patry

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Messages posté(e)s par patry


  1. Le NEX a pour lui de partager son capteur avec les reflex APS-C de la gamme actuelle. Du coup, le résultat en terme de grain, dynamique et tout le met "hors catégorie" dans la gamme des compacts/bridges.

    Pour ce qui est de la fixation, le NEX est compatible de la monture Sony alpha (ex minolta AF) avec l'aide d'une bague d'adaptation.
    Du coup, et comme la bague M-AF existe le NEX pourra être "branché" (nota je ne sais pas combien coute cette bague NEX/Minolta).
    J'ai peur quand même que le cout soit très élevé quand même, surtout que le NEX ne se vend (vendait ?) qu'avec un objectif dont finalement tu n'a que faire !
    A part à déjà l'avoir c'est pas forcément la meilleure solution. Autre cas, tu est équipé en Minolta/Sony et tu veux un bloc-note photo utilisant tes optiques (moyennant la bague) et pour faire de l'astro.

    Mais si c'est un achat "brut" dédié à l'astro, un 1000D sera quand même pas mal à mon avis. Note bien que je me contente de mon Sony a700 (et de quelques objectifs du temps de mes Minolta AF) et que ca marche suffisament bien pour ce que je lui demande de faire !


    Marc


  2. Ce test en tout cas recoupe l'information qui veut que le back focus optimal soit d'environ 4", soit environ 100mm. La mesure à 35mm puis à 120mm vont en tout cas exactement dans ce sens (pas certain que cela soit une fonction linéaire cet AS) !
    Mais bon, dans ton cas, c'est une question à L/20~L/30, ca reste très "modeste".

    Marc


  3. J'avais lu que le sphérochromatisme était dans une proportion de l'ordre de L/10 à L/20 (donc à priori négligeable sur le rendement global), à priori ce serait bien plus en fait ! Et cela irait dans le sens que l'on a sur la grande faiblesse des images dans le bleu (ce serait pas que le détecteur donc).

    Concernant le shifting, outre le déplacement lié à la portée de l'index et à l'hystérésis, est-ce que un aller/retour permet de revenir aux valeurs "premières" (en gros finir toujours dans le même sens peu importe celui là) ?

    C'est assez significatif de la tenu du primaire et des jeux mis en oeuvre. Parce que en planétaire on a tendance à ajouter une focalisation secondaire (crayford, crémaillère), mais si on ne peut même pas garantir que le primaire "poussé" dans le même sens, ne tient pas la collim', il n'y aura pas grand chose à en tirer !

    Mais bon, L/5, c'est une excellente surprise j'imagine (surtout eu égard aux autres mesures que tu a déjà faites).


    Marc

    EDIT : si tu veux essayer un réducteur 6.3 Celestron et un 3.3 (Aïe) Meade, fait moi signe, je m'en sert pas/peu alors cela ne me gène pas.

    [Ce message a été modifié par patry (Édité le 23-11-2010).]


  4. C'est vrai que je suis "viscéralement" opposé au bob knob mais uniquement pour le coté "manque de précision". Si le BK disposait d'une tête creuse qui permettrait d'y mettre une clé allen, là j'y serais certainement plus favorable.

    Concernant le réglage du secondaire, en effet, c'est un réglage qui s'avère très précis et qui se fini "à la pression" (pas le breuvage, ou alors pour fêter le truc à la fin) de la clé allen.
    J'avais en tête qu'une différence de 1/20e de tour (en gros tu appuie sur la clé et tu arrête quand le truc se met à tourner) c'est peu ou prou 1 point de PtV ! Une mesure "chiffrée" (même s'il n'y a pas de bilan complet) ce serait bien à faire.
    Par contre c'est moins "casse tête" car tu n'a qu'un seul élément à manipuler (sauf si tu est intervenu sur la lame).

    Coté sensibilité au bleu, c'est effectivement quelque chose que l'on "voit" souvent. Par contre est-ce que le traitement des surfaces (2 surfaces pour la lame, et les deux miroirs) ne sont pas aussi en cause ?

    Attention à la rotation de la lame, car tu fait évidemment tourner le secondaire. Et je pense que c'est de lui que vient le problème. Chez Celestron on parlait d'une asphérisation manuelle itérative pour trouver le meilleur positionnement (i.e celui qui rentre dans les specs). Une fois fait, l'orientation du secondaire est marqué. J'ai lu des tests (malheureusement moins chiffrés) dont on faisait tourner la lame mas pas le secondaire. Là il y n'avait pas d'évolution mesurable => la lame doit montrer une symétrie de rotation assez bonne.

    Idem pour le backfocus, les résultats évoluent (obligés pour un système à mise au point interne) mais finalement passer d'un PtV de 120nm (35mm) à 126nm (120mm) c'est suffisament faible pour passer inaperçu, même en planétaire !


    Bravo pour cette étude qui montre bien qu'il y a beaucoup d'idées préconçues (qualitativement parlant) et qui met le doigt sur les faiblesses de la techno (faiblesse congénitale dans le bleu).
    Par contre le résultat avec le réducteur est bizarre, tu veux refaire l'essai avec un modèle Celestron ?


    Marc


  5. Pareil ... pas d'images dans QGVidéo ?
    C'est un bon élément de réponse ce truc.
    Une possibilité c'est de mettre en oeuvre les tous derniers drivers ET QGVideo téléchargeables sur le site QHY (http://www.qhyccd.com/download.html)

    En plus il permet de gagner la compatibilité x64 qui commence a être très répandue.


    Marc


  6. Oui en effet, très juste bruno, quand j'ai acheté le support piggy back, j'ai eu avec un jeu de vis longues qui permettent de placer l'accessoire. Par contre il est recommandé de conserver les vis d'origine et de ne mettre que celles là si le truc n'est pas monté !

    Marc


  7. En s'alignant sur une étoile clairement identifiée et de coordonnées connues, sans avoir à parcourir la moitié du ciel, c'est quand même pas sorcier d'obtenir une précision de l'ordre de la 1/2 minute en déplacement relatif non ? A moins de 5° de l'objet, c'est pratiquement mouche à tous les coup, au dela, c'est un peu plus variable j'avoue et au dela de 20°, c'est rare d'y arriver. Mais 5° c'est assez large je trouve.
    A moins de faire un alignement polaire sur Vega (si si j'en connait ... au moins un qui l'a fait) bien sur.


    Marc


  8. Sur cette photo (C8 Ultima avec un vernier donc) http://perso.magic.fr/marc.patry/Instruments/Pict3272.jpg

    L'axe ad est gradué en 5 en 5'
    le vernier est gradué à +/- 3'

    Le zéro du vernier dépasse un peu 2h45 ou si tu veux est un peu avant 2h50 d'accord ?
    Donc on est entre 2h45 et 2h50.
    La lecture de la minute va se faire en fonction de ce qu'on lira comme graduation de vernier qui sera pile en face de la graduation de 5 en 5'

    Pour le coup, le plus "en face" c'est la graduation du vernier +2' qui se trouve alignée avec la graduation 2h55 on est toujours d'accord ? Cette valeur de 2h55 importe peu, c'est le +2 qui est important.

    Du coup la position exacte c'est 2h45 + 2' = 2h47'

    Facile non ?

    Ce qui compte pour "lire" le vernier, c'est de mettre une des graduation du vernier en face "exactement" d'une graduation principale (de l'axe que tu veux lire).
    Là dans le cas de la GP, le vernier graduation à +/-2° à 0,25° près cela permet de remplir les trous de la graduation principale qui est de 2 en 2 degrés.

    Quand à l'utilité de la chose, pour une monture GOTO pas grand chose peut être (il y en a plus sur l'EQ6) mais sur le C8 orange et le C8 Ultima, tu peux faire de la recherche d'objets aux coordonnées différentielles ou absolues avec une précision redoutable, à la minute horaire près et tu apprécie facilement le 1/2° sur l'axe DEC (le 1/4 avec de jeunes yeux). Impossible de rater une cible avec ça !


    Marc


  9. En fait c'est mon expérience que je relate (donc avec mes yeux).
    Sur un ciel très noir, le filtre éteint un peu les étoiles (l'UHC je veux dire) mais ne m'a rien apporté sur les dentelles. En fait le filtre est réellement sélectif un peu comme si on avait éteint que les étoiles (C11).
    Avec l'OIII, l'effet est encore plus marqué au point de faire quasiment disparaître les étoiles (elles sont très affaiblies).

    Par contre sur la nébuleuse, pas de changement de "brillance" si tu enlève le filtre. Effet sélectif encore plus marqué.

    Du coup, sous mon ciel "parfait" (du Quercy malgré tout), j'ai trouvé le filtre inutile et j'ai observé les dentelles comme on les vois sur certaines photos. Attention, il faut vraiment un bon ciel (de ceux où tu ne vois que grâce aux étoiles, sinon tu ne vois pas tes pieds). J'ai ré-itéré cela lors des RAAGSO en Septembre. Au C11, pas besoin de filtre. Par contre à la lunette, est-ce du au champ trop important, au diamètre plus faible, mais là il fallait le filtre (UHC au minimum, le OIII bouffe franchement beaucoup de flux).

    Par contre, sur notre spot Toulousain (i.e. à 30km de Toulouse), il faut un filtre pour voir les dentelles, le fond du ciel est encore trop présent et ne permet pas de sortir le signal (nébuleuse) du bruit (pollution lumineuse). Là au C8 elles deviennent évidentes.

    Je me suis expliqué cela par le fait que dans le Quercy, le ciel étant si noir, qu'il n'y avait aucun gain de contraste pour faire apparaître les nébulosités en général. Seul l'effet d'extinction des étoiles est notable et je n'ai pas été gêné par les étoiles en fait elles ne sont pas si envahissantes que cela.
    A Bouconne, le fond du ciel est encore trop présent et le filtre est très appréciable et a un effet "stupéfiant". Voir les dentelles ou ne pas les voir (rien qu'en mettant le filtre entre les yeux et l'oculaire), c'est impressionnant.
    A Blagnac, de toute façon il y a tellement de PL que le filtre, pour cet objet très faible, ne permet pas de le sortir du bruit. Il y a un mieux avec l'UHC mais pas sur les dentelles c'est sur !


    Marc


  10. XNview sait afficher cerains FITs (16bits entier) mais pas tous (32bits, flottants, ...).

    Sinon, de façon plus spécifique, il existe des visualiseurs pour FITs (tous formats cette fois, 1D, 2D (image), 3D, 8,16 ou 32bits, flottants ou pas, signés ou pas, ... bref la norme complète quoi.
    Cela se passe par là en général (mais c'est pas forcément exhaustif : http://fits.gsfc.nasa.gov/fits_viewer.html


    Marc


  11. Un peu d'accord avec ce qui a été dit, sauf que sous un (très) bon ciel, à mon avis, l'UHC ne sert à rien, sur les dentelles (ce qui n'est pas le plat de prédilection d'un UHC) ou sur M27 (là par contre c'est sont truc), l'image n'est pas meilleure avec le filtre ... au contraire même !

    En ville, ca ne remplace pas un filtre à air, à huile et à essence mais quand on ne peut pas se déplacer, c'est quand même mieux que rien. Evidemment c'est moins bien que de pouvoir se mettre à l'abri de la PL quand même !
    En ville (à 2km de l'aéroport de Toulouse), les extensions de M42 sont visibles (C11), alors que la magnitude visuelle est à peine meilleure que 2 !!!
    Bien sur, comme j'ai dit plus haut, on ne gagne rien sur M51 par exemple qui se devine plus qu'autre chose au passage au méridien, alors que dans le Quercy c'est resplendissant !


    Le mieux, c'est encore d'essayer lors d'une sortie de club ou entre copains ! Cela permet de se faire une idée je trouve.


    Marc


  12. De mémoire (je triche, je viens de vérifier), le filtre LPS est plus un "coupe bande" (voir http://www.sciencecenter.net/hutech/idas/filtplt.htm), c'est à dire qu'il y a des trous là où il y a les pics de pollution lumineuse.

    C'est particulièrement intéressant en photo car la balance des couleurs est plus respectée, et, à part quelques trous, le spectre transmis est continu.
    L'UHC fait le travail inverse et ne laisse passer que là où il y a de l'information, mais Ha, Hb, SII, OIII, ... tout y est, ce qui signifie aussi que tout le reste est rejeté. Le contraste y gagne car la PL c'est pas "uniquement" un dirac autour d'une raie Hg.
    Pour les nébuleuses, vu que de toute façon elle n’émettent pas ou peu hors des raies sus-nommées, pas de scrupules à avoir, à la limite le fond du ciel sera encore plus noir. Pour des galaxies (spectre continu) le LPS est bien plus intéressant.

    Tout dépend si tu cherche un filtre anti-pollution, ou un filtre rehausseur de contraste en fait !
    Ce qui importe c'est le "produit" des deux, spectre de la PL x transmission du filtre.
    En image là ; http://www.astrosurf.com/buil/filters/curves.htm#LIGHT POLLUTION REJECTION POWER
    Le LPS est clairement le "moins" bon mais c'était attendu vu à sa courbe orientée passe bande et la faute à un spectre de PL qui n'a pas le bon gout de se décomposer en quelques diracs idéalement situés dans les trous du filtre !

    Ensuite, ce qui a motivé mon choix, c'était quand même le prix de l'UHC-E en 2" ... 125€ pour le 2", quand son grand frère (non -E) est à 200€, ca fait réfléchir. A la clef une bande passante légèrement plus grosse (45nm contre environ 35~40nm) ... et 1 à 2% de moins de transmission. Je ne sais pas si visuellement cela se verra, par contre 75€ de plus ou de moins, là je vois bien la différence


    Marc


  13. Oui bien sur, les barillet AV et AR disposent de trous pour fixer des accessoires. Cela comprend également une barre de QA ou une barre de contre poids.

    MAIS, il faut y regarder à deux fois, les entraxes ont changé depuis ces "vieux" tubes pour se normaliser depuis les années 80 (à la louche).
    Du coup, le mieux consiste à vérifier si le montage est possible si tu a déjà la QA, ou faire faire la modification sur la QA (ou sur le tube si tu est motivé).

    Pour plus d'information tu peux aller voir là : http://www.scopestuff.com/ss_mpc8.htm


    Marc


  14. Pour le diamètre du filtre, c'est beaucoup une histoire de gout sachant tout de même qu'un coulant de 2" peut bien sur fonctionner avec un oculaire de 1"1/4 (moyennant que le tirage soit possible et que le vissage est possible avec le réducteur 2"->1"1/4).
    Bien évidemment, l'inverse n'est pas vrai (un filtre 31,75mm ne sera jamais utilisable avec un oculaire 2".

    Sur le C11 (où le tirage optique n'est pas un problème), j'ai pris un filtre 2" que je visse sur le renvoi coudé et dans lequel je met soit un oculaire 2" (que j'ai acheté après le filtre) soit du 1"1/4.
    Comme toi, j'ai cherché "LE" filtre qui va bien, et finalement j'ai opté pour un UHC (plus exactement un UHC-E de chez astronomik, seul qui rentrait dans mon budget en 2"). Il est moins sélectif qu'un OIII mais sa force c'est qu'il fait de tout et il coupe (très) bien la PL.

    Sur certains objets (dentelles en particulier) il est un peu en retrait d'un OIII mais comme il "passe" plus que le OIII, il reste utilisable sur des tout petits diamètres (80ED, pour moi) ce qui permet de maintenir la vision des dentelles avec ce petit diamètre. Avec un 40mm de 70°, j'ai même une vision totale de la grande et de la petite dentelle dans le même champ (4,6°). Avec le OIII on ne voit malheureusement plus grand chose.

    Mais tu a raison de dire que les deux filtres sont complémentaires. L'UHC servira beaucoup en visuel et sur une grande quantité d'objets (sa transmission est visible là http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=39308). Le OIII est plus étroit, plus sélectif, plus "remarquable" mais sur nettement moins d'objets. A long terme tu aura certainement les deux, mais l'UHC est probablement mieux pour commencer en tout cas.

    C'est en tout cas un débat récurrent ou chacun milite pour sa paroisse. Pour ma part, je fait peu de CP, et quand j'en fait c'est uniquement du visuel. Donc mon besoin est un peu plus générique certainement que ceux d'un "pro" du CP qui de toute façon disposera à court on moyen terme d'un OIII, d'un UHC, et d'autres plus spécifiques à son usage (quand de mon coté, en planétaire, je raisonne, R, G, B, IR pass, violet, et éventuellement UV ou IR lointain).


    Voila pour "mon" choix dicté bien sur pour "mon" usage.


    Marc


  15. Tu a raison pour les plans de renvoi coudés. J'avais un problème avec le mien (un Celestron mais il est identique au SkyWatcher, j'ai les deux), franchement astigmate.
    Le support à été modifié (réduit en épaisseur) et depuis, plus rien.
    Il avait été testé seul et si je n'ai pas les mesures, il était "relativement bon" et aujourd'hui il s'oublie dans le train optique.

    Par contre, j'ai un soucis de perpendicularité (le mal des RC à miroirs souvent) et la visée avec puis sans est en général à coté.
    Il faut que je le ré-ouvre pour gagner les quelques dixièmes d'écart de placement !


    Marc


  16. Dans ce cas, un C8 Edge ou un ACF. Pour des petits objets, la focale sera nécessaire et tu pourra aussi faire du planétaire avec (i.e. sans l'obstruction monumentale -40%- d'un RC).
    Le réducteur "dédié" finira bien par arriver. Il te restera toujours l'option du réducteur générique (non correcteur vue que la formule optique ne le demande plus).
    Et puis un 200mm de moins de 6kg, la monture appréciera certainement !

    Marc


  17. Oui et le variateur "original" pour le C8 orange est quasiment introuvable.
    C'est la principale raison pour laquelle j'ai revendu le Pacific Orange pour un Ultima. L'alimentation se fait par une source interne qui reproduit la tension alternative (du 110V/60Hz pour le coup, plus de problème à l'international).
    Les solutions essayées pour produire du 220V sur le terrain pour le C8 orange ont toute échouées. A priori il faut du vrai 220 alternatif (sinusoïdal et pas +/- carré). J'imagine que les harmoniques présentes dans les carrés ne plaisaient pas du tout au moteur(s) du vieux C8 !


    Marc


  18. Nous ne sommes pas tous ne sont pas égaux visuellement, mais si on s'en tient à une pupille de sortie de 6mm, la limite sera un grossissement min de x33, donc un oculaire de 30mm. Au dela de 30mm, tu n'intercepte plus la pupille intégralement et tu diaphragme le primaire.

    Pire, le secondaire (puisqu'il s'agit d'un Newton) deviendra de plus en plus visible comme une ombre volante dans le champ. En effet, une obstruction de 0,3 (à la louche ?) représente une ombre de 1,8mm en sortie sur 6mm. C'est (pour moi) déjà très visible et gênant. Pour peu que tu observes un truc un peu plus brillant ou que ta pupille ne soit pas dilatée, cela devient impossible !
    Par contre, bien sur, pas de problème (hors vignettage) pour une lunette.

    Avec le C11 (et donc trois fois la focale dont tu parle), j'utilise un paragon 40mm, excellente correction géométrique, il est orthoscopique (un angle droit reste un angle droit sur tout le champ) la lune reste ronde jusqu'au bord. Par contre il y a de la courbure de champ sur l'extrème bord et je vois +/- le secondaire quand j'observe (sur la lune c'est gênant, pour le reste non).

    Marc


  19. Quand il y a des erreurs comme cela, soit c'est du à la mise en station, soit à une erreur de cone (qui n'est prise en compte qu'à partir de 3 étoiles sur l'EQ6).

    Pour la mise en station, je recommande vivement de la faire à partir de l'angle horaire de la polaire. C'est redoutablement précis et le mieux que j'ai pu faire c'est à >>7m de focale, de conserver jupiter dans le champ d'une DMK21 pendant plus d'une heure.

    Pour l'erreur de cone, c'est plus délicat, ce peut être du à la QA, à sa fixation, au déplacement du primaire, ... pas facile de trouver, mais à mon avis il y a un peu de tout pour se tromper de plus d'1° !

    Avec le C11, je suis arrivé (en été, quand je fait du CP/visuel) à mettre dans le mille à chaque fois dans un 17mm (x164). Mais uniquement en alignement 3 étoiles, avec 2 ou 1, c'est clairement pas assez précis.


    Marc


  20. Cela ressemble furieusement à ce que j'avais avant l'Ultima.
    Quelques images là (http://perso.magic.fr/marc.patry/Instruments/Instruments.html) en bas de page.
    J'avais changé la prise "US" pour une bien plus pratique prise européenne et c'était également un Celestron Pacific. Ma femme l’appelait affectueusement C3PO.

    Comme dis christian, pas franchement besoin de notice mais quelques trucs à savoir (qui ne sont de toute façon pas dans la doc) ;

    Le réglage optique se fait par les trois vis poussantes sur le secondaire, le secondaire lui même est maintenu par la vis centrale. Attention à ne pas (trop) la dévisser, le risque de chute sur le primaire est réel.
    Aujourd'hui c'est remplacé par 3 vis tirantes vissées sur le support du secondaire (il faut donc dévisser les 3 pour libérer le secondaire, c'est un peu plus sur peut être) et le secondaire est ainsi maintenu en rotation.
    Sinon pour rester sur l'optique, bien sur, pas de traitement de surface particulier (cela se voit avec un instrument plus moderne) mais une surface en général (sur l'exemplaire que j'avais) très douce et de belles images à la clef.

    Coté motorisation, ce sont deux moteurs Synchron (la marque existe toujours sous une nouvelle distribution) de type synchrone (d'où leur nom). Ils entraînent chacun un pignon qui engrène une roue dentée (pas de vis sans fin à cette époque).
    Chaque moteur est repositionnable à une 1/2 denture près ce qui permet d'améliorer la régularité de la solution (pignon/pignon). Je ne faisait pas photo CP donc je ne peux rien dire sur la précision de la chose. En visuel c'était très largement suffisant pour tenir quelques heures avec l'objet visé en pleine pastille.

    En dec, c'est assez commun, une vis et un bras de levier. C'est très très précis, mais au prix d'une course limitée.

    Le trépied est simple, mais léger et suffisant pour la charge. Rien à dire, il faut veiller à bien fixer l'entraxe et à tendre le tout (vis poussante en haut de chaque jambe). Le trépied et la table EQ sont assez solides et restaient dehors à l'année chez moi.

    Mes reproches ; un réglage de latitude d'origine très difficiles (j'avais toutefois un index et une vis poussoir sur le mien, mais j'imagine ce que c'est si on en a pas), et un réglage en azimut inexistant (corrigé sur l'Ultima).
    L'absence de vitesses de rattrapage (dur dur en imagerie) sauf à utiliser un (rarissime) variateur de fréquence. Là encore cela est corrigé sur l'ultima, le variateur est dans la monture.

    Je peux essayer de voir si j'ai une copie de la notice chez moi. Sinon il est probable que cela se trouve (regarde chez Company Seven, ils recensent pas mal de truc).


    Marc PATRY