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L'observation du ciel
Activité de prédilection de tout débutant, la magie de pouvoir contempler directement les splendeurs d'une multitude d'objets de notre univers, inaccessibles à l'oeil nu et le plus souvent situés à des distances vertigineuses, apporte un réel plaisir également aux amateurs confirmés.
Au fil du temps, les habitudes et l'apprentissage permettent de reculer les limites et d'aborder la découverte d'objets de luminosité de plus en plus faible.
De la première petite lunette ou classique télescope d'initiation, lorsque la passion semble se confirmer, l'acquisition de matériel de plus en plus sophistiqué accroit avec le temps. Aujourd'hui certains télescope de type Dobson, dédiés à cette activité d'observation directe, offrent aujourd'hui des diamètres (300, 400 et même 600mm) jusqu'alors réservés aux plus grandes structures, pour un coût de plus en plus "abordable" tout en restant assez transportables.
Pour ma part, si le télescope à ma disposition n'est pas le mieux adapté pour l'observation directe (un 203 à F/4), il permet avec la lunette Apo 80, des ballades célestes grandement améliorées au regard des débuts avec le premier Perl 115/900.
A noter également que si certains équipements aujourd'hui permettent un pointage automatique de la plupart des objets remarquables,
ce système diminue, à mon avis, considérablement l'intérêt et le plaisir d'une grande partie de cette activité.
Une des plus grande satisfaction de l'amateur consistant à choisir un objet à observer, le repérer sur les cartes détaillée du ciel pour une localisation, parfois laborieuse, dans le chercheur de l'instrument ou à l'aide des cercles gradués de la monture de certains instruments et après quelques petits calculs.
Cette fonction de pointage automatique des montures dites "GoTo" offre par contre un grand intérêt dans d'autres domaines, comme l'astrophotographie ou les séances publiques.
Une sélection de l'objet sur la raquette de commande ou le PC connecté lance le pointage automatique de la monture... |
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A notre portée...
Lune,
planètes,
nébuleuses diffuses ou
planétaires,
amas ouverts ou
globulaires et même certaines
gallaxies.
La vision directe de tels objets
au travers divers instruments, même les plus sophistiqués, ne doit en aucun cas être comparée avec la contemplation de photographies numériques ou argentiques réalisées avec certains de ces instruments et encore moins avec la foison d'images professionnelles disponibles dans les revues spécialisées, livres ou encore sur de nombreux sites Internet
et provenant le plus souvent de télescopes exceptionnels et inaccessibles au grand public, comme le VLT du Chili, ou encore de satellites en orbite, comme le célèbre Hubble.
Les attentes de certains curieux lors d'une séance publique ayant à l'esprit de telles images en haute résolution et superbes couleurs de Hubble sur Internet, traduisent parfois par une certaine "déception" par la découverte du même objet au travers un instrument amateur, caractérisée parfois de "simple tache". Heureusement, une grande majorité reste le plus souvent "émerveillés" par la sensation inégalée offerte par la vision directe au travers un oculaire, même d'un instrument modeste.
Le tableau ci-dessous donne une idée stylisée de la vision d'un même objet, l'amas globulaire
M42 la grande nébuleuse d'Orion, au travers divers instruments :
à l'oeil nu
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Jumelles
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Lunette 80 |
Télescope 200
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Télescope 600 |
Hubble
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L'occultation d'étoiles par les astéroïdes
Un autre activité, assez ludique, consiste à collaborer à l'analyse d'astéroïdes lors de leur passage devant une étoile donnée. La collecte des mesures en divers points d'observation permet de reproduire la forme même de cet astérïde.
Le principe de base est assez simple : mesurer précisément (avec une horloge synchronisée sur PC ou autre) l'heure de début et de fin d'une occultation de l'étoile préalablement identifiée et enregistrer ces données via Internet grâce au logiciel Occult-Watcher.
Si la détection de l'occultation peut parfois être enregistrée par une observation à l'oeil nu, l'utilisation d'une Webcam et du logiciel peut automatiser les mesures et le transfert des résultats. La synthèse des mesures en divers lieux avec Occult-Watcher, par simples tracés des lignes correspondant aux temps d'occultation, permet de définir la forme globale de l'astéroïde. Des comparaisons avec la version photographique obtenue pour certains d'entre-eux est assez stupéfiante.
Cette activité présente également un bon exemple de travail collaboratif à la portée des amateurs.
Résumé de la procédure :
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Télécharger et installer Occult-Watcher sur son ordinateur, |
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s'inscrire sur le site et définir son lieu d'observation, |
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choisir une occultation planifiée en fonction de son lieu d'observation, |
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repérer et pointer l'étoile aux coordonnées indiquées, |
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enregistrer un rapport d'occultation. |
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visualiser les résultats. (exemples) |
