astro_pierre

Membre
  • Compteur de contenus

    149
  • Inscription

  • Dernière visite

    jamais
  • Last Connexion

    Soon available - 39997

Messages posté(e)s par astro_pierre


  1. Salut à tous :-)

    Ca faisait longtemps que je n'étais pas revenu faire un tour. Je suis content de voir qu'apparemment, tout le monde va bien ...

    Eh bien voilà une petite image du Soleil prise hier apres-midi (le 03 mai) avec ma Vesta Pro sur un Meade 300mm

    La première image est une brute juste extraite de la video:


    Remarquez les deux taches oblongues, images des poussières sur le hublot du capteur (que je venais de nettoyer...)


    Voici un compositage sous Iris de 40 images dont j'ai enlevé le flat-field (avec un petit masque flou):

    ...et enfin je me suis permi de reprendr la magnifique image de Thierry Legault pour situer la tache solaire sur le disque de notre étoile (j'espere que tu ne m'en veut pas, Thierry...)


    Bisous à tous ceux que je n'ai pas vu depuis lgtps


    Pierre


  2. Bon, ben dans la série des images du genre "C'Est-Pas-Moi-Qui-L'Ai-Fait-Mais-C'Est-Joli-Quand-Même", en voici une qui me fait vraiment rêver... ( eh oui, y'a des gens comme ca ! )

    (attention, le chargement est peut-être un peu longuet...)

    Il s'agit d'images disponibles depuis peu d'un nouvel observatoire spatial dont la mission est d'observer le "fond diffus cosmologique", c'est à dire la toute première lumière qui semble avoir baigné l'univers, quelques 300 000 ans après le Big Bang.
    Le plus intéressant est que les premières inhomogénéités de la soupe primitive de matière (celles qui seraient à l'origine des galaxies et des amas) sont inscrites dans cette image "fossile" de l'univers primitif...
    Ci-dessus le fond de l'Univers vu par le satellite COBE (lancé en 1989) et par la toute dernière mission WMAP. Admirez la résolution de l'image et la correspondance entre les deux images...

    C'est fou, non ?


    Pierre-Qui-En-Bave-Encore


  3. Philippoïde> Ceci est le résultat des premiers tests que j'ai fait sur le spectro... je ne savais pas dans quel domaine du spectre je me trouvais...
    Maintenant que je connais sa résolution spectrale et son étendue, je vais aller explorer des parties plus intéressantes

    Aline> Ok, je t'envoie ca lundi

    Skywalker> Non, je ne savais pas que j'étais si loin
    Mais apres observation, il ne semble pas que les deux ordres se supperposent ici...

    Prof Vince> Merci


    Pierre


  4. Après une après-midi de traitement, voici un petit GIF animé montrant 8 étoiles, chacune de type spectral différent, toutes prises entre 650 et 850 nanomètres (rouge profond et proche infrarouge) montrant les fameuses raies atmosphériques dont j'ai parlé dans le post précédent..


    La seule différence est que cette fois-ci, mes spectres sont non seulement étalonnés en longueur d'onde mais aussi en flux, ce qui me permet de faire, par exemple, des mesures de température de l'étoile en plus de leur analyse chimique .


    Ici, on remarque deux choses, au fur et à mesure qu'on parcourt les différents types spectraux :

    1) Si vous suivez le maximum d'intensité du spectre, vous pouvez remarquer que d'étoiles en étoiles, progressivement, ce maximum se décale vers la droite (c'est à dire vers les grandes longueurs d'ondes, le rouge profond et l'infrarouge). Cela nous donne une information sur la température des étoiles (Bleu ---> Rouge <=> Chaudes ---> Froides).
    Ici, elles sont classées par ordre de température décroissante...

    2) Plus les étoiles sont froides (quand on arrive sur Aldebaran ou Bételgeuse) et plus le nombre de raies augmente (l'atmosphère froide de ces étoiles permet l'existence de composés fragiles, facilement détruits dans les étoiles chaudes)


    Voilà... J'espère que vous appréciez ces images autant que moi

    à bientôt.

    Pierre


  5. centauris> Bon, ben c'est vrai que pour le 600, j'ai essayé de faire leger et solide (plaque de contreplaqué de 1cm d'épaisseur)

    Le spectro pèse environ 1kg - 1kg500, et avec la CCD (une ST7), il doit monter à 2kg, à vue de nez...

    Prof Vince> C'est marrant, ton montage, ca ressemble à un filtre interférenciel...

    C'est sympa, cette disposition en lames collées
    La différence de marche est dûe à l'épaisseur des lames, c'est ca ?

    Mais en fait, on ne m'a jamais présenté cet exo en colle :-)

    Pierre


  6. Pollux > Ben, ca, m'sieur, c'est une question à laquelle j'aurais déjà répondu si ces scontudjuu de nuages n'avaient pas décidé de faire un sitting prolongé dans le ciel de Provence pour protester contre la migration des lemmings en Suède occidentale (pfouuuu, chu pas bien réveillé, ce matin...)

    Prof Vince > En ce qui concerne les réseau à réfexion et transmission, le fonctionnement est exactement le même.
    à angle d'incidence identique, l'angle de sortie sera le même pour les deux réseaux, du côté du faisceau incident, pour le réseau par réflexion et dans la direction opposée pour le réseau à transmission.
    Le seul intéret de la réflexion, c'est de construire un spectro plus compact, moins "linéaire" et donc plus facilement utilisable sur ton télescope...

    Quand au réseau de Michelson, je dois avouer que je ne vois pas du tout de quoi tu parles...
    Tout ce que je connais, c'est l'interféromètre de Michelson, mais je doute que ca ait une quelconque utilité dans le cas qui nous intéresse


    à plus
    Pierre


  7. Exact, Hale, c'est ce que j'ai dit dans mon message d'explication des spectres...

    C'est lui qui m'a donné la solution quand aux raies telluriques et c'est aussi sur son site que j'ai pu trouver les spectres de référence, pour la calibration des miens...

    Il est trop fort, ce Christian :-)


    Pierre


  8. centauris > La solution idéale pour l'étalonnage en longueur d'onde c'est : LA BIDOUILLE, LA DEMERDE, LE MACGYVERISME

    Bon, pour être sérieux, il y a deux solutions :
    L'officielle : placer devant le télescope une lampe spectrale (lampe à Hydrogène, Hélium, Néon, Argon...) sans rien changer à ton spectro.
    Les raies caractéristiques de l'élément de la lampe va nous faire un joli spectre d'émission, et comme tu n'as rien touché au spectro, tu peux superposer ton spectre d'émission (connu, et dont les longueurs d'ondes sont dans tout bon manuel de physique) avec celui de ton étoile, et ainsi étalonner l'un à partir de l'autre...

    Bon, maintenant, si tu n'as pas de lampe, ou si, comme moi, tu en as une, mais que tu ne peux l'éloigner suffisament du télescope pour que la lumière arrive en rayons parallèles dans le scope, alors là, tu peux faire des comparaisons avec des spectres déjà connus...

    regarde:
    Rigel :

    et sur Internet, j'ai trouvé :



    Autrement dit, conseil utile à tous les enfants qui lisent ces mots :

    "Eh, les petits enfants, si vous n'arrivez pas à monter en haut de l'échelle tous seuls, grimpez sur les épaules des autres, ca marche ! "

    Bon, t'as raison, faudra juste que j'apprenne à pas le dire aux autres, quand je fais ca...


    flûte!
    Pierre

    PS ;-)


  9. Tomat > Oui, bien sûr… je t’en ai fait une version expliquée :

    La partie la plus importante, c’est le réseau... c’est ici que le faisceau de lumière blanche va se décomposer en un spectre qu’on va analyser. Mais il faut que la lumière arrive sur le réseau en rayons parallèles…
    Le problème, c’est que la lumière sort du télescope en un faisceau convergent (celui du centre astro où je travaille est ouvert à 3.77).

    Là où les rayons de lumière se concentrent, on place une fente pour ne sélectionner qu’une seule étoile à analyser. La lumière ressort de la fente en divergeant et le collimateur (en fait un objectif d’appareil photo, équivalent à une lentille convergente) sert à redresser le faisceau de lumière et à le faire arriver sur le réseau en rayons parallèles...

    Ensuite, ben c’est tout simple :
    Après diffraction sur le réseau, le faisceau de lumière est projeté, via un autre objectif photo (pour la netteté de l’image) sur le capteur de la caméra CCD..

    Et voilà, ni vu ni connu, j’t’embrouille, un beau spectre à se mettre sous la dent

    Philippoïde > Oui, j’ai eu beaucoup de difficultés à faire la première calibration en longueur d’onde… Je ne savais NI quel étaient ces raies, NI quelle était la résolution de mon spectre (quelle était son étendue).
    Comme ces belles grosses raies étaient présentes sur toute les étoiles que j’avais prise, je supposais qu’elles étaient dûes à l’hydrogène ou à l’hélum présent dans toutes les étoiles…Je les comparai donc avec celles de l’hydrogène et de l’hélium pur sans succès… j’avais même essayé de comparer mon spectre avec d’autres spectres de sirius trouvés sur le net (de fort mauvaise qualité, il faut l’avouer), mais rien à faire… elles restaient toujours aussi énigmatiques…
    C’est finalement Christian BUIL qui m’a donné la solution en me parlant des raies telluriques (O2 et H2O de l’atmosphère terrestre) qui, certes, apparaissent sur tous les spectres, mais ne sont pas dûes à l’étoile.
    Voilà mon spectre de Rigel :

    et regarde le spectre de Véga (pratiquement de la même classe que Rigel) entre 6600 et 8400 Angstrom :

    y’a pas un petit air de ressemblance ?

    Voilà comment j’ai pu étalonner mon spectre…
    Et effectivement, comme tu le disais, je suis à l’extrême limite du rouge, presque déjà dans l’infrarouge (Il fait 2000 Angstrom de large, environ…)

    J’attend maintenant le beau temps pour faire un spectre complet de mes étoiles …


    Centauris > Tout à fait, ce montage n’est pas destiné aux gros diamètres, il peut être adapté à tous les types de télescopes (ou de lunettes, d’ailleurs…)

    En voici un (amateur aussi) monté sur un C8

    ou un autre sur une lunette Taka


  10. Tomat > Oui, bien sûr… je t’en ai fait une version expliquée :

    [img] http://astrosurf.com/astropierre/spectroscope/comp1-3.jpg [/img]

    La partie la plus importante, c’est le réseau... c’est ici que le faisceau de lumière blanche va se décomposer en un spectre qu’on va analyser. Mais il faut que la lumière arrive sur le réseau en rayons parallèles…
    Le problème, c’est que la lumière sort du télescope en un faisceau convergent (le mien est ouvert à 3.77).
    [img] http://astrosurf.com/astropierre/spectroscope/fig4.gif [/img]
    Là où les rayons de lumière se concentrent, au foyer du télescope, on place une fente pour ne sélectionner qu’une seule étoile à analyser. La lumière ressort de la fente en divergeant et le collimateur (en fait un objectif d’appareil photo, équivalent à une lentille convergente) sert à redresser le faisceau de lumière et à le faire arriver sur le réseau en rayons parallèles...

    Ensuite, ben c’est tout simple :
    Après diffraction sur le réseau, le faisceau de lumière est projeté, via un autre objectif photo (pour la netteté de l’image) sur le capteur de la caméra CCD..

    Et voilà, ni vu ni connu, j’t’embrouille, un beau spectre à se mettre sous la dent

    Philippoïde > Oui, j’ai eu beaucoup de difficultés à faire la première calibration en longueur d’onde… Je ne savais NI quel étaient ces raies, NI quelle était la résolution de mon spectre (quelle était son étendue).
    Comme ces belles grosses raies étaient présentes sur toute les étoiles que j’avais prise, je supposais qu’elles étaient dûes à l’hydrogène ou à l’hélum présent dans toutes les étoiles…Je les comparai donc avec celles de l’hydrogène et de l’hélium pur sans succès… j’avais même essayé de comparer mon spectre avec d’autres spectres de sirius trouvés sur le net (de fort mauvaise qualité, il faut l’avouer), mais rien à faire… elles restaient toujours aussi énigmatiques…
    C’est finalement Christian BUIL qui m’a donné la solution en me parlant des raies telluriques (O2 et H2O de l’atmosphère terrestre) qui, certes, apparaissent sur tous les spectres, mais ne sont pas dûes à l’étoile.
    Voilà mon spectre de Rigel :

    [img] http://astrosurf.com/astropierre/spectroscope/spectre-final-rigel.gif [/img]

    et regarde le spectre de Véga (pratiquement de la même classe que Rigel) entre 6600 et 8400 Angstrom :

    [img] http://astrosurf.com/astropierre/spectroscope/spectre-final-rigel.gif [/img]

    y’a pas un petit air de ressemblance ?

    Voilà comment j’ai pu étalonner mon spectre…
    Et effectivement, comme tu le disais, je suis à l’extrême limite du rouge, presque déjà dans l’infrarouge (Le spectre fait 2000 Angstrom de large, environ…)

    J’attend maintenant le beau temps pour faire un spectre complet de mes étoiles …


    Centauris > Tout à fait, ce montage n’est pas destiné aux gros diamètres, il peut être adapté à tous les types de télescopes (ou de lunettes, d’ailleurs…)

    En voici un (amateur aussi) monté sur un C8
    [img] http://astrosurf.com/astropierre/spectroscope/ph02.jpg [/img]

    ou un autre sur une lunette Taka
    [img] http://astrosurf.com/astropierre/spectroscope/ph03.jpg [/img]


  11. Salut à tous

    Content de revenir parmi vous...

    J'ai mis à profit ces deux derniers mois pour construire un nouvel instrument à monter sur le T600.
    Il s'agit d'un spectrosope, qui décompose la lumière des étoiles et permet de une analyse plus fine de leurs propriétés.

    Voilà le télescope en mode "oculaire":

    et avec le spectroscope monté :


    et voilà un petit montage des premières images obtenues :

    On y remarque plusieurs choses :

    1) le spectre de betelgeuse possède plus de raies que celui de Rigel, plus lisse.

    Bételgeuse est, en effet, une étoile "froide" (3500° en surface) et permet, dans son atmosphère la présence de molécules que la grande température de Rigel (9000°) n'autorise pas. Ce qui se caractérise par un plus grand nombre de raies d'absorption...

    2) La double raie centrale n'est pas caractéristique d'un élément appartenant à l'étoile, mais des molécules de di-oxygène de l'atmosphère terrestre qui ont absorbé une partie de la lumière de l'étoile...

    On trouve donc dans ces spectres des indications, à la fois, des étoiles, mais aussi de notre propre atmosphère.

    Voilà... C'est un début, mais grâce à cet appareil, une nouvelle fenêtre sur l'univers vient de s'ouvrir, et il me tarde de m'y engouffrer )


    à bientôt

    Pierre


  12. Pour 2h d'observations, tu as besoin d'une grosse capacité ( 1Go )...
    Attention, les videos avi prises avec ta webcam prennent BEAUCOUP de place...
    (1 minute à 15 images/sec = 300 Mo environ)

    Pour une nuit d'obs, je ne te raconte mm pas... réquisitionne un disque dur entier

    (et prevois-en un autre pour les prétraitements et traitements )

    mais ca, ca n'est valable que si tu fais de l'obs "intensive" avec ta cam.
    Pierre


  13. Prof Vince, elle se trouve à approximativement 2200 années-lumière de nous... la banlieue proche, quoi

    Thierry> C'est la plus belle image amateur de M57 que j'ai vu... Je suis bluffé...

    Argh, à quand un temps correct pour jouer moi aussi !!!!!!


    Pierre


  14. Bon, je suis de retour apres 5 minutes d'absence que j'ai mis à profit pour aller sur le site de starry night... apparement, ils ont tout changé et, à moins qu'un vaiseau alien m'ai lobotomisé avant de me remettre devant l'ordinateur, il n'est plus possible de telecharger la demo de starry night...
    Donc, Seb (ou un autre), je renouvelle mon offre, même pour avoir la demo, envoie-moi un mail...

    Ah oui, au cas où mon premier message n'ait pas été très clair, tout ce que j'ai montré n'est qu'une prévision du mois de décembre à venir, alors maintenant, libre à tout le monde de faire aussi bien que les images virtuelles le jour venu ...


  15. Si astroseb ne s'est pas déjà jeté par la fenêtre et s'il revient lire ce post, je voudrais juste lui dire que ces mââââgnifiques images de Jupiter (du mois qui arrive) viennent du logiciel Starry Night qu'il peut télécharger en version démo sur starrynight.com

    (pour la version complète, envoie-moi un mail, Seb )

    Pierre