BobSaintClar

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Tout ce qui a été posté par BobSaintClar

  1. J'aime bien la série des Vixen LVW, super confortable à l'usage (notamment pour moi, qui suis sensible aux ombres volantes) : puisque tu en possèdes un que tu sembles également apprécier, il semble cohérent d'en rechercher un second de même gabarit, à condition de pouvoir le trouver sans difficultés. Tu revendras l'inadapté sans trop perdre de sous... pour te garder de quoi t'équiper en filtres, si besoin ?
  2. Akhael, tu prêches un persuadé (je me méfie de convaincu) ! J'ai possédé un doublet achromatique Kepler 150/750, lunette aux performances surprenantes en ciel profond grand champs et de mon point de vue, idéalement adaptées à une configuration bitube de même vocation. Ah pour sûr, il ne faut pas dépasser 1/2D en grossissement et ça tombe bien, c'est précisément ce que j'entends par un usage "ciel profond grand champs". Les adeptes de l'optiquement correct s'insurgeront en m'objectant qu'une telle lunette ne peut délivrer d'images planétaires satisfaisantes ? C'est hors de propos, à peu près comme d'objecter que la mayonnaise, c'est dégueulasse avec des fraises : l'engin n'est ni fait, ni choisi pour cela. Pour admirer Mars ou Jupiter, placer une tête bino au cul d'une APO ou d'un télescope a bien plus de sens, tant du point de vue de l'encombrement que des performances. Et l'observation de la lune ou des planètes n'a jamais été dans mes priorités. Perso, mes plus belles émotions d'observateur, je les ai vécues à l'oculaire de gros dobsons, de ma Kepler ET de grosses jumelles (Miyauchi et Fujinon, précisément). Pour des raisons de cadre de vie et de praticité, je ne souhaite pas réinvestir dans les premiers : le ratio usage/efforts est trop faible à mon goût. Restent les grosses lunettes et leurs déclinaisons bitubes... Qui plus est, tu as raison sur un dernier point : je suis au Japon, le pays de monsieur Matsumoto, artisan-concepteur de grands binoculaires réputés. Je l'ai contacté, nous avons pris rendez-vous pour la fin du mois d'Octobre, j'irai lui rendre visite à l'atelier. Bien sûr, si j'achète les 2x150, je n'aurai pas à régler de coûts de transport délirants, ni à payer d'intermédiaires (revendeurs, importateurs et j'en passe) : le budget l'autorisant, pourquoi m'en priver ?
  3. Le deal du jour !

    Les CANON stabilisées de diamètre 45 à oculaires interchangeables 30 euros... Avouez : vous en rêviez.
  4. Éclipse 2017 Grand Teton

    Ahhhh bien joué ! J'aime particulièrement l'image d'introduction, qui met de l'humain dans le show scientifique et technique. J'ai aussi un faible pour la photo "ratée" : d'une elle est jolie, j'en ferais bien plus souvent des ratées comme celle-là et de deux, plus personne n'ose en mettre... Merci pour le partage, ça me permet de rêver et de croire, qu'un jour, je pourrai admirer un tel spectacle sans m'emm...er à tout enregistrer : tu le feras pour moi, je pourrai me détendre et jouir d'une pure contemplation du phénomène et de son contexte ! PS : et sinon il est où, le grand téton promis par le titre ?
  5. Un premier compte-rendu : Cette nuit, le ciel est est franchement médiocre mais comme quelques étoiles pointent le bout de leurs rayons , je sors les Nikon 8x30 EII et les Spacewalker 8x42 et m'assied dans le jardin. Depuis mon achat, je n'ai pas pu tester la révolution visuelle promise par Russell Lederman sur autre chose que des arbres distants, avec un résultat bien dégueulasse sur lequel je ne reviens pas. Les conditions ne sont pas à l'avantage des Spacewalker : selon la notice, si l'on veut bénéficier à plein de l'effet 3D, il est impératif de les utiliser sous un ciel de qualité. Là, c'est tout pourri : d'abord, je suis dans une zone "rouge bordeau", si l'on se réfère à la carte mondiale de pollution lumineuse visible sur le site DarkSkyFinder. C'est-à-dire que sur une note de 1 à 14 (de Las Vegas à l'Atacama, en gros), mon ciel est noté 3... En plus, il y a plein de cirrus : cette misère ! J'hésite un peu mais bon, je suis sorti, autant tenter le coup... En préliminaire, ne croyez rien de ce que Nikon raconte à propos du champs apparent des 8x30 EII : comme dans le cas des WX, il est plus proche de 80 que de 66° ! Optiquement, elles mettent une déculottée sévère aux Spacewalker, de par leur piqué, leur moindre courbure de champs et leur correction centre/bord nettement supérieurs. Les jumelles 3D ne reprennent l'avantage qu'en luminosité (encore heureux, ce sont des 42) et... en relief d'image, mais n'anticipons pas. Je pointe mes deux paires, successivement, sur les Hyades, les Pléiades, le double amas de Persée et le coeur de la constellation d'Orion : Les Nikon présentent l'image la plus flatteuse, d'autant que leur moindre luminosité permet d'abaisser un fond de ciel beaucoup trop présent. Se promener dans le ciel étoilé avec elles est un vrai bonheur, d'autant que leur poids plume et leur encombrement minimal permettent de faire durer l'exercice sans fatigue. Avec une chaise longue, c'est l'arme absolue ! Les Spacewalker, en première impression, souffrent de leur champs étriqué et (comparativement) inhomogène. En revanche, l'effet 3D est bien là, évident, immédiat ! Il est d'autant plus spectaculaire que 1) vous avez d'étoiles à disposition 2) quelques-unes sont de première grandeur 3) une nébuleuse est présente 4) vous ne bougez pas (trop) ! Les Pléiades apparaissent au premier plan, sur un fond d'étoiles plus lointaines. L'effet est saisissant mais souffre d'un biais : il n'y a pas de relief perçu dans l'amas lui-même. Il apparaît simplement à plat, en avant, plutôt qu'en volume. C'est sympa, inattendu mais un peu décevant, je m'attendais à quelque chose de plus... esthétique. Le double amas de Persée est une cible plus agréable : cette fois, la 3D les extraie de l'arrière-plan avec plus de subtilité, sans doute parce que ses étoiles sont plus diffuses et se présentent déjà, à nos yeux, comme de petites boules de coton. L'effet de relief les isole et les mets joliment en valeur : les Spacewalker m'en offrent une belle image, à retenter sous un putain de vrai ciel : les nuages s'amoncellent, je dois maintenant viser dans les trous ! Vite, les Hyades : Ah c'est sympa, aussi ! A la différence des Pléiades, dont les étoiles majeures de même luminosité (en gros) "aplatissent" l'image, les Hyades présentent des différences qui donnent plus d'accroche et de profondeur à l'effet 3D. Là encore, ça manque d'étoiles : ça passe pour les Nikons, pas pour les Spacewalker, qui ne délivrent qu'un maigre service eut égard à leurs possibilités. La notice disait vrai : ces jumelles sont vraiment à réserver aux belles nuits ! Je conclus sur Orion, avant que la constellation entière ne soit phagocytée par un lymphocyte géant : bof ! Déjà, il n'y a pas assez d'étoiles en arriière-plan. Ensuite, la nébuleuse est bien à l'avant-plan, mais plate, comme les Pléiades. Enfin, non décidément, le fond de ciel est trop présent : je commence même à distinguer les contours des carrés optiques collés dans l'oculaire ! J'arrête le massacre, si ça continue comme ça, il va pleuvoir ! Le bilan provisoire est mitigé ? Les Spacewalker, à leur décharge, ont souffert ce soir d'un ciel trop médiocre pour s'exprimer pleinement. De plus, elles étaient en concurrence avec les excellentes Nikon EII, optiquement supérieures. Enfin, je note que certains "paysages célestes" ne réagissent pas très bien à l'effet 3D : les Pléiades, par exemple, sont mises en avant mais demeurent "à plat", comme dans n'importe quelle paire de jumelles classiques. Elles sont plus proches, c'est tout. Ceci dit, à ce stade, je me garderai bien de condamner l'instrument : je l'ai vraiment testé dans les pires conditions ! D'abord de jour (n'importe quoi) et maintenant, sous un ciel nocturne plus pollué qu'un bon ciel de montagne à midi ! La vision des amas de Persée ou des Hyades me donne vraiment envie d'aller plus loin, dans des conditions correctes. Surtout, j'ai hâte de me promener dans la voie lactée dont les nuances, les nodosités, les astres changeants et les nébuleuses infiniment variées devraient "accrocher" l'effet 3D bien plus esthétiquement que la poignée d'étoiles disponible cette nuit ! Bref, le bilan provisoire est surtout... provisoire A suivre !
  6. Les yeux de Hibou de Vixen

    Au taux actuel, ça fait 140 euros environs.
  7. Les yeux de Hibou de Vixen

    Sur les petites annonces astro japonaises, je vois régulièrement passer l'équivalent formé de deux compléments optiques Nikon TC-E2 accouplés. En voici une. C'est un concurrent sérieux du "hibou" Vixen (surtout pour celles et ceux déjà équipés d'un tel complément) ! On trouve des exemples d'assemblages sur Cloudynight, Webastro... je suis surpris que Nikon ne les commercialise pas "tous faits", ça ne leur coûterait pas grand-chose en R&D
  8. Le deal du jour !

    L'astro bling-bling, en attendant l'astro-tuning ! Faut aimer briquer l'argenterie, mais ça en jette : Des jumelles de navire militaire américain, 20x120
  9. Pour tes deux derniers liens, ces jumelles de 150 se retrouvent sous plusieurs marques en Europe, aux Etats-Unis, au Japon... partout ! Elles sont toutes conçues sur le même modèle, sortent sans doute des mêmes usines (chinoises) et n'ont pas très bonne presse. De ce que je me souviens en avoir lu sur Cloudynights, leurs pupilles de sortie correspond à un diamètre réel exploité d'environs 130mm (peut-être parce que les prismes sont trop petits ?), leur transparence est très perfectible, leur parallélisme aléatoire, pour un poids et un encombrement conséquents. Ces retours mitigés m'en ont vite détourné, d'autant que j'ai eu l'occasion de les essayer en Octobre 2014... brièvement, mais de nuit, à ma première star-party japonaise : je n'ai pas de souvenir ému de ce qu'elles m'ont montré (les Pléiades). Ca manquait vraiment de piqué (elles n'étaient peut-être pas en température, impossible de savoir), le contraste était moyen (sous un ciel correct) bref, ça manquait de jus ! Nan, je ne cherche plus... j'ai déniché le Graal, il y a quelques années déjà : Je suis sympa, je vous ai laissé le bon de commande. Dépêchez-vous, y'en aura pas pour tout le monde !!
  10. >Grelots : Ah j'avais pas tilté, rapport au marché de l'occasion... Pas d'objection sur le principe mais en pratique, ça peut vite tourner en eau de boudin. Non parce que les protagonistes sont de mauvais bougres, mais parce que le transport distant laisse parfois à désirer. J'habite au Japon, et j'ai un très mauvais souvenir d'envois récent de matos en France : Il s'agissait d'un T300 artisanal, pour être précis. Je l'ai emballé comme s'il s'agissait d'un don d'organes. Et bien, les postiers (coté français), ne trouvant pas le destinataire le jour même, l'ont renvoyé au dépôt de Paris, où il a traîné une semaine, avant de revenir au Japon ! J'ai retourné le paquet, réglant la course une seconde fois. Le copain qui l'a finalement reçu, un mois plus tard, a récupéré un paquet refait (ça, il l'a compris après), non sans s'acquitter de frais de douanes calculés sur la valeur déclarée du contenu ! A l'intérieur, le porte-oculaire avait été arraché de son support - mais comment c'est possible ? - et un angle de la boite à miroir était enfoncé de cinq bons centimètres, avec une vis du réglage de barillet tordue, en prime. Il a du bricoler plusieurs jours pour réparer l'offense... et on ne va pas se plaindre, les deux miroirs étaient toujours deux... Donc non : les envois distants de matos fragile, c'est terminé. Sinon, figurez-vous qu'une troisième option se dessine, purement orientée ciel profond : 2x150mm d'ouverture à F5, oculaires coulant 2 pouces, miroirs surdimensionnés pour faire passer le tsunami de photons déchaînés : là on oublie les planètes, mais on peut toujours s'amuser (un peu) sur la lune et envisager sérieusement le solaire (puisqu'on peut tailler à vif dans le spectre visible pour limiter le chromatisme). En revanche, coté ciel profond grand champs, c'est l'arme absolue ! Pour ce qui est du budget, puisque je suis sur les terres du monsieur qui fait la chose, c'est kif-kif avec l'APM 120... Avec une paire d'oculaire Masuyama 32 à 85° de champs apparent, on ratisse 3,6° de champs réel, contre 2,4 au mieux pour l'APM 120. Même l'APM 100 est larguée, avec 2,8° de champs réel max (la faute à la taille contenue des prismes et au choix raisonnable d'oculaires au coulant 1,25"). Une vision de M31 comme dans mon souvenir ? Pute borgne, mon choix devient vraiment cornélien... J'aime bien me plaindre, quand j'ai toutes les raisons de me réjouir : quel que soit mon choix, je vais me faire plaisir
  11. Arrff y'a 47 pages... allez, même en réduisant à 20, tu me conseilles d'aller lire laquelle ?
  12. Nan t'inquiètes, je reviendrai aussitôt l'engin essoré sous un ciel correct. Il pleut, soirée film ou Scrabble !
  13. Monture pendulaire

    Miss univers : celle qui a les grelots, ou celle qui a les ours ? Voilà, hem... Sinon, je suis en pleine cogitation de re-équipement et j'envisage sérieusement l'option très grandes jumelles, avec deux possibilités concurrentes (et une troisième plus tordue) ; je vais ouvrir un fil là-dessus, j'aurais besoin de vos lumières (ou retours d'expérience). Mais pas tout de suite, je dois sortir
  14. Le deal du jour !

    Ben si, c'est un fil du forum de ce groupe, celui sur "de la 3D, de la vraie", nan ? Allez, le deal du jour : de la 3D réaliste, cette fois, pas bidon ! Il suffit d'écarter suffisamment les objectifs et hop ! A nous les volumes restitués sur M31 ! Coté oculaires... ... coté objectifs ! Et tout ça pour 38 euros, s'il vous plaît...
  15. Nan, c'est pas vraiment surprenant quand tu saisis la technique employée pour produire l'effet 3D... Il y a sur Webastro un très bon rapport de test des oculaires LOA, également conçus par Russel Lederman : on remarque que l'inventeur a collé cinq carrés transparents - en verre, j'imagine - sur la lentille arrière d'un bloc oculaire, ce qui le distingue de son voisin qui lui, n'est pas pourvu de ces carrés. Il n'y en a que trois sur l'oculaire gauche de mes jumelles, mais peu importe. L'article précise que le principe à l'oeuvre dans la production de l'effet 3D a fait l'objet d'un dépôt de brevet, ce qui n'a rien d'étonnant, et qu'il s'agit d'un secret bien gardé, ce qui me surprend davantage : j'ai l'impression que l'exploit, en la matière, tient plus à l'idée - vraiment brillante, c'est très bien pensé - qu'à la difficulté technique de sa réalisation : si chaque carré dévie vers la gauche ou la droite le rayon de lumière qui le traverse, il va automatiquement en résulter un effet 3D, puisque lesdits rayons ne convergeront plus exactement au même endroit... par rapport à l'oculaire dépourvu de ces carrés. La déviation elle-même peut résulter d'un effet de prisme, produit si les carrés n'ont pas des faces exactement parallèles. Il devrait en résulter un léger chromatisme, mais la proximité entre les carrés et l'oeil -puisqu'ils sont placés sur l'oculaire - le rend sans doute négligeable... Je ne prétends pas détenir la vérité mais simplement, cette façon de faire pourrait produire l'effet recherché. Du coup, comme l'effet 3D tient au fait que la lumière passe par un carré ou pas, tu comprends bien que le résultat est sans aucun rapport avec la réalité des distances et des volumes de ce que tu observes. Donc de jour, avec des cibles dont on connaît les véritables proportions, le relief perçu est inapproprié.
  16. Un premier contact avec les jumelles Astronomy3D 8x42 Spacewalker ? En version courte : De jour, comment dire... FUYEZ, PAUVRES FOUS !! En version longue : Alors, voyons déjà ce qu'il y a dans la boite ? Un étui souple (j'aurais préféré rigide), les jumelles elles-mêmes, leur sangle, les caches-lumières latéraux (les œilletons sont déjà intégrés), un mode d'emploi généraliste et surtout, un autre spécifiquement dédié à cet instrument. Son message, pour l'essentiel, est de dire : n'observez pas de jour, c'est tout pourrave ! Et les jumelles, sinon ? Elles sont compactes, d'apparence sérieuse, bien finies. Un peu lourdes, aussi. Le revêtement accroche bien, les œilletons se règlent avec des cliquets sur quatre positions et pour moi, la dernière - la plus éloignée - est la bonne : j'ai toute la place pour mon nez et mes futures lunettes ! Le réglage est classique - molette centrale et sur l'oculaire droit - et plutôt ferme, ça ne risque pas de bouger tout seul. Quelques données techniques : 388 pieds à 1000 yards : je laisse les cadors calculer les champs apparents et réels exacts. De l'autre coté, le petit logo sympa choisit par Russel Lerdeman : Et coté optique ? Bon, j'étais prévenu, mais je n'ai pas pu m'empêcher de tenter l'expérience : sitôt les bestioles livrées à domicile, en cette laide après-midi de fin d'été pisseuse, j'ai piétiné tous les principes de l'amateur respectueux de son optique en pointant cette dernière vers l'horizon grisâtre... Ben de jour, c'est très moche ! D'abord, on devine très bien les trois carrés optiques collés dans l'oculaire de gauche, franchement délimités par leurs contours flous et par leur transparence perfectible : ils se découpent, gris clairs, sur l'arrière-plan gris-blanc des nuages bas. Ensuite, si l'on balaye le paysage pour poser son regard sur une cible quelconque (un arbre, un pâté de maisons, peu importe), cette dernière apparaît partiellement rapprochée et donc, déformée dans le sens longitudinal (le long de la droite imaginaire qui vous relie à elle) : beurk ! Je confirme : en usage diurne, ces jumelles sont à proscrire ! Je peux quand même vous dire, sans avoir besoin d'attendre d'être sous la voie lactée, que le champs apparent est un peu restreint à mon goût (dans les 55-60°, à la louche). Le centre est très net, les bords à la traîne : le chromatisme est bien contenu, mais il y a de la courbure de champs. En fait, la dégradation globale en bordure est équivalent à celle que j'observe sur mes Nikon 8x32, mais ces dernières ont 71° de champs apparent, c'est autrement plus méritant ! Il faut dire aussi qu'il y a quelque jours, je me suis rincé l'oeil dans les WX... forcément, ça rend difficile ! Bien, assez déconné : tant que je n'aurai pas pointé ces jumelles en direction d'un ciel nocturne digne de ce nom, mes impressions ne vaudront pas tripettes. C'était juste pour vous donner un premier aperçu, donc il ressort quand même que le champs apparent, qui ne dépend pas des conditions de luminosité, présente un différentiel centre/bord un poil décevant pour un "modeste" 60° (je suis peut-être difficile, aussi). Enfin bref, peu importe ce que je vois de jour : tout va se jouer de nuit ! A suivre
  17. Le deal du jour !

    Le post est ouvert à tous, je ne promets pas de l'alimenter au rythme suggéré par le titre (ceci dit, la journée n'est pas finie...) En revanche, à défaut de deal, je vous propose un premier contact avec les 8x42 Spacewalker 3D, reçues cette après-midi. Je vais officier dans le fil dédié
  18. Avouez : Vous ne saviez pas quoi m'offrir pour la Noël... Avez-vous pensé aux dernières jumelles proposées par Nikon, les WX 7x50 et 10x50 ? J'ai eu l'opportunité de les observer, manipuler et même essayer avant-hier. Autant faire profiter la collectivité de l'étrange expérience, je ne passe plus souvent, avant que ma mémoire n'engage son usuel travail de fossoyeur ! Pour rappel, ces jumelles officiellement dédiées par la marque à un usage astronomique sont assez extrêmes, de par leurs caractéristiques techniques et de par leur prix : elles proposent, dixit Nikon, une image quasi parfaite pour des champs de vision exceptionnellement larges (FOV 66,6° pour les 7x et 76,4° pour les 10x. Mais y'a une couille dans le potage, on va en reparler). Tout ça pour le prix dérisoire de 6000 à 8000 euros l'unité, selon que vous vous fournissez aux Puces ou au Printemps. Premier contact : dans la showroom Nikon, elles en jettent, posées sur leurs trépieds ! On remarque de suite leur poignée de transport intégrée (mais démontable) et leur taille, plutôt imposante pour des 50mm. On note également que les oculaires sont proportionnellement énormes. Les deux jumelles se ressemblent au point de se confondre, si l'on ne prend la peine d'approcher jusqu'à lire ce qu'elles promettent. Elles pèsent 2,5 kilos (données constructeur) : difficilement conciliable avec une utilisation soutenue à mains levées. C'est dommage, pour des instruments de ce diamètre. Quand on manipule les bêtes, elles respirent la solidité. C'est beau, tout en métal et matériaux de qualité (même si "mon" exemplaire des 7x50 est balafré : quelqu'un a déjà réussi à les f... par terre). Les oculaires se règlent indépendamment, comme sur mes Fuji ; les œilletons sont réglables sur deux bon centimètres, à vue de nez (rires). Si l'on promène son regard tout autour de la pupille de sortie, en gardant ses distances, on remarque le passage de lumières parasites : deux écailles lumineuses traînent assez loin de l'axe optique sur les 10x, une plus petite est visible sur la 7x. Ces lumières parasites sont suffisamment excentrées pour ne pas gêner l'observation (de jour, à fortiori de nuit) ; m'enfin, sur des engins de ce prix, on est en droit d'attendre l'excellence, sinon la perfection... Bon, il est temps de regarder dedans ! Je commence par les 10x50, celles qui m'auraient intéressé en premier lieu, si j'avais six fois le smic à blanchir : Ah la vache, ouais, y'a « apparemment » du champs ! 76,4° qu'ils disent ? C'est n'importe quoi, ils faut qu'ils revoient leurs calculs ! On est quelque part entre le Nagler et l'Ethos, peut-être aux alentours de 85° (j'ai possédé, au siècle dernier, un oculaire présentant exactement cette valeur). J'ignore si la vision binoculaire flatte l'image au point de gravement duper le cerveau, mais tout de même : le champs apparent est forcément supérieur à 80°, ou mon vrai nom n'est pas BobSaintClair ! Monsieur Nikon, refaites vos mesures, mais à jeun ! L'image est belle, ciselée, contrastée, sans défauts immédiatement visibles. Ca pique ! Ca pique, mais ce n'est pas parfait : Déjà, pour se positionner correctement, mieux vaut être un homard ou un requin-marteau. Sinon, il faut rentrer les œilletons au taquet : sauf à vous rectifier la gueule au rabot, votre tarin ne passera jamais entre les deux oculaires XXL. Du coup, tout le dégagement (conséquent, heureusement) est bouffé par l'arête du nez. Personnellement ça va, mais de justesse : si j'avais des lunettes, ça coincerait. Ensuite, il y a des ombres volantes. Si vos deux prunelles ne sont pas précisément dans l'axe optique des oculaires, de grosses taches noires dansent la gigue aux alentours ! Laisser baguenauder son regard dans l'immense aire de jeu qui s'offre à lui s'avère frustrant, d'autant plus que l'image est très propre, jusqu'aux bords... Alors certes, on place toujours ce qu'on observe au plus près du centre, mais quel dommage ! J'imagine que l'on est plus ou moins sensible à ce phénomène ? Peut-être change-t-il en fonction du diamètre de la pupille (auquel cas, il faudra retenter de nuit, ça tombe bien, c'est le but) ? Personnellement, il m'a gâché le plaisir. Enfin, histoire de pinailler (à ce prix, c'est permis) : il y a du chromatisme. Eh, revenez !! Il est léger, juste un fin liseré vert/pourpre, un mince trait coloré qui souligne les transitions claires et nettes sur le dernier tiers du champs ! Il ne gêne en rien, on ne le voit qu'en le cherchant, mais... voilà. Il est bien là. Sur les 65° de mes Canon 10x42 stabilisées (moins ambitieuses, soit), je n'en avais pas. Et puisque je suis d'humeur chafouine, je m'autorise un dernier taquet. En face de la baie vitrée, j'avise et vise un mur de (fausses) briques : houlà ! Numérobis a encore frappé ? L'image souffre d'une déformation marquée, en barillet. Bon, quand on observe une tache floue dans une salade de points, on s'en bat les breloques. Mais à ce prix (c'est mon leitmotiv), ça chatouille. Non ? Bon, résumons : si on ne mes offre, ces 10x50 WX, je les prends ! Je les prends, mais pour les revendre : tous les défauts susnommés sont légers, acceptables, je peux m'en accommoder (humour). Tous, sauf celui des ombres flottantes. Encore une fois, si ces dernières persistent quelles que soient les conditions d'observation (j'entends, de jour comme de nuit), l'affaire est pliée. A l'usage, c'est trop chiant ! Passons aux 7x50, histoire de voir. A priori, elles nous intéressent moins : 7x, en usage astro, c'est pour faire du repérage, pas de l'observation... sauf à faire une fixette sur les comètes géantes qui, comme chacun sait, ne se bousculent pas au portillon. Allons-y : D'entrée, comme pour les 10x, je note que les 66,6° de champs apparent annoncés sont, euh... méchamment sous-estimés : j'ai l'impression d'en avoir plus que dans un Delos ! Cette valeur affichée, c'est encore un coup du Stagiaire de Troisième ? A la limite, si Nikon nous donne des mesures correctes (ou si sa méthode de calcul est spéciale), pourquoi ne communique-t-il pas là-dessus ? Parce qu'à mon humble avis, il se tire une balle dans le pied : quel constructeur automobile dévaluerait sciemment les performances de son dernier bolide ? Bref : si vous et moi partageons à peu près la même expérience en matière d'observations astronomiques, vous « mesurerez » un champs apparent plus proche des 75° que d'un très ordinaire 66°. Croyez-moi, il y a BEAUCOUP PLUS de degrés qu'annoncé, c'est à n'y rien comprendre ! Poursuivons : concernant le dégagement oculaire, ce modèle 7x50 me surprend agréablement. Sans que je puisse vraiment l'expliquer, les mêmes causes (encombrement des oculaires, taille de mon nez, écart interpupillaire, etc.) ne produisent pas exactement les mêmes effets : je positionne mon regard plus facilement que sur les 10x, avec une petite marge de réglage préservée pour les œilletons. Surtout, et le constat est sans appel : il n'y a pas d'ombres flottantes, ou si peu ! Bien sûr, il faut bouger la tête si vous voulez regarder en bord de champs, mais ça marche, quand c'est mission quasi impossible sur les 10x. Aaahhhhh, enfin, on peut se rincer l’œil ! Chacun verra midi à sa porte mais pour moi, ça change complètement le confort d'observation. Pour le reste, on retrouve la plupart des points forts et les points faibles du modèle 10x, à savoir : une belle image, ciselée, contrastée, affectée d'un très léger chromatisme sur le dernier tiers du champs. Bonne surprise, la déformation en barillet des 10x est ici quasi absente : cette fois, c'est vraiment parce que je dispose d'un quadrillage parfait qu'il se laisse - à peine - deviner. Ok les gars, les 7x50, vous pouvez me les offrir : je les garderai !
  19. Le deal du jour !

    Salut Maire, Ça fait plaisir de voir ta bouille ici Le Alain, il a une paire Binoptic 2x130 APO, tu m'étonnes que ça envoie du gaz en planétaire comme en ciel profond ! Évidemment, c'est quasi l'idéal, si l'on s’accommode de l'encombrement et du prix conséquents. Ne pas pouvoir regarder dans son bitube, c'est l'un de mes regrets d'expatrié... Les japonais font de très belles binos, également !
  20. Le deal du jour !

    Je le comprends à peine et ne le lis pas (ou si peu que ça ne mérite pas d'en parler). En revanche, mon épouse le maîtrise parfaitement
  21. Le deal du jour !

    Les Nikon 7x50 WX à 3926 euros ? Vi parce que le prix indiqué sur le forum astro-pratique ne tient pas compte de la réduction offerte pour possession de la carte Yahoo!Shopping Ca nous met les 10x50 à 4112 euros. Bon, encore une fois, ce prix ne tient pas compte de la TVA dont tout acheteur honnête devra s’acquitter à son retour en (écrire le nom de votre pays d'origine ici). Ceci dit, pour l'avoir vécu avec la sortie des oculaires Nikon NAV-HW et même s'ils ne boxent pas dans la même catégorie, ces différences vont certainement se réduire, voire disparaître rapidement.
  22. Le deal du jour !

    A l'époque où les Miyauchis 20x100 - le modèle sans oculaires interchangeables, je n'ai plus ses références exactes en tête - sont sorties, il faut se souvenir que l'offre décente, en matière de jumelles géantes, était inexistante (par "décente", j'entends "financièrement accessibles") : pas d'APM, pas de clones chinois, juste les Fujinon et sans doute aussi, les Nikon 20x120 à visée droite. Pour les Vixen 30x125, j'ai un doute : peut-être étaient-elles déjà sur le marché. Ces dernières, dans mon souvenir, souffraient également d'un chromatisme gore ; qui plus est, le modèle que j'ai essayé, il y a un paquet d'années, pâtissait d'une mauvaise collimation (c'est le bon terme, pour parler d'un défaut de parallélisme des deux axes optiques dans le sens vertical ?) : de tous les défauts susceptibles de pourrir le plaisir d'observation, c'est vraiment le pire...
  23. Idée cadeau : les jumelles Nikon WX

    J'aurais bien vu un tel produit autour de 4000 euros Elles sont à ce prix, ou peu s'en faut, dans leur terres natales : 559872 yens les 7x50, 586116 yens les 10x50, TVA japonaise incluse. Un japonais ou un résident permanent peut donc les acheter pour, respectivement, l'équivalent de 4306 et 4508 euros (au taux de change actuel euro/yen). Un visiteur étranger, lui, les payera hors taxe, soit 3962 et 4147 euros ! Ensuite, soyons clairs, il devra déclarer son acquêt aux douanes de son pays d'origine, ce qui va quelque peu rééquilibrer la balance. Mais tout de même, on se dit parfois qu'un achat bien pensé est une incitation certaine à visiter d'autres contrées...
  24. Le deal du jour !

    Décidément, c'est la foire aux grosses jumelles dans les sites d'enchères japonais ! Ils sont tombés sur un vieil entrepôt planqué dans la jungle ?? Une version 100mm des Miyauchi, ici sans oculaires interchangeables. Je les ai eues, celles-ci, quand j'étais parigot, quelque part à la fin des années 90... Une belle image à la clef, mais un champs qui parait aujourd'hui un peu riquiqui (50°) ! Allez, 2400 euros à la louche, vous allez pas faire vos difficiles ?
  25. Le deal du jour !

    Allez, le prix n'a rien de séduisant mais l'instrument est rarissime. Quand je pense que j'en ai eues sous le nez, sans avoir pourtant la possibilité d'y jeter deux yeux... Pour un an de salaire au smic, elles sont à vous !