Joël Cambre

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  1. Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

    quote:cela semble être des données de température après élimination d'un certain nombre de variations cycliques... Après élimination d'un certain nombre de... Ben voyons... Moi je cite des sources (pro-Giec le plus souvent comme le HadCRUT3) sur les mesures brutes des températures globales. Pourquoi nier cette stagnation des températures des 15 dernières années, que même les experts du Giec reconnaissent publiquement tel Phil Jones, directeur du CRU britannique (fournisseur de données de températures pour le GIEC) à la BBC en février 2010? Lui il disait que ça n'avait pas bougé statistiquement question températures depuis 1995... Sans oublier Trenberth, Hansen, Judith Lean, etc. J'en ai déjà parlé de leurs doutes et du désaccord qui les divise sur les causes de cette stagnation des températures. Pour les uns ce seraient les aérosols chinois, pour un autre les océans qui stockent la chaleur plus que prévu, pour d'autres ce serait la diminution de la vapeur d'eau dans la stratosphère qui aurait joué un rôle très important, pour Judith Lean c'est le Soleil qui aurait un rôle plus important que ne le prévoient les fameux modèles, etc. Voir ici pour Phil Jones : http://news.bbc.co.uk/2/hi/8511670.stm Tu me parles de Hummer (un super 4x4...) et ce faisant tu montres le coin de l'oreille, chef. Est-ce la vérité qui t'intéresse ici ou une vérité que fait plaisir?Pour JLD c'est simple, je ne réponds pas aux attaques personnelles.
  2. Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

    Ce que certains oublient ou ne savent pas, faute d'avoir lu la doc du Giec probablement, c'est que la théorie et les modèles prévoient qu'une augmentation du taux de CO2 provoque certes une augmentation des températures (+1,2°C en cas de doublement du taux de CO2 selon le Giec), mais que derrière il y aurait une rétroaction positive puissante* via un accroissement du taux de vapeur d'eau dans l'atmosphère, un agent à effet de serre bien plus fort que le CO2. Et c'est la vapeur d'eau qui ferait ensuite le reste du boulot pour aller vers les +3°C annoncés. La théorie ajoute que si les rejets de CO2 sont vraiment trop forts, la rétroaction par la vapeur d'eau pourrait s'emballer, et, comme avec les océans l'on dispose d'une réserve d'eau inépuisable, le taux de vapeur d'eau relâché dans l'atmosphère atteindrait un point de non retour, et l'on verserait dans le fameux "runaway greenhouse effect" c'est-à-dire un emballement irréversible du système climatique vers le chaud, catastrophique pour l'homme. La Terre deviendrait "une poêle à frire", comme l'a dit un jour Michel Rocard. A titre info, je vous rassure tout de suite, attendez encore un peu avant de chercher à émigrer ailleurs dans la galaxie, car du temps des dinosaures le taux de CO2 était 5 fois supérieur au nôtre, et le climat ne s'est nullement emballé... Mais bon, faire peur est fort utile (crédits de recherche, honneurs...) pour certains... * Toujours selon cette théorie non prouvée, et c'est bien pour cela qu'il y a débat entre les spécialistes du climat. Les sceptiques pensent eux que la rétroaction serait négative, c'est-à-dire qu'elle tendrait à corriger le système climatique en sens inverse de la perturbation initiale (ici l'ajout de CO2 qui => une hausse des températures). J'ajoute qu'il faut savoir qu'une rétroaction positive amplifie toute perturbation initiale quel que soit son sens d'ailleurs, et qu'une rétroaction négative prend le contre-pied d'une perturbation initiale quel que soit son sens, hausse ou baisse. Donc ce qu'il faut bien voir c'est que plus on lâche de GES (CO2, méthane, etc), plus selon le Giec, la puissance de l'effet de serre croît! Alors pourquoi depuis 14 à 15 ans, ça stagne côté températures, et depuis 2002 même ça baisse? Alors qu'on n'arrête pas de lâcher du CO2? Cela devrait monter et de plus en plus vite! Et pourquoi le taux de vapeur d'eau a-t-il décru en altitude au lieu de monter et ce depuis l'année 1990? Le schéma ci-dessus montre le taux d'humidité spécifique globale de l'atmosphère jusqu'à 300mb (sommet de la troposphère, vers 10km d'altitude, là où l'effet de serre est sensé se produire). Ce graphe est de la NOAA, un organisme réchauffiste s'il en est et il est moyenné sur un an. L'humidité spécifique est la masse totale de vapeur d'eau contenue dans un volume d'air divisée par la masse d'air humide. Un air plus chaud peut contenir plus de vapeur d'eau de telle façon que l'humidité spécifique croît quand la température augmente. Comme on le voit sur cette courbe, l'humidité spécifique de notre troposphère décroît depuis les années 1990, et ce en contradiction formelle avec la théorie qui veut que en relâchant des GES on provoque un accroissement de la vapeur d'eau dans l'atmosphère. Avec le fameux "hotspot" introuvable sous les tropiques, ça fait partie des nombreux points gênants pour la théorie du Giec, du moins quand on ose la confronter aux observations...Alors on a beau admirer à l'infini la corrélation passée des températures, comme le fait ChiCyg, et s'obstiner à voir les choses en un tout, en refusant de voir les tendances, notamment récentes, le fait reste là. JD, actuellement la petite baisse depuis 2002 est moins forte que la hausse de 1977-1998 certes, mais vu ce que je viens de dire plus haut, le seul fait que ça stagne est une épine douloureuse, un démenti formel aux thèses du Giec. [Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 20-02-2012).][Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 20-02-2012).]
  3. Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

    ChiCyg, il est très bien ce graphe, et ma souris n'a pas glissé, car il montre bien lui aussi la stagnation des températures depuis plus d'une décennie... Mais tu auras noté je pense que la droite en pointillés gris montre le taux de montée des températures que nous devrions avoir selon les modèles, modèles qui prévoient pour les deux premières décennies du XXI° siècle une montée des températures de 0,2°C par décennie. Tu auras vu je pense, qu'entre le taux de montée prévu par les modèles et les mesures de températures y a comme un hiatus... La corrélation (qui n'est pas causalité) CO2-Températures globales a bien sûr fonctionné dans le passé, sinon l'alarmisme climatique n'aurait jamais vu le jour. Elle a fonctionné en gros 20 ans, de 1977 à 1997-1998, mais elle n'existe plus statistiquement depuis 1997 et ça ne te gêne pas... Pourtant on en débat au sein du Giec, et on s'inquiète, car si les températures n'ont toujours pas monté lors de la sortie du prochain rapport AR5 (c'est pour 2014 aux dernières nouvelles), ben ça va la foutre très mal et je doute qu'on puisse alors escamoter ce fait gênant...Et ce que PascalD ne veut pas voir c'est que la thèse du réchauffement climatique anthropique est datée: elle a germé en 1988 très exactement, avec la création du Giec en novembre, et les cris d'alarme dans les médias de certains comme Hansen. Or les températures ne montaient que depuis 1977... 11 ans ont suffit pour dire le climat se détraque à cause de l'homme et de ses rejets de GES! Mais 14 à 15 ans de pause dans le réchauffement ça suffit pas pour dire y a un os dans le potage??? Deux poids deux mesures? Car je le répète ne soyez pas plus royalistes que le roi Giec, qui fait remonter à 1950 le rôle "essentiel" des GES dans le climat, et pas avant! Or de 1945 à 1977 les températures baissaient! Cqfd...Ici un graphe du (pro-Giec) Hadcrut3, avec des séries mensuelles, très précises, qui a l'avantage de couvrir la période de la fin du XIX° siècle à aujourd'hui, où l'on voit bien une baisse de 1880 à 1910, une hausse de 1910 à 1945, une baisse, de 1945 à 1977, la fameuse hausse qui a tout fait démarrer de 1978 à 1998, et depuis lors une stagnation : La courbe du Hadcrut3 du site climate4you, qui apporte quelques éléments en plus (début des mesures de températures par satellites) : [Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 19-02-2012).]
  4. Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

    ChiCyg, tu as toujours un problème dans ta vision latérale, tu devrais consulter un ophtalmo. Tu ignores l'absence de corrélation initiale et surtout la perte de corrélation récente, la plus grave pour la thèse du Giec qui prévoit une accentuation de l'effet CO2 sur les températures au fil du temps avec +3°C en 2100.* C'est toi qui esquive le débat. Car quel est mon propos depuis le début de ma récente intervention? Pointer du doigt la perte de corrélation des 15 dernières années, pas ruminer le passé comme tu le fais. Peut-être que tu verras mieux sur ce graphe, qui contredit lui aussi les modèles frontalement, car ce graphe est enrichi avec les variations de la PDO du Pacifique (courants marins chauds El Nino et froids La Nina alternativement sur un cycle de 30 ans). Les cycles PDO négatifs et positifs sont marqués en bas du graphe horizontalement en vert et rose. Un cycle PDO positif signifie plus de phénomènes El Nino que de La Nina* pendant environ 30 ans et inversement pour le cycle négatif : Toi qui aimes les corrélations... Tu vois la PDO et les températures c'est mieux corrélé que le CO2 par exemple... Répétons... Soupir... Nous sommes dans la 15° année sans hausse des températures, et depuis 2002 la tendance est même à la baisse, mais roulez galère, on persiste à nous dire "tout baigne l'affaire est sous contrôle", alors que sous le manteau ça discute ferme... Les années qui viennent vont être sympas pour moi: Soleil entrant dans un cycle de Schwabe N°24 faible, surtout cycles PDO et NAO entrés en phase négative... Mojib Latif du Giec l'a d'ailleurs déjà dit à Genève fin 2009 à la 3° conférence sur le climat : nous pourrions être proches d’entrer dans « une ou deux décennies de refroidissement climatique ». Il paraît qu'il a jeté un froid... * 2100... Moi je prévois en 2100, tiens, que les chats auront des ailes. On nous prend vraiment pour des cons, quand même... * Je rappelle qu'un El Nino ou un La Nina dure de 1 ans et demi à deux ans. En ce moment on est dans un La Nina assez long, qui rappelle ceux d'avant 1977: [Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 18-02-2012).]
  5. Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

    ChiCyg, quand tu seras prêt à débattre sérieusement et pas à jouer sur les mots... Moi je ne sais pas comment le climat fonctionne, bien malin aujourd'hui qui le sait (Alain Moreau a raison de parler du rôle attribué à la vapeur d'eau et l'étude qu'il donne en lien rejoint ce que je dis dans mon livre au chapitre 7). Ce que je sais c'est que dire "à 90% de certitude" que ce sont les GES anthropiques qui sont les acteurs essentiels du climat, comme le fait le Giec, est complètement ridicule, car non prouvé de façon crédible et contredit par les observations depuis 15 ans maintenant. Les défections qui se multiplient chez les plus ardents réchauffistes prouvent le malaise qui règne côté Giec, avec "l'hérétique Judith Curry" (ancienne "grande prêtresse du réchauffement") l'an passé, et cette année le professeur-docteur Fritz Varenholt, l'un des tout premiers porte-drapeaux du mouvement vert en Allemagne, qui vient de publier un livre en forme de pavé dans la mare: "Le Soleil froid. Pourquoi la catastrophe climatique n'a pas lieu". JLD fait encore comme si "la Science" avait parlé de façon définitive sur ce sujet, avec juste quelques opposants non crédibles qui s'agiteraient encore dans leur coin comme Allègre. Il continue à se voiler la face. Les climatologues sceptiques sont au moins aussi nombreux que ceux qui sont sélectionnés par le Giec en fonction de leur profil conforme. Il suffit de se renseigner un peu pour le voir.
  6. Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

    Rira bien... Attendez-vous à des années difficiles sur le climat...
  7. Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

    ChiCyg, comme le dit JD ta mauvaise foi apparaît au grand jour car sur le fond tu éludes toujours la question des 15 dernières années où la corrélation, qui, selon la théorie devrait croître, s'enfuit... Ce qui agace fort nos chercheurs du Giec, qui se disputent sur les causes de ce phénomène très gênant, plus gênant encore que l'Optimum climatique du Moyen Age ou que l'Antarctique qui ne se réchauffe pas. http://www.pensee-unique.fr/paroles.html#hiatus Petit résumé: -Trenberth s'interroge sur la chaleur perdue et pense l'avoir trouvée dans les fonds sous-marins. Il lui faut encore quelques années pour pouvoir discerner l'influence (ou non) du CO2 anthropique dans l'évolution assez étonnante (pour eux) des températures. -Hansen pense qu'il n'y a pas de chaleur perdue et que le bilan énergétique n'est pas celui que l'on croyait. Il soupçonne que sont les aérosols qui ont fait baisser la température. -Judith Lean pense que le rôle du soleil est plus important qu'on ne le pensait et qu'on l'a "oublié" dans les modèles. Alors qu'Hansen affirme qu'il s'est basée sur ses données. Judith Lean fait des prédictions à court terme qu'il sera possible de vérifier. -Solomon pense que la diminution de la vapeur d'eau dans la stratosphère a joué un rôle très important. -Kauffman pense que les aérosols chinois sont les responsables. -Mais Vernier pense que ce n'est pas le cas, de même que Judith Lean. Barnes s'interroge à ce sujet, faute de preuves. -etc.Et vous verrez que malgré tout, le prochain rapport du Giec, l'AR5, prévu pour 2013 ou 2014, va nous sortir des certitudes intactes, inaltérables, comme par magie. "On est sûrs à 90%" et patati et patata... Ah la science politique... [Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 17-02-2012).]
  8. Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

    JD a raison, dans le cas du climat, l'on sait de façon indiscutable que tout réchauffement global provoque un dégazage du CO2 par les océans et inversement un refroidissement entraîne un stockage du CO2 par les mêmes océans. Toute corrélation n'induit pas nécessairement une relation causale, très loin de là, cela peut même être l'inverse. Très souvent, un coefficient de corrélation élevé s'explique par une troisième variable non mesurée, et dont dépendent les deux autres, dans notre cas ce sont les facteurs naturels, dans la relation Températures-CO2. Exemple, dans une école primaire on a constaté statistiquement que les élèves ayant les plus grands pieds étaient ceux qui faisaient le moins de fautes d'orthographe. Bien entendu ce n'était pas la longueur des pieds qui était en cause, mais l'âge, qui était la variable cachée... En effet, dans une école, les plus grands pieds correspondent, en moyenne et globalement, aux élèves les plus vieux, donc à ceux de CM2, meilleurs que les CE1 ou les CP en orthographe... Du moins en principe, en France depuis la fin des vraies dictées journalières, je crains que ce ne soit plus vrai hélas... Grrr...Autre exemple de corrélation avec une causalité inversée en fait: Les statistiques mondiales montrent une corrélation entre espérance de vie et consommation d'alcool. Plus on boirait d'alcool plus on vivrait vieux! Ben non, car les pays les plus riches sont ceux où l’on boit le plus certes (on a les moyens de se payer de l'alcool) mais les pays les plus riches sont aussi ceux où l’on vit le plus longtemps car le système de santé est bien meilleur et aussi ceux où l'on a une meilleure alimentation globale. Cela augmente considérablement l'espérance de vie. Cette augmentation fait plus que compenser la réduction d'espérance de vie due à la consommation d'alcool. Etc. Mais ChiCyg ne me dit pas pourquoi les températures globales ne montent plus depuis 15 ans, alors qu'on relâche du CO2 à la pelle depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Qu'un tel écart théorie-observations passe sans questionner me stupéfie littéralement, car tout esprit honnête devrait au minimum voir un doute le saisir. Sauf si cela heurte une croyance bien sûr... [Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 17-02-2012).]
  9. Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

    ...[Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 16-02-2012).]
  10. Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

    Merci JD, je me sens parfois un peu seul... Superfulgur, si tu le dis, que ça va chauffer... A titre info, pour le Giec, le Soleil c'est pinuts... 0,12 W/m² dans le bilan radiatif, alors que le seul CO2 c'est 1,66 W/m², soit près de 14 fois plus. Pour preuve, ci-après le tableau des composantes du forçage radiatif publié par le Giec en 2007:
  11. Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

    Superfulgur, il faut lire les rapports du GIEC. Le rôle "essentiel" des "GES anthropiques" dans le climat commence "au milieu du XX° siècle" selon ses propres termes). Cf. le dernier rapport AR4 de 2007. Mais soyons précis et voyons donc ensemble le texte du GIEC (page 4 du rapport AR4 de 2007 résumé pour les décideurs): "On peut avancer avec un degré de confiance très élevé que les activités humaines menées depuis 1750 ont eu pour effet de réchauffer le climat. L’essentiel de l’élévation de la température moyenne du globe observée depuis le milieu du XXe siècle est très probablement attribuable à la hausse des concentrations de GES anthropiques." Entre 1750 et 1950 donc les GES ont "eu pour effet de réchauffer le climat"... Ben encore heureux, sinon la théorie des GES serait à jeter au panier. Mais de combien? On ne le dit pas car on n'en sait rien. Par contre après 1950 le Giec est très clair: les GES anthropiques assurent "l'essentiel" du boulot, alors qu'avant ils jouaient les second rôle dans le climat après les éléments naturels. C'est le Giec qui le dit et d'ailleurs ça tombe sous le sens car de 1750 à la Seconde guerre mondiale en gros les rejets humains comptaient peu. D'ailleurs de 1880 à 1915 les températures ont en fait baissé, pour monter de 1915 à 1945, puis baisser à nouveau jusqu'en 1977, la suite on la connaît, hausse de 1977 à 1998, stagnation depuis. La hausse des GES antérieure à 1950 est donc pour l'essentiel naturelle, et peut donc difficilement être récupérée pour argumenter en faveur d'un quelconque réchauffement d'origine anthropique.Une courbe pour se fixer les idées sur l'évolution historique du taux d'émission anthropique de CO2 en ppm (source rapport du Giec Ar4 de 2007) où l'on voit que le décollage des émissions humaines date d'après la Seconde guerre mondiale: D'ailleurs on voit cela encore mieux sur un graphique qui montre les émissions humaines de carbone fossile depuis 1800 (source Wikipedia): Mais bon, tout cela ne répond pas à une question pourtant essentielle: Si les GES anthropiques jouent un rôle "essentiel" et croissant dans le climat de par le simple effet que leur taux dans l'atmosphère croît sans cesse, pourquoi depuis 15 ans n'arrivent-ils plus à faire monter les températures globales? Selon la théorie, ils devraient y arriver de plus en plus aisément non? Difficile d'évacuer cette question je crois. Même si ce n'est pas la seule, loin de là. En science on doit confronter les théories aux observations non?
  12. Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

    Le Professeur Fritz Varenholt, l'un des tout premiers porte-drapeaux du mouvement vert en Allemagne est devenu climato-sceptique! Du point de vue universitaire, Fritz Varenholt est ce que les allemands appellent un Professeur-Docteur. Il est titulaire d'un doctorat en Chimie et actuellement Professeur au département de chimie de l'Université de Hamburg. Bref, Varhenholt est parfaitement en mesure de suivre la littérature scientifique qui concerne le changement climatique. C'est d'ailleurs ce qu'il a déclaré avoir fait depuis plusieurs années.La publication, le 7 février, chez l'éditeur Hoffmann und Kampe de son ouvrage intitulé 'Die Kalte Sonne, Warum die Kimakatastrophe nicht stattfindet" (Le Soleil froid. Pourquoi la catastrophe climatique n'a pas lieu "), avec le Dr. Sebastian Lüning (un géologue/paléontologue, photo ci-contre), a littéralement fait l'effet d'une bombe en Allemagne. La presse allemande a pris le relais et le journal populaire Bild.de (tirage 16 millions d'exemplaires) a carrément sorti une une intitulée "Le mensonge du CO2", "Die CO2-Lüge". Toute l'histoire ici: http://www.pensee-unique.fr/paroles.html#vahre Conclusion de Jojo: les lignes bougent, et les thèses du Giec sont battues en brêche, et pourquoi? Parce que nul ne peux vendre des théories scientifiques et des scénarios catastrophes longtemps quand les observations les contredisent. Sauf en France?
  13. Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

    JLDauvergne me dit que choisir 1997 comme année c'est arbitraire. Certes, je suis bien d'accord, et j'aurais pu choisir 1998 mais cela aurait été malhonnête (El Nino extrêmement puissant comme en 2010). Mais posons-nous d'abord la question: Que veux-je faire? Je veux détecter la tendance récente des températures globales sur au minimum 10 ans si possible plus. J'aurais pu choisir n'importe quelle date après 1998 et cela marcherait aussi: pas de hausse des températures constatée. De plus votre oeil exercé remarquera que 1997 c'est une année plutôt basse question températures comme on le voit sur le graphique ci-dessous. Choisir 2002 pourrait être fait et là on constaterait une légère baisse sur 10 ans, mais pas assez significative statistiquement en regar des erreurs de mesure des températures (stations météo au sol et satellites). Alors bien entendu on me dira choisis donc des dates avant 1997 et là ça montera! Certes, en prenant le point bas entre 1945 et 1977 (1951 par exemple) cela monterait clairement! Sauf que je le rappelle, là on cherche une tendance récente et sur au moins 10 ans... Oublions les pics annuels ou bi-annuels vers le haut et le bas de la courbe, car ils correspondent aux successions de El Nino et de La Nina. Comparons avec un cycliste qui monte un col. A la borne 1998 notre cycliste a passé le col et depuis il est sur un faux plat et même il souffle un peu car il a un début de descente (faible) depuis la borne 2002. Si son directeur sportif lui demande si ça monte ou si ça descend dans sa radio portative, il va dire "je suis sur un faux plat". Si on lui dit mais non, j'ai fait une tendance depuis la borne 1951 et tu montes en fait, il va s'énerver et vous dire "viens donc pédaler sur mon vélo hé patate!" J'imite le langage cycliste là hein, pas taper... Ok? Et d'ailleurs cette stagnation des températures inquiète les chercheurs affiliés au GIEC qui s'interrogent sur sa signification et ne sont pas d'accord entre eux sur ses causes, comme on peut le lire sur le lien suivant: http://www.pensee-unique.fr/paroles.html#hiatus Donc de 1950 à 2012, sur 62 ans, on a eu 11 ans de corrélation des deux courbes CO2-températures. C'est peu pour dire les GES pilotent majoritairement le climat depuis 1950. Et si c'est malgré tout exact, la corrélation devrait s'améliorer avec le temps qui passe puisqu'on rejette sans arrêt du CO2 et que son taux est passé de 310 ppm à 393 ppm de 1950 à début 2012. Ben non, depuis 1997, année pourtant faible question températures, cela stagne, et ce depuis 15 ans... Que tous ces faits n'interpellent pas est stupéfiant non? Dans toute autre discipline non soumise à la politique on aurait dit on abandonne les modèles en l'état ou on les change complètement, mais pas ici... -------------------------------------------------------------------------- L'Antarctique : l'étude de 2009 des chercheurs du GIEC est un faux grossier! On sait tous que depuis des décennies l'Antarctique (à l'exception de sa petite péninsule qui fait 10% de sa surface) se refroidit alors que l'Arctique se réchauffe. Comme l'optimum climatique du Moyen Age, cela dérange beaucoup certaines personnes. Alors en 2009 des chercheurs du GIEC, Eric Steig, Michael Mann et al., ont sorti un rapport disant: "l'Antarctique se réchauffe"! Conclusion reprise en coeur par nos médias. Patatras, c'est une falsification grossière, mise au jour entre autres par le statisticien Steve McIntyre. Remarquons déjà que Michael Mann est l'auteur de la crosse de hockey de 2001 des températures globales depuis 1000 ans, qui escamotait le réchauffement climatique médiéval... Après ça, Mann essayant d'escamoter le refroidissement antarctique, ça ne manque pas de sel... Un vrai récidiviste dans le tripatouillage cet homme... Titre de l'étude de Steig, Mann et al: "Réchauffement de la surface de la nappe de glace antarctique depuis 1957, l'année Internationale de Géophysique". par Eric J. Steig, David P. Schneider, Scott D. Rutherford, Michael E. Mann, Josefino C. Comiso & Drew T. Shindell, Nature 457, 459-462 (22 Janvier 2009). --------------------------------------------------------------------------Le texte qui suit est pour l'essentiel du physicien Jacques Duran, je lui cède la parole: "La technique utilisée dans cette étude de Steig, Mann et al est assez acrobatique. La voici : Il n'existe, en Antarctique, que très peu de stations thermométriques automatiques qui mesurent, comme sur les autres continents, les maxima et les minima quotidiens de température, puis en donnent la moyenne. La très grande majorité du continent antarctique demeure ainsi ignorée du point de vue des mesures de températures terrestre, d'autant plus que les rares sondes existantes sont situées sur le pourtour du continent, à proximité des mers ce qui, très certainement, induit un biais sur les résultats. Par contre, il existe de nombreuses données, cette fois-ci très détaillées, fournies par les satellites orbitant aux alentours du pôle Sud. Il s'agit des mesures satellitaires (MSU, Microwave sounding units, maintenant très fiables) qui mesurent la température au dessus des glaces polaires, lesquelles n'indiquent aucun réchauffement depuis leur mise en orbite (années 80) sinon un refroidissement tout comme d'ailleurs, les mesures terrestres, ce qui contredit ouvertement les résultats de l'article de Steig, Mann et al. Steig, Mann et al, eux, ont choisi d'utiliser des données satellitaires infra-rouge au lieu de la technique MSU plus récente et plus fiable. A leurs yeux, sans doute, ces mesures, maintenant délaissées au profit des MSU, reflètaient mieux la température du sol que les satellites qui mesurent la température au dessus de la glace. Malheureusement, comme le fait remarquer F. Singer (un pionnier des mesures satellitaires), les mesures I.R. ne dépendent pas seulement de la température mais aussi de l'émissivité des surfaces. De plus, ces mesures sont perturbées par les brumes et autres aléas, y compris par les couches d'inversion fréquentes dans ces zones. Enfin, l'émissivité dépend de la porosité et de la taille des cristaux de glace qui varient d'un point à l'autre, tous des inconvénients que n'ont pas les mesures MSU... Bref, dès le départ, ces mesures sont douteuses. Enfin, ces mesures ne remontent pas en deçà des années 1980. En comparant les mesures données par les rares stations thermométrique, supposées fiables, et en ajustant les mesures infra-rouges, les auteurs ont essayé de reconstituer ce "qu'auraient pu être" les températures du continent antarctique depuis 1957. C'est manifestement une analyse "acrobatique", encore une fois effectuée par un algorithme dont Michael Mann a le secret. L'on sait que l'Antarctique s'est légèrement réchauffé (+0,3°C) depuis le début des mesures (vers 1950) jusque dans les années 1970-80. Il est intéressant de noter, au passage, que le reste du globe se refroidissait à cette époque, faisant même craindre un petit âge glaciaire, cf. la couverture du magazine Time de janvier 1977... Par la suite, c'est à dire depuis 1980 environ, la température antarctique est restée pratiquement constante et a même un peu baissé ces dernières années dans l'Antarctique à l'exception de la volcanique péninsule antarctique Ouest... Alors qu'ont fait Eric Steig, Michael Mann et leurs collègues ? C'est tout simple. Au lieu de partir du point situé autour des années 1980 qui marquaient un changement de régime pour l'antarctique, ils ont effectué une régression linéaire à partir de 1957... l'année Internationale de Géophysique. Cette "technique" a donné lieu à une droite à pente légèrement positive, (+0,1°C par décennie disent-ils), ce qui a permis aux auteurs de proclamer que l'Antarctique se réchauffait et ce qui a été largement repris par la presse comme une nouvelle preuve du réchauffement climatique anthropique, bien sûr ! Bien entendu cette étude ad hoc a fait l'objet de nombreuses critiques dont voici quelques-unes: - Ross Hays, un météorologiste qui a souvent effectué des travaux en Antarctique pour la NASA a envoyé à Eric Steig un email très caustique dont voici le début et la fin : "Je pense que votre étude est complètement fausse. Il n'y a que très peu de stations en Antarctique et seulement une poignée avec des données de 50 ans. Avec les statistiques vous pouvez faire dire aux chiffres ce que vous voulez. Cela m'attriste de voir des membres de la communauté scientifique faire des choses comme ça pour avoir une couverture médiatique." - Kevin Trenberth qui est Chef en Analyse du Climat du Centre National pour la Recherche Atmosphérique et qui est un pro-Giec convaincu, est à peine plus indulgent : "Je reste quelque peu sceptique : Il est difficile de fabriquer des données, là où il n'y en a pas." - Roger Pielke Sr. qui est un éminent climatologue : (...) même un simple regard sur la figure 2 montre que depuis la fin des années 1990 la région s'est refroidie selon leur propre analyse. Cet article serait plus équilibré s'ils s'étaient contentés de présenter ce résultat même s'ils ne peuvent pas l'expliquer". Pielke questionne aussi les auteurs "Comment les auteurs peuvent-ils réconcilier leurs résultats avec une température, plus basse que la moyenne, des mers qui cernent l'antarctique?... Ce refroidissement des mers est aussi indubitablement relié à l'extension, au dessus de la moyenne, des glaces de l'antarctique." Mais le clou dans le cercueil de cette étude est venu du statisticien canadien Steve McIntyre, celui-là même qui avait en son temps démoli la courbe en forme de crosse de hockey de Mann. Voici, ci-dessous, les graphes des relevés (reconstruits par Steig, Mann et al.) de quatre stations automatiques (AWS) dénommés Byrd, Harry, Mount_Siple et Siple, de haut en bas. Les deux premières colonnes sont la latitude et la longitude. Byrd, Mount-Siple et Siple sont correctement localisées (en Lat et Long) dans le tableau suivant qui est issu des données fournies par les auteurs. Par contre, les coordonnées de la station Harry (AWS) qui fournit des données sensiblement différentes de celles des autres stations avec un réchauffement marqué (pente 0,81 au lieu de -0,06, 0,16 et 0,12) sont erronées. Or, il se trouve que cette pente de 0,81 joue un rôle essentiel dans le résultat global de cet article.Cette anomalie a attiré l'attention vigilante de S. McIntyre qui a découvert que la station dénommée Harry était restée enfouie sous la neige pendant des années et exhumée puis renormalisée vers 2005. Et de fait, les auteurs de l'article, ont combiné les résultats de cette station inutilisable avec ceux d'une station plus ancienne de la plaque glaciaire Ross appelée Gill et ont attribué le tout à Harry, ce qui conduit à un réchauffement apparent de 1995 à 2005, très visible sur le graphe (2ème courbe à partir du haut). Ces données (carrément trafiquées) et trompeusement attribuées à la station Harry, faussent sérieusement les conclusions de l'article, ce qui justifie le titre amusant du billet de McIntyre "Quand Harry rencontre Gill" en écho au titre du film bien connu: "Quand Harry rencontre Sally". Steve MacIntyre déclare, preuves détaillées à l'appui, "qu'en réalité, les données propres à Gill montrent une légère tendance au refroidissement de 1987 à 2002". La tendance forte au réchauffement que l'on voit dans le "nouvel Harry" provient entièrement de l'impact de la recombinaison des deux jeux de données issus de stations différentes Harry et Gill. C'est du "n'importe quoi", conclut S. McIntyre. A noter qu'une des principales critiques apportées à la crosse de hockey de l'étude dendrochronologique de Michael Mann était justement relative à la recombinaison de données (bien choisies) issues d'arbres d'espèces différentes... Décidément, on ne se refait pas. De mon temps, ce genre de pratique n'avait pas cours, où bien les referees de Nature s'en apercevaient..." Signé Jacques Duran, physicien. Webmaster du site pensée-unique.fr PS: pour ceux qui veulent aller voir l'étude de McIntyre c'est ici: http://climateaudit.org/2009/02/01/west-antarctic-stations/ Voilà, que ceux qui pensent que ce genre d'études c'est de la science honnête lèvent le doigt... [Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 14-02-2012).]
  14. Cédédistes et Cédéfistes

    Mais aller se geler les glaouies pour observer des petites taches floues est-ce bien raisonnable?
  15. Cédédistes et Cédéfistes

    Hein quoi? On parle du CDF? Bzzzzzz, bzzzzzz, grrr, c'est bon la couette... J'ai des pneus neuge mais pas de chaînes (trop cass-c... à monter). Je vais rester en bas.
  16. Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

    J'ai beau savoir que le sujet est passionnel, chaque fois que je viens ici je suis frappé par la mauvaise foi de certains, qui jouent à l'infini sur les mots ou les procès d'intention en refusant de voir l'essentiel. Une théorie scientifique doit être validée par des observations. Or de 1950 à 2012, sur 62 ans, la courbe des températures a été en corrélation avec celle des rejets de CO2 durant exactement 21 ans, de 1977 à 1998. De 1950 à 1977 à la rigueur ce n'est pas grave, c'était le début, la mopntée en puissance dirons-nous, mais depuis 1998, le fait qu'il n'y ait pas eu de hausse, en dépit de rejets massif de GES est un démenti formel apporté à la théorie du Giec. Il faudra bien qu'on nous explique pourquoi plus on rejette de CO2 moins ça monte. Bye...
  17. Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

    ChiCyg, je vois que tu aimes la réthorique plus que le fond des choses. Je n'ai jamais dit que le CO2 expliquait la hausse de 1977 à 1998! J'ai parlé d'une corrélation entre les deux courbes c'est tout. Pour comprendre en fait il faut remonter aux origines: cette affaire a débuté courant 1988 (suite à une sécheresse catastrophique aux USA) avec James Hansen et aussi en GB avec d'autres personnes (John T.Houghton, etc.), et le G7 a pris le relais en créant le GIEC fin 1988. Pourquoi d'un coup s'est-on mis à dire que c'était l'homme à l'époque? Ben parce qu'on avait constaté une corrélation forte entre la hausse des températures à l'époque (de 1977 à 1988) et nos rejets de plus en plus massifs de CO, et que c'était fort tentant pour certains de faire de cette corrélation une cause... C'est cette corrélation qui a servi de base à toutes les études qui ont suivi tendant à prouver le rôle du CO2 et des GES, et c'est cette corrélation qui est constamment avancée pour dire vous voyez comme on a raison, les faits le prouvent. Et la théorie officielle est formelle: les GES sont depuis le milieu du XX° siècle (disons l'année 1950) LA cause essentielle du réchauffement climatique. D'où les scénarios à +3°C pour la fin du siècle, fondés sur des rejets se continuant. Dans ce post je me place à la place des gens qui disent cette corrélation prouve une causalité, (ce que moi je ne fais pas). Ok, alors dans ce cas vous avez tout faux puisque c'est vrai pour 1977-1998 et pas vrai de 1950 à 1977, et pire encore (car on rejette de plus en plus et on est passés de 320 ppm en 1960 à 391 ppm aujourd'hui selon une progression continue) ce n'est plus vrai depuis la fin des années 90. Si la causalité était les GES pour la hausse de 1977 à 1998, pourquoi cela ne marche-t-il plus depuis 1998, alors qu'on n'a pas arrêté de rejeter du CO2? Cela devrait interpeller, mais je constate que cette affaire est sortie du domaine de la raison pour résider dans celui de l'idéologie et de la politique, hélas. Perso je m'en fiche que ce soit le CO2 le platine ou autre chose, je pensais "mainstream" avant de me documenter, mais après l'avoir fait et vu "les preuves" en faveur du CO2, que j'ai trouvé très faiblardes pour être gentil, je pense que l'on ne sait pas comment fonctionne le climat en fait. Et que ce serait plus honnête de le dire... En fait pour moi les causes des hausses et des baisses des températures globales sont encore à démontrer, après 3 ans de recherches et un bouquin écrit sur le sujet je n'en sais rien de façon sûre. Soleil, nuages, rayons cosmiques, océans, GES un tout petit peu aussi peut-être, pourquoi pas, etc. On n'en sait rien! [Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 05-02-2012).]
  18. Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

    Et toi tu es toujours pareil, un peu aveugle quand tu ne veux pas voir. Mon propos dans ce post n'était pas de montrer qu'il y avait eu une corrélation passée de 1977 à 1998 (encore heureux sinon cette affaire de réchauffement anthropique n'aurait jamais vu le jour), mais de montrer que depuis 14 à 15 ans elle avait disparu. C'est bien ce que montre les deux courbes de climate4you. Que tu refuses de voir le côté ancien de la courbe (à gauche) et surtout le récent (à droite) c'est assez stupéfiant. Tu n'aurais pas un problème d'angle de vision par hasard, dis-moi? Car la doctrine est connue: "plus on rejette de CO2 plus ça chauffe." Or on rejette à tour de bras et bien plus qu'avant, et depuis 15 ans ça ne chauffe plus. Cela devrait interpeller les esprits honnêtes intellectuellement, non?
  19. Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

    quote:Joël Cambre, fais gaffe à tes arguments, je dis ça par charité, parce que ça me fait mal que tu te prennes les pieds dans tes argumentations. Quand je regarde ton graphique du milieu, y a une p.... de belle corrélation entre le CO2 et les anomalies de températures, s'en est même surprenant. Alors là, ton mec de Norvège il fait un ajustement (fit) au cinquième degré (un polynôme du cinquième degré ...) et là il voit qu'il y a une tendance à la baisse sur les dernières années. Il y a de quoi rigoler : c'est tellement linéaire que ce n'est que sur les extrémités que le fit s'infléchit. Retire cette courbe, franchement elle dessert ton valeureux combat, à la voir, même moi, j'aurais tendance à croire aux conclusions du GIEC C'est toi qui ne suis pas tout... J'espère qu'il ne t'a pas échappé qu'en abscisse on trouve aussi le temps! De 1958 à 2011... Et c'est très important car il faut savoir que de 1945 à 1977 il n'y a pas eu corrélation*, de 1977 à 1998 il y a eu corrélation, et depuis 1997-1998 de nouveau pas. Et ce alors qu'on rejette de plus en plus de CO2, beaucoup plus qu'avant... 15 ans de rejets massifs de CO2 sans hausse des températures globales cela fait beaucoup. C'est pas terrible pour une affaire sensée être bouclée. * Mais comme on nous dit que c'est depuis 1950 que les rejets de CO2 sont suffisants pour influencer le climat de façon prépondérante (rapport du Giec de 2007, le dernier en date), disons que de 1950 à 1977 il n'y a pas eu corrélation. Bref sur 62 ans, ça nous fait 20 ans de corrélation. Tout ça pour ça? Ps: Fredo, lis ce que je viens de dire ci-dessus: 1950, pas avant... Et il a suffit de 11 ans de hausse, de 1977 à 1988, pour que James Hansen lance son cri d'alarme devant le Congrès US et qu'à la fin de la même année, l'ONU crée le Giec avec la mission que l'on sait. Pas un siècle... Alors moi je te pose une question: pourquoi faut-il 11 ans pour dire "c'est l'homme" et faudrait-il un siècle pour dire "ben non c'est plus compliqué que ça"? [Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 04-02-2012).]
  20. Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

    Le Met Office britannique, qui travaille avec le Hadley Center et l'université d'East Anglia, et qui est fort peu suspect de scepticisme climatique, vient de sortir des statistiques sur les températures passées depuis 1997, ici: http://www.metoffice.gov.uk/news/releases/archive/2011/2012-global-temperature-forecast Quand on les analyse, cela montre exactement la même chose que les données des autres organismes, et cela se murmure de plus en plus fort dans les cercles initiés, (y compris au sein du Giec), à savoir que depuis environ 14 à 15 ans les températures globales n'ont pas subi la moindre hausse "statistiquement significative". Le directeur du CRU d'East Anglia, Phil Jones le reconnaissait d'ailleurs dans une interview de la BBC en février 2010, pour la période 1995-2010. On en parle dans les médias anglais mais pas encore en France en dehors des sites spécialisés sur le climat: http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-2093264/Forget-global-warming--Cycle-25-need-worry-NASA-scientists-right-Thames-freezing-again.html http://www.newsnet5.com/dpp/weather/weather_news/United-Kingdom-Meteorology-Office-declares-Earth-hasnt-warmed-in-15-years http://www.thegwpf.org/the-observatory/4868-the-mail-on-sunday-the-met-office-and-the-temperature-standstill.html etc. En français ici: http://www.skyfall.fr/?p=1004 Bref, cela fait désordre de plus en plus, surtout quand on compare avec la courbe du CO2 qui elle ne fait que monter régulièrement (voir ci-dessous le diagramme tiré du très sérieux site "climate4you" du scientifique norvégien Ole Humlum qui a pris les données du HadCRUT3 qui fournit le Giec): A partir de 2002 en gros la tendance est même à une baisse mais "non statistiquement significative"... Et là une courbe du même norvégien, montrant la corrélation statistique du taux de CO2 (en abcisse) avec les températures de surface globales (en ordonnée), corrélation qui se décorrèle de plus en plus en fait...: Voir son site pour les détails explicatifs.Voici un autre graphique ci-dessous d'un statisticien britannique, qui lui a superposé les quatre courbes des températures de surface terrestre globales, des quatre institutions de base, à savoir: UAH, HadCRUT3v, GISTEMP et RSS MSU. Ce graphique montre donc plusieurs courbes de couleur reflétant les résultats de tous ces instituts traitant des températures, courbes dont les années de référence (différentes selon les instituts) ont été harmonisée à la seule période janvier 1981-Décembre 2010. La courbe montre l'évolution des températures de 1985 à début 2012: Je rappelle que les hauts et les bas de la courbe sont étroitement liés aux épisode El Nino (chaud) et La Nina (froid) de l'océan Pacifique. En 2010 on a eu un fort El Nino, depuis on est passé dans un La Nina. Ces épisodes durent un an et demi à deux ans. Là on est dans de la météo, pas dans du climat.Cela devrait suggérer pour le moins qu'il y a bien d'autres forces à l'oeuvre dans le changement climatique que les seuls gaz à effet de serre, et que tout ça a été bien trop simplifié, et que ces forces naturelles donc, ne sont pas négligeables du tout. Il faudra attendre encore combien d'années pour que les questions qui agitent les spécialistes surgissent au niveau du grand public, et passent à travers l'épais manteau d'idéologie et d'influences politiques qui protège les scérarios du GIEC? 20 ans? 30 ans? Pourtant il a suffit de 22 ans, de 1977 à 1998 très exactement, pour que la tendance positive des températures observée alors (en rose sur le schéma de climate4you de notre ami norvégien) emporte la décision et fasse proclamer que c'était décidément l'homme qui était la source du réchauffement climatique observé durant cette période et plus généralement depuis 1950. En effet d'après le Giec c'est à partir de 1950 seulement que les rejets humains de CO2 sont considérés comme suffisamment puissants désormais pour influencer en majorité le climat en prenant le pas sur les facteurs naturels. Hé bien ces facteurs naturels, prennent en ce moment leur revanche en agissant de telle sorte que la courbe des températures globale refuse obstinément de monter, laissant celle du CO2 caracoler seule vers le haut... "Les faits sont têtus" disait Lénine et la Nature se moque des modèles informatiques. Je rappelle quand même que l'on parle d'augmentation des températures de 0,74°C sur un siècle de 1905 à 2005, ceci officiellement, et que des variations de 0,10 ou 0,20°C ne signifient pas grand chose sachant la marge d'erreur des mesures de températures de surface à partir des stations météo à terre, qui servent encore beaucoup à côté des mesures satellitaires. J'ajoute que les facteurs naturels en question sont en gros trois: les oécans, les nuages et le Soleil, tous trois mal connus, fait reconnu par le Giec lui-même. Et qu'en l'état actuel des choses on ferait mieux de dire "on ne sait pas comment fonctionne en fait le climat", et "laissez-nous le temps d'étudier la question dans la sérénité". Ce serait plus honnête que de faire des prévisions à 100 ans à partir de modèles informatiques. Mais l'organisme qui s'occupe de ça, le Giec a pour mission de, je cite, "comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine"... Cqfd! Ps: Petit bonus pour ceux qui veulent savoir pourquoi il fait si froid en ce moment et pourquoi l'hiver a été si doux auparavant): Cela est dû au fait que l'oscillation arctique est passée de positive à négative, ce qui signifie que l'anticyclone des régions arctiques est devenu plus fort que celui des Açores, alors qu'avant c'était l'inverse. Voir graphiques et explications ici: Chapitre 3) Les relevés de température des océans, sixième schéma. On y parle de l'AO (arctic oscillation) et il faut cliquer sur le schéma aux traits verticaux bleus. http://www.pensee-unique.fr/indicateurs.html#glace [Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 02-02-2012).]
  21. Au moins une planète par étoile

    La vie a plus d'un tour dans son sac et on en découvre encore des trucs cachés sur notre planète Terre: Sous le fond des océans, dans la partie hydratée de la croûte océanique, prospère un gigantesque écosystème, un des plus vastes de la planète et quasiment inconnu : c'est ce que révèle l'étude d'une équipe de chercheurs français de l’Institut de physique du Globe de Paris et italiens de l’université de Modena e Reggio Emilia. Cet écosystème géant joue sans doute un rôle important aujourd'hui et, de plus, aurait pu abriter les premières formes de vie. http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/oceanographie-1/d/le-plus-grand-ecosysteme-microbien-du-monde-se-cacherait-dans-la-croute-oceanique_36286/
  22. Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

    Le réchauffement climatique rendrait les lézards plus malins d'après une étude très sérieuse... Ici: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/le-rechauffement-climatique-rendrait-les-lezards-plus-malins_35974/ Le réchauffement climatique rend peut-être les lézards plus malins, mais je crains fort qu'il rende les hommes plus couyons... Plus sérieusment voici un texte plein de sagesse du physicien et enseignant-chercheur à Polytechnique, Serge Galam, sur le renversement de la preuve: Il est plutôt surprenant que celui qui affirme détenir « la » vérité voit ses paroles prises pour argent comptant quand celui qui réclame une preuve de cette affirmation non démontrée scientifiquement doit, pour être écouté, apporter la preuve que la vérité défendue sans preuve est fausse. Les techniques, la méthodologie, toute notre approche expérimentale et nos constructions théoriques ont été inventées pour prouver l’existence de ce qui existe. En revanche, il est impossible de prouver l’inexistence de ce qui n’existe pas… La preuve ne peut porter que sur quelque chose d’existant. Dans le débat sur le climat, j’insiste sur le fait que je parle bien d’absence de preuve, et non de doute, à propos de la responsabilité humaine en matière de réchauffement. De même, à propos de la question de savoir si nous sommes dans une phase longue de réchauffement ou de refroidissement. Le doute implique une croyance. Or en termes scientifiques soit j’ai la preuve, soit je ne l’ai pas. Il n’y a pas de place pour la subjectivité dans la validité d’un résultat scientifique. Il est urgent de savoir dire : « scientifiquement, on ne sait pas ». Aujourd’hui je ne dis pas que je doute de la responsabilité humaine, je dis qu’il n’y a pas de preuve de cette responsabilité. C’est un fait, pas une opinion.[Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 15-01-2012).]
  23. Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

    Le réchauffement climatique rendrait les lézards plus malins d'après une étude très sérieuse... Ici: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/le-rechauffement-climatique-rendrait-les-lezards-plus-malins_35974/ Le réchauffement climatique rend peut-être les lézards plus malins, mais je crains fort qu'il rende les hommes plus couyons... Plus sérieusment voici un texte plein de sagesse du physicien et enseignant-chercheur à Polytechnique, Serge Galam, sur le renversement de la preuve: Il est plutôt surprenant que celui qui affirme détenir « la » vérité voit ses paroles prises pour argent comptant quand celui qui réclame une preuve de cette affirmation non démontrée scientifiquement doit, pour être écouté, apporter la preuve que la vérité défendue sans preuve est fausse. Les techniques, la méthodologie, toute notre approche expérimentale et nos constructions théoriques ont été inventées pour prouver l’existence de ce qui existe. En revanche, il est impossible de prouver l’inexistence de ce qui n’existe pas… La preuve ne peut porter que sur quelque chose d’existant. Dans le débat sur le climat, j’insiste sur le fait que je parle bien d’absence de preuve, et non de doute, à propos de la responsabilité humaine en matière de réchauffement. De même, à propos de la question de savoir si nous sommes dans une phase longue de réchauffement ou de refroidissement. Le doute implique une croyance. Or en termes scientifiques soit j’ai la preuve, soit je ne l’ai pas. Il n’y a pas de place pour la subjectivité dans la validité d’un résultat scientifique. Il est urgent de savoir dire : « scientifiquement, on ne sait pas ». Aujourd’hui je ne dis pas que je doute de la responsabilité humaine, je dis qu’il n’y a pas de preuve de cette responsabilité. C’est un fait, pas une opinion.
  24. Au moins une planète par étoile

    Non je ne suis pas d'accord car tu compares la recherche de vie extraterrestre au jeter de dés (ah ces matheux y sont incorrigibles...) où on a toutes ses chances de faire tous les résultats techniquement. Or en matière de découverte de la vie "nos dés" (nos moyens) sont très pauvrement efficaces technologiquement pour obtenir un résultat positif alors que le résultat nul leur est accessible à tous les coups. De plus nous consacrons peu de moyens à la recherche de vie extraterrestre, on jette peu de dés si tu préfères, et encore ce peu de moyens agace Superfulgur... Donc ton raisonnement est totalement biaisé. Tu vas me répondre peut-être que "les autres" pourraient nous avoir trouvé avec des moyens supérieurs aux autres, ce qui équilibre peut-être les coups de dés, et de demander pourquoi ils ne se manifestent pas. Mais comme on l'a fait remarquer, il faut beaucoup de temps à la vie pour émerger vers des formes intelligentes semblables à nous, ou pas d'ailleurs, car on a encore beaucoup de choses à apprendre sur la vie. Et les modes de vie et les motivations de ces espèces vivantes intelligentes nous sont totalement inconnues. Pourquoi ne pas imaginer une civilisation qui cultive le développement psychologique à la place du développement technique? On peut spéculer à l'infini et croire que les autres, suivent forcément le même chemin que nous (tiens Brassens...) est naïf. Pourtant tout ça est simple: plus de planètes au total ça fait plus chances que certaines soient dans la zone habitable selon nos critères du moment (présence d'eau liquide etc), donc plus de chances que la vie existe ailleurs...[Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 14-01-2012).]
  25. Au moins une planète par étoile

    ChiCyg c'était pas du triomphalisme, c'était du deuxième degré, car j'évoquais le mot interdit sur ce forum, "l'eau", et j'en rajoutais une couche avec les chavaliers Jedis... Moi je suis stupéfait par ta réponse et le raisonnement quelle contient, ChiCyg. Tu dis: "Le fait de "découvrir" l'existence de plein de planètes (ce qui n'est d'ailleurs pas vraiment un scoop) ne fait que baisser la "probabilité d'apparition de la vie" vu qu'on a toujours pas établi le Contact." Si j'ai bien compris cette découverte de l'existence de planètes aussi nombreuses que les étoiles fait reculer la probabilité que la vie y soit présente, au motif que mathématiquement, cela réduit le rapport vie découvertes jusqu'à présent ou contact établi/planètes existantes. L'astuce évidente dans cette présentation bizarre est bien entendu dans le "jusqu'à présent"... Dernière brève: il y aurait des millions de planètes avec double coucher de soleil, comme sur Tatouine dans Stars War. [Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 14-01-2012).]