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Mercure [ Introduction - Généralités - Photos - Structure - Orbite - Observation - Exploration ] La planète la plus proche du Soleil a été nommée Mercure, comme le dieu des voleurs et des voyageurs. Elle est connue depuis l'Antiquité. Cependant, elle est difficile à observer, car elle n'est visible qu'à l'aube ou au crépuscule et est toujours située très bas dans le ciel. De plus, seule la sonde Mariner 10 a survolé Mercure en 1974 et 1975. C'est pourquoi on sait encore peu de choses sur cette petite planète rocheuse. En effet, seule la moitié de la surface a pu être cartographiée. Pourtant, malgré l'absence d'atmosphère et d'eau, Mercure n'est pas totalement dépourvue d'intérêt. Par exemple, Caloris Planitia, ce bassin large de 1 300 kilomètres formé très probablement par un gigantesque impact météoritique, mériterait une étude plus approfondie. C'est également le cas de Rupes Discovery, une faille longue de plus de 400 km et haute de 500 à 1 000 m. Plusieurs formations de ce genre ont été observées à la surface de Mercure : il s'agirait de déformations de la croûte dues au refroidissement de l'intérieur de la planète, mais l'envoi d'une nouvelle sonde permettrait de mieux comprendre ce phénomène. Heureusement, la Nasa et l'Esa ont chacune prévu l'envoi d'une mission qui devrait atteindre Mercure d'ici quelques années. On en saura enfin plus sur ce petit astre, trop longtemps délaissé pour des missions plus spectaculaires et plus médiatiques. [ Haut de la page - Bas
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Généralités
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Photos Photo du cratère
Brahms (d'un diamètre de 75 km) prise par la sonde
Mariner en 1974 lors de son premier survol de Mercure.
Mosaïque de photos de la région de Rupes Discovery
(dans le cadre rouge) prises par Mariner 10 lors de ses
deux premiers survols de Mercure
Mosaïque de photos de Mercure prises par la sonde Mariner
10 en mars 1974 Commentaire des photos En observant Mercure (photo n°3), on constate qu'elle ressemble beaucoup à la Lune, si on excepte l'absence de plaines sombres (les mers lunaires). De plus, on observe de nombreux cratères (photo n°1), dont la taille est très variable. Enfin, les scientifiques s'interrogent sur l'origine des failles (photo n°2) observées à la surface de la planète. [ Haut de la page - Bas
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Structure Atmosphère Mercure est trop petite pour parvenir à maintenir une atmosphère. Cependant, le champ magnétique de la planète capture des particules provenant du vent solaire. On trouve aussi des traces de sodium et de potassium issues de la dégradation du sol sous l'effet des particules du vent solaire. Toutes ces particules s'échappent très rapidement dans l'espace. C'est pourquoi la pression atmosphérique est si faible à la surface de Mercure (environ mille milliards de fois plus faible que sur Terre). Surface et croûte La surface de Mercure ressemble de manière frappante à celle de la Lune. Elle est parsemée de cratères dont les diamètres s'échelonnent entre un millimètre et plus de 1 000 km. Les cratères les plus récents sont brillants et entourés de raies claires de matière éjectée par l'impact des météorites. On note aussi à la surface de Mercure des formations intéressantes comme Caloris Planitia, un bassin large de 1 300 kilomètres, ou la faille Rupes Discovery, peut-être provoquée par une déformation de la croûte due au refroidissement de l'intérieur de la planète. La croûte de Mercure est composée essentiellement de silicates de roche et de métaux. D'une épaisseur légèrement inférieure à 100 km, elle ne représente que 2% du rayon de la planète. Manteau et noyau Composé principalement de silicates de roche et d'oxydes de métaux, le manteau représente environ 24% du rayon de Mercure. Le noyau représente environ 74% du rayon et 80% de la masse de la planète. Il est composé de fer et de nickel. Cela explique que la densité moyenne de Mercure soit supérieure de 60% à celle de la Lune. [ Haut de la page - Bas
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Orbite
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Observation Mercure est connue depuis l'Antiquité. Il est possible de l'observer à l'oeil nu à l'aube ou au crépuscule. Cependant, il est préférable d'être équipé de jumelles car, étant toujours proche du Soleil et basse dans le ciel, Mercure est difficile à localiser. On peut également observer les phases de Mercure avec un petit télescope. |
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Exploration Mariner 10 est la seule sonde spatiale à avoir survolé Mercure (trois survols en 1974-1975). L'engin a permis de recueillir de nombreuses informations sur la planète et de cartographier la moitié de sa surface. Pour améliorer nos connaissances sur la planète la plus proche du Soleil, la Nasa a lancé le 3 août 2004 la sonde Messenger (Mercury Surface, Space Environment, Geochemistry and Ranging) qui se placera en orbite autour de Mercure en mars 2011 après trois survols de la planète en 2008 et 2009. De son côté, l'Esa lancera en 2011 la mission Bepi-Colombo, composée de deux orbiteurs qui atteindront Mercure en 2016. L'un d'eux se chargera de cartographier la planète et d'en étudier la minéralogie. L'autre s'intéressera plutôt à la magnétosphère. |
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La dernière mise à jour de cette page a été effectuée le 16 février 2006.