Ledoux Philippe

Polo : OK pour faire des expériences sur le rouge, mais, en ce cas, il ne s'agit plus d'astronomie mais d'oenologie, discipline qui occupe également une partie de mes loisirs. L'alliance des deux, astronomie et oenologie n'est pas sans intérêt pour l'observation des étoiles doubles............ mais ne répond pas pour autant à mes soucis d'équilibre des couleurs de mes photos martiennes Valère et Bertrand : merci pour vos appréciations louangeuses mais justement ce qui me soucie, c'est le fait que les couleurs de mes photos martiennes ne ressemblent pas réellement à celles que je vois circuler sur ce forum et je n'arrive pas à en identifier de façon rationnelle les causes. Cà me gonfle donc un tantinet les précieuses et j'espère avoir quelques réponses solidement argumentées de la part de nos cadors de l'imagerie planétaire. Rémi : mouaip, le C8 reste une roue de secours sympa... en attendant l'arrivée de mon nouvel attelage. Mais là, c'est à toi de jouer pour me le sortir des choux où il s'est embourbé, b... de m... de p... à c... de mes b... v... Pour l'heure, si je suis vert, c'est parce que l'oppo de Mars m'a désormais filé sous le nez et qu'il me faut maintenant attendre 2 ans pour la prochaine. Preuve est ainsi faite une fois de plus que la pratique de l'astronomie est une école de patiencebon allez, boujou les gens et bonne semaine à toutes et tousPhilippe

bonjour, ce n'est pas original, mais vous trouverez ci-dessous ma petite dernière de la planète Mars, réalisée avec une DMK NB, un C8 et des filtres True Type Astronomik bon, ce n'est qu'un C8, on est donc bien loin de la réso procurée par un C11 ou un C14. Mais là n'est pas le problème : j'ai beaucoup de mal avec l'équilibre des couleurs. Pour l'instant je procède comme suit : ajustement des paramètres de gain et d'exposition pour chacun des AVI réalisé avec les filtres R, V et B de façon à ce que pour chaque acquisition l'histogramme soit à peu près à 80-85 % de la dynamique. Pour l'image finale, je conserve deux fois plus d'image pour la couche bleue que pour la rouge et la verte. Puis sous Photoshop, j'assemble les 3 couches et j'utilise l'outil "niveaux" pour ajuster au mieux la dynamique de chacune des couches. Mais le résultat ne me semble pas pour autant réellement satisfaisant. Qu'en pensez-vous ? Merci de vos réponsesPhilippe

ah effectivement, je n'avais pas pensé à faire un white avec l'aide d'Iris. Je vais tenter de faire çà dès que j'aurais 5 mn. Merci de m'avoir rappelé cette fonction d'Iris, Psycho10

merci de ta réponse Régis. je constate que d'autres préfèrent caler le gain et la cadence sur la couche rouge, mais n'adaptent pas ces valeurs en fonction de l'histogramme pour les autres couches V et B. Et les résultats finaux ne sont apparemment pas moins mauvais. J'avoue avoir un peu de mal à trancher entre ces deux façons de faire. Je vais tenter des acquisitions selon les deux méthodes avec mon C8, histoire d'obtenir un comparatif exploitable, le résultat sera peut-être éclairantbonne soirée à tous

Salut Régis,Une question pratique : sur quels critères décides-tu de la vitesse d'acquisition d'un avi (10 img/s, 15 img/s, 30 img/s) ? et utilises-tu toujours la même cadence d'acquisition pour chaque filtre RVB ?merci par avancePhilippe

l'émergence des sommets des volcans de Tharsis au-dessus des nuages de Mars est vraiment un spectacle magnifique. Je ne pensais pas réussir à les imager avec un banal C8. Morale : il y a du plaisir à prendre même si on n'a pas de C14 sous le coude. Pour les détails techniques, voir le cartouche de la photo amicalement à tous les membres du forumphilippe PS : bien des choses aux participants du stage d'imagerie planétaire de Buthiers. Vitres ouvertes, le chemin du retour a finalement été supportable en dépit des remugles du Brie...

j'ai refilé ma vieille webcam Vesta Pro à un débutant afin qu'il se fasse un peu les dents sur l'imagerie lunaire mais il n'a "malheureusement" qu'un PC portable récent où est installé Windows7... lequel ne reconnait pas la Vesta Pro. J'avais dans mes tablettes un lien posté par astroJP vers une archive zippée contenant les fichiers à installer sous Windows7. Hélas, cette archive était placée sur le site Mega-upload qui vient d'être mis sous séquestre par l'administration amerloque. Si astrojp lit ce message, est-il possible de trouver ailleurs ces fichiers zippés ? merci par avancePhilippe

avez-vous un lien vers un site décrivant la procédure à suivre pour réaliser ce flashage ?

je confirme avoir également vu depuis Fécamp (49°44' N) à deux reprises des aurores en 2002, lors du dernier maximum solaire. Dans les deux cas, ces aurores ont coïncidé avec des flares importants, dont le Kp tournait aux alentours de 10

Valère, les éclipses, c'est autre chose. Sur le plan humain, on est plus dans la magie de l'instant et dans la poésie que lorsqu'on reste vissé toute une nuit derrière son télescope. Et sur le plan technique, on est plus dans le domaine de la photo grand public que dans l'imagerie astronomique eû égard au matériel employé. N'importe quel bon boîtier APN peut faire le taf, la seule difficulté étant plutôt d'ordre pécunier afin de se trouver au bon endroit au bon moment. Pour la photo astronomique, et plus spécialement celle du ciel profond, c'est une autre paire de manches : la configuration est beaucoup lourde (PC portable, télescope, monture, autoguidage, source d'alimentation électrique, vidéocaméra ou CCD), sans compter les heures passées à retraiter les images. Pour avoir gentiment tripoté en dilettante à tous ces domaines, je peux dire que les exigences ne sont pas de même nature. La photo astronomique est plus exigeante physiquement, notamment à 5 h du matin, par - 6,5° (et notamment lorsqu'un foutu lampadaire s'allume pile poil sous la comète Garradd !!!). Je peux t'affirmer que l'éclipse de Soleil sous le ciel de Polynésie était physiquement plus supportable...................................

Comme Valère, j'ai eu un bon ciel le 2, avec une belle Lune au zénith, ce qui m'a permis d'échapper quelque peu aux brumes. Un seul regret : je devais avoir le ciboulot passablement givré, avec ce froid, car j'ai (bêtement) oublié un petit bout de Lune lors de mes prises de vue. Embêtant pour faire une mosaïque propre... Mais je vous l'envoie quand même car cette Lune à trous-trous est plutôt rigolote ! La config : DMS 31AF03 au foyer d'un C8 sur monture EQ6 prétraitement sous Avistack mosaïque avec Photoshop CS la full : http://astroclub.toussaint.pagesperso-orange.fr/lune/lune-20120202b

euh, Antoine, c'est sympa ce que tu écris... mais malheureusement ce n'est pas vrai. Si j'ai bénéficié des mêmes conditions que Valère (normal, nous sommes voisins), ma tuyauterie n'est pas un Cassegrain de 250 mm mais un simple SC de 200 mm, et pas de la toute première fraîcheur de surcroît (1995), ce qui fait quand même une différence dans la résolution. Quant au métier de l'observateur, mon trou-trou parle de lui-même... Si j'avais un peu plus de temps libre,je me lancerais volontiers plus à fond dans l'imagerie, mais avec encore 14 ans à tirer avant ma retraite, ce n'est pas encore tout à fait demain la veille ! Mes posts resteront donc épisodiques, centrés sur quelques centres d'intérêt qui me branchent un peu plus, comme les comètes ou bien la planète Mars. En espérant en tirer de temps en temps 2 ou 3 trucs assez potables pour autoriser un post sur le forum... ce qui n'est pas gagné d'avance... Bon allez, c'est tout pour ce we, j'arrête là le bavardage. A une autre fois, doncPhilippe

Salut SeagullBen justement, non, Imerge ne marche pas si bien que çà ainsi qu'en témoigne l'image ci-dessous. Les avis montraient pourtant bien le même histogramme lors de la prise de vue et malheureusement, voilà ce que donne l'assemblage avec Imerge, autobrighten activé, etc... Si la superposition des deux images est nickel, par contre la césure entre elles se voit comme le nez au milieu de la figure. Compare avec la full que j'ai mis en ligne et tu verras que sous Photoshop, j'ai réussi à surmonter cette difficulté mais à quel prix : calque en mode différence dans un premier temps pour superposer parfaitement les deux images individuelles avant de repasser en mode normal, ajustement des niveaux avant de fusionner les deux calques. Puis utilisation éventuelle d'un petit coup de tampon en mode flou lorsque persistent des résidus de césure, notamment dans les mers lunaires où l'uniformité de teinte fait tout de suite ressortir la moindre différence de niveau entre les deux images individuelles. Et il ne s'agit que de 2 images ! Tu imagines le souk lorsque ta mosaïque en compte 17 ou 18 !!!! C'est pourquoi j'aimerais bien trouver quelque chose d'un peu plus cool et d'un peu moins chronophage

Je trouve que toutes ces routines informatiques laissent quand même beaucoup à désirer. Par exemple, reprenons ta deuxième image : la césure au niveau de l'assemblage entre tes deux images individuelles reste visible, à mi-chemin entre les cratères Timocharis et Wallace, sous la forme d'une discrète ligne de démarcation. Avec une luminosité différente de la Mer des Pluies selon que l'on est au Nord ou bien au Sud de cette ligne. Je rêve d'un outil logiciel qui sache harmoniser automatiquement ces deux parties de l'image.Mais je ne crois pas qu'il existe encore. J'en reste donc à trifouiller les courbes et les niveaux sous Totoshop avec des masques de fusion à la gomme selon que je travaille sur une région lumineuse ou bien sombre de la Lune. C'est assez saoûlant tout ce bazar-là et je ne dispose pas vraiment de suffisamment de temps libre pour y passer des heures.

salut à toi Valère,Je voulais te demander ton avis sur un truc qui est vraiment pénible avec les mosaïques : les raccords entre les différentes images du point de vue de la luminosité et du contraste. J'ai beau faire gaffe lors de la prise de vue à bien régler chaque film de façon à ce que l'histogramme soit à peu près kif kif d'un avi à l'autre, mais il y a toujours un os lors de la mosaïque. Imerge ne me semble pas très performant de ce point de vue. C'est encore avec Photoshop que j'arrive le mieux à harmoniser les images entre elles, sans que les raccords ne se voient trop. Mais c'est vraiment pas de la tarte. Comment fais-tu ?

euh, je préfère quand même un trou en forme de monolithe plutôt qu'en forme de croix gammée, eû égard à ma sensibilité politique ! pour en revenir à l'astronomie, il y a un truc qui est vraiment pénible avec les mosaïques, ce sont les raccords entre les différentes images du point de vue de la luminosité et du contraste. J'ai beau faire gaffe lors de la prise de vue à bien régler chaque film de façon à ce que l'histogramme soit à peu près kif kif d'un avi à l'autre, mais il y a toujours un os lors de la mosaïque. Imerge ne me semble pas très performant de ce point de vue. C'est encore avec Photoshop que j'arrive le mieux à harmoniser les images entre elles, sans que les raccords ne se voient trop. Mais c'est vraiment pas de la tarte. Comment faites vous ?bon dimanche à tous les gens

ah çà, pour être couillon, c'est couillon, cette Lune bouffée par le souris. Quelque chose me dit que VL n'a pas fini de me chambrer ! Si tu me lis, Valère, transmets mes amitiés aux rouennais. Bon, allez, assez causé, y a du boulot qui m'attend

bon, celle-là ne fera pas l'APOD : normal, je ne m'appelle pas Rolando Ligustri et je n'utilise pas un télescope en mode remote au Nouveau Mexique. Cette image a été faite avec une FS 60 (F264 mm) et un APN Canon 350D défiltré sans remoumoute, et un observateur normand doté d'une grosse moumoute sur le dos pour se protéger des - 6,5° sous abri (et - 11° exposé à la brise) qui régnaient à 4 h du matin. 13 mn de pose seulement à cause du lampadaire qui s'est allumé à 5 h du matin, juste en-dessous de la comète ! Bref, une comète qui était bien basse sur l'horizon, avec tout ce qu'il faut de brume et des toits voisins dont l'isolation laisse passablement à désirer si j'en juge pas la turbu qu'ils généraient... la full est visible sur http://astroclub.toussaint.pagesperso-orange.fr/garradd/ledoux-garradd-20120203a.jpg mais je ne pense pas qu'elle vaille le déplacement salut les gens !

1000 fois d'accord. Le vrai plaisir est celui de se dire : j'y étais. Je comprends bien évidemment le plaisir qu'on peut ressentir lors d'une publication sur l'APOD mais ce plaisir intellectuel ne vaut pas celui de se bagarrer avec le gel, les lampadaires, la brume, la faible hauteur de la comète au-dessus de l'horizon, la turbulence générée par le chauffage des toits. J'adore quand çà bastonne de la sorte. Bon, sur ce plan-là, j'ai quand même été servi plus que généreusement !!! Reste la suggestion de la piau d'bête qui ferait effectivement très couleur locale, viking aviné et tout le toutim. Faudra que je pense à écorcher vif un chat.

bilan médiocre pour moi également : après avoir suivi sur l'Iphone une modeste éclaircie, j'ai quitté Fécamp pour aller crapahuter sur la côte ouest du Cotentin, au Pirou puis à la Hague, embarquant au passage dans cette virée nocturne un copain d'Honfleur et un de Caen. Pour un bien piètre résultat : l'éclaircie s'était entretemps décalée sur les îles anglo-normandes de Jersey et Guernesey. Nous avons pu observer le ciel au travers de passages incessants de nuages, "l'éclaircie" se refermant définitivement vers 22 h 30. Au total, sur 3/4 d'heure à 1 h d'observation ,nous avons décompté 10 étoiles filantes visibles à l'oeil nu dont 3 bolides, dans un ciel qui n'était dans le meilleur des cas dégagé qu'à 15 %. Une rapide extrapolation nous donne donc un taux en visuel de 50 à 60 étoiles filantes/h. Sur le plan photographique, pas une seule Draconide n'a été capturée. J'ai par contre eu plusieurs traînées d'avions..........philippe

bilan médiocre pour moi également : après avoir suivi sur l'Iphone une modeste éclaircie, j'ai quitté Fécamp pour aller crapahuter sur la côte ouest du Cotentin, au Pirou puis à la Hague, embarquant au passage dans cette virée nocturne un copain d'Honfleur et un de Caen. Pour un bien piètre résultat : l'éclaircie s'était entretemps décalée sur les îles anglo-normandes de Jersey et Guernesey. Nous avons pu observer le ciel au travers de passages incessants de nuages, "l'éclaircie" se refermant définitivement vers 22 h 30. Au total, sur 3/4 d'heure à 1 h d'observation ,nous avons décompté 10 étoiles filantes visibles à l'oeil nu dont 3 bolides, dans un ciel qui n'était dans le meilleur des cas dégagé qu'à 15 %. Un erapide extrapolation nous donne donc un taux en visuel de 50 à 60 étoiles filantes/h. Sur le plan photographique, pas une seule Draconides n'a été capturée. J'ai par contre eu plusieurs traînées d'avions..........philippe

une mise en station de qualité médiocre ne jouera-t'elle pas également en défaveur de la double platine ? En effet, l'étoile de guidage sera forcément plus difficile à aligner avec la cible de la lunette imageuse et, si la mise en station est un peu limite, l'autoguidage ne se préoccupera que de corriger la dérive de l'étoile guide, laquelle ne sera peut-être pas tout à fait identique à celle de la cible de l'imageur. Il me semble avoir vu çà dans le bouquin que Thierry Legault a consacré à l'astrophotographie, si mes derniers neurones n'ont pas été trop bouffés par mon AlzheimerPhilippe

ngc6802 est tout riquiqui mais mahousse costaud : 5' x 8' d'arc si mes souvenirs sont bons mais bourré d'étoiles. Je crois qu'on peut aller jusqu'à y compter 200 étoiles avec un bon télescope. Pour ma part, je me limite à une cinquantaine sous mon ciel pourri

Dominante verdâtre, hélas oui. La dominante colorée initiale des images brutes étant l'orange, because of la pollution lumineuse fécampoise reflétée par les brumes de chaleur qui n'arrêtaient pas de passer, j'ai tenté de cacher la misère comme j'ai pu en usant des courbes et niveaux sous Photoshop, mais ce n'est vraiment pas tip top. Idem pour les pixels chauds qui se baladent deci-delà sur la photo, en dépit des darks réalisés. Et plus mon APN vieillit et plus j'en vois. La matrice de l'APN commence manifestement à décatir. Il faudrait que je me fasse un fichier cosmétique mais je ne sais plus du tout comment faire sous Prism. Il faudra que j'aille jeter un coup d'oeil dans mes tutoriaux quand j'aurai 5 mn de libres (voeux pieux......) Je constate par ailleurs que Baroche et moi-même avons le même goût pour les calembours faciles. Il est vrai qu'avec un nom comme l'amas du Cintre, il est bien difficile de résister à la tentation. Et nous n'y avons pas résisté... Reste que nos deux images, prises à des focales différentes, forment un assortiment sympabon dimanche à tousPhilippe

Les passages de la comète C/2009 P1 Garradd à proximité de M15 et M71 n'ayant pu être photographiés en raison de la météo, j'ai été bienheureux de l'accrocher à mon tableau de chasse et à l'astérisme Collinder 399, dans la nuit du 2 au 3 septembre.Certes, de nombreuses brumes de chaleur passaient au dessus du littoral normand, mais j'ai quand même pu cumuler 18 mn et 45 secondes de poses. Et hop, une comète accrochée au porte-manteau !!! Cà vaut ce que çà vaut, mais çà fera toujours un souvenir pour mes vieux joursSur le plan technique : APN Canon 350 D + filtre Baader au foyer d'une lunette Takahashi FS-60 sur monture EQ6. Pas d'autoguidage (on ne va pas s'enquiquiner avec des broutilles pareilles). Prétraitement des images avec Prism (darks, flats, bias, recalage et addition des images). Traitement avec Photoshop limité à un ajustement des courbes et des niveaux afin de limiter l'impact de la pollution lumineuse et des passages de brumesboujou bien tout le monde