devoniak

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  1. Je prévois à la fin du confinement de faire un Paysage Nocturne avec une arche galactique. Ce sera faisable lors des nuits sans lune de fin avril vers 4h du matin jusque fin juin vers 1h du matin. Le partie haute de l'arche galactique se trouvera plein Est et culminera à 50° au-dessus de l'horizon. Le bulbe galactique se trouvera au Sud et culminera à une hauteur de 20 degrés au-dessus de l'horizon environ. De ce fait pour être spectaculaire, la photo devra être faite depuis un site dégagé (c'est-à-dire sans obstacle ayant une hauteur supérieure à 10 à 15 degrés au-dessus de l'horizon) sur un champ qui va du Nord au Sud et qui sera exempt de lampadaire. Je pense que plusieurs sites sont propices pour tenter ce genre de photo à arles sur tech ou dans le vallespir ou dans les albère (l'idéal serait d'avoir la mer), avez-vous une idée ? Quelqu'un de mon coin serait il partant que l'on en fasse ensemble ? Vincent Je joins une capture écran de ce phénomène.
  2. Bonjour, Suite à un contretemps (problème de pneus), j’ai dû changer mes plans pour la nuit dernière. Je prévoyais de tester ma star adventurer (qui a un problème au niveau du viseur polaire) pour réaliser des paysages nocturnes avec suivi sans faire une mise en station au polemaster. Ma terrasse étant envahie par la fumée des cheminées des voisins j’ai dû attendre tard dans la nuit pour tenter l’expérience. En voici le résultat : • Le premier plan est une pose de 45 secondes à 3200 ISO sans suivi réalisée avec le 6D et le 14mm SAMYANG ouvert a 2,8 • Le ciel est le résultat de l’empilement sous SEQUATOR de 10 poses de 45 secondes avec le suivi activé, réalisées avec le 6D et le 14mm SAMYANG ouvert a 2,8 • J’ai ensuite fusionné les deux images. Au vu des conditions de prises le résultat est satisfaisant, je retenterai l’expérience. Si cela s’avère concluant j’acheterai une powerbank qui sera transportable dans mon sac à dos pour pouvoir réaliser facilement ce genre d’images. Vincent
  3. Bonjour, Revoici ma M1 intégralement prétraitée et traitée sous PIXINSIGHT. Le prétraitement a été très long car il a nécessité des étapes assez lourdes (près de 4h): · J’ai fait une calibration des images avec des DARKS fait au frigo · J’ai eu ensuite des soucis pour trouver le bon motif de BAYER. J’ai pu le déterminer de façon empirique en testant les différents motifs existant jusqu’à ce que je trouve celui qui me donne le même résultat que celui que j’obtenais sous SIRIL (il faut appliquer le MOTIF RGGB sous PIXINSGHT bien que le motif soit du type GBRG). J’ai par la suite eu la confirmation de cette information en regardant l’entête d’un fichier FITS acquit avec SHARPCAP PRO et qui contenait en clair une indication à ce sujet. · J’ai procédé à une sélection très rigoureuse des images avec l’outil SUBFRAMESELECTOR (j’ai éliminé toutes les images ayant un SNRWeight < 1) et je leur ai donné un poids calculé avec la formule récupérée sur le tuto LIGHTVORTEX. · J’ai procédé à l’empilement en prenant pour référence l’image dont l’ECCEntricity (paramètre qui indique la rondeur des étoiles) était le plus favorable (donc le plus faible. · Mon réducteur étant bourré de défaut, j’ai utilisé le process LOCAL NORMALIZATION en prenant pour référence l’image dont le SNRWeight (ratio signal sur bruit) était le meilleur. · J’ai ensuite procédé à l’intégration des images avec les paramètres préconisés dans le tutoriel LIGHTVORTEX. Le traitement a consisté en l’utilisation de l’outil de retrait automatique de gradient, le retrait de bruit vert, la colorisation de l’image par photométrie, puis un étirement de l’histogramme. Après un export au format TIFF, j’ai ajusté les niveaux sous LIGHTROOM. Pour finir, il y a 928 images de 5 secondes d’intégrées sur 1054. Je rajoute l’entête fits avec les infos sur le motif de bayer applicable. Vincent
  4. Bonsoir, Voici le compte rendu de ma soirée d’astronomie sur le parking du refuge des conques a prats de mollo dans le haut Vallespir, dans les Pyrénées orientales dans la nuit du samedi 22 février 2020 au dimanche 23 février 2020. J’étais fatigué, le modèle météo de la chaine météo indiquait la présence de nuages de haute altitude au contraire des autres modèles. Mon ami Pierre, m’a convaincu de venir. J’y suis monté sans grande conviction. Que j’ai bien fait de l’écouter ! N’étant pas convaincu du tout au départ, j’y suis allé uniquement avec mon CESTRON 9, ma monture AZ EQ6 et mon matériel photo. Nous sommes arrivés très tôt, il devait être 17h. Le refuge était fermé et nous avons croisé quelques randonneurs. Il y avait des nuages et le ciel s’est ouvert progressivement pendant la soirée pour devenir très transparent. Du fait de la présence de nuages de haute altitude, j’ai profité du début de soirée pour préparer les sessions ou je vais pratiquer le ciel profond en pose courte. J’ai ainsi pu repérer la plage de mise au point de ma caméra et de mon réducteur de focale avec la bague allonge de 15mm. J’ai pu tester le bon fonctionnement du pointage par réduction astrométrique avec cette configuration puis j’ai lâché l’affaire me disant que j’utiliserai cette technique de prise de vue lors d’une prochaine sortie. Le SQM relevé sur plusieurs zones du ciel était alors compris entre 21.71 et 21.82. Dans le même temps un autre astronome amateur a relevé dans les mêmes zones du ciel un SQM de 21.2 au terrain de foot de corsavy. N’ayant pas préparé ma soirée, j’étais à cours d’idée pour ma session photo, j’ai alors tenté de prendre M101 et le trio du lion (avec le 6D et l'objectif 70/300mm réglé sur 165mm de focale - je n'ai pas pu faire plus à cause de la turbulence) que vous allez voir à la fin de ce post (il s'agit d'un premier jet qui va être beaucoup retravaillé). Nous avons pu admirer plusieurs objets dans le C11 de PIERRE dont : - M81 et M82 (je ne savais que l’on pouvait voir les bas spiraux de M81) - M51 qui était quasiment photographique - Le trio du Lion avec dans le quel nous avons pu voir une structure spirale dans M66, et deviner la forme si particulière de NG3828 - M104 avec sa bande d’absorption, Pierre a même vu des détails dans cette dernière - M63 (galaxie du tournesol) avec sa forme spirale Cette soirée a également été l’occasion pour moi de partager mes connaissances pour faire des paysages nocturnes. Il me tarde de recommencer. Vincent
  5. Bonsoir, Je suis sorti deux fois faire de l’astronomie ce week-end : une fois au refuge des conques le samedi soir et une fois sur corsavy le dimanche soir. Voici le compte rendu de la deuxième sortie. Je parlerai ici même de la première dans quelques jours (comme il y a plusieurs volets et que les images sont plus dures a traiter, je la relaterai plus tard). J'ai dédié ma deuxième sortie à la photo en pose courte pour tenter de m'affranchir de la turbulence qui m'oblige à utiliser des petites focales (j'en reparlerai prochainement), et j’ai fait la connaissance d’un autre astrophotographe amateur. Je me suis rendu sur corsavy en fin d’après-midi et j’ai monté mon matériel pendant qu’il faisait encore jour. J’ai utilisé ma caméra GPCAM3 IMX224c et le C9 avec le réducteur de focale MEADE 0,33 et la bague de tirage de 15mm. Le tirage résultant de l’ensemble du montage était de 49,5mm. La focale résultante était de 1035mm (mesuré par astrométrie). J’ai réglé le gain a 5000 sous APT. Après une mise au point réalisée avec un masque de bathinov, j’ai pris 1054 poses de 5 secondes, par tranche de 100 à 120 images pour remettre l’objet au centre du champ entre deux tranches. En effet à cause des tassements du sol et des flexions du trépied la mise en station réalisée au polemaster a été faussée et le suivi n’a pas été parfait. Après avoir tâtonné pour trouver le motif de bayer (GBRG), j’ai traité l’ensemble sous SIRIL sans dark, flat ou offset. Je retraiterai la même image avec des darks et des offsets (la caméra est au frigo). Je suis satisfait du résultat car la FWHM en secondes d’arc pour une majorité des images était de l’ordre de 3 secondes, ce qui est un première pour moi 😊 Voici donc ma première M1 en pose courte avec une FWHM correcte. A retenter donc. Vincent
  6. Je suis retourné observer le ciel et faire de l’astrophoto au refuge des conques dans le haut vallespir à LA PRESTE (commune de PRATS DE MOLLO) dans la nuit du 15 au 16 Février 2020. Les prévisions météos détaillées disponibles sur l’application de LA CHAINE METEO pour la PRESTE LES BAINS, annonçaient le passage de nuages de haute altitude entre 19h et 24h00 environ, puis un ciel totalement dégagé. Dans le même temps elles annonçaient des nuages de basse altitude pour les communes se trouvant aux alentours. Les prévisions de METEOBLUE allaient dans ce sens. Cela laissait penser qu’il pourrait y avoir la mer de nuage. Par ailleurs le taux d’humidité annoncé était très bas. Comme j’avais observé la veille au soir, je n’étais pas très motivé, mais mes amis m’ont convaincu d’y aller, malgré la fatigue. Je me suis alors fixé comme objectif de : • Tester le calfeutrage de mon AZ EQ6 et de l’ensemble des périphériques nécessaires à la prise de vue avec un APN et mon ordinateur portable ; • Faire un timelapse ou un nightscape avec mon 6D sur un trépied ; • Observer en parallèle ; • M’assurer que le lentilles sont une solution acceptable pour observer Je suis arrivé vers 18h00. Une fois sur place, j’ai commencé à monter mon matériel. Tout s’est bien passé tant qu’il y avait la lumière du jour et j’ai avancé rapidement et de façon ordonnée. Une fois que l’obscurité est arrivée, j’ai commencé à ne plus savoir comment m’organiser, et tout a semblé beaucoup plus compliqué. Cela montre que je dois pratiquer l’astrophoto plus souvent. J’ai calfeutré la base de ma monture, le HUB USB, le POWER HUB, le CABLE ACTIF USB 3 avec un film plastique noir pour le jardinage. Cela s’est avéré très efficace et les diodes n’ont incommodé personne pendant la soirée, malgré un ciel très noir. Comme j’avais oublié ma tente de PC (j’avais également prévu un film plastique pour la calfeutrer et faire disparaitre les lumières qui étaient encore visibles), j’ai installé mon portable dans ma tente FRESH AND BLACK. Cela s’est avéré très efficace et très confortable et je pense que je recommencerai. Je n’utiliserai la tente de PC que lorsque la présence du portable sera nécessaire à proximité de ma monture (lors de la mise en station au POLEMASTER par exemple). Conformément aux prévisions le ciel s’est couvert progressivement et a commencé à se dégager complétement vers 23h30. Durant ce laps de temps, j’ai tout de même pu voir le pourpre dans ORION en profitant de trous dans la couverture nuageuse. Quand le ciel s’est dégagé et que j’ai entendu un de mes amis énoncer des SQM de malades (entre 21,66 et 21,74) alors que je paramétrai ma session de prises de vue, j’ai commencé à faire des erreurs et j’ai trouvé le long tellement je voulais mettre l’œil à l’oculaire. Dans la précipitation, je ne me suis même pas rendu compte que j’avais réglé les ISO à 160 au lieu de 1600 et j’ai oublié de lancer le logiciel BACKYARD RED pour rendre l’affichage de l’écran moins gênant pour l’accoutumance à l’obscurité, ce qui m’a quelques peu perturbé et fait perdre un peu (et même beaucoup) du spectacle. J’ai pu malgré tout lancer une session photo avec autoguidage (avec une erreur de paramétrage certes), et faire un timelapse. Dans le même temps, j’ai pu observer plusieurs objets : M51, M81, M82, Le trio du LION, M104, M97 et M108, la nébuleuse du clown et sa couleur bleutée. Comme à chaque fois que le SQM avoisine 21.7 les objets sont transfigurés, les bras spiraux des galaxies deviennent visibles, c’est un régal. Dans le même temps, j’ai pu valider le fait que les lentilles pour corriger la vue de loin sont très adaptées à l’observation au télescope (je suis myope, presbyte, et astigmate) pour peu que l’on se tienne bien droit (la lentille pour astigmate est lestée et ce point est donc très important) . La difficulté survient quand on travaille sur un écran, ou que l’on regarde un livre ou un atlas ou une carte du ciel, il faut alors prévoir une paire de lunette en complément des lentilles et les avoir autours du cou. En conclusion cette soirée a été un succès : J’arrive à bien isoler mon matériel et rendre la pratique de la photo compatible avec l’observation visuelle. Je peux lancer deux sessions photos en parallèle tout en observant au télescope et je pense avoir trouvé la solution pour rendre mon astigmatisme non gênant pour la pratique de l’observation visuelle . Il me tarde de recommencer. Vincent
  7. Bonsoir, Voici mes deux dernières photos prises dans la nuit du 14 au 15 février 2020 au refuge des conques à 1600m d'altitude dans la haut vallespir. Je suis un peu déçu du rendu dans mon image avec orion, et je vais en refaire une le plus tôt possible avec plus de poses (11 de 15 secondes à 6400iso au 6D avec le samyang de 14mm ouvert a 2.8). En revanche je suis agréablement surpris de ma circumpolaire. Elle est constituée de la superposition de 835 poses de 8 secondes pris toutes les 9 secondes (6400iso au 6D avec le samyang de 14mm ouvert a 2.8). Il me reste a préparer le compte rendu de la deuxième soirée ... Vincent
  8. Bonjour, Je suis allé observer à deux reprises ce week end au refuge des Conques près de la cabane pastorale des Forquets, à 1 600m d’altitude, sur la commune de prats de mollo dans le haut Vallespir. Les enseignements et les différentes péripéties survenues durant de ce week end astronomique étant trop nombreux, je ferai plusieurs comptes rendus. Voici celui de la première soirée. Je comptais me rendre à la cabane des forquets, mais du fait des récentes chutes de neige, cette dernière est inaccessible en voiture. Je m’en suis rendu compte Vendredi en y allant et j’ai dû faire une marche arrière périlleuse en pleine nuit sur une route étroite et non éclairée. La route menant au refuge étant dégagée j’ai décidé de tenter ma chance à cet endroit : bien m’en a pris. En effet, le parking de ce dernier est abrité par des arbres qui coupent le vent, cela peut toutefois empêcher l’observation des objets situés à moins de 30 degrés d’élévation sur l’est et sur l’ouest (estimation faite par rapport la position de m42 à 23h qui commençait à être masquée par les arbres à ce moment-là). Sans mer de nuages le halo lumineux des villes espagnoles est visible au SUD, le SQM est alors dans cette zone de 21.2/21.3 et il s’élève au zénith a 21.7 (quand il n’y a pas de nuages de haute altitude). Ayant loupé de peu M42, j’ai profité du ciel ce soir-là pour observer quelques galaxies au SKYVISION : M81, M82 et et M108 ainsi que M97. Ces objets étant haut dans le ciel, j’en ai pris plein les yeux. La fatigue aidant je ne me suis pas attardé dessus. J’ai également profité de de cette soirée pour tester mon nouvel objectif SAMYANG de 14mm sur mon nouveau trépied MANFROTTO. J’ai été très surpris de la stabilité de l’ensemble et de la facilité pour faire le niveau. J’ai réalisé plusieurs types de prise en vue : · Une séquence dédiée à l’empilement ; · Une séquence pour faire une timelapse et/ou une circumpolaire ; · Une prise de vue pour mettre en avant la beauté du paysage avec un temps de pose plus long. Je posterai ici même, au fur et à mesure, les résultats du traitement de ces dernières. Voici la photo montrant le paysage au nord avec un temps de pose de 30 secondes à 6400 ISO au 6D. Du fait de l’orientation et l’inclinaison de l’appareil, les étoiles ne sont pas très allongées malgré le temps de pose important. Vincent
  9. Ce soir je compte aller faire des essais de photos du ciel profond avec le c9, le réducteur meade 0,33x (même s il est mauvais), et la caméra qhy 5lII en bining (2x2). Je ne pourrais pas utiliser la caméra gpcam3 en bining à cause de la matrice de Bayer. Mes choix de matériel futurs dépendront des résultats obtenus. Il se pourrait que la gpcam3 ne servent que lors des belles soirées pour faire du planétaire. Le choix des sites se fera en conséquence. Je pense aller entre corsavy et montferrer à la serre de montferrer. Vincent
  10. Voici mes deux dernières tentatives de prise de vues au 1300d avec le C9 (poses de 120 secondes à 1600 ISO) sans réducteur au FORQUETS à LA PRESTE dans les Pyrénées-Orientales (1622m d'altitude). Le cadrage de M81 est loupé et la MAP est perfectible.J'ai eu de nombreux problèmes liés au tassement du sol et/ou des flexions du trépied qui ont rendu les pointages hasardeux et qui m'ont contraint à rectifier la mise en station après chaque mouvement vers un objet. La turbulence était relativement importante et la FWHM n’arrêtait pas de changer, j'ai donc dû utiliser un masque de Bathinov. Lors de la prochaine tentative j'utiliserai un réducteur 0,33 et ma caméra avec un capteur IMX224 à Bining 2x2 ou 3x3, cela devrait me permettre d'atteindre un échantillonnage proche de celui utilisé par un ami qui a réussi ses prises de vues et sa mise au point sur le même lieu au même moment. Le SQM lors de la deuxième soirée a atteint 21.55, et je pense que ce site peut offrir de bien meilleures soirées. A suivre....
  11. Voici le timelapse de la soirée à corsavy avec trois moins d'images que prevu. Vincent soirée_12-06-1080p_xvid.avi
  12. Bonjour, Voici le compte rendu de la soirée de Vendredi. Tout d’abord, je tiens à remercier Bernard et Pierre de m’avoir motivé, car sans eux je me serai contenté de faire des images depuis ma terrasse. Je suis monté rejoindre Bernard et Pierre malgré les prévisions qui annonçaient une humidité importante et la présence de nuages. Fort de nos expériences lors des soirées avec des prévisions météo similaires, nous avions décidé de nous rejoindre à Corsavy plutôt qu’a la serre de Montferrer pour limiter les nuisances occasionnées par la brume. Les prévisions de SEEING (turbulence) étaient excellentes pour la totalité de la nuit. Comme la Lune ne se couchait pas avant 3h du matin, je me suis fixé comme objectif de pratiquer l’astrophoto pour tenter de faire une mise au point soignée avec mon C9 et faire mon premier timelapse censé montrer le déroulé de la soirée avec en fond un joli paysage. Je précise que j’avais passé une semaine assez chargée sur le plan professionnel et que j’enchaine les journées à rallonge. Je précise également que pour évacuer le stress il m’arrive de faire une à deux heures de sport certains jours, ce qui fait que j’étais assez fatigué et pas du tout conditionné pour faire une soirée astro. Je ne m’étais pas préparé non plus sur le plan matériel et certaines choses se sont faites dans la précipitation. Par ailleurs j’appréhendais depuis le début de l’après-midi le fait de devoir descendre, depuis le troisième étage sans ascenseur, ma grande valise contenant mes deux APN et tout le matériel qui va avec, ma STAR ADVENTURER, mon ordinateur portable et l’écran à flat. Je suis arrivé vers 21h30. Le temps de discuter un peu (même beaucoup), j’ai mis en place le 6D pour faire le timelapse (il était environ 22h30), j’ai ensuite monté le reste de mon matériel. Il m’a bien fallu une heure pour y arriver (qu’est-ce que j’ai trouvé ça long). Contrairement à d’habitude j’avais un câble d’alimentation en trop, mais je me suis dit que cela était normal. Lors des étapes suivantes j’ai trouvé que la mise au point était horriblement lente, mais comme je n’ai pas l’habitude de me servir de mon matériel, je n’ai pas réalisé que cela était anormal. Après avoir réglé le chercheur et monté pour la première fois le click lock, j’ai fait la mise en station, puis j’ai collimaté (réglé) mon télescope à 2D. J’ai constaté par la suite que la collimation faite à l’oculaire et à la caméra était strictement identique, contrairement à ce que voyais les fois précédentes. J’ai alors tenté de faire une synchronisation des coordonnées de la monture par pointage astrométrique. Je me suis alors heurté à la lenteur de la mise au point et j’ai mis une heure à comprendre ce qui se passait : je n’avais pas relié le système de pilotage de la mise au point au boitier d’alimentation (ce qui explique le câble en trop). Après avoir pris une collation avec Bernard et Pierre et de nouveau beaucoup discuté, j’ai commencé à tester la procédure de mise au point (il était plus d’une heure du matin). Comme la lune se couchait derrière les montagnes, j’ai alors tenté de faire cette dernière sur une étoile. Malheureusement le SEEING s’est dégradé d’un seul coup et j’ai dû me contenter d’une mise au point approximative comme d’habitude à 500 pas moteurs près. J’ai alors fait quelques images qui ne sont pas représentatives de ce que pourra produire mon matériel quand je le maîtriserai. Par ailleurs j’ai autoguidé avec le chercheur plutôt qu’avec la lunette guide (j’avais la flemme de la monter et vu ce qui m’était arrivé). J’ai eu également des problèmes perte de la mise en station que j’impute : - Au sol meuble qui a dû s’enfoncer (les défauts de mise en station semblaient suivre les déplacements du tube) ; - A un niveau initial que j’ai négligé de faire correctement ; - A des contraintes au niveau de l’axe d’azimut probablement liées au déplacement du poids du tube et de la barre de contrepoids (elles même amplifiées par le mauvais niveau initial et par le tassement du sol meuble). La procédure de correction des problèmes de ce type m’a permis de de faire des poses de 6 minutes a 2350mm de focale. Mais je ne pense pas que j’aurais pu en enchaîner plusieurs. Avec mon matériel actuel, je ne pourrais résoudre ce problème qu’en posant mon télescope un sol dur et en faisant un niveau correct. Dans un futur proche (du moins je l’espère), je vais devoir acquérir un trépied dont les pieds peuvent s’enfoncer dans le sol pour limiter ce genre de problèmes. J’ai également constaté que lorsque la résistance chauffante fonctionne, la monture m’indique que la tension qu’elle reçoit se trouve dans limite basse de ce qu’elle tolère. Je vais donc devoir alimenter la résistance chauffante avec une batterie séparée pour éviter de dégrader le matériel. En regardant les images du futur timelapse, j’ai constaté que ma tente de PC n’isole pas bien l’écran de l’ordinateur portable et que la lumière de ce dernier sera gênante lorsque les nuits seront propices à l’observation visuelle dans de bonnes conditions. Je devrais donc la recouvrir d’un drap épais. J’ai également pris conscience des nuisances occasionnées par les leds de mon télescope. Contrairement à ce qui préconisé sur internet, je ne vais pas les masquer car elles permettent en cas de problèmes de faire un diagnostic. Je vais plutôt couvrir, comme je le pensais, le trépied soit avec une bâche soit avec un drap. J’ai aussi conclu que je dois pratiquer plus souvent à l’extérieur de chez moi afin de mieux gérer mes émotions (quand on fait un effort pour sortir le matériel, on veut gagner du temps pour pratiquer le plus possible et du coup on se précipite et on fait de grosses erreurs) et les galères que l’on rencontre sont potentiellement différentes. A la relecture du timelapse, j’ai constaté que j’ai dû me tromper dans les réglages de mon 6D (j’ai voulu en tester de nouveau mais je ne les maitrise pas) : J’ai trois fois moins d’images qu’attendu. Je devrais donc être plus attentif de ce côté-là aussi. Je vous montre NGC2024 et M1 a 2350mm de focale au 1300D non defiltré à 1600 ISO, poses de 6min sans offset ni dark ni flat. Le timelapse viendra un peu plus tard. Vincent
  13. Bonjour, J’ai pris dans la nuit 02 au 03 décembre dernier une série de photos depuis mon balcon. L’objectif était quadruple : • Faire la mise au point à la main sans passer par un ordinateur et un logiciel spécifique pour piloter l’appareil et voir les étoiles ; • Tester un temps de pose déterminé par l’application PHOTOPILLS pour mon 24mm ouvert à 3,5 avec mon 6D ; • Faire un time laps parce que la vue est jolie et tester le temps d’acquisition maximum avec une simple batterie ; • Faire un night scape où comprendre pourquoi j’ai des soucis pour en faire sauf conditions particulières. MISE AU POINT Pour permettre la mise au point, sur le ciel, en mode LIVEVIEW avec le ZOOM réglé à 10x, sur l’écran de l’appareil, sans pointer la lune ou une planète brillante comme Jupiter ou Saturne, j’ai utilisé les fonctions de Magic Lantern permettant de régler l’affichage (ces dernières se trouvent dans l’onglet DISPLAY) : • J’ai réglé LV Brightness sur Very High • J’ai réglé LV Contrast sur Very High Les étoiles qui étaient invisibles sont alors apparues sur l’écran. La mise au point fut alors aisée. TEMPS DE POSE Le temps de pose préconisé par PHOTOPILLS pour avoir des étoiles ponctuelles avec mon objectif de 24mm et le 6D est de 6 secondes si le champ se trouve centré sur l’équateur céleste. Au vu de la forme des étoiles, je dirai qu’il s’agit du temps de pose maximum. Si je veux faire des NIGHT SCAPE avec une pose unique je devrai acquérir un 14mm beaucoup plus ouvert. TIME LAPSE J’ai pris une série photos avec un temps poses de 6 secondes à 3200 ISO, a raison d’une image toutes les 10 secondes. J’ai pu prendre en tout 1156 images sur une durée de 3 heures environ. Cela est insuffisant pour couvrir toute une nuit. Je devrai recourir à mon GRIP et probablement étudier les paramètres d’économie d’énergie pour gagner en temps d’acquisition et tenter une montée en ISO. NIGHT SCAPE Quand j’ai regardé le TIME LAPSE, j’ai compris pourquoi je n’arrive pas actuellement à obtenir un NIGHT SCAPE décent au regard de ce qui se fait avec un équipement équivalent : La fumée qui s’échappe des cheminées et la brume qui se trouve à la cime des montagnes sont, du fait de leur mouvement, devenus parfaitement visibles. Je vais devoir attendre des soirées ou l’humidité sera bien plus faible et ou les températures seront plus clémentes pour limiter ces deux phénomènes. Je vous présente malgré tout le résultat monté sous VIRTUALDUB que je vais postasser pour améliorer le résultat. Vincent timelapse-2019-12-03-1080p-25fps.avi
  14. Bonjour, Voici un rapide compte rendu de deux soirées d’observation tout près de chez moi ce week end. Bien que très fatigué et n’ayant pas pu préparer mon matériel, je suis allé rejoindre en touriste (c’est-à-dire sans instrument) deux amis à la SERRE DE MONFERRER vendredi soir. Comme le laissaient entendre les prévisions météos de de CHAINE METEO l’humidité était importante, mais la stabilité du ciel était bonne (conformément au modèle de SEEING de METEOBLUE) du fait que le vent venait du SUD et que ce site est dégagé au SUD. J’ai profité de l’occasion pour montrer à mes deux amis comment parfaire la collimation de leurs instruments en les incitant à aller bien au-delà de D (diamètre de l’instrument en millimètres) de grossissement : ce fut un succès et je pense qu’ils le referont à chaque fois tant les étoiles étaient ponctuelles. Le SQM sur ce site était alors de 20,7 environ. La fatigue aidant j’ai dû écourter la soirée. Sur la route du retour, je me suis arrêté à CORSAVY à proximité du terrain de foot. L’humidité était bien plus faible et le SQM était de 21.10 environ. Une fois rentré chez moi, j’ai comparé les prévisions météo du soir (qui par chance étaient encore visibles) pour les communes MONTFERRER et de CORSAVY afin de les confronter à mes observations. Je me suis rendu que la commune de CORSAVY semblait bien moins exposée à l’humidité que MONTFERRER. Le lendemain, j’ai pris la décision d’aller observer le ciel. J’ai alors mis le C9 et le matériel photo dans le coffre. Le vent était censé venir du SUD, mais l’humidité devait être importante tant à MONTFERRER qu’à CORSAVY. Une fois rendu à CORSAVY j’ai du choisir si je poursuivais en direction de MONTFERRER. J’ai alors regardé en direction du site d’observation se trouvant à la SERRE DE MONTFERRER et j’ai alors constaté qu’il se trouvait dans les nuages, à la différence de CORSAVY. J’ai alors pris la décision de m’installer sur le terrain de foot de la commune. Des personnes qui logeaient dans des campings cars, qui se trouvaient tout près de là ou je me situais, sont venues me parler par curiosité. Je leur ai naturellement proposé de venir observer, ce qu’elles ont accepté. Voyant que les conditions d’observations étaient bonnes et que les nuages semblaient s’accrocher aux sommets distants de quelques kilomètres, j’ai également proposé à un ami de venir me rejoindre, ce qu’il accepta également. J’ai ensuite profité du jour pour monter le matériel et une fois la nuit tombée j’ai pu effectuer la collimation. Pendant la soirée, j’ai pu montrer a mon ami et aux personnes que j’avais invité JUPITER, SATURNE et ses anneaux ainsi que quelques nébuleuses planétaires (dont l’œil de chat) et amas globulaires (C2A et sa fonction de planification de soirées d’observation m’a servi d’anti sèche car je n’avais aucune liste d’objets en tête). J’ai constaté que le vent était glacial et qu’il semblait venir du nord contrairement à ce qui était annoncé. Le SEEING était moyen et la division de CASSINI sur les anneaux de SATURNE n’était pas visible. L’humidité était bien présente et la résistance chauffante m’a sauvé la mise plus d’une fois. Le SQM frôlait les 21 et il a atteint 21,10 en fin de soirée. J’ai profité de cette séance d’observation pour réaliser un time laps du ciel en direction du refuge de BATERE avec le canon 6D et l’objectif 24/105mm réglé sur 24mm et ouvert à 4. Le temps de pose est de 15 secondes pour chaque image. J’ai utilisé la fonction intervalomètre de MAGIC LANTERN pour prendre une image toutes les 60 secondes. L’appareil était placé sur ma nouvelle rotule TS OPTICS pouvant porter 15 kilos de charge. L’ensemble se trouvait sur le trépied REPORT 112. Ceci a permis de garantir une parfaite stabilité de l’appareil photo malgré le vent. Je peux conclure de la soirée : - Corsavy semble mieux protégé de la brume que le refuge de batère ou le site se trouvant à MONTFERRER ; - En cas de forte humidité il faudra que je me rabatte sur le terrain de foot de CORSAVY - Mon matériel fonctionne parfaitement et est parfaitement transportable et utilisable si je suis seul ; - J’aime toujours le visuel. Vincent lrt_h264-420_1080p_23.976_HQ.mp4
  15. je l'ai écrit elle était mauvaise (pas faite). Lors de la prochaine tentative je vais m'appliquer. Et cette fois ci j'envisage de sortir en semaine pour maximiser mes chances d'avoir un bon seeing.
  16. Bonjour, Hier soir (05/10/2019), malgré les prévisions pessimistes je suis allé retrouver les amis astronomes avec lesquels j’ai coutume d’observer. Ainsi j’ai pu tester mes nouveaux accessoires sur le terrain. POWERHUB Le POWERHUB m’a permis d’alimenter : · Le HUB USB · La monture · Le moteur de mise au point · La résistance chauffante Je me suis rendu compte que l’ensemble du matériel a bien fonctionné, mais la monture indiquait qu’elle n’avait pas assez de puissance lors des mouvements lors des pointages « GOTO » : Je verrai pour réduire la vitesse de ces derniers afin de tenter de réduire les pics de consommation qui se produisent à ce moment-là. TREPIED ET POD / INSTABILITE Je me suis retrouvé confronté à un problème de tassement du sol. Je n’avais pas pensé à utiliser les pods antivibration que l’on peut mettre sous chaque pied du trépied. J’y penserai la prochaine fois. Le trépied étant en métal il se peut également que celui-ci se contacte. Si tel est le cas il faudra que j’achète un trépied en bois… …Cela sera faisable en 2020. Des tests complémentaires sont à effectuer pour savoir si cela sera nécessaire. Quoi qu’il en soit j’ai pu utiliser mon matériel en faisant appel à la procédure de correction des effets des tassements du sol sur la mise en station avec le POLEMASTER. TURBULENCE ATMOSPHERIQUE Du fait de la turbulence atmosphérique importante, je n’ai pas pu faire la mise au point comme il faut, toutefois le moteur de mise au point piloter par l’USB FOCUS 2 a parfaitement fonctionné. HUB USB et CABLE ACTIF J’ai pu imager avec la caméra GPCAM 3 à la cadence d’une image toute les 20ms et je l’ai même poussée à une cadence d’une image toutes les 10ms sans le moindre problème. Seul le boitier CANON a eu des problèmes de déconnexion, je pense que cela est du à un problème de pilotage sous APT (mais cela reste à confirmer). TIRAGE AVEC ET SANS REDUCTEUR Lorsque j’ai utilisé le réducteur de focale avec la caméra, j’ai complètement oublié de respecter la distance préconisée entre la sortie du télescope et le capteur (tirage). Cela explique la forme empâtée des étoiles. Les tests de ciel profond, en mode « poses courtes (inférieur ou égal à 5 secondes) », réalisés avec cette dernière seront donc à refaire. Je les ai effectués avec l’appareil photo en respectant les préconisations, vous trouverez le résultat à la fin de ce post. En potassant le sujet relatif au tirage à respecter avec le réducteur de focale, je me suis rendu compte qu’il y en avait également un à respecter sans réducteur et que c’est celui-ci qui doit servir de base au calcul du tirage avec réducteur en voici les valeurs pour chaque type de SCT de marque CELESTRON : CLIC LOCK Je me suis rendu compte avant la séance que le boitier du moteur de mise au point me gênait pour visser, sans manœuvre complexe à faire, le « clic lock » (à cause de la vis qui permet de le verrouiller facilement). Pour l’installer sur ma configuration il faut : · Retirer l’adaptateur qui se visse en sortie du télescope et qui encastré dans le « clic lock » en desserrant les vis se trouvant sur le pourtour avec la clef fournie ; · Fixer l’adaptateur en sortie de télescope en le vissant ; · Placer le « clic lock » dessus ; · Visser les vis qui se trouvent sur le pourtour du « clic lock » avec la clef fournie. Cette manœuvre étant complexe je la ferai une prochaine fois en pleine nuit quand la configuration que j’utiliserai ne nécessitera pas l’usage du réducteur de focale. J’espère ne pas vous avoir trop endormi 😊 Vincent PS : Pour la beauté du geste et vous appâter, vous trouverez une photo de M15 réalisés avec mon tube non colimaté au petits oignons (c’est mal et ça se voit sur l’image pleine résolution) et avec le 1300d PS 2 : vous trouverez l’image d’un coucher de lune sur le relief réalisée par erreur lorsque je dégrossissais la mise au point avec le réducteur 0,63.
  17. Bonjour, Voici une image réalisée avec le minimum de traitement possible (SIRIL+LIGHTROOM), histoire de se faire une idée, à partir des images prises la nuit dernière avec l’AZ EQ6, le 6D et l’objectif 70-300mm CANON IS STM 2. Il y a eut 166 poses de 60 secondes, a 3200ISO. J'ai réutilisé mes flats (20) d'une fois précédente (config identique) pour voir. J'ai utilisé mes darks et offsets de ma bibliothèque (20 et 50). La prise de vue s’est faite sur ma terrasse en plein cœur d’arles sur tech dans le vallespir. Le SQM était dans cette zone du ciel de 20.73. J'étais crévé et je ne me suis pas particulièrement appliqué. Logiciel de prise de vue APT, autoguidage avec PHD. Je reviendrai plus longuement sur la soirée, le pourquoi de ce SETUP, et les tests que j’ai réalisés, dans un autre post. Lien vers la full : ici Vincent
  18. setup nomade vacances

    Bonsoir, J'envisage de remplacer l'an prochain ma STAR ADVENTURER par une SMART EQ PRO+ de chez IOPTRON, elle a l'avantage d'être motorisée sur deux, d'être équipé d'un goto tout en étant lègère et elle peut porter 5 kilos. On en parle pas sur les forum français mais elle a l'air plutôt pas mal Vincent
  19. Choix du hub J’ai choisi d’utiliser un HUB USB à proximité immédiate du télescope pour éviter l’emploi de câbles reliant chaque périphérique aux prises USB de l’ordinateur (en espérant qu’il en ait suffisamment) ou à un HUB se trouvant à proximité de ce dernier. Le HUB se devait donc d’avoir : - Un nombre de prises suffisant pour pouvoir brancher l’ensemble des périphériques en même temps afin d’éviter les manipulations en pleine nuit et limiter les risques de casse ou d’énervement ; - D’être alimenté par une prise jack pour fonctionner avec le HUB 12V; - Être capable de gérer des périphériques USB2 et USB3 (la GPCAM3 est en USB3, j’expliquerai ce que cela implique un peu plus loin). J’ai un total de 6 périphériques à connecter : le câble EQMOD, le POLEMASTER, la CAMERA QHY5LII , la caméra GPCAM3, le module GPS, l’interface de pilotage de la mise au point par ordinateur et la manette de jeu pour piloter le telescope. Le HUB se devait donc d’avoir au moins 7 ports . Mon choix s’est porté sur un HUB TPLINK 7 ports qui s’alimente au moyen d’une prise JACK. Ce HUB à également 3 ports permettant un ampérage de 1,5A. J’y ai relié mes cameras. Il gère sans problème les périphériques USB2 et USB3 ! Choix du câble qui relie le HUB au PC J’ai choisi de relier le HUB USB3 avec un câble d’une longueur de 5m pour pouvoir positionner ma table ou je veux autour du télescope. Lors de mes premiers tests avec des câbles USB3 lambda de cette longueur (du commerce à pas cher) j’ai constaté des problèmes avec la caméra GPCAM3. Les problèmes se caractérisaient de la façon suivante : - Non- reconnaissance de la caméra avec des pilotes ALTAIR natifs ; - Image qui se fige à des vitesses variables, puis déconnexion de la caméra . J’ai alors effectué un calcul de volumétrie : la caméra peut, lorsque l’on fait de l’imagerie planétaire, être amenée à produire 100 images par seconde en RVB. Chaque photosite (pixel) est codé sur 8 bits soit 24 bits par photosite. La caméra a une résolution de 1280 x 960. Nous avons donc la volumétrie suivante : Taille d’une image non compressée en bit : 1280 x 960 x 24 = 29 491 200 bits Besoin maximal en termes de bande passante (si non compressé) : 29 491 200 (taille de l’image en bit) x 100 (images par secondes) = 2 949 120 000 bits par secondes Soit presque 3 gigabits, c’est à dire un peu plus de la moitié de la vitesse maximale acceptée par la norme USB 3 ! Ensuite, j’ai lu des commentaires de personnes ayant acheté des câbles USB3 de longueur comparable et je me suis rendu compte que lorsque l’on employait du matériel requérant une bande passante importante, le choix du câble était crucial : il devait être actif (c’est-à-dire avec le signal rehaussé par éviter des erreurs de lecture – ce qui est normal à cette vitesse et au vu de la faible puissance électrique) et il devait être certifié. La différence de prix entre un câble classique sans prétention et un câble de ce type est édifiante : on passe de quelques EUROS à plusieurs dizaines voire centaines d’EUROS. Mon choix s’est porté sur un câble de la marque STARTECH. Vous trouverez des revendeurs sur leur site. Le câble peut être alimenté au secteur en cas de besoin (cela n’a pas été nécessaire lors des tests). Je prévoirai une rallonge pour le relier en cas de besoin à mon convertisseur 12V/220V . Lors de mes tests a 100 images par secondes, la caméra GPCAM3 a été reconnue correctement et il n'y a pas eut de déconnexion.
  20. Bonjour, J’ai profité de la grisaille de ce week end pour traiter plusieurs problèmes : · maximiser l’emploi d'une batterie à l'aide du POWER HUB 12V de chez PIERRO ASTRO en alimentant l’ensemble du matériel que j’utilise pour mettre en œuvre le C9 (la batterie se trouvant sous ce dernier) ; · optimiser la gestion du matériel et des câbles USB avec le HUB USB TPLINK en connectant dessus tous mes périphériques dont la caméra USB 3 (prenant une image à pleine résolution toutes les 10ms soit 100 images par seconde), le hub se trouvant a proximité du télescope · configurer un GPS USB dôté d'un CHIPSET UBLOX sous EQMOD et WINDOWS 10. Afin de ne pas publier un article trop long et donc illisible, je publierai un article sur chacun des trois sujets au fur et à mesure. Amicalement Vincent
  21. Je n’arrivais pas à utiliser mon module GPS avec EQMOD après l'installation des pilotes présents sur le CD. A force de faire des manipulations, je me suis rendu compte qu’EQMOD ne sait pas gérer le pilote qui est proposé sur le CD (qui gère les accès concurrents / simultanés). La seule façon de résoudre ce problème est de désinstaller tous les pilotes et de laisser WINDOWS installer son propre pilote qui ne gère pas les accès simultanés. En faisant cela tout rentre dans l’ordre. En cliquant sur l’icone GPS, il suffit de choisir le bon port COM (visible dans le gestionnaire de périphérique, lui-même accessible en faisant un clic droit sur l’icône Windows).
  22. J’ai choisi d’utiliser un POWER-HUB 12V de chez PIERRO ASTRO en conjonction avec une batterie que je place sous le télescope pour : - Eviter l’emploi d’un trop grand nombre de rallonges ou de câbles électriques dans lesquels on pourrait se prendre les pieds (le power-hub permet de raccorder 5 périphériques) ; - Protéger le matériel d’une inversion de polarité provoquée par une erreur lors du raccordement de la prise allume cigare aux bornes de la batterie (je suis échaudé depuis mon problème de casse provoqué par une fausse manipulation survenue lors de la dernière réunion publique à laquelle j’ai participé). L’utilisation de ce HUB m’a amené à m’équiper avec du matériel alimenté en 12V au moyen d’une prise JACK ou RCA. Le choix du HUB USB s’est donc fait en conséquence. A l’issue de mon test de raccordement j’ai décidé, pour permettre de brancher chaque appareil sur une prise séparée et éviter de dédoubler l’une d’entre-elles, d’acheter 2 câbles fait sur mesure (RCA MALE - Jack 5.5/2.1 FEMELLE). Ainsi j’ai raccordé à ce HUB : ma monture AZ EQ6, mon HUB USB, l’interface de mise au point (qu’elle soit utilisée manuellement ou pilotée par ordinateur), la résistance chauffante et j’envisage d’y raccorder également l’écran à FLAT et son régulateur de puissance.
  23. Bonsoir, Il y avait des étoiles violettes sur mon image précédente : cela était du a un traitement faussé lui même provoqué par une erreur dans le classement des fichiers (des flats ont été mélangés aux brutes et une partie des offsets étaient pas aux bons iso). Voici la version corrigée. Pour mémoire voici les paramètres de prises de vues et les DOF : 124 images de 60 secondes de M31 avec le 6D et l’objectif canon IS STM 70-300 réglé sur 300mm et ouvert a 5,6; 20 flats prétraités avec des offsets specifiques (j’ai un script qui le fait en même temps que tout le reste) 20 Darks 50 offsets de 3200 ISO Le prétraitement et le traitement ont été réalisés intégralement sous SIRIL. J’ai fait un léger ajustement des lumières sous LIGHTROOM. Vincent
  24. Bonjour, Cette nuit j’ai pu tester malgré la présence de nuages mes nouveaux accessoires destinés à fiabiliser mon setup à base d’AZ EQ6. Le HUB 12V a parfaitement joué son rôle et m’a permis de supprimer plusieurs transformateurs 220/12V tout en protégeant le matériel d’une inversion de polarité. Dorénavant si j’image avec le 6D, il ne me reste plus que celui de l’ACK E6. Je vais donc chercher une solution pour m’en débarrasser. Le HUB 12V pourra me permettre d’alimenter la résistance chauffante du C9 et la mise au point motorisée. Je dois tester cette configuration avant d’aller en montagne. Le nouveau HUB USB TPLINK est fiable, il protège des surtensions et possède 7 PORTS. Il est plat et de ce fait il est plus stable que l’ancien. Je n’ai pas eu à déplorer la moindre déconnexion intempestive lors d’une session de plusieurs heures malgré le fait que l’APN, la camera d’autoguidage, le polemaster et la clef EQMOD soient connectés en même temps. Il me reste à le rester avec la camera USB3 lors d’une session planétaire ou de ciel profond poses courtes. Le seul bémol : la sortie de ce dernier n’est pas standard. Pour le garder à bonne distance de mon PC je vais devoir acheter une rallonge USB avec des connecteurs type A. Je me demande si je ne prendrais pas une rallonge active pour éviter les pertes d’informations. Malgré la piètre qualité du ciel, la présence de nuages j’ai pu faire 140 images de 60 secondes de M31 avec le 6D et l’objectif canon IS STM 70-300 réglé sur 300mm et ouvert a 5,6. Par acquis de conscience j’ai autoguidé et utilisé le dithering pour éviter le banding avec un chercheur SKYWATCHER 9x50 et une camera QHY 5LII. La prise de vue et le pilotage de la monture ont été réalisé avec APT version3.7, le module POINTCRAFT complété de ALL SKY PLATE SOLVING. Du fait du manque d’étoile visible en début de session, la mise au point a été réalisée en pointant les lumières d’un CLUB de NUIT qui doit se trouver a 800m environ et a l’aide de la fonction LENSCONTROL qui permet de piloter les moteurs d’AUTOFOCUS au pas moteur prés. Les 20 flats ont été réalisés avec un écran a FLAT avec des poses de 2 secondes a 100 ISO. Il ont été prétraités avec des offsets a 100 ISO. Le prétraitement de cette version de l’image a été réalisé avec SIRIL et les DOF suivants : • 20 flats prétraités avec des offsets specifiques (j’ai un script qui le fait en même temps que tout le reste) • 20 Darks • 72 offsets de 3200 ISO J’ai intégré 124 images sur 140. Le prétraitement et le traitement ont été réalisés intégralement sous SIRIL. J’ai fait un léger ajustement des lumières sous LIGHTROOM. Lien vers la full : ici Vincent