Le saviez-vous ? La mission STS-121 était le 32e vol de l'orbiteur Discovery.
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L'actualité du ciel - Octobre 2006

Dernières nouvelles des sondes martiennes

La caméra HiRise (High Resolution Imaging Science Experiment) de la sonde américaine Mars Reconnaissance Orbiter vient de livrer ses premiers clichés pris à basse altitude. Deux d'entre eux concernent la région de Ius Chasma, une partie du gigantesque réseau de canyons Valles Marineris. Le troisième montre des dépôts lités près du pôle Nord. Ces images sont d'une précision jamais atteinte depuis l'orbite puisque leur résolution est inférieur au mètre, ce qui signifie que les plus petits rochers visibles dessus ne sont pas plus gros qu'un fauteuil ! Les planétologues attendent donc avec impatience le mois de novembre, qui marquera le début de la phase scientifique de la mission. Si MRO promet de révolutionner notre vision de la planète rouge, la Nasa n'en délaisse pas pour autant ses autres sondes martiennes. Pour preuve, Mars Global Surveyor et Mars Odyssey, arrivées respectivement en 1997 et 2001, viennent de bénéficier d'une extension de mission de deux ans. Mieux, les rovers Spirit et Opportunity, dont la longévité ne cesse de surprendre, vont poursuivre leurs investigations jusqu'en septembre 2007.

Face à cette armada américaine, la sonde européenne Mars Express se défend plutôt bien, notamment grâce à sa caméra HRSC qui continue de fournir d'époustouflantes vues en perspective de la surface de la planète rouge. Le 22 juillet dernier, elle s'est tournée vers la région de Cydonia, où se trouve le célèbre 'visage de Mars', cette formation géologique ressemblant à une tête humaine sur un cliché réalisé en 1976 par la sonde américaine Viking 1. Bien sûr, on sait depuis longtemps que cet aspect n'était dû qu'aux ombres portées et à la faible résolution de l'image. Les photos prises par Mars Express n'apportent donc pas d'élément nouveau à cette 'affaire'. En revanche, elles intéressent beaucoup les planétologues, qui pourront grâce à elles reconstituer plus en détails l'histoire de Cydonia. Ils étudient en particulier les tabliers de débris, qui sont des accumulations de rochers mêlés à de la glace au pied des massifs qui parsèment la région. Ces formations seraient engendrées par des glissements de terrain successifs, ce qui expliquerait leur absence au niveau des monticules les plus petits.

Ius Chasma photographié par
la caméra HiRise de MRO

Le 'visage de Mars' vue par la
caméra HRSC de Mars Express

Crédits : Nasa - JPL - Université de l'Arizona ; Esa - DLR - FU Berlin (G. Neukum), MOC (Malin Space Science Systems).

Date de l'article : dimanche 1er octobre 2006.
Sources :
esa.int (cliquez ici pour accéder à ce site), flashespace.com (cliquez ici pour accéder à ce site), nasa.gov (cliquez ici pour accéder à ce site).

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Quinzième succès consécutif d'Ariane 5

Hier soir, à 20h56 TU (22h56 heure de France métropolitaine), une fusée Ariane 5 ECA a été lancée depuis le Centre Spatial Guyanais, à Kourou. Sous sa coiffe se trouvaient les satellites de télécommunications DirecTV 9S et Optus D1, ainsi que le démonstrateur technologique LDRex 2 (Large Deployable Reflector Experiment 2). Le premier, construit par Space Systems Loral pour la société américaine DirecTV, assurera pendant environ quinze ans la diffusion de programmes de télévision numérique. Le deuxième, fabriqué par Orbital Sciences Corporation pour l'opérateur australien Optus, fournira des services de télévision directe, de liaison Internet, de téléphonie et de transmission de données. Il a également une durée de vie de quinze ans. Enfin, le troisième est une maquette à l'échelle ½ d'une grande antenne qui sera installée sur le satellite ETS 8. L'expérience, confiée à Arianespace par la Jaxa (l'agence spatiale japonaise), a pour but de tester le mécanisme de déploiement de la structure. Ce quatrième tir de l'année pour le lanceur européen s'est conclu par un nouveau succès, le quinzième consécutif. Les paramètres orbitaux annoncés sont une fois de plus excellents : le périgée atteint se trouve à 249,4 km d'altitude pour 249,5 km (± 3 km) visés, l'apogée à 35 940 km pour 35 946 km (± 160 km) visés et l'inclinaison est de 6,98° pour 7,00° (± 0,06°) visés. Le prochain lancement d'Ariane 5 est prévu pour le début du mois de décembre et aura pour objectif la mise sur orbite de transfert géostationnaire des satellites AMC 18 et WildBlue 1.

Ariane 5 ECA lance DirecTV 9S, Optus D1 et LDRex 2

Crédits photographiques : Esa - Cnes - Arianespace - Service Optique CSG.

Date de l'article : samedi 14 octobre 2006.
Source :
arianespace.com (cliquez ici pour accéder à ce site).

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MetOp A est sur orbite

Après de multiples reports, le satellite météorologique européen MetOp A a finalement été lancé hier, à 16h38 TU (soit 18h38 heure française), par une Soyouz 2-1a tirée depuis le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan. Un peu plus d'une heure après le décollage, l'étage supérieur de la fusée russe a placé MetOp sur son orbite polaire, située à environ 840 kilomètres d'altitude. L'engin a ensuite déployé son panneau solaire sous l'œil attentif des ingénieurs de l'Esoc, le centre de contrôle de l'Agence Spatiale Européenne. Dès dimanche, ceux-ci passeront le relais à leurs collègues d'Eumetsat, l'organisation chargée d'exploiter les satellites météorologiques européens (c'est-à-dire, jusqu'à présent, les satellites géostationnaires Meteosat). Sur le plan technique, MetOp comporte 931 kg de charge utile pour un poids total de plus de quatre tonnes. Plusieurs de ses instruments ont été fournis par la Noaa, l'agence américaine chargée de l'étude des océans et de l'atmosphère. En effet, en franchissant l'équateur tous les matins à  9h30 (heure locale), le vaisseau européen complétera les données recueillies l'après-midi par les satellites de la Noaa. Toutefois, MetOp A comprend également des instruments entièrement nouveaux. C'est le cas du sondeur Iasi, conçu par le Cnes, qui fournira des profils de température et d'humidité avec une précision jamais atteinte. Il permettra en outre d'étudier la répartition de l'ozone, les propriétés des nuages, les gaz à effet de serre, la pollution atmosphérique ou encore les cendres volcaniques. En 2010, MetOp A sera rejoint par un deuxième vaisseau identique, MetOp B, dont l'assemblage est d'ores et déjà achevé. Enfin, le dispositif sera complété en 2014 par MetOp C.

Vue d'artiste du satellite MetOp A en orbite

Crédits : Esa - AOES Medialab.

Date de l'article : vendredi 20 octobre 2006.
Sources : Cnes Mag n°23 (avril 2006),
esa.int (cliquez ici pour accéder à ce site), flashespace.com (cliquez ici pour accéder à ce site).

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Hubble livre une nouvelle image de V838 Monocerotis

C'est l'un des phénomènes cosmiques les plus spectaculaires et les plus mystérieux de ces dernières années : le 6 janvier 2002, un intense flash est émis par une étoile située à 20 000 années-lumière de la Terre, dans la constellation de la Licorne. Comment cet astre jusque là très discret a-t-il pu devenir soudainement 600 000 fois plus brillant que le Soleil ? Les astronomes ont d'abord pensé à une nova, c'est-à-dire l'explosion d'une naine blanche ayant attiré une partie de la matière d'une étoile proche. Mais cette hypothèse est rapidement écartée car elle ne colle pas aux observations. De même, le scénario de l'étoile 'ressuscitée' par la combustion de son hélium et celui de la collision avec des planètes sont abandonnés. Aujourd'hui, bientôt cinq ans après le cataclysme, seule une théorie n'a pas été contredite par les observations : celle de l'Israélien Noam Soker et du Polonais Romuald Tylenda. Selon eux, V838 Monocerotis serait issue de la fusion de deux étoiles de 8 et 0,3 fois la masse du Soleil. Les forces de marée auraient causé la désagrégation de la plus petite dont les 'débris' seraient ensuite entrés en collision avec l'astre principal. Cependant, ce scénario n'explique pas la présence de la nébuleuse révélée par le flash, dont on sait qu'elle est essentiellement constituée de poussières. Cette énorme quantité de matière a dû être éjectée par l'étoile au cours d'un événement antérieur... mais lequel ? Pour obtenir la réponse, les astronomes vont désormais tenter d'évaluer la masse de la nébuleuse en se basant principalement sur les clichés fournis par le télescope spatial Hubble (le plus récent, réalisé le 9 septembre, est présenté ci-dessous). En effet, la propagation de l'écho lumineux éclaire peu à peu les différentes couches de l'enveloppe de poussières, si bien que d'ici deux ans environ celle-ci aura été révélée dans sa totalité.

V838 Monocerotis vue par Hubble le 17 novembre 2005 et le 9 septembre 2006

Crédits photographiques : Nasa - Esa - H. Bond (Space Telescope Science Institute).

Date de l'article : samedi 28 octobre 2006.
Sources : Ciel & Espace n°438 (novembre 2006),
esa.int (cliquez ici pour accéder à ce site), HubbleSite (cliquez ici pour accéder à ce site).

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La dernière mise à jour de cette page a été effectuée le 30 octobre 2006.