devoniak

Membre
  • Compteur de contenus

    1 004
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Last Connexion

    Soon available - 40011

Tout ce qui a été posté par devoniak

  1. J'ai fait une petite déconvolution ce qui a réduit la taille des étoiles et affiné l'image.
  2. Bonjour, Voici une image composée de deux photos prises l’une à la suite de l’autre depuis ma terrasse avec le canon 6D modifié et l’objectif SAMYANG 14mm ouvert à 2,8: 1. Une pose de 30 secondes sans suivi à 3200 iso pour l’avant plan; 2. Une pose de 180 secondes à 3200 iso avec suivi du mouvement de rotation de la terre pour avoir des étoiles ponctuelles. On peut voir l’abbaye saint marie, la constellation d’orion et les nébulosités qui apparaissent en rouge (on voit m42, on devine la boucle de barnard, la nebuleuse de la rosette, la zone ou se trouve tete de cheval, la nébulosité située en haut de la constellation d’orion), ainsi que les pleiades. On voit également, la pollution lumineuse produite l’éclairage du parking des bus (elle est éblouissante même depuis le pin parasol) et celle produite par le panneau d’information qui a eu un dysfonctionnement (il clignotait). L’effet de ces deux sources de pollution a été accru par la très forte humidité qui a diffusé la lumière. Néanmoins, du fait de l'extinction de l'éclairage des rues, le SQM au zénith, au meilleur de la soirée, était de 21,08 alors que d’habitude il est de 20,80 (soit un gain 0,28 ce qui qui n’est pas négligeable). Il est a noter qu’avant les travaux pour changer l’éclairage il était de 20.60. Amicalement Vincent Lien vers la l'image plein format: ici
  3. Bonjour, Hier, j’ai reçu mon 6D défiltré / refiltré ASTRODON par EOS FOR ASTRO. J’ai fait faire cette modification pour le rendre plus apte à la prise de photos de nébuleuses. Il me tardait de l’utiliser. Comme la météo était clémente et que mes voisins ne se chauffaient pas avec leur cheminée, ma terrasse était utilisable pour faire de l’imagerie. J’en ai donc profité. Durant cette séance j’ai utilisé ma monture AZ EQ6 en conjonction avec une « queue d’arronde mâle type vixen multifonction pour autoguidage », ce qui m’a permis d’autoguider durant la session avec le chercheur. J’ai placé sur cette queue d’arronde la mini queue d’arronde que j’utilise habituellement avec la STAR ADVENTURER MINI et la rotule lourde de chez TS OPTICS. J’ai placé sur cette dernière le 6D. En serrant à fond toutes les molettes, l’ensemble était bien rigide. Après une mise en station rapide réalisée avec le POLEMASTER, fait la mise au point avec les fonctions LENS CONTROL et FOCUS AID du logiciel APT, j’ai pointé ma cible avec la fonction POINTCRAFT : les nébuleuses du cœur et de l’âme (IC1805 et IC 1848). A l’aide d’un logiciel (coelix en l’occurrence), j’avais déterminé un point précis dans le ciel permettant d’avoir avec le 6D et l’objectif de 300mm les deux objets simultanément dans le champ (y compris dans celui de la hauteur du capteur). Malheureusement la fonction dithering (activée pour éviter l’apparition de trames) et un problème de flexion du trépied, et peut être même de glissement de la monture (provoqué par la déclivité de la terrasse) ont réduit sensiblement le champ réellement exploitable (je ne m’en suis rendu compte qu’en cours de session). J’ai déterminé quel était le temps de pose à 3200 ISO permettant d’avoir un fond de ciel pas trop important (j’avais lu qu’il était inutile que le bruit du fond de ciel aille au-delà de 5 fois le bruit de lecture de l’appareil). A la fin de la session, j’ai fait mes flats. Le SQM était de 20.53 en début de session et est monté à 20.83 au milieu de cette dernière. J’ai réalisé le pré traitement et le traitement avec SIRIL : · 377 images prises, 270 empilées ; · 50 offsets ; · 33 darks issus de ma bibliothèque de darks réalisés dans le frigo ; · 8 flats de ¼ de secondes à 100 iso, pré-traités avec des offsets spécifiques ; Quelques ajustement sous LIGHTROOM. Après coup : Je me rend compte que j’aurai dû utiliser la rotule pour mettre les deux objets dans le sens de la longueur et non pas de la hauteur (j’ai vérifié le montage permet de le faire). Je vais refaire l’ensemble du pré traitement et du traitement sous pix-insight, mais je dois tout d’abord acheter un disque dur spécifique de 1 TO minimum. En effet, avec seulement 377 images j’ai utilisé 277 GO d’espace disque. Vincent Lien vers la full : ic1805 - ic1848
  4. Bonjour, Lors de mes soirées précédentes, j’ai commencé à étudier la façon dont le vent pouvait influer sur le seeing. En effet en zone de montagne les conditions locales peuvent rendre une soirée où les conditions de seeing seraient très bonnes selon les prévisions, très mauvaises dans la pratique. J’ai remarqué que l’absence de vent sur le site où l’on observe était souvent gage d’un ciel stable au zénith ou dans des zones du ciel proche de ce dernier, mais que cela n’est pas suffisant dès lors que l’on commence à observer des objets se trouvant au-dessus d’une ligne de crête (même si ces dernières se trouvent sous ou au ras de la ligne d’horizon) : En effet certains soirs le seeing peut être très mauvais jusqu’à plusieurs dizaines de degrés au-dessus de ces dernières, tandis que d’autres soirs il est très bon. J’en ai déduit qu’il convenait également de s’inquiéter du vent sur les reliefs qui se trouvent dans la direction où l’on compte observer. Pour ce faire j’utilise les cartes AROME HD zoom qui sont disponibles sur le site METEOCIEL : je zoom sur la zone qui m’intéresse et je sélectionne « Vent moy » puis je fais défiler les heures. Je peux ainsi me faire une idée de ce qui va se passer en cours de nuit et choisir le meilleur site en fonction des paramètres météo. Revenons-en à la soirée d’observation : hier soir j’ai été observer les planètes sur le terrain de foot de CORSAVY. Les modèles météo indiquaient qu’il n’y aurait pas ou peu de vent en début de soirée sur le site, et qu’il allait devenir nul progressivement sur les montagnes qui se trouvent à l’est et au sud. Une fois sur place j’ai constaté la présence de brumes au-dessus des lignes de crête, cela c’est ressenti sur le SQM qui n’a pas été au-dessus de 21,0/21,1 à l’est et au sud et qui a été jusqu’à 21,3/21,4 à l’ouest et au nord ainsi qu’au zénith. Cela s’est vu sur des objets du ciel profond que j’ai regardé en visuel avec le C9 : M13 manquait de PEPS tout comme M27. M57 quant à elle s’en sortait un peu mieux. Les objets comme M33 ou NGC891 ne se détachaient pas du fond de ciel. J’ai pointé les planètes géantes. Au début de la soirée pendant qu’elles étaient au Méridien (plein sud donc au plus haut dans le ciel), j’ai pu voir le début du passage de Callisto devant Jupiter ainsi que de nombreux détails dans les bandes équatoriales. Sur Saturne la division de Cassini était visible sur tout le tour de l’anneau, de même que l’ombre de la planète, une bande équatoriale. Toutefois la vision s’est dégradée à mesure que ces deux planètes baissaient sur l’horizon et qu’elles se rapprochaient d’une zone se trouvant à proximité d’une montagne sur laquelle le vent soufflait un peu (confirmé en consultant les archives AROME). Après l’avoir regardé à l’oculaire, j’ai capturé des images de Mars de 23h30 jusqu’à une 01h du matin (je devais rentrer car j’avais des obligations pendant la matinée). J’ai pu mettre en pratique ce que j’avais lu depuis ma dernière session de photographie planétaire (réglage du noir, utilisation de l’histogramme pour avoir la meilleure dynamique possible sans saturer l’image). Au vu des résultats encourageants, j’ai décidé d’utiliser ma powermate 2X pour agrandir l’image. Contrairement à ce que je m’attendais, j’ai trouvé que la mise au point était plus aisée et que les détails étaient nettement plus simple à voir à l’écran. J’ai pu utiliser des temps de pose de l’ordre de 2,5ms. Voici le résultat de ma première session martienne réalisé a partir d’un séquence de 16 686 images acquises en 180 secondes avec un temps de pose de 2,5ms chacune. Seulement 50% ont été conservées. Traitement sous autostackaert, registax 6 et lightroom. Vincent
  5. Bonjour, J’avais prévu de faire une soirée d’astrophoto sur Batère ou Corsavy hier soir Samedi 12 septembre 2020). Toutefois les modèles météos laissaient entendre d’il y aurait des nuages de haut altitude et beaucoup de turbulence, ce qui aurait nuit à la qualité des images. Je me suis donc contenté de poser ma star adventurer mini sur ma terrasse pour faire quelques tests avec mon appareil photo numérique 6D et l’objectif 24/105 IS STM II. Il y avait un peu de vent et le SQM au zénith était de l’ordre de 20,7/20.8. J’ai décidé de prendre en photo la zone du triangle d’été avec l’objectif réglé à 24mm, ouvert à 3,5. La sensibilité du 6D était réglé a 3200 ISO. Après une mise en place très rapide (moins de 20 minutes), j’ai pu faire ma mise en station au viseur polaire. J’ai lancé une session de 120 poses de 1 minutes. Au vu du résultat obtenu, je compte me servir de ce setup pour imager pendant mes séances d’observations visuelles ou lorsque j’utiliserai mon c9 pour faire de l’imagerie planétaire. Vincent
  6. Bonjour, Je me suis rendu compte lors de mes sorties que le ciel au refuge des conques était peu propice à l’observation et à l’imagerie planétaire. En effet il peut y avoir dans certaines zones du ciel une très forte turbulence, et ces zones peuvent varier au cours de la nuit et d’un soir sur l’autre. Je me suis penché sur la question et j’ai cherché d’autres endroits potentiellement propices. D’après la littérature sur la question, les zones propices se trouvent sur les lignes de crête, ou sur des cols à condition qu’ils ne se trouvent pas trop bas par rapport au sommet. Un site me vint tout de suite en tête : le col d’Ares. Ce dernier se trouve à 1510m, il est sur la ligne de crête et il surplombe la vallée de CAMPRODON. Ses seuls défauts : 1. Il est en bordure de route 2. Le sommet se trouve au Sud, mais il est seulement 80m plus haut. Je reconnais ne pas avoir pensé au point 2 quand je m’y suis rendu… Les modèles de prévisions du vent (accessibles par le biais de meteociel, carte arome zoom, vent moyen a 10m) indiquaient que l’horizon sud ne serait exempt. Une fois sur place, j’ai été rejoint par deux camarades d’astronomie. Le col était pris dans les nuages. Malgré la brume, nous avons monté le matériel. Bien nous en a pris, car il s’est dégagé pendant 2 h 30 environ, et j’ai pu, durant cette courte soirée, réaliser mes premières images planétaires montrables. Nous avons eu également le plaisir de regarder Saturne et Jupiter au Celestron 9. Elles sont apparues très détaillées, sans toutefois être les meilleures que j’ai eu l’occasion de voir. J’ai eu la joie de montrer Saturne et Jupiter au télescope à deux touristes espagnols qui campaient là (j’adore entendre des gens s’émerveiller quand ils voient les splendeurs du ciel pour la première fois). Lors de cette courte session, j’ai relevé des SQM qui allaient de 21,5 à 21,6. Cette mesure sera à confirmer lors de prochaines soirées : en effet il y avait des nuages en contrebas qui bloquaient la pollution lumineuse en provenance de l’Espagne. J’ai pu constater que le sommet au sud perturbe de façon sensible les images de Jupiter et Saturne (qui sont très basses sur l’horizon) sans toutefois les rendre non montrables. Une fois que les planètes sont passées au-dessus du sommet, la qualité des images semble s’améliorer. Je retournerai sur ce site, notamment pour réaliser des images de Mars, malgré le sommet qui se trouve au Sud car il ne sera probablement pas gênant du fait de la hauteur de la planète par rapport à l’horizon. Au plaisir, Vincent
  7. Bonjour, Voici la première partie du compte rendu de mes vacances astronomiques dans les pyrénées orientales. Le festival de TAUTAVEL Je suis allé au festival de TAUTAVEL qui s’est déroulé, malgré le COVID 19, du 13 au 16 août : Un protocole permettant de respecter les règles sanitaires avait été mis en place (les gens devaient utiliser des lorgnettes en carton pour regarder dans les instruments). J’étais présent les nuits du 14, 15 et 16 août. J’ai ainsi pu faire la connaissance de plusieurs personnes qui m’avaient contacté via les réseaux sociaux pour pratiquer l’astronomie à plusieurs ou tout simplement pour pouvoir apprendre (j’ai plaisir à partager mon expérience). La première nuit (celle du 14 août), la turbulence était très faible et nous avons pu voir de nombreux détails sur les planètes. J’ai utilisé avec succès la fonction LIVESTACK de SHARPCAP PRO et j’ai ainsi pu montrer à plusieurs personnes des objets du ciel profond directement sur mon écran d’ordinateur. Les dimensions très variées des objets du ciel profond obligent à préparer une liste d’objets ayant une taille adaptée au capteur et à l’instrument que l’on emploie, sous peine de voir qu’un confetti dans certains cas, ou de n’en voir qu’une partie dans d’autres. Ainsi, les personnes qui m’entouraient ont ainsi pu voir en toute sécurité et en portant leurs lunettes pour celles qui étaient concernées, M13 résolu à 100%, M27 ainsi que M57. J’ai tenté de montrer la nébuleuse de l’œil de chat mais cette dernière était trop petite pour que cela ait un intérêt. De façon à éviter cette mésaventure les deux nuits suivantes, je me suis rabattu sur une observation à l’oculaire afin de pouvoir adapter le champ aux objets que je souhaitais montrer. Et j’ai ainsi pu permettre à un grand nombre de personnes d’admirer les splendeurs du ciel. L’utilisation de la fonction LIVESTACK, sans ajuster la mise en station entre deux objets, m’a permis de comprendre le rôle que joue la dureté du sol ainsi que la pente de ce dernier (le terrain de rugby ou avait lieux les observations, a un sol très dur et parfaitement plat) dans les problèmes de mise en station que j’ai pu constater lors de mes sessions photos. Il conviendra donc soit que j’achète trois parpaings (solution peu onéreuse, mais très contraignante du fait du poids – 15 kilos par parpaing) ou que je change de trépied (solution très onéreuse mais pas contraignante) pour en prendre un qui peut s’enfoncer dans le sol. En conclusion, bien que perturbé par le covid 19, ce festival a été l’occasion de partager avec un grand nombre de personnes ma passion. Il m’a par ailleurs permis de progresser techniquement sur certains sujets (maitrise de la fonction livestack, compréhension des problèmes de perte de mise en station). Vous trouverez les images sans prétention obtenues en sortie de stack sous SHARP CAP de M13, M27 et M57. Le seul traitement non réalisé sous SHARP CAP PRO est la transformation de l’histogramme. Le résultat obtenu le soir ou j’ai utilisé la fonction live stack était très proche de ces photos, ce qui montre le potentiel de cette fonction lors des soirées grand public. Bientôt la suite. Vincent
  8. Bonsoir, Voici le résultat de l’une des mes prises de vue avec ma camera et le réducteur STAR ARIZONA 0.4 sur mon celestron 9 depuis le refuge des conques dans le haut vallespir. Cette M27 résulte de l’empilement de 1438 poses de 3 secondes. Je ne comprends pas d’où viennent les artefacts en forme de diagonales. (après coup on m'a signalé qu'il s'agissait de point chaud, un prétraitement avec des darks a température en aura eu raison) J’ai pourtant fait du dithering lors de la prise de vue. Vincent
  9. Bonsoir, Je suis retourné faire de l’astrophotographie pendant la nuit de samedi à Dimanche sur le parking du refuge des conques (à proximité de la cabane pastorale des forquets) dans le haut Vallespir. Les prévisions météo annonçaient qu’il n’y aurait pas de vent. J’avais déjà fait une soirée d’astrophoto avec des conditions météorologiques analogues et j’avais pu obtenir des résultats corrects. Je me suis donc dis que cela vaudrait la peine de se déplacer. J’ai donc décidé de rejoindre deux potes d’astronomie qui avaient prévu de passer la soirée là-bas. Après avoir monté mon Celestron 9 sur mon AZ EQ6 en mode équatorial, j’ai fait une mise en station au polemaster. J’ai pu réaliser la collimation à 2D de grossissement en visuel : la tâche d’Airy n’était pas visible, mais j’ai pu faire en sorte que les speckles soient réparties de façon homogène. En visuel les planètes géantes montraient bien plus de détails que la nuit précédente, mais les images tremblaient rapidement. Je suis maintenant persuadé que ce site n’est pas approprié pour prendre en photo des objets bas sur l’horizon avec une focale significative. En revanche l’amas M13 qui se trouvait au Zénith était résolu. Il est donc possible de réaliser, en l’absence de vent, de beaux clichés avec une focale convenable quand les objets sont haut par rapport à l’horizon. Pendant la nuit le SQM, a oscillé entre 21,13/21.30 dans la zone où il y avait le plus de pollution lumineuse (qui se trouve pile au sud) à 21,66 au nord. J’ai réalisé 3 clichés : · Un de M13 (en cours de traitement) avec le C9 de réducteur STAR ARIZONA 0,4x · Un de M27 (en cours de traitement) avec le C9 de réducteur STAR ARIZONA 0,4x · Une voie lactée qui montre l’horizon sud, que vous trouverez en fin d’article et qui résulte de l’empilement de 20 poses de 10 secondes réalisées au 6D qui était réglé à 3200 ISO avec l’objectif de 14mm SAMYANG ouvert à 2,8 Un Time laps est en cours de traitement à partir de plus de 1000 poses. Sequator annonce plus 12h de temps de traitement. Au plaisir de vous y rencontrer. Vincent Lien vers la full : lien voie lactée au refuge des conques
  10. Bonjour, Je suis allé à la cabane pastorale des FORQUETS hier soir pour évaluer le ciel par tramontane avec des rafales de 30 km/h. J’y ai été rejoint par plusieurs copains d’astronomie. Dont Bernard. Il était convenu que je lui montre comment faire des astro paysages avec son appareil photo reflex et un simple trépied et qu’il fasse une démonstration du téléphone google pixel. Au début de la soirée, j’ai monté la star adventurer mini avec le 6D et l’objectif 24/105mm IS STM pour faire des essais de prises de vues avec suivi. Le but était de m’habituer à cette monture. J’ai fait très rapidement et simplement une mise en station avec le viseur polaire incorporé (sans pole master contrairement à mon ancienne star adventurer qui avait un défaut). Comme je souhaitais pour cet essai prendre en entier la constellation du Cygne, j’ai réglé la focale sur 35mm. J’ai ensuite fait la mise au point manuellement, effectué le cadrage puis lancé la séquence de prise de vues. La photo en bas de cet article résulte de l’empilement sous SIRIL de 72 poses de 27 secondes puis d’une légère retouche sous lightroom. Vous pourrez remarquer plusieurs nébulosités rouges près de Deneb et de Sadr. J’ai ensuite monté le C9 ma monture AZ EQ6 (que j’ai configurée, pour l’occasion, en mode azimutal). Après une collimation rapide, le ciel s’est avéré très décevant sur le plan du SEEING (saturne sans les anneaux, pas de bande sur Jupiter), l’impression de voir les objets du ciel profond comme s’ils étaient vus au travers de l’eau. En ce qui concerne le SQM, il était compris entre 21,51 et 21,72. En conclusion en cas de tramontane et de rafales de vent qui passent par-dessus les montagnes, ce site : - - est très bon si vous souhaitez faire de la photo avec des focales très courtes (genre 135mm ou moins) - - il sera très décevant à cause du seeing en visuel et en photo avec des focales plus importantes. Il sera à évaluer une nouvelle fois (je l'ai déjà fait lorsque j'ai pris m57 en photo il y avait de la turbulence localisée sur certaines zones du ciel) ) quand il n’y aura pas de vent qui passe par-dessus les montagnes. Vincent
  11. Bonjour, Je suis allé faire des photos de la comète et m’exercer à la pratique de la photo de planètes hier soir à la tour de Batère. Le site se trouve juste après la tour sur la droite quand on vient du refuge (il y a un petit chemin qui monte avec de la place pour se garer et manœuvrer, les coordonnées du site sont les suivantes : 42°30'29.6"N 2°34'40.3"E ). Il faut faire entre 10 et 15 minutes de piste. Cette dernière est caillouteuse et il ne faut pas avoir peur d’abimer ses pneus. Ce site se trouve sur la ligne de crête et est de ce fait exposé au vent. Ce dernier s’est avéré être glacial et j’ai regretté de ne pas être venu avec ma combinaison de ski. Une fois la nuit noire tombée, j’ai mesuré les valeurs SQM suivantes : 21,51 au zénith, 21.56 au nord 21,53 à l’ouest, 21.52 au sud, 21.13 a l’est. Peu de temps après m’être installé j’ai été rejoint par un groupe venu voire la comète. J’ai pu leur montrer Saturne et Jupiter au Télescope. Nous avons pu admirer ensemble l’astre chevelu. J’ai ensuite pris quelques photos de cette dernière, fait une photo de la voie lactée puis j’ai lancé l’acquisition d’un timelapse mettant en valeur le ciel et la tour de Batère. Comme il faisait froid et qu’il y avait beaucoup de turbulence, je suis allé dormir 2h dans la voiture. A mon réveil, la turbulence ayant baissé (je pu le constater en regardant à l’oculaire, on voyait plus de détails), j’ai pu faire mes premières acquisitions d’images planétaires. Je ne pense pas que ce site soit adapté à l’imagerie planétaire quand ces dernières sont basses sur l’horizon (il y a des montagnes au sud et cela peut perturber l’atmosphère). Par contre j’ai un doute pour mars qui sera bien plus haut dans le ciel (en effet lorsque j’ai fait ma collimation sur une étoile assez haute dans le ciel j’ai pu sans problème grossir à 2D) . Vous trouverez mes premières images réalisées lors de cette soirée. Vincent
  12. Bonsoir, Voici ma dernière image, prise en poses courtes, qui a été réalisée avec mon C9, le réducteur de focale à F/4 de chez star Arizona, et la caméra Altair gpcam3 (dotée d’un capteur imx 224c). Elle a été prise sur le parking du refuge des conques dans le haut vallespir la nuit du 21 mai. Le SQM était de 21,51. Le seeing dans cette région du ciel était mauvais, mais il l’était nettement que dans la région ou se trouvait m51. Cette image résulte de l’addition de près de 7 100 poses de 1 seconde. Elle a été prétraitée et traitée intégralement sous siril. J’en ferai une autre version sous pixinsight. Vous noterez la présence de plusieurs étoiles dans m57, ainsi que la galaxie spirale barrée ic 1296 (dont on devine la forme). Pour réaliser cette image j’ai utilisé le logiciel sharp cap pro pour l’acquisition et phdguiding pour garder l’objet parfaitement centré. Comme je n’ai pas pensé qu’il pourrait y avoir un effet de trame, je n’ai pas utilisé le dithering lors de l’acquisition des images. J’ai donc eu quelques problèmes lors du traitement. J’y penserai la prochaine fois. Vincent
  13. Bonsoir, Voici une arche galactique prise le week end dernier depuis l'Hermitage de saint Ferréol près de Céret. Cette image a été réalisée à partir de 12 poses de 15 secondes avec le samyang de 14mm ouvert à 2,8 et le 6D réglé à 3200 iso. On peut voir les Albères, les villes côtières. Il y avait des nuages ce qui a considérablement augmenté la gène liée à la pollution lumineuse. Lien vers la full : ici Vincent
  14. Bonsoir, Voici un premier jet de ma m51 prise en poses courte au refuges des conques dans le vallespir. J'ai utilisé mon C9 avec un reducteur star arizona 0,4. Je dois mieux la traiter, mais je suis en panne de motivation actuellement. Vincent
  15. Bonjour, Je suis allé observer et faire de l’imagerie hier soir au refuge des conques avec Mickael. Le SQM était compris entre 21.55 et 21.62. La turbulence en direction du nord était très forte, elle était moindre au zénith et en direction du sud. Il s’agissait du premier soir au j’ai sorti et utilisé simultanément le C9 pour faire de l’imagerie, mon Dobson SKYVISION pour faire du visuel et mon 6D pour faire des paysages nocturnes. L’objectif de la soirée était de : • Continuer à progresser en imagerie à poses courtes en vue de maitriser des techniques proches de celles requises pour faire de l’imagerie planétaire. Techniques dont j’aurais besoin lors de l’opposition martienne qui aura lieu en septembre et en octobre prochain ; • Tester la faisabilité d’une soirée où l’on mixe observation visuelle et astro-photo et photo de paysages nocturnes. Je suis arrivé bien avant la tombée de la nuit (vers 19h pour un coucher de soleil à 21h06) ce qui m’a permis de monter tranquillement tout mon matériel et de faire un repérage pour trouver un joli paysage accessible à pied pour pouvoir réaliser une photo de l’arche galactique. J’ai ensuite mangé, ce qui m’a permis d’avoir de l’énergie pour toute la soirée. Mickael est arrivé vers 20h/20h30. Nous avons commencé à faire la mise en station de nos instruments vers 21h30. J’ai pour ma part effectué cette opération avec mon POLEMASTER. Durant cette soirée et tout comme lors de la précédente, j’ai renoncé à l’utilisation du câble EQMOD que je juge désormais peu pratique. J’ai utilisé à sa place la raquette de la monture que j’ai piloté à l’aide d’un adaptateur série/usb et du pilote ASCOM SKYWATCHER. Cela m’a permis de bénéficier de toutes les fonctions de la raquette (pilotage facile des axes d’ascension droite et de déclinaison, choix des vitesses, etc etc, sans prise de tête avec une fenêtre ouverte de plus sur mon pc), tout en bénéficiant du pointage par visée astrométrique dans APT. Ce nouveau mode opératoire me permet par ailleurs de ne pas interrompre le suivi sidéral lorsque je ferme APT et que je lance SHARCAP. Je peux ainsi passer d’un de ces logiciels à l’autre sans que l’objet soit décentré. Contrairement à la fois précédente j’ai calibré la monture avec un pointage sur une étoile, la visée astrométrique a parfaitement fonctionné et s’est avérée nettement plus efficace (j’avais utilisé une calibration sur deux étoiles et la monture faisait d’elle-même certaines corrections qui perturbaient le pointage des objets). J’ai fait la collimation de mon C9 vers 22h00. Du fait que mon nouveau réducteur s’insère dans le porte-oculaire click lock, j’ai réalisé cette opération à l’oculaire, tout d’abord avec un 30mm, puis avec un 5mm. Une fois cette dernière réalisée, j’ai pu monter ma caméra pour imager ainsi que ma caméra d’autoguidage. J’ai réalisé la mise au point à l’aide d’un masque de BATHINOV, cette opération est grandement facilitée grâce à l’utilisation d’un moteur de mise au point (dans mon cas, un SCT FOCUS de chez PIERRO-ASTRO) et d’un boitier de pilotage USB FOCUS (du même fournisseur). Je m’explique : bien que la position précise de la mise au point varie légèrement d’une soirée à l’autre (voire même en cours de soirée), le boitier permet de retrouver facilement la mise au point approximative correspondant à tel ou tel accessoire (une fois que celle-ci a été déterminé une première fois et noté). Cela se fait simplement en demandant au boitier de piloter le moteur pour qu’il aille à tel ou tel position correspondant à l’accessoire se trouvant à la sortie du télescope. Cela me permettra à termes d’automatiser cette étape. Une fois le pointage de ma première cible réalisé, j’ai lancé l’autoguidage de sorte que je n’ai pas à m’occuper du centrage de l’objet en cours de session. Plus tard dans la soirée j’ai pointé ma deuxième cible en suivant le même mode opératoire, et le suivi c’est fait également sans que j’aie besoin d’intervenir ne serait-ce qu’une seule fois. Cela m’a permis de faire du visuel avec mon DOBSON. Tout d’abord, je l’ai collimaté avec le NAGLER de 16mm, puis avec une combinaison POWERMATE 2,5x + NAGLER de 5mm pour avoir un grossissement de 2D. Mickael et moi avons pu ainsi admirer les bras spiraux de M51, M101, M81, et M63. Voir la forme en cigare et les nodosités de M82. Voir l’annulaire de la Lyre (M57) et la couleur bleue de l’œil-de-chat et plonger dans le cœur de M13 et de M92. Malheureusement, n’étant pas très en forme, je n’ai pu en profiter autant que je l’aurais souhaité. Mais je me suis dit qu’il me serait désormais possible de faire, de bonnes conditions, du visuel en même temps que de l’imagerie lors de soirées qui seront suivie de journées ou je pourrais me reposer. Dans le cas de soirées sans journée de repos le lendemain, je tacherai de dormir pendant la session. Vers 3h du matin, j’ai fait 3 panoramas pour prendre en photo l’arche galactique. Deux d’entre eux ont été fait à proximité immédiate des instruments et l’un d’eux a été réalisé sur le terrain que j’avais repéré et qui se trouve juste au-dessus du refuge des conques Ces panoramas ont été réalisés avec l’objectif SAMYANG de 14mm ouvert à 2.8. Le 6D était réglé sur 3200 ISO et à 8 secondes de poses. J’ai placé le boitier en position verticale pour éviter de faire deux rangées de photos. Je l’ai incliné à 45 degrés. Il était placé sur ma rotule lourde TS OPTICS et sur mon trépied MANFROTTO. J’ai fait particulièrement attention au niveau du trépied et à celui de l’appareil photo. La mise au point a été faite manuellement, pour cela, je me suis servi de Jupiter. Le traitement et l’assemblage des 6 photos du panorama que je vous présente ont été réalisé sous LIGHTROOM et PHOTOSHOP. Je tacherai de revoir et améliorer le traitement prochainement. Il me tarde de refaire une soirée de ce type en espérant être plus en forme. PS : je traiterai mes deux images faites au C9 un peu plus tard. Lien vers la full : ici Vincent
  16. Bonjour, Toujours dans le but de préparer des prises de vues mettant en valeur le ciel et les paysages du Vallespir et d’Arles-sur-tech en particulier, voici un autre type de rendu réalisable sans grande difficulté avec ma nouvelle star adventurer mini, mon appareil photo 6D et l’objectif Samyang de 14mm. Ce Time laps a été réalisé dans la nuit de Vendredi à samedi depuis ma terrasse. Il est constitué de 148 photos prises avec la star adventurer mini en mode « Time lapse astro ». Dans ce mode, la monture suit le mouvement du ciel pour que les étoiles restent ponctuelles, puis à la fin de chaque pose revient à la position de départ. Ainsi l’avant-plan ne bouge pas et il possible de rendre visible des objets du ciel qui autrement ne le seraient pas. Seul un léger flou de mouvement rend l’avant-plan moins net. Afin d’éviter d’avoir un flou de mouvement trop important, j’ai limité le temps de pose unitaire à 30 secondes. Puis à l’aide du logiciel SEQUATOR, j’ai empilé les images en mode TIMELAPSE. Ainsi chaque image de ce film est en réalité l’addition de 5 images et est donc l’équivalent d’une image avec 2 minutes 30 secondes d’exposition avec un flou de bouger de 30 secondes (les avantages sans les inconvénients). J’ai ensuite retravaillé la première image de la série ainsi obtenue sous LIGHTROOM (correction de la distorsion de l’avant-plan, ajustement de l’exposition, réglage de la balance des blancs etc.), puis j’ai appliqué ces paramètres à la série tout entière. Je l’ai ensuite exporté au format JPG. Le Time laps a été réalisé sous VIRTUALDUB à partir des images exportées. Je suis pleinement satisfait de mon nouveau matériel. Il va me permettre d’aller faire des paysages nocturnes depuis les différents endroits que j’ai repérés. J’espère pouvoir un jour avoir des partenaires pour pouvoir en réaliser. Vincent essais_3200iso_30sec_suivi-3.avi
  17. Bonsoir, Voici une photo prise avec la star adventurer mini depuis ma terrasse à Arles avec mon 6D et l’objectif SAMYANG de 14mm ouvert à 2,8. Cette image est composée de : • 1 avant-plan pris à 100 isos avec un temps de pose de 30 secondes sans suivi ; • 10 images prises à 3200 isos avec un temps de pose de 120 secondes avec suivi et qui ont été empilées sous SIRIL. Le tout a été assemblé ensuite sous Photoshop. Pour une première je suis satisfait, mais j’ai des problèmes d'assombrissement des coins de l'image qui sont liés au vignettage, et il va falloir que je trouve une méthode transportable en sac à dos pour faire des flats afin de corriger ce problème. On peut voir l’abbaye sainte marie avec en fond les montages et la constellation du Corbeau et un bout de la vierge. Vincent
  18. Voici le résultat de ma session de prise de vues en poses courtes avec mon réducteur MEADE. J'ai de nouveau constaté en faisant mes flats l'important chromatisme de ce dernier (une lumière blanche en entrée, devient verte sur le capteur). J'ai par ailleurs de plus en plus de doute sur la précision de la collimation à la caméra. Il me tarde de tester mon nouveau réducteur 0,4 STAR ARIZONA qui se loge dans le porte-oculaire "clicklock". Je pourrais faire la collimation à l'oculaire puis faire mes prises de vues. Le tout avec un centrage parfait, même en ayant basculé d'une configuration à l'oculaire à une configuration du type réducteur + caméra). Si le problème de collimation persiste il sera alors imputable au shifting qui se manifeste lorsque je fais la mise au point. Mon C9 sera alors bon pour une révision à VICHY. Durant cette soirée, j'ai identifié la cause de la perte de mise en station sur ma terrasse : le carrelage est lisse, la terrasse est en pente pour permettre l'évacuation de l'eau. Pour limiter les flexions du trépied, je ne fais pas le niveau. De ce fait le trépied a glissé légèrement de façon continue. Cela s'est vu sur les corrections effectuées par PHD GUIDING (1 toute les 10 secondes toujours dans la même direction). Ce problème n'existe pas quand je suis sur un terrain meuble et que le trépied ne s'enfonce pas. Note durant cette soirée le SQM en plein centre de ARLES SUR TECH sur ma terrasse était de 20,97 dans la zone de la prise de vue. Vincent
  19. Bonsoir, Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, j'ai également pris M3 en photo avec mon C9 et le reducteur de focale MEADE 0,33x. M3 étant plus bas sur l'horizon que M51, la FWHM était nettement moins bonne (7 environ pour M3 contre 5 avec M51) pour un échantillonnage de 1" par photosites . Ceci s'explique aisément : je me trouve en plein milieu de la vallée, dans une portion étroite de celle-ci, là où les courants aériens sont les plus forts. Il me tarde de pouvoir de nouveau aller à Corsavy, Montferrer ou à la Preste au refuge des conques ou à la cabane pastorale des forquets (SQM de 21.82). Vincent
  20. Bonjour, Mes voisins n’ayant pas fait de feux de cheminée, j’ai pu, malgré la lune, faire une séance d’imagerie sur ma terrasse. Après avoir monté le matériel, je me suis fixé les objectifs suivants : • Apprendre à me servir de SHARCAP PRO et de son mode LIVEVIEW permettant de voir en direct l’objet apparaitre au fur et mesure que les images sont capturées ; • Avoir une estimation de la position de la mise au point sur la course du porte oculaire lorsque j’utilise mon réducteur de focale avec un tirage qui permet d’arriver à un coefficient de réduction de 0,33x; • Me faire une idée du vignettage lorsque j’utilise cette configuration. J’ai réalisé la mise en station au POLEMASTER comme à l'accoutumée. En premier lieu, j’ai utilisé mon télescope dans sa configuration précédente car la mise au point était déjà faite. Ainsi j’ai pu facilement synchroniser ma monture et pointer une étoile brillante pour faire la collimation à la caméra. J’ai ensuite changé les tubes allonges se trouvant derrière le réducteur, pour avoir un tirage me permettant d’obtenir un coefficient de réduction de 0,33x. (J’avais estimé qu’il me fallait un tube allonge de 25mm de longueur en plus des bagues de montage et d’adaptation contre 15mm auparavant pour un coefficient de réduction de 0,5x). J’ai pu faire la mise au point en quelques minutes. Le nombre de pas moteurs entre la mise au point précédente et la nouvelle a été bien plus important qu’anticipé. J’ai par ailleurs noté un écart entre ce que le masque de BATHINOV indiquait comme étant la mise au point idéale et celle qui me permettait de mieux voir les objets. J’en ai compris la cause lors du traitement de l’une de mes images. Ensuite, j’ai pu déterminer la focale réelle résultante de ma chaine optique en faisant appel à « nova.astrometry.net » et au logiciel « ALL SKY PLATE SOLVING » : elle était de 770mm pour 775 attendus. Ce qui a confirmé mes calculs. L’échantillonnage avec ma caméra était donc de 1 seconde par pixel. J’ai ensuite testé des acquisitions et le mode LIVEVIEW sur les objets suivants : 1. M3 2. M51 J’ai compris ce qui me bloquait lors des tentatives précédentes : le logiciel rejetait toutes les images car il appliquait un filtre basé sur la FWHM (taille des étoiles en pixels). Une fois ce problème réglé, les images ont commencé à s’empiler et les objets sont apparus à l’écran. Le mode LIVEVIEW sera bien utile à TAUTAVEL pour montrer au plus grand nombre les objets du ciel profond. Lors de ma séance précédente, j’ai eu des problèmes de suivi qui m’ont obligé à recentrer l’objet toutes les 10 minutes. Pour corriger cela, j’ai utilisé PHDGUIDING et je lui ai demandé de faire un recentrage toutes les 10 secondes. Mes poses faisant seulement 1 à 2 secondes, je me suis dit que je n’aurais pas ou peu d'images déformées. Cette solution s’est avérée efficace car j’ai pu faire 4 000 secondes de poses sans intervention. A la fin de la séance j’ai réalisé mes offsets et mes darks au même gain et à la même température que les brutes (images des objets). J’ai également fait des flats avec mon écran à flat. J’ai constaté que l’image à l’écran était verte, cela montre que mon réducteur est de mauvaise qualité et qu’il faudra que je le change. Lors de l’empilement de mes flats j’ai constaté l’existence d’un fort vignettage qui n’était pas centré dans le champ de la caméra. Cela confirme donc que je dois perfectionner ma technique de collimation à la caméra ou que mon futur réducteur de focale devra être compatible avec mon porte oculaire CICKLOCK pour que je puisse faire cette dernière de façon précise à l’oculaire. Après avoir empilé mes brutes, j’ai constaté que l’image avait effectué une rotation importante, preuve que ma monture « perd le nord ». Cela est probablement provoqué par une faiblesse du trépied et est rédhibitoire pour faire de la photo avec des poses longues et une grande focale. Veuillez trouver une de mes deux images, elle résulte de l’empilement de 1 641 images de 2 secondes. Il s’agit d’un traitement rapide me permettant de me faire une idée de ce que je peux obtenir. Le seeing sur ma terrasse est très mauvais, mais en ces temps de confinement je dois faire avec. Vincent
  21. Je viens de refaire le pré-traitement sans les flats. Le vignettage est bien là, la rotation de champ n'est pas visible, mais l'image est plus facile à traiter. Vu la couleur de mes flats je pense que le correcteur MEADE 0,33 à un sérieux problème de chromatisme. Morale de l'histoire, après m'être équipé d'un correcteur de dispersion atmosphérique et d'un disque de 1 TO pour faire des photos de MARS, je changerai le réducteur... Je vais aussi essayer en faisant des flats avec une luminosité plus faible pour que le chromatisme de mon correcteur actuel ne se voit pas trop. Vincent