Ledoux Philippe

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Tout ce qui a été posté par Ledoux Philippe

  1. Disposant actuellement d'un Mewlon 250 mm avec lequel je me goinfre de planètes, j'ai mis à profit les quelques belles nuits de cet été pour observer plusieurs nébuleuses planétaires et j'ai apprécié la qualité des images fournies, au point de me dire que çà vaudrait peut-être le coup de les imager. Se pose donc la question de la configuration : je me proposais d'acheter des colliers afin de fixer en parallèle sur le Mewlon la lunette Orion 80 ED que je possède par ailleurs pour m'en servir pour l'autoguidage. Mais est-ce que la monture EQ6 sera capable de supporter tout mon bastringue : Mewlon (= 12,5 kg) + Orion 80 ED (= 2,5 kg avec les colliers et le chercheur) + roue à filtre manuelle BS Astro (= 360 g) + CCD Atik 314L+ (= 400 g) + caméra d'autoguidage Starshoot Autoguider USB(= 125 g) soit un poids total d'environ 15,885 kg, sachant qu'officiellement la monture EQ6 a une capacité de charge maximale de 19 kg mais qu'il est recommandé de se limiter à 16 kg pour les applications photographiques ? Est-ce que l'autoguidage sera encore possible, auquel cas je peux espérer quelques belles récoltes de nébuleuses planétaires ou bien le poids est-il vraiment trop excessif pour espérer faire quoique ce soit de propre ? Merci de vos avis éclairésPhilippe
  2. Votre vue a-elle régressé ?

    Amis de l’astronomie gérontologique, bonsoir !Thierry Legault, t’es rien qu’un vieux chameau ! M’affubler d’une maladie d’Alzheimer et d’une maladie de Parkinson alors que je suis déjà bien assez embêté comme çà, outre ma presbytie, par mon arthrose cervicale lorsque je veux ouvrir ma coupole et par ma prostate qui m’oblige à interrompre régulièrement mes observations pour aller pisser…Heliescope a tout à fait raison d’insister sur la question de l’entraînement à l’observation, c’est un point crucial pour qui veut compenser les outrages ophtalmologiques des temps. Idem pour ta remarque sur le diamètre du télescope, dont les prix deviennent de plus en plus abordables, notamment pour les vieux schnoks bien installés dans la vie et dont on peut espérer qu’ils aient réussi, au terme de plusieurs dizaines d’années de dur labeur, à mettre quelques écrocognottes de côtéPour résumer, une belle observation dépend de toute une longue chaîne de maillons sur lesquels nous pouvons intervenir : Ciel transparent = attendre un ciel de traîne en Normandie ou bien aller à la montagne Faible turbulence atmosphérique = consulter régulièrement le bulletin météo pour optimiser ses chances de réussite +/- achat d’un AOC Faible dispersion atmosphérique = observer les astres lors de leur passage au méridien +/- achat d’un ADC Turbulence locale = ne pas s’installer sur une terrasse chauffée par le Soleil toute la journée, etc… Turbulence instrumentale = mise en température soigneuse du télescope +/- ventilateurs Dilatation pupillaire maximale = respecter un temps d’accommodation de 15 à 20 mn à l’obscurité avant de commencer ses observations Opacification du cristallin par la cataracte = chirurgie Presbytie et myopie = adapter la mise au point du télescope à sa vue Astigmatisme = garder ses lunettes pour observer +/- achat d’un DioptrX (çà se fait toujours ce truc-là ?) Maladies de la rétine = pas facile à traiter. Mieux vaut prévenir que guérir : bonne hygiène de vie, alimentation équilibrée afin d’éviter diabète et hypertension artérielle, ne vous pétez pas le groin tous les soirs au motif que çà facilite vos observations d’étoiles doubles Décodage des messages rétiniens par le cerveau = entraîner régulièrement sa cervelle à l’observation astronomique pour parvenir à la maîtrise des techniques de vision décalées, de blinking, etc… Quant à la maladie de Parkinson évoquée par Thierry, je ne vois qu’une solution : l’imagerie en mode remote afin d’éviter de communiquer mes tremblements au pilier du télescope. Bon sur ce, je sors faire un petit pipi...
  3. petit poids et grande récolte avec une EQ6

    le trépied : pas de souci, je suis à poste fixe avec un pilier de qualitéla MES : entre Bigourdan et King photographique, je sais faire et je la retouche une fois par anle vent : la forêt coupe assez bien les rafales venant de la mer (j'habite à proximité de Fécamp, en Normandie) adjacente, ma coupole faisant le resteéquilibration de la monture : je sais faire également, et je dévalise régulièrement le magasin d'accastillage fécampois pour y récupérer des plombs de pêche dont je me sers pour compenser le poids des différents accessoires dont j'affuble mon télescope. Le plomb de pêche est une invention bénie des dieux de l'astronomie : c'est malléable à volonté !autoguidage: je suis peu moins performant sur son calibrage mais PHDguiding me plait bien et, au demeurant, il y a d'excellents forums où l'on cause en long et en large de la choseles flexions : pas de solutions évidentes, sauf à changer de monture mais là ce n'est plus le même budget !budget : il ne me reste finalement qu'à acheter des colliers pour amarrer la lunette Orion ED 80 sur le Mewlon. Pour ce que çà coûte, je crois que je vais donc me lancer dans l'aventure, quitte à me vautrer...
  4. petit poids et grande récolte avec une EQ6

    Merci de ce retour d'expérience. Au demeurant, les nébuleuses planétaires étant petites mais souvent plutôt relativement lumineuses, je me dis que les exigences en terme d'autoguidage resteront assez modéréesà +
  5. Votre vue a-elle régressé ?

    je peux apporter mon grain de sel à ce fil, en ma qualité de médecin généraliste, qualité qui me permet de te prédire de bien sombres nuits : en effet, la capacité de ta pupille à se dilater la nuit va aller déclinant avec l'âge. De 7 ou 8 mm à 20 ans, tu vas te retrouver avec 5 mm quant tu auras 54 ans comme moi. Résultat des courses : l'aptitude de tes yeux à capter de faibles lumières va se déglinguer au fil des ans. Il s'agit là d'un phénomène normal, dû au vieillissement, qui n'a rien de pathologique. Ce phénomène n'est pas sans incidence sur les oculaires que tu achèteras : il n'y a aucun intérêt à claquer du fric dans un oculaire fournissant une pupille de sortie de 10 mm si ta propre pupille est incapable de s'ouvrir de plus de 5 mm. Et si ton oeil devient trop nul pour chasser les faibles galaxies, rien ne t'empêche de jeter ton dévolu sur l'observation d'objets plus lumineux comme les planètes. Le ciel ne manque pas d'objets adaptés à toutes les visions. Quant l'imagerie, peut importe la qualité de tes yeux La presbytie est une autre manifestation classique du vieillissement de l'oeil : pour lire le journal, tu vas devoir allonger de plus en plus tes bras, jusqu'au jour où tu devras porter des lunettes. Cette dernière manifestation du vieillissement n'est pas bien grave en astro : il te suffira de régler différemment la mise au point de ton télescope pour bien voir, le seul problème étant pour la personne qui passera derrière toi car elle devra refaire la mise au point à son oeil. Outre ce vieillissement normal de l'oeil, il existe aussi malheureusement des maladies qui peuvent venir aggraver la situation. Il peut y avoir des maladies comme la cataracte qui rend le cristallin de l'oeil de plus en plus opaque, mais çà s'opère couramment. Plus embêtantes sont les maladies de la rétine, comme la dégénérescence maculaire sénile. En tout état de cause, maladie ou pas maladie, il n'en reste pas moins que ce que tu vas perdre sur le plan de l'acuité visuelle et de l'accommodation à la vision nocturne peut-être compensé en partie par ton expérience croissante. La maîtrise des techniques de la vision décalée, du blinking te permettront de voir des détails là où le néophyte ne verra rien du tout. Cà c'est la bonne nouvelle. Dans l'immédiat, soit le bienvenu chez les mirauds, les arthrosiques et les vieux-qu'ont-d'l'âge.................... quant aux jeunots, ne vous fendez pas trop vite la poire, car on vous attends de pied ferme d'ici quelques années ! En tout état de cause, tant qu'on ne sera pas 6 pieds sous terre, on peut continuer à observer les étoiles, donc profitons-en bien dès que dame Météo veut bien nous sourireamitiés à tout le mondePhilippe
  6. Votre vue a-elle régressé ?

    je peux apporter mon grain de sel à ce fil, en ma qualité de médecin généraliste, qualité qui me permet de te prédire de bien sombres nuits : en effet, la capacité de ta pupille à se dilater la nuit va aller déclinant avec l'âge. De 7 ou 8 mm à 20 ans, tu vas te retrouver avec 5 mm quant tu auras 54 ans comme moi. Résultat des courses : l'aptitude de tes yeux à capter de faibles lumières va se déglinguer au fil des ans. Il s'agit là d'un phénomène normal, dû au vieillissement, qui n'a rien de pathologique. Ce phénomène n'est pas sans incidence sur les oculaires que tu achèteras : il n'y a aucun intérêt à claquer du fric dans un oculaire fournissant une pupille de sortie de 10 mm si ta propre pupille est incapable de s'ouvrir de plus de 5 mm. Et si ton oeil devient trop nul pour chasser les faibles galaxies, rien ne t'empêche de jeter ton dévolu sur l'observation d'objets plus lumineux comme les planètes. Le ciel ne manque pas d'objets adaptés à toutes les visions. Quant l'imagerie, peut importe la qualité de tes yeux La presbytie est une autre manifestation classique du vieillissement de l'oeil : pour lire le journal, tu vas devoir allonger de plus en plus tes bras, jusqu'au jour où tu devras porter des lunettes. Cette dernière manifestation du vieillissement n'est pas bien grave en astro : il te suffira de régler différemment la mise au point de ton télescope pour bien voir, le seul problème étant pour la personne qui passera derrière toi car elle devra refaire la mise au point à son oeil. Outre ce vieillissement normal de l'oeil, il existe aussi malheureusement des maladies qui peuvent venir aggraver la situation. Il peut y avoir des maladies comme la cataracte qui rend le cristallin de l'oeil de plus en plus opaque, mais çà s'opère couramment. Plus embêtantes sont les maladies de la rétine, comme la dégénérescence maculaire sénile. En tout état de cause, maladie ou pas maladie, il n'en reste pas moins que ce que tu vas perdre sur le plan de l'acuité visuelle et de l'accommodation à la vision nocturne peut-être compensé en partie par ton expérience croissante. La maîtrise des techniques de la vision décalée, du blinking te permettront de voir des détails là où le néophyte ne verra rien du tout. Cà c'est la bonne nouvelle. Dans l'immédiat, soit le bienvenu chez les mirauds, les arthrosiques et les vieux-qu'ont-d'l'âge.................... quant aux jeunots, ne vous fendez pas trop vite la poire, car on vous attends de pied ferme d'ici quelques années ! En tout état de cause, tant qu'on ne sera pas 6 pieds sous terre, on peut continuer à observer les étoiles, donc profitons-en bienamitiés à tout le mondePhilippe
  7. L'ADC sens dessus-dessous

    J'ai profité d'une soirée métérologiquement potable où je ne travaillais pas (2 conditions pas toujours faciles à réunir...) pour tester mon ADC sur Saturne, via une DMK31 placée au foyer d'un Mewlon 250 mm avec roue à filtres manuelle et filtres Astronomik type 2 RGB. Ci-dessous les résultats de mes tests, réalisés tout d'abord avec l'ADC avec les molettes initialement à peu près placées à l'horizontale, puis l'ADC avec les molettes volontairement placées en position verticale, la 3ème image ayant été faite sans ADC pour servir de témoin Les durées d'acquisitions des AVI ont été les mêmes, avec ICcapture, seule la hauteur de Saturne au-dessus de l'horizon variant entretemps : 32°46 pour la couche R de la première image, faite à 23 h 20 m 47 s et 31° 32 pour la couche R de la troisième image, faite à 23 h 50 m 41 s. Le prétraitement et le traitement par ondelettes ont également été standardisés, avec le logiciel Avistack 2. L'assemblage RVB a été fait avec Photoshop puis les images ont été redimensionnées à 200% Globalement, le bruit des deux images faites avec l'ADC est nettement moindre que celui de la dernière image, effectuée sans ADC et je ne me l'explique pas très bien autrement que par la plus faible hauteur sur l'horizon de Saturne ? Sur la première image, réalisée avec l'ADC dont les molettes étaient grosso modo à l'horizontale avant les prises de vue, j'ai un décalage de la couche V que je ne parviens pas à rattraper. Sur la seconde image, réalisée également avec l'ADC mais cette fois volontairement tourné de 90° de façon à placer ses molettes à la verticale, je n'ai pas ce décalage mais la résolution de l'image est moindre, ce qui me semble être normal, eû égard au mode de fonctionnement de l'ADC Mais je préfère rester prudent quant à l'interprétation de ces résultats, compte de mon dépucelage très récent en matière d'ADC. J'aimerais bien avoir vos avis sur ces testsbonne soirée à toutes et tousPhilippe
  8. Moisson lunaire

    Salut Valèrela mer Machin s'appelle Mer des Humeurs (Mare Humorum pour les adeptes de la langue de Cicéron)boujoux bien
  9. transit de venus sur Paris

    Pour Helioscope : nan, nan, c'était tout pourri à l'ouest de chez toi, qu'il s'agisse du Havre, Honfleur ou Fécamp. Tu as dû te trouver pile poil sous le km² de trouée dans le plafond nuageux, petit veinard !
  10. transit de venus sur Paris

    bah, mieux vaut en rire qu'en pleurer : http://www.astrosurf.com/ubb/Forum5/HTML/001324.html ............... d'autant plus qu'on pourra sans doute se rattraper avec les transits de Mercure de 2016 et 2019, commencez à y penser dès maintenant allez haut les coeurs, les astrams !!! Sinon je vous mets tous sous Prozac !!!
  11. L'ADC sens dessus-dessous

    Ces échanges, par forum interposé avec notamment Christophe Pellier, ou par téléphone avec Pierro-astro, ont été très instructifs et je vous en remercie tous. Pour résumer ce que j'en ai compris : --- les 2 tirettes de l'ADC doivent au départ être bien positionnées à l'horizontale, en position 0° d'écartement --- avec l'ADC ASH, elles doivent être orientées du côté de votre main droite, lorsque vous êtes positionnés derrière votre télescope (si vous êtes en train d'observer une planète en direction du sud, les 2 tirettes sont en ce cas orientées vers l'ouest) --- avec l'ADC Pierro-astro, le montage est généralement le même mais il peut arriver que certains ADC doivent avoir leurs tirettes placées à votre gauche --- pour savoir à quel modèle d'ADC vous avez affaire, pointez une étoile bien brillante et commencez à écarter les tirettes pour voir si le chromatisme se réduit ou bien au contraire s'amplifieSi j'ai 5 mn, je referai des essais de prise de vue lévogyre versus dextrogyre, avec quelques photos du montage, et j'essaierai d'en faire une page html que j'intitulerai la page "l'ADC pour les nuls", histoire d'éviter à d'autres astrams d'essuyer les mêmes plâtres. En tout état de cause, merci encore aux uns et aux autres Bonne journée tout le mondePhilippe
  12. L'ADC sens dessus-dessous

    Effectivement, avec une monture équatoriale, il faut revérifier de temps à autre le parallélisme du biniou avec l'horizon. Pour ce qui est de ces histoires d'est / ouest, je vais passer un coup de fil à Pierro-Astro afin qu'il me dise si son ADC fonctionne comme l'ASH. Je vous tiens au courant dès que possible.
  13. L'ADC sens dessus-dessous

    oui, Marc, c'est ce que je voulais vérifier par moi-même : en quoi la position de départ de l'ADC pouvait influer sur l'image finale. Je trouve l'expérience très parlante. Quant à toi, Christophe, tu viens peut-être de lever un loup : sur la première photo, les molettes de l'ADC étaient "grosso modo" à l'horizontale mais dirigées vers l'Est. Quelle influence cette position a-t'elle sur la correction de la dispersion atmosphérique ? Le mode d'emploi de Pierro-Astro n'apporte pas de précision sur ce point. Celà peut-il expliquer le petit liseré vert qui persiste sur ma première image ?
  14. L'ADC sens dessus-dessous

    JP, je précise bien que pour les deux premières images, j'ai fait tourner les prismes de l'ADC jusqu'à ce qu'à l'oculaire les franges colorées s'estompent. Seule a varié la position de départ de l'ADC : les 2 molettes à l'horizontale pour la première photo, les 2 molettes à la verticale pour la seconde photo. "A priori", pour la première photo, j'ai donc respecté la procédure. Je n'ai fait la seconde photo, justement, que pour voir l'impact d'une absence de respect de cette procédure
  15. L'ADC sens dessus-dessous

    je commence par mettre les deux molettes d'indexation superposées, alignées à peu près à l'horizontale dans le premier cas de figure, puis j'ouvre les molettes de façon à améliorer au mieux la dispersion atmosphérique à l'oculaire avant de remplacer celui-ci par ma caméra dans la deuxième photo, j'ai fait tourner tout le bloc ADC à 90°, de telle sorte que les deux molettes d'indexation se retrouvent à la verticale, puis je les ai ouvert de façon à obtenir la meilleure image possible à l'oculaire, avant de remplacer ce dernier par la DMK
  16. [ISMO]Mars, comparaison RVB/LRVB

    Bonjour Christophe, Passionnant cet article. J'ai juste une question : pour équilibrer la luminosité de ta couche L et de ta RGB avant de les fusionner, comment t'y prends-tu ? Lors d'un stage AIP dédié au ciel profond, la méthode proposée consistait à mettre la chrominance RGB en mode calque "couleur" sous Photoshop et la couche luminance en mode "luminosité" avant de la ramener à une valeur de 50 % puis on aplatissait ces deux calques pour faire l'image LRVB. Cette méthode est-elle utilisable également en imagerie planétaire ?Merci par avance de ta réponsePhilippe
  17. l'ADC est-il la panacée ?

    Je me pose des questions quant à l'emploi de l'ADC, le correcteur de dispersion atmosphérique : autant son emploi apporte un vrai plus lors de mes observations visuelles, autant le résultat en imagerie me semble bien peu satisfaisant ainsi qu'en témoignent les photos ci-dessous, réalisées dans les mêmes conditions, avec le même matos (roue à filtres RVB Astronomik, DMK31 noir/blanc) et traitées à l'identique[img]http://astroclub.toussaint.pagesperso-orange.fr/saturne/adc0adc.jpg[img]Comment se fait-il que je ne parvienne pas à obtenir une meilleure mise au point, et ce quel que soit le filtre employé ? Merci par avance de vos réponsesPhilippe
  18. l'ADC est-il la panacée ?

    petit ours : merci pour le /... AG : non non pas de graisse, chuis un garçon propre sur moi JP60 : en visuel, je trouve que çà améliore très nettement le contraste de l'image au foyer de mon Mewlon 250. Mais il faudrait effectivement que je voie ce que çà donne avec mon ancien C8 billyjoe : un défaut de réglage sur l'horizon est sans doute une bonne piste. En effet, en visuel, j'y avais veillé mais lorsque j'ai tout démonté pour remonter ma RAF, je crois bien avoir oublié de vérifier ce point typhoons : montage à l'envers... bonne idée... si tel est le cas, j'aurais donc inventé sans le vouloir l'ADA, l'amplificateur de dispersion atmosphérique Thierry : cet ADA, à défaut de me valoir le prix Nobel, sera cependant bien utile pour faire des very bad blagues aux copains, du genre : "tiens regarde le bel iridium là-bas" et hop, pendant que tu regardes ailleurs, je te démonte et remonte ton ADC à l'envers pour en faire un chouette ADA mais trêve de plaisanterie, il n'y a plus qu'attendre une éclaircie pour retourner tester tout çà, à l'endroit comme à l'envers, réglé sur l'horizon ou le zénith, histoire de rigoler un peu. merci de m'avoir éclairé de vos réponsesastronamicalementPhilippe
  19. on ne plie pas encore les gaules

    100 fois sur le métier, remettez votre ouvrage... après recalibrage approximatif de mon moniteur avec le logiciel wyzywyg XP, j'ai repris ma planche et je crois que le résultat en est revenu moins verdâtre. Merci de me valider cette impression sur vos propres moniteurs. Si çà ne colle pas, il ne me reste plus qu'à me faire prêter une sonde pour recalibrer à fond mon écran de PC J'ai profité de cette reprise de mon image pour faire quelques essais de traitement, notamment RVB versus R-RVB. J'ai compulsé attentivement les travaux de Christophe Pellier, qui aboutit à la conclusion que le mode LRVB n'apporte pas grand chose. Pour ma part, avec mon vieux tromblon C8 de 1995, cette méthode apporte quand même un petit plus au niveau des détails du sol martien mais effectivement, les diaphanes volutes bleutées de la zone équatoriale en pâtissent. En fait, je serais tenté de dire que les deux techniques se complètent plus qu'elles ne s'opposent ? Une tentative d'accentuation sous Photoshop (outil netteté optimisée) de la couche R utilisée comme L n'apporte pas grand chose, si n'est du bruit Quant aux outils d'Iris tel que les fonctions white ou scalecolor2, elles donnent des résultats bizarre de chez bizarre
  20. on ne plie pas encore les gaules

    L'heure de plier les gaules n'est peut-être pas encore arrivée pour ce qui est de la planète Mars. Bien sûr, la bougresse commence à être méchamment petite dans mon modeste C8 de 1995 mais il y a néanmoins encore des choses à pêcher et, qui dit pêcher, dit plaisir à prendre (oups, mea culpa pour ce calembour approximatif). Je profite de ce post pour remercier Christophe Pellier qui m'a remis sur les bons rails pour ce qui est de l'équilibre des couleurs Bonne soirée à toutes et tous
  21. on ne plie pas encore les gaules

    salut Valère, tu la trouves verte ? acré vingt diou eud' eud' fumelle, je dois avoir un problème de calibrage de mon écran ? j'y retourne !!!
  22. cadeau pour Valère le lunaire

    yes, but c'est le bruit qui se met à grimper. En fait l'idéal serait de faire subir sous Photoshop une outterisation de luxe à cette image avec des masques de fusion intelligents , du genre masque flou uniquement sur les failles et rainures, et traitement plus soft sur les mers. Des heures et des heures de boulot en perspective...... heures, dont je ne dispose pas, hélas. Bon allez, Valère, je mets cette image dans un coin et, promis, je la retoucherai le jour de Pâques de mon départ en retraite.
  23. cadeau pour Valère le lunaire

    cadeau, rien que pour toi le gars Valère, réalisé au foyer de mon vieux tromblon de C8 + DMK + filtre rouge. La faille centrale de la vallée des Alpes commence à être perceptible
  24. Mars m'en a fait voir de toutes les couleurs

    Merci pour vos réponses qui éclairent pas mal ma lanterne. Je retiens notamment de ce que dit Christophe que je faisais fausse route en tentant de caler les couleurs dès la phase d'acquisition des images RVB, ces dernières ne devant être équilibrées qu'au moment du traitement. Sur ce point, j'en reste à la bidouille sous Photoshop, mes tentatives de traitement par les fonctions scalecolor et white d'Iris débouchant sur une saturation des couleurs, phénomène cependant moins accentué avec la fonction white. Quelque chose me dit que je ne suis pas encore totalement sorti de l'auberge de l'empirisme et du tripatouillage à la va-comme-je-te-pousse
  25. Après avoir questionné plusieurs d'entre vous sur leurs process d'acquisition et de traitement de leurs images planétaires, je reste toujours un peu sur ma faim sur le plan de l'équilibre des couleurs, constatant que l'empirisme règne finalement en maître, avec des résultats qui ne sont pas forcément reproductibles d'une configuration à l'autre. En particulier, j'ai noté que certains calent leurs acquisitions sur la couche R, et ne tiennent plus compte de l'histogramme pour les acquisitions des couches V et B, pendant que d'autres, au contraire, réajustent temps de pose et gain lors l'acquisition de chacune de leurs couches RVB de façon à caler l'histogramme à 85-90 % de la dynamique totale.De même, beaucoup respectent un temps d'acquisition deux fois plus long pour la couche B que pour les couches R et V J'ai donc tenté de reproduire ces différentes techniques pour tester l'équilibre des couleurs sur l'image finale, ma configuration étant la suivante : --- télescope Célestron C8 --- caméra NB DMK 31 AF03 AS --- filtres true RVB type Astronomik de type II --- acquisition des avi avec IC capture 2.0 --- prétraitement et stacking sous Avistack 2.0Mes résultats : paramètres de la planche 1 : couche R : avi de 2 mn, ajustement du gain et du temps d'exposition de manière à régler l'histogramme à 85 %, 1000 img stackées sur 3361 couche V : avi de 2 mn, ajustement du gain et du temps d'exposition de manière à régler l'histogramme à 85 %, 1000 img stackées sur 3280 couche B : avi de 4 mn, ajustement du gain et du temps d'exposition de manière à régler l'histogramme à 85 %, 2000 img stackées sur 2907 Dans ce cas de figure, le nombre d'images stackées pour B est le double de celui des couches R et V. Il en résulte une dominante bleutée nette sur l'image finale qui ne me semble pas très heureuseparamètres de la planche 2 : couche R : avi de 2 mn, ajustement du gain et du temps d'exposition de manière à régler l'histogramme à 85 %, 1000 img stackées sur 3361 couche V : avi de 2 mn, ajustement du gain et du temps d'exposition de manière à régler l'histogramme à 85 %, 1000 img stackées sur 3280 couche B : avi de 4 mn, ajustement du gain et du temps d'exposition de manière à régler l'histogramme à 85 %, 1000 img stackées sur 2907 Dans ce cas de figure, le nombre d'images stackées est le même pour chacune des couches R V B. J'ai l'impression que les couleurs de l'image finale sont mieux équilibrées, la dominante bleutée étant moins prégnanteparamètres de la planche 3 : couche R : avi de 2 mn, ajustement du gain à 875 et du temps d'exposition à 1/38 sec de manière à régler l'histogramme à 85 %, 1000 img stackées sur 3291 couche V : avi de 2 mn, sans toucher aux réglages précédents du gain et de l'exposition, 1000 img stackées sur 3358 couche B : avi de 4 mn, sans toucher aux réglages précédents du gain et de l'exposition, 2000 img stackées sur 4293 Dans ce cas de figure, la différence de luminosité entre la couche R et les couches V et B saute au pif, avec une dominante rouge totalement immonde, abjecte et gerboïde sur l'image finaleparamètres de la planche 3 bis : en tripatouillant les niveaux de l'image finale sous Photoshop, le coup est rattrapable en partieparamètres de la planche 4 : j'ai repris la série d'acquisitions de la planche 3, mais en ajustant au préalable sous Photoshop le niveau de chacune des 3 images R, V et B, de façon à ce qu'elles occupent la totalité de l'histogramme (opération équivalent à un stretching), avant de compositer, toujours sous Photoshop, ces 3 images pour restituer l'image couleur finale. L'image finale est un peu moins pourrie que celle de la planche 3... mais pas beaucoup...Ma première impression est que, finalement, les meilleurs résultats (avec une DMK NB et des filtres true type) sont obtenus en retouchant le gain et le temps d'exposition de façon à ajuster l'histogramme à 85 % lors de l'acquisition de chaque avi RVB. En procédant de la sorte, il n'y a plus d'intérêt à stacker 2 fois plus d'images pour la couche B par rapport aux couches R et V. Une dominante bleutée perdure cependant, qu'il serait peut-être possible de limiter en diminuant un peu le gain lors de l'acquisition de l'avi BVos avis sur ces différentes expérimentations ? Pour ma part, je crois qu'il va falloir que j'aille me reposer un peu, au terme de ces longues et laborieuses expériences... à + Philippe