plus problématique et les opérations de retournement quelquefois délicats et même parfois folkloriques.


Les grands télescopes scientifiques construits depuis la fin du XXe siècle utilisent également une monture de type azimutale, à la place de l'ancienne monture équatoriale, plus lourde, plus coûteuse mécaniquement et nécessitant un abri de plus grande taille.

 

La monture équatoriale

 

Une monture équatoriale est un dispositif comportant un axe de rotation parallèle à l'axe de rotation terrestre. Elle permet de suivre facilement un astre lors de son parcours sur la voûte céleste. La monture supporte généralement un instrument d'observation astronomique, tel qu'un télescope ou une lunette.

Elle fut perfectionnée en 1774 par Jesse Ramsden.

Jesse Ramsden (né à Salterhebble, aujourd'hui un quartier de Halifax (Angleterre), le 6 octobre 1735 - décédé à Brighton le 5 novembre 1800) fut un opticien anglais, constructeur d'instruments de précision.

Principe

Les étoiles, comme le Soleil, se lèvent à l'est et se couchent à l'ouest, dans un mouvement apparent de rotation de l'ensemble de la voûte céleste.

Or, pour faire une observation, il faut que la direction pointée par l'instrument reste fixe par rapport aux étoiles. On compense donc la rotation de la Terre par une rotation opposée de l'instrument : comme la Terre tourne d'un tour par jour sidéral (soit 23 h 56 min 4,09 sec), autour de l'axe nord-sud, l'instrument doit tourner autour d'un axe parallèle, dans le sens contraire et à la même vitesse.

C'est un des axes de la monture équatoriale qui remplit ce rôle, le second axe permettant de changer la direction visée.

Description

La monture équatoriale est constituée principalement d'un axe, dit axe polaire ou horaire, qui porte l'instrument d'observation (souvent au moyen d'une fourche). Cet axe est gradué en heures (0-24). Un deuxième axe, perpendiculaire à l'axe polaire, est appelé axe des déclinaisons. Il est gradué en degrés (+90 à -90°).

Pour être opérationnelle, la monture équatoriale nécessite un réglage appelé mise en station. Il est en effet possible de modifier l'inclinaison et l'orientation de l'axe polaire. L'inclinaison par rapport à l'horizontale doit correspondre à la latitude du site. L'orientation doit se faire vers le Nord ou le Sud, selon l'hémisphère dans lequel on se trouve.

Lorsque la monture est mise en station, l'axe polaire doit pointer vers le pôle céleste qui se trouve à trois quarts de degré de l'étoile polaire dans l'hémisphère nord. Cela signifie que l'axe polaire de la monture est parallèle à l'axe de rotation de la Terre.

Ainsi, la rotation de l'instrument autour de cet axe permet de suivre l'ascension droite de la sphère céleste, et la rotation autour de l'autre axe change la déclinaison. Avec certains équipements, il est parfois nécessaire - en cours d'observation - d'effectuer un retournement de cet axe dans une position symétrique, opération parfois délicate.

Un moteur électrique entraîne l'axe polaire en rotation, à la vitesse de 1 tour par 24 heures (en fait 23 h 56 min 4,09 sec). La régularité et la précision ainsi que la qualité de la mise en station sont les critères indispensables pour faire de la photographie astronomique à long temps de pose.

Dans les montures les plus élaborées, tous les axes sont motorisés. Un calculateur ou un ordinateur connecté sur la monture, avec les coordonnées GPS du lieu d'observation, commande les moteurs pour une mise en station rapide, et permet un pointage automatique : il suffit d'entrer les coordonnées célestes de l'objet, ou de le sélectionner dans une liste.

On distingue deux grandes familles de montures équatoriales, les montures Allemandes, et les montures Anglaises.

La plus commercialisée et la plus courante de nos jours chez les amateurs est la monture Allemande.

 

Il existe aussi des montures équatoriales de fabrication personnelle comme la mienne, une monture à fourche motorisée à entrainement par secteur lisse de type Pierre Bourge.

telescope 250_w.jpg

 

Ou bien comme celle de Jean Dijon, une monture de type fer à cheval à entrainement par friction !

http://www.jeandijon.com/telescope%20500_600.htm

 

http://www.jeandijon.com/Modification%20GoTo/Telescope_1_small.jpg

Ou bien encore comme celle de Maurice Wiercznyski, une monture à berceau..........!!!!!

http://www.observatoire-binou.fr/LE%20TELESCOPE%20DE%20500%20MM%20ET%20SON%20OBSERVATOIRE.html

T500