mrstranger

Membre
  • Compteur de contenus

    314
  • Inscription

  • Dernière visite

    jamais
  • Last Connexion

    Soon available - 39559

Tout ce qui a été posté par mrstranger

  1. Et pour la formule de Hubble ? Comment l'expliquerais-tu ?Bien à toi Alain
  2. exobiologie

    Resalut,Cher Guerric, je suis heureux de te voir avec aussi enthousiaste et affirmatif ;o)Chère Aline, ce que tu dis est "bougrement" juste, mais concrêtement, on n'a rien pour le moment. Et comme le résume si bien Matthieu, la recherche de la vie en dehors de notre système solaire ne pourra se faire qu'envers une intelligence communicante. Et comme je commençais à le souligner (en suggestion de débat et repris par Phoenice), la notion d'intelligence n'implique par forcément la notion de vie (peut être bcp plus difficile à concevoir je pense).Cher Matthieusibbon, """Difficile de faire de la detection d'echange chimiques entre bacterie qui se disent "je veux me reproduire avec toi" à 2 milliards d'années lumiere.""" Déjà que c'est pas évident de comprendre ce genre de propos entre hommes et femmes à moins de 2 cm... ;o))))Cher/Chère ? Phoenice, Je suis d'accord avec toi. En fait, tout dépend des définitions que nous voulons bien donner aux mots. Définition de la vie, définition de l'intelligence, voir définition de conscience (sujet à mon avis beaucoup plus sensible). Et de toujours s'interroger sur cet être moléculaire, l'Homme, qui aborde ce genre de question avec son propre champ de perception parfaitement subjectif... A te relire ;o)Bien à vous Alain
  3. Salut Boystar,Tout est dit, mais je me demande comment tu vas le dire à ton neveu ;o)Il a quel age ?
  4. 10ème planète

    Salut Astrodam,Il est difficile de te répondre, car les astronomes trouvent pleins d'objets. Donc de quel objet parles-tu précisément ? Peux-tu nous dire un peu plus de ce que tu as entendu ? où ?Il y a par exemple Quaoar, d'un diamètre de 1250 km (plus petit que notre lune et pluton), qui tourne autour du soleil en 285 ans, à un peu plus de 6 milliard de km (qui croise l'orbite de pluton). Est ce une planète ? un astéroïde ?Ce que dit Matthieusibbon est juste par rapport à Pluton. Pour la petite histoire, après l'orbite de Neptune, on a découvert une multitude d'objets (appelés objets de Kuiper, ou ceinture de Kuiper). On se demande alors si Pluton ne serait pas Le plus gros de ces objets. Il y a donc dans ces gros objets : Quaoar (1250 km), Varuna (900 km ?),... Ou alors parles-tu de cette dixième planète, appelée Planète X, objet très théorique. Depuis une cinquantaine d'années environ, les astronomes spéculent sur l'existence de cette planète, qui tournerait en sens inverse des autres planètes, à une distance supposée de 4500 milliard de km, dix fois la masse de Jupiter. Cette planète X pourrait expliquer comment les comètes seraient dérangées du nuage d'Oort, et expliquerait aussi les perturbations observées sur l'orbite d'uranus ?En tout les cas, je suis toujours admiratif de voir les réactions que suscitent cette notion de 10 ème planète dans notre système solaire. Certains sont heureux à cette idée, d'autres préfèrent tempèrer cette idée. D'autres y sont farouchement opposés. Et le pire, c'est que tout le monde a raison ! Cette notion a l'avantage de nous faire réfléchir un peu plus loin dans les notions en astronomie, et à chacun d'y aller dans ses convictions personnelles.Par exemple, un autre débat : est ce que l'on peut considérer la Lune comme une planète ? Sachant que pour le moment, Pluton est considérée comme une planète, et que la Lune est plus grosse que Pluton, donc la Lune doit être une planète. D'autres utilisent le fait que la Lune soit plus grosse que Pluton pour déclassifier Pluton de son rang de planète.Alain[Ce message a été modifié par mrstranger (Édité le 27-08-2003).]
  5. exobiologie

    Et si Matthieu, il s'agit bien de croyance, puisque c'est cela qui guide la plupart d'entre nous, et à mon avis, de manière inconsciente.Tu parles de formes de vie dans des conditions extrèmes... mais c'est toujours sur Terre que ça se passe... C'est vrai que ça peut servir de base de référence pour une étude en exobiologie, mais personnellement, c'est un axiome qu'il faut admettre. Ce que tu dis, on ne peut conclure que sur le fait que la vie qui est apparue sur Terre a su s'adapter aux conditions extrèmes. Cela ne signifie pas qu'elle peut apparaitre dans ces conditions extrèmes. Mais c'est vrai que cela permet d'étendre les limites de recherche pour la vie. Scientifiquement parlant, c'est la voie du "contre" qui l'emporte. Tout ce que l'on a pu faire pour chercher une forme de vie en dehors du système solaire (je pense au programme SETI qui recherche de la vie intelligente et communicante) s'est soldé par le fait : on n'a encore rien trouvé. Et concrêtement, nous ne disposons que de cette donnée (incomplète certe). Donc concrêtement, la voie du "pour" prend bcp de recul par rapport à la voie du "contre".Ce genre de recherche est pourtant "simple". Pour conclure s'il y a une forme d'intelligence communicante, c'est une réponse en "il suffit" qu'il nous faut : il suffit que nous recevions un signal cohérent et intelligible d'ailleurs pour conclure à une intelligence extérieure. Mais de la à conclure à une forme de vie ? A mon avis, il y a un pas à franchir qui ne me semble pas automatique (un autre débat en perspective ?).Tout ce que nous faisons, c'est de spéculer à des formes de vie extérieure au système solaire à partir d'élément interne au système solaire, et à mon avis, c'est une voie qui peut nous égarer. Pour le moment, je pense que nous avons à attendre d'une mission martienne ou des missions d'exploration sur un des satellites de Jupiter. Nous ne pouvons faire que ça et attendre.;o) Alain
  6. exobiologie

    Hé hé hé Matthieusibon,Des arguments "pour" ou "contre", tu les trouveras plus facilement en fonction de ce que tu as envie de croire. C'est sûr que l'on a tous envie de croire qu'il existe des êtres vivants et intelligents en dehors de notre système, quelque part, ça excite notre imaginaire.C'est vrai que c'est plus facile de dire "plus probable qu'il y ai d'autre forme de vie en plus de la notre" que de dire "nous sommes seuls". Et on se base en fait sur le seul argument que l'univers est tellement vaste que ce qui s'est passé sur Terre a dû se passer ailleurs dans l'univers... Et ça nous suffit amplement pour argumenter. Scientifiquement parlant, cet argument est nul, ce n'est qu'une hypothèse. Et cet hypothèse ne peut se vérifier que par l'observation et la statistique... Donc nous sommes en face deux cas de figures : soit nous sommes seuls, soit nous ne sommes pas seuls. Cela nous fait une possibilité "pour", et une possibilité "contre". Et en l'état actuel des choses, nous ne pouvons rien faire d'autre que d'observer, attendre et spéculer.Peut être un peu comme croire en l'existence d'un dieu... Plus facile de trouver des arguments en fonction de ce que l'on a envie de croire...Une autre difficulté serait aussi pour nous de demander comment l'Homme aborde-t'il cette question ? Une remise en cause difficile en soi n'est ce pas ? ce qui nous amène à un ancien débat : l'Univers existe parce que l'Homme est là pour l'observer.Exemple : on cherche quelque chose qui est analogue à ce que nous connaissons si bien et si mal à la fois : la vie. Est-on capable de penser qu'il puisse y avoir autre chose que de la vie ?Bon, je m'arrête là... ;o) Alain
  7. Salut tout le monde,Réflexions et questions toutes bêtes :En regardant une série de photo de Mars, j'ai vu le sens de rotation de Mars. Je savais que l'on voyait la calotte polaire du pole sud. Et j'ai fini par me demander : mais comment diable détermine-t'on un pôle nord et un pôle sud quand on regarde une planète, une étoile ou un satellite ?J'ai émis une hypothèse que c'était par rapport au sens de rotation que l'on déterminait le nord et le sud.En regardant (par imagination) la Terre tourner (soleil se lève à l'est et se couche à l'ouest, donc la terre va vers l'est), le pole nord est le côté où l'on verrait la terre tourner dans le sens anti-horaire (sens inverse des aiguilles d'une montre). J'applique le même raisonnement sur Mars et... sur le pôle que l'on voit sur les photos de Mars actuelles, on verrait la planète tourner dans le sens horaire, donc c'est le pôle sud que l'on voit. L'hypothèse semble se confirmer. Mais ça peut être un coup de bol ?Aussi je vous pose la question : Comment détermine-t'on le pole nord sur un astre ?Questions annexes : Peut-on parler de pôle nord pour le système solaire ? Pour la galaxie ?Bien à vous Alain
  8. Poles et rotation des astres...

    Salut,Mes petites recherches et mes interogations m'ont amené au résultat que la notion de pôle nord et de pôle sud est effectivement lié à la notion de sens de rotation.Donc le résultat est : La règle de la main droite permet de connaitre la bonne direction. Avec les doigts, on suit le mouvement de l'astre (on englobe donc l'astre avec la main droite), et le pouce dressé nous donnera la direction du pôle nord (géographique).Bien à vous Alain
  9. Salut Patrick C,La seule explication que je pourrai t'avancer est la suivante, que d'autres me confirmeront ou infirmeront : A l'origine, le phénomène des marées ont deux explications : - une marée lunaire : la lune agit sur les corps en tant qu'objet gravitationnel, donc exerce un champ de gravité qui diminue la gravité de la terre, ce qui fait que l'eau est moins lourde et donc monte plus facilement. - une deuxième marée, mais celle-ci est une marée que je qualifierai de contre-balancement lunaire (eh oui, il y a deux marées par jour, une vers la lune, et l'autre en opposition de la lune).En deuxième donnée, on peut aussi raisonner par rapport aux marées induit par le soleil, de la même manière, mais avec des amplitudes différentes.Durant les equinoxes, est ce que la lune ne passe pas plus près du soleil dans le ciel ? Cela impliquerai une plus grande cumulation de champ gravitationnel dans la direction de la lune-soleil et donc cela expliquerai que les marées soient plus hautes ?Ceci est mon hypothèse : cela dit, j'émet une critique : comme la lune ne suit pas l'équateur céleste, les moments d'equinoxes ne sont pas forcément les moments où la lune et le soleil sont alignés. Je pense que c'est durant les éclipses que l'on doit avoir les plus grandes marées.A qui le tour de réfléchir ? Alain[Ce message a été modifié par mrstranger (Édité le 18-08-2003).]
  10. Toujours au sujet des émissions TV

    Salut Desmoulins,J'avais enregistré cette émission et je l'ai regardé hier après-midi. Emission intéressante mais je trouve que le sujet n'a pas été suffisement poussé (mais on ne peut pas trop en demander).Je trouve que ta réflexion est pertinente. Ce que je pourrais essayer de t'apporter comme réponse c'est ce qui suit. Ce que tu dis par rapport à la notion de densité, d'inertie, revient à dire finalement que l'inertie est dépendante de la masse. Et donc, un corps poreux, plus léger donc, à volume égal, serait plus facilement dévié qu'un corps plus dense, par une explosion sur l'un des côtés du corps. Ce raisonnement est tout à fait vrai si on considère que le corps qui bouge reste en un seul morceau avant et après l'explosion.Maintenant, la différence qu'il y a entre un corps poreux et un corps massif serait justement cette notion de "conservation d'unité de bloc" si je peux le qualifier ainsi. Une explosion à coté d'un corps poreux effriterait une petite partie de ce corps, mais la plus grosse partie resterait intact. Ce qui fait que l'essentiel de l'explosion serait "gaspillé" et absorbé par une petite partie du corps poreux (la partie qui s'effrite). A la différence d'un corps plus dense, qui resterait uni, et donc c'est l'ensemble du corps qui subirait l'énergie de l'explosion, donc "l'énergie de la déviation".Par analogie, si on peut parler ainsi, ce serait : Si tu es en apesanteur, si tu tapes avec la main très fort sur une grosse boule de plomb : tu te feras mal, tu ne casserais pas la boule, mais tu verrais bouger un peu cette boule. Maintenant, si on considère une boule d'eau, de même volume, si tu tapes dessus très fort (de la même force que sur la boule de pb) : tu ne te feras pas mal, une partie de l'eau serait ejectée en dehors de la boule, mais la boule d'eau bougerait bcp moins que la boule de pb.Bien à toi Alain
  11. requête au maire

    Eh oui,J'étais au dernier camping qui se trouve avant le mont saint michel, à l'emplacement 305.Oui, on peut créer un club quand on est mineur, et c'est encore heureux, puisque les clubs sont essentiellement orientés pour les jeunes. Et plus tard, le club peut devenir une association. Je te rechercherai une doc si tu veux (ou tu peux essayer de chercher sur www.planete-sciences.org mais je ne suis pas sûr que ça y soit encore). Toujours est il que pour faire un club, de mémoire, il faut être au moins 2 et un majeur pour se porter caution (ça peut être ton père par exemple). Si tu cherches d'autres passionnés, peut être poser des petites annonces pour un RDV collectif ? As-tu cherché sur astrosurf s'il n'y avait pas un club ou une association à côté de chez toi ?Du côté de Cherbourg, ce n'est pas le Ludiver ?Bien à toi Alain
  12. requête au maire

    Salut Deder,Etrange... la semaine dernière, je suis justement passé au Mont Saint Michel... et je me souviens d'avoir pris plein plein de photo de ce joli moulin que l'on trouve en haut d'une colline sur la droite en allant vers le Mt St Michel. Ils laissent la lumière allumée toute la nuit ? Dommage...Par contre, j'avais été voir le Mt St Michel de nuit, et sur le chemin qui y mène (les 2 derniers km), du moins sur les côtés de la route, je dois avouer que c'est pas mal du tout, surtout quand les lumières du Mt sont éteind (vers 00h45 je crois). Je distinguais bien les constellations sans mes lunettes (je suis myope), signe que le ciel était bon.Ah le calvaire d'être mineur et d'être dépendant de ses parents... Et il ne s'intéresse pas à l'astro ton père ? ;o) Vivement la majorité ET le permis de conduire ET une voiture. Mais en attendant, il n'y a personne d'un peu plus majeur qui a la même passion que toi dans les environs ? Il n'y a pas de club d'astro ? Sinon tu peux peut être en initier un ?Je ne pense pas que le maire accède à ta demande, mais ne sait-on jamais ?Je ne peux te souhaiter que bon courage...Qu'est ce que tu as comme instrument ?Bien à toi Alain
  13. requête au maire

    Salut Deder,Bon à priori, si c'est juste pour un particulier, un maire ne répondra pas à ta demande. Ce qu'il faut, c'est faire une demande qui soit dans l'intérêt de la commune, dans l'intérêt de l'image de la municipalité... Eteindre un lampadaire ? En général, c'est tout un quartier qu'il faut éteindre.Le mieux, c'est de monter un collectif d'observateur et qu'au nom de ce collectif (qui peut être une association, un club,...), vous faisiez votre demande.Et mon côté rente-dedans : inviter le maire à des soirées d'observations, avec les élus, et quelques uns de tes copains, et faire un petit épilogue sur la pollution lumineuse. Il y a très peu de chances qu'il y vienne, mais plus de chance de toucher un élu municipal qui pourra plus facilement défendre ta cause.Maintenant, je vais me faire l'avocat du diable : pourquoi observes-tu à côté d'un point lumineux ? Il y a certainement d'autres lieux d'observations ? As-tu un téléscope immobile ? Est ce une grande ville ou un village ?Bien à toi Alain
  14. Question de physique ...

    Salut,Voir la lumière comme une unité de photon est une facilité qui est donnée pour pouvoir travailler avec. En parallèle, faut toujours penser la lumière comme une onde et non comme un corpuscule. Un genre d'onde sphérique.Par analogie, on peut penser aux vagues que l'on peut faire dans une mare d'eau. Pour se simplifier des calculs, on peut considérer que les ondes sur l'eau peuvent s'assimiler à des corpuscules qui se déplacent. Mais concrêtement, dans la mare d'eau, rien ne se déplace matériellement, ce n'est qu'une onde (si on met un bouchon dans la mare, il ne bougera pas, il montera et descendra, mais ne sera pas poussé par l'onde).De même pour la lumière, en fait, il n'y a pas de "matière" qui se déplace, mais plutot une variation de champs électromagnétique (dans lequel nous baignons). Sur l'eau, on raisonne en "deux Dimensions", avec des cercles d'ondes qui grandissent, dans l'espace, en "trois" dimensions, avec des sphères d'ondes qui grossissent. Maintenant, pourquoi la vitesse de la lumière ? ou plutot, comment la vitesse de la lumière ?Dans l'eau, l'onde correspond tout de même à un déplacement de matière, dans le sens vertical. Il y a donc une certaine inertie à déplacer toute cette masse. Dans l'air, l'onde (sonore) correspond à une compression ou dépression de l'air, donc un déplacement de matière (plus léger que l'eau), il y a donc moins d'inertie à déplacer la masse de l'air, donc l'onde se propagera plus vite. Avec la Lumière, ce sont des ondes électromagnétiques, sans masse, donc sans inertie à déplacer de matière, donc vitesse maximale. Et il se trouve que la vitesse maximale est un peu moins de 300 000 km/s.Voilà ma petite contribution. Alain
  15. Def planète

    Salut,hum... une conique pour une comète qui a une trajectoire elliptique allongée ? Une ligne droite pour une étoile qui tourne autour de la galaxie ?Visiblement, tu abordes la notion de trajectoire au voisinage de l'objet étudié... La question serait alors de connaitre la taile de ce voisinage...Alain
  16. Def planète

    Salut,C'est vrai que la définition de Planète n'est pas nécessaire pour aller prendre notre pain quotidien. Mais il y a toujours l'utilité de nous y faire réfléchir, et donc, par la même occasion, nous faire découvrir de nouvelles choses dans les discussions. Ce que j'apprécie ici, c'est qu'il n'y a personne pour chercher à imposer son idée et que les participants jouent le jeu de la réfléxion commune.Par rapport à ce que nous dit Bruno Salque, c'est vrai que nous nous faisons avoir dans la discussion à cause des exceptions. Nous cherchons une définition la plus générale possible, en même temps que la plus précise possible pour "Planète". Est ce qu'une telle définition peut exister sans engendrer d'exceptions ? Avons-nous besoin de davantage d'ouverture d'esprit ? Par exemple, est-il inenvisageable de dire qu'un astre peut être à la fois planète et étoile ? Peut on croiser les définitions ? ou sont-elles exclusives les unes des autres ? Il y a bien des étoiles qui tournent autour d'autres étoiles. Donc une étoile peut elle être considérée comme un satellite d'une autre étoile ?Voilà une base de réflexion que je vous propose et dont je serai vraiment curieux de connaître vos avis, car je suis dans le flou astronomique. Si on peut croiser les définitions, c'est à dire qu'un astre peut être planète et étoile en même temps, alors je pense que ce sera bcp plus facile de poser nos définitions, et qu'on l'a déjà fait en grande partie. Et si on ne peut pas croiser les définitions, alors on tournera longtemps autour des exceptions. Mais cela dit, les exceptions, de par leur caractère d'exception, ne contredisent pas les règles que nous pourrons tenter d'établir. ;o)Bien à vous Alain
  17. Def planète

    Re Matthieu,Oui, Jupiter émet plus de rayonnement qu'elle n'en reçoit. Et j'ai presqu'envie de dire "et alors ?". Qu'est ce que ça change ? Si tu mets la Terre au niveau de Pluton, il y a fort à parier que du fait de son volcanisme interne, la Terre émettrait plus de rayonnement qu'elle n'en recevrait. Si tu mets Jupiter à Hauteur de Mercure, ce serait l'inverse pour son bilan énergétique, tu ne penses pas ? (c'est vrai que si on met jupiter au niveau de mercure, son atmosphère risqerait d'être rapidement soufflée par le vent solaire et en quelques milliers d'années, on aurait une petite tellurique ?).Intéressant ce que tu me dis pour Pluton et Charon : une atmosphère commune... Je savais juste qu'à cause du phénomène des marrées, ces deux corps tournaient de manière synchrone. Je vais essayer d'en savoir plus sur ce phénomène. Cela dit, est ce que Pluton toute seule possède la capacité a retenir sa propre atmosphère ?Recela dit : en réfléchissant un peu, je me rends compte que n'importe quel corps peut retenir une atmosphère : c'est juste une atmosphère plus froide qui prévaudra pour les petits corps...Bien à toi Alain
  18. Def planète

    Salut,vous êtes des lumières, donc vous êtes des soleils... ;o)Intuitivement, on sait bien ce qu'est une planète, un soleil, un satellite...Généralement, la définition que je donne à des enfants, c'est : Un astre qui émet de la lumière et de la chaleur est une étoile, comme notre soleil. Un astre qui n'émet ni lumière ni chaleur est une planète.Peut on parler de planète ces astres qui n'émétent pas de lumière propre, mais qui sont capables de retenir leur propre atmosphère ? Les gros satellites des planètes, n'ayons pas peur de le dire, sont aussi des planètes, de petites planètes, des planétoïdes, pourvu que ça ait une atmosphère propre. La Lune a une atmosphère (très faible certe). Pluton aussi... Mais pas Charon. Seul Mercure me pose problème car il me semble bien qu'il n'ait aucune atmosphère. Pourra t on plutot parler de capacité à retenir une atmosphère ? Mercure en est certainement capable, mais la donnée est biaisée du fait de sa grande proximité au soleil.Phobos et Deimos de Mars n'ont pas d'atmosphère, ce ne sont donc que des satelittes. Une autre définition aussi possible pour planète : Astre qui n'émet ni lumière ni chaleur, mais qui a un coeur actif (ou un volcanisme interne). Ca met la Lune out, ainsi que Pluton.J'ai presqu'envie d'inventer une définition d'astronome amateur : Une étoile, quand on est proche d'elle, nous empèche de voir les autres étoiles à cause de sa luminosité. Une planète, non. ;o)vaste question en fait.Bien à vous Alain
  19. Problèmes à résoudre

    Héhéhéhé...On y revient : Hasard de conformité de diamètre... Ben oui. Il se trouve que nous sommes là au bon moment et au bon endroit pour le voir. C'est comme le loto : il suffit de mettre les bons numéros... Ce qui m'amuse un peu en vous lisant, c'est de lire une question en "pourquoi" alors que vous voulez dire "comment". Le mot "pourquoi", je l'interpète de plus en plus souvent dans la notion de "pour quoi" ou encore "dans quel but". Et donc quand je lis des questions en pourquoi sur les diamètres de la lune et du soleil, ça me laisse réveur de voir comment on peut être tenter de voir que les choses de l'univers se font pour l'Homme et par rapport à Lui. Et ce qui ammène à considérer de manière éronnée la phrase "L'univers n'existe que parce que l'Homme est là pour l'observer". Mais de cela, on en avait déjà discuté une fois il me semble... ;o)On peut poser d'autres questions comme ça : Pourquoi 9 planètes dans le système solaire ? Pourquoi avons-nous une Lune ? Pourquoi sommes nous sur la 3ème planète ? Pourquoi sommes nous maintenant plutot qu'avant ou après ? Ce sont des questions qui vont nous embrouiller l'esprit plutot qu'autre chose... donc... Comment ?;o) Alain
  20. dans quelle direction voit on la voie lactée?

    La voie lactée nous entoure. Normale puisque nous sommes dedans. A toute saison, on peut voir une bande moins noire dans le ciel. Mais, quand on regarde vers le sagittaire, on s'aperçoit que la bande est plus épaisse.Notre galaxie a la forme d'un disque qui fait environ 100 000 années lumières d'un bout à l'autre (diamètre). Donc du centre de la galaxie vers l'extérieur, il y a 50 000 années lumières. Nous sommes dans le disque, à 30 000 années lumières du centre. Il faut essayer de dessiner un disque et de placer un point en fonction des données ci-dessus. On peut rajouter la donnée de l'épaisseur de la galaxie : au centre, la galaxie est épaisse de 30 000 années lumières, et au bord, elle n'est épaisse que de 15 000 années lumières. Ces chiffres sont grosso merdo approximatifs car je serais incapable de dire où s'arrête la limite d'une galaxie et où commence l'en dehors.Dans le ciel, pour regarder vers le centre de la galaxie, il faut regarder vers le sagitaire (si on la voit comme une théière, le centre se situe vers le bec verseur, vers la droite). Le sagitaire est une constellation que l'on peut voir dans l'horizon bien dégagé en ce moment.Tout ça pour dire à Jeffolymp qu'il est dans le vrai dans son raisonnement. En fait, le mieux serait de s'amuser avec des maquettes de la galaxie et une d'andromède, de situer un point et de bien positionner le tout. Un petit défi qui peut se lancer aisément à des jeunes de 10 ans.Bien à vous Alain
  21. Problèmes à résoudre

    Pour la deuxième question : D'accord avec toi Céline, c'est effectivement un coup de bol que la Lune soit à peu près de même diamètre apparent que le diamètre apparent du Soleil. Une simple application de monsieur Thalès pour s'en rendre compte. Ou alors calculer le diamètre angulaire apparent du Soleil et de la Lune : Pour le Soleil : Distance moyenne : 150 millions de kilomètres. Diamètre : 1,4 million de kilomètres. Donc le diamètre angulaire apparent : Inv(Tan(1.4 / 150 )) = 0.53 degré.Pour la Lune : Distance moyenne : 384 000 kilomètres Diamètre : 3 472 kilomètres Donc le diamètre angulaire apparent : Inv(Tan(3.472/384)) = 0.51 degré.Pour la Lune, on parle de distance moyenne... ce qui veut dire qu'il y a des fois où elle nous est plus proche (donc plus grosse à voir) ou plus loin (plus petite à voir). C'est ce qui explique que l'on puisse avoir des éclipses de soleil totale ou annulaire...Pour la petite histoire, il y a des millions d'années, la Lune était beaucoup plus proche de la terre, et avait un diamètre apparent plus importante qu'aujourd'hui. Il me semble que la Lune s'éloigne de nous à raison de 4 cm par siècle. Donc pour ceux qui veulent s'amuser à faire le calcul, quel était le diamètre apparent de la lune il y a, disons, 500 millions d'années, époque des premières forme de vies sur Terre ?Bien à vous Alain
  22. Qu'est ce qu'on peut faire comme mesure avec ce transit ? J'ai essayé de réfléchir et je vais essayer de le mettre en pratique : - règler ma pendule en fonction de mes données éphémérides : normalement, Mercure disparaitra à 10h32m45s à Paris, mais comme je suis sur Melun, je pense que cela se passera vers 10h32m40s. Donc la précision de cet instant dépendra de la qualité de l'observation pour avoir le "top", au moment ou mercure disparaitra. Puis je vérifierai ma précision avec l'horloge parlante et je mesurerai le décalage...- Je vais projeter l'ombre de mercure sur une feuille, en mesurer le diamètre par rapport au soleil dont je n'aurai qu'une portion, mais dont je pourrai retrouver le diamètre sur la feuille.Voyez-vous d'autres jeux à faire ?Alain
  23. Que peut-on faire avec un transit mercurien ?

    Résultat de mes observations :En fait j'ai réglé ma montre sur l'horloge parlante, et j'ai longuement surveillé la fin du transit, et au moment où j'ai estimé la fin du phénomène (c'est à dire une incapacité évidente à situer Mercure), j'ai regardé ma montre : 12h32m... et 19 secondes... au lieu de 12h32m40s... Soit 21 secondes de différentiel par rapport aux éphémérides... Maintenant, j'essaie de comprendre pourquoi il y a un tel écart...Pour rappel : je suis à côté de Melun dans la seine et marne (77)Bien à vous Alain
  24. Photos du transit de mercure

    j'observe de temps en temps avec ma petite lunette et ma dernière observation correspond à ta photo... ;o) Je regrettais de ne pas être suffisement équipé pour pouvoir prendre le phénomène en intégralité... surtout qu'il fait beau ici... Snifff...Bien à toi Alain
  25. ALERTE !!!! JT de 20h sur la 2

    Pour Norbert :Tout à fait d'accord avec toi... J'étais intervenu pour expliquer l'expression "en le voyant nous le faisons exister" qui te faisait douter, et qui est un analogue de : "L'Univers existe parce que nous sommes là pour l'observer", ou de "Sans nous, l'Univers n'existe pas"... (on peut s'amuser à les énumérer à l'infini)Ce sont ces petits bouts de phrases, en apparences contradictoires, paradoxales ou semblant défier tout bon sens, qui nous permettent de prendre conscience de leurs sens véritables, en nous proposant de les résoudre par un effort de remise en cause intellectuelle et prendre une position "plus confortable" pour appréhender ce genre de problème...Bien à toi Alain ;o)