patry

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Messages posté(e)s par patry


  1. Il faut surtout faire une bonne balance des blancs avant la capture, ainsi tu équilibre "comme il faut" la pondération des canaux R, G et B.

    Ensuite tu force la saturation petit à petit pour faire apparaître les couleurs de la lune.

    Par contre, je ne suis pas favorable à recorriger la BdB à postériori car tu fausse le résultat sur l'image finale.

     

    Marc

     


  2. Il y a 2 heures, Bernard_Bayle a dit :

    plus de rotation intempestive du bloc secondaire sur la Lame

     

    C'est une maladie endémique sur les fastar. Cela nous était arrivé sur le C14 de William, mais sur mon C11 (non fastar) cela n'arrive pas sauf à appliquer un couple de rotation qui n'a pas lieu d'être (et encore il faut y aller fort).

     

    Marc

     


  3. Le 29/03/2022 à 12:32, lyl a dit :

    Ensuite pour se conformer au type de linéarité de la dispersion atmosphérique, la différence de dispersion des verres doit être du même type que celle de SK10 - F4 qui semble être l'optimal. (choix pour PISCO2)

     

    Je ne saisis pas, comme on utilise les prismes par paire collée (dans un montage à 4 prismes), l'indice des deux paires doit "matcher" mais doit elle être très précise ? Si je prends 4 prismes d'indice identique, cela ne va pas marcher ? La dispersion du premier prisme est compensée par celle du second prisme (du premier doublet), et le tilt en sortie du premier doublet est compensée par un tilt inverse du second doublet ?

    On est "indépendant" de l'indice choisi non ? On suppose les angles et la planéité parfaite bien sur.

     

    Marc

     


  4. La "taille" au sens nombre de pixels va évidemment donner une taille d'image plus importante (lapalissade) cela permet d'embrasser un champ plus grand sur la lune éventuellement malgré l'utilisation d'une barlow utilisée pour agrandir l'image (voir plus de détails) mais qui réduit d'autant le champ.

    La "taille" du capteur au sens de la taille des photosites permet d'éviter justement de grossir trop l'image pour atteindre une bonne résolution (angulaire) sur l'objet. L'ASI 178 joue sur les deux tableaux : le capteur est grand (3000x2000 pixels, cela signifie que tu en vois un peu plus d'1/4 sur une TV/écran full HD) et en même temps les photosites sont petits (2,4µm) ce qui permet d'évite (au mak 127) l'usage d'une barlow pour atteindre la résolution maximale (*). 

     

    Marc

     

    (*)

    L'échantillonnage E est donné par E = 206 x P / F (P photosite, F focale)

    La résolution R est donnée par R = 120 / D (D diamètre)

    Donc si on veut que l'échantillonnage soit de ~3 x la résolution on a : F/D ~ 3 x 206 x P / 120 ~ 5 x P

    Dans le cas de l'ASI178 cela donne 5 x 2.4 = 12 ... le compte est bon, pas besoin de barlow !

     

    • J'aime 1

  5. Pareil, j'utilise une ASI178mm (monochrome donc) avec le C11 ou le mak 127. Parfaite pour du lunaire (capteur énorme) et très bien adaptée pour la lune.

    J'ai aussi une ASI462, redoutable en couleur et en IR où elle se comporte comme une monochrome. Mais le capteur est beaucoup plus petit ... trop petit pour la lune quand on a utilisé une ASI178 une fois dans sa vie !

     

    Marc

    • J'aime 2

  6. Il y a 4 heures, jldauvergne a dit :

    Là j'ai un tube Celestron en test justement ça me donne envie de le garder tellement ça  fonctionne bien.

     

    Non pas toi ! Le monde ne tourne pas rond, voilà la preuve ! :)

     

    Il y a 2 heures, christian viladrich a dit :

    Il y a aussi l'idée de mettre des cales lièges au niveau du secondaire afin de ne pas avoir un contact métal/métal.

     

    de quel contact tu parle ? Il n'y a normalement pas trop de contact entre le métal du secondaire (le support collé je présume) et le métal du support. Le premier étant vissé sur le second sans se toucher (sinon exit le réglage du tilt).

    Moi j'ai dans l'idée de mettre un ressort avec chaque vis afin que quand on dévisse, le retour soit un peu plus "immédiat".

    Pour le mouvement du primaire, la graisse est 90% du problème. Elle vieillit et la répartition est inégale. Avec les symptômes mentionnés. Réaliser quelques passage de butée à butée permet de repousser un peu le problème mais à un moment ou à un autre, il faut remettre de la graisse neuve. Ou fixer le tout mais perdre l'universalité des réglages.

     

    Marc

     


  7. Pareil sur mes 3 SC (orange, revendu, C8 Ultima et C11) à chaque fois c'est du liège et il est facile d'en, refaire à partir d'un bouchon de vin (attention à ne pas prendre les bouchons récents qui ne sont plus vraiment en liège).

    Une bonne lame de cutter/scalpel et c'est réglé.

     

    Marc

    • J'aime 1

  8. Les tubes carbones ont cela d'intéressant qu'ils se dilatent très peu ... mais c'est pratiquement le seul intérêt. Le plus gros (et majeur) désavantage est que ce sont des matériaux très isolants thermiquement et que du coup la convection interne est très lente. L'instrument met beaucoup plus de temps (plus du double selon certains utilisateurs) pour se stabiliser ... quand parfois il n'arrive à se stabiliser qu'au petit matin quand les températures remontent !

    Du coup, Celestron a assez logiquement arrêté cette production.

    Si tu veux te lancer là dedans, il faudrait disposer d'un moyen d'accélérer la mise en température via des ouvertures + ventilation, si ce n'est pas déjà fait !

     

    Marc

     


  9. L/4 PtV et L/25 RMS, ce sont des valeurs correctes, voire normales. C'est même plutôt pas mal compte tenu que tu intègre également la coma. Par contre tu a un fort astigmatisme mais cela se voit clairement sur le front d'onde, un peu de trefoil (je dirais "normal" pour un SC) et d'aberration de sphéricité.

    Après, entre L/25 et L/27 RMS, c'est "qualifié" pour faire du planétaire, surtout que tu dois pouvoir gagner sur l'astigmatisme et la sphéricité en vérifiant la mise en température, le serrage (important) et/ou la distance de travail.

     

    Marc

     


  10. Sur les lames il y a normalement un numéro de série gravée sur la face extérieure qui se retrouve à 3h vu de face. C'était le cas sur mon C8 orange, mon actuel C8 Ultima et mon C11 XLT. Par contre il semble que sur les plus récents, il n'y a plus d'appairage (le numéro de la lame est le même que celui sur le secondaire chez moi), exit le numéro de série, et donc l'orientation est fournie par une trace au marqueur.

    Je crois que ton C11 bernard n'a justement plus de numéro de série.

    En tout cas c'est cela qui m'a indiqué que le C8 avait été remonté à l'envers.

     

    Marc

     


  11. J'avais une Petzl uniquement blanche et depuis quelques années maintenant j'ai une frontale Varta rouge et blanche, avec un mode rouge, pas trop fort juste suffisant pour lire des graduations par exemple. Ensuite un mode blanc avec 2 petites led (mode 1), une grosse led puissante (mode 2) et les deux en même temps (mode 3). Avec des piles neuves, elle éclaire vraiment beaucoup en blanc (facile de voir ma haie à plus de 15~20m). Le coté pratique c'est que quand on éteint la frontale, elle revient à son mode précédent, on va pas se cramer la rétine pour retrouve le rouge. Par contre on ne change de mode que dans un sens, attention.

     

    Elle ressemble à ceci : https://www.hellopro.fr/lampe-frontale-varta-a-led-blanches-rouge-2014565-4970050-produit.html

     

    Marc

     


  12. Effectivement, mais pour mon chercheur, le RC ne tourne pas et reste solidaire du reste du chercheur. Cela oblige à dérégler le chercheur ce qui est trop galère. Après, viser "dans l'axe" est assez naturel (1 fois sur 2, je n'installe même pas le chercheur de toute façon) et du coup, un coup d'oeil dans l'axe, je poursuis avec le chercheur, et je termine avec le C11. Je n'ai pas changé de position entre chaque visée, c'est pratique.

    Ce que j'ai fait par contre c'est de mettre le chercheur à ~180° de la QA, ce qui permet, quelque soit l'hémisphère visé, d'avoir toujours le chercheur en bonne position ; pas au dessus du tube, ni en dessous.

     

    Marc

     


  13. Attention , en fonction de la hauteur du trépied, le chercheur coudé peut vite être "trop haut" quand la cible visée est sous les 40° de hauteur (c'est mon cas). Malheureusement toutes les planètes et autres cibles ne passent pas au zénith chez moi (en fait aucune planète déjà). Et avoir un trépied un peu haut c'est pas mal coté turbulence.

    Par contre éclairé c'est un plus et j'ajouterais de vérifier la finesse de la gravure (quand ce ne sont pas d'horribles fils).

    Ce que j'utilise c'est un chercheur celestron utilisé sur le C8 Ultima avec son réticule pour mise en station polaire (utilisable droit ou coudé). Ultra précis au point qu'une planète à la croisée des fils se retrouve dans le champ d'une webcam à 4m de focale. Alors avec les capteurs actuels c'est de la rigolade.

     

    Marc

     


  14. Il y a 2 heures, Bernard_Bayle a dit :

    certains non pas respecté la Face de la Lame de Schmidt Correctrice

    Vécu quand j'ai acheté mon C8 ultima, il avait été démonté entièrement (support secondaire y compris) et remonté à l'envers (numéro de série à l'intérieur au lieu de l'extérieur).

    C'est revenu à la normale heureusement.

     

    Marc

     

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  15. Le problème est que la turbulence "se voit plus" dans un 235mm que dans un 150mm. Du coup, même si cela pourrait être "passable" à la lunette, ce pourrait être encore "médiocre" avec 80mm de plus. Mais tu aura de bonnes conditions (... un jour) où tu pourra régler le C9 et il te donnera de très bonnes images sois-en sur !

    Après, mon conseil, c'est d'éviter de chercher le réglage ultime sous mauvaises conditions, la probabilité de faire plus de mal que de bien est trop grande. Contente toi de faire le plus gros, rendre concentrique le donut par exemple mais guère plus. Et bien sur, une fois que l'instrument est en température sinon là encore c'est du temps de perdu.

     

    Si, sous de bonnes conditions, tu n'arrive pas à collimater, que tu a un défaut bien visible, là il faudra s'inquiéter d'un possible décalage d'un élément. Maintenant, sache que le réglage se termine à mieux que le 1/10e de tour de vis, alors que le centrage c'est une histoire de quelques dixièmes de mm, c'est plus pour se donner une position de travail. Dit autrement, je ne connais aucun cas où la lame a été démonté, position des cales notée avec soin, puis remontée sans que la collimation n'ai été à refaire à moins d'être peu perfectionniste. Il y a de toute façon un peu de jeu latéral (dilatation) donc c'est tout à fait normal. Par contre remonter "à l'aveugle", avec des cales au pif, c'est partir d'une position peut être extrême qui ne sera pas/mal compensée par la collimation.

     

    Marc

     

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  16. Pas de problème pour la tenue "mécanique", le C11 porte de la même manière avec la même queue d'aronde (le C11 existe aussi avec une QA losmandy plus large, mais je l'ai en vixen et cela marche aussi bien).

    Par contre cela "marque" un peu c'est vrai.

    Il existe des montages à deux vis, avec au bout des pivots solidaires d'une plaque qui vient presser la QA sur quelques cm de long. C'est peut être plus stable mais c'est surtout plus cher. Fixer une plaque inox tout le long de la QA me paraît tout aussi efficace et plus simple mécaniquement pour éviter de marquer le rail (maintenant je préfère marquer le rail que de voir mon matériel au sol).

     

    Marc

     

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  17. Comme toi alain, les oculaires livrés quittent rarement leur boite (je les conserve pour les observations publique, pour minimiser les risques).

    Avec son F/D de 12,5, cela reste finalement assez proche de mon C11 et C8 et j'utilise donc à peu près les mêmes oculaire. A peu près c'est surtout que le coulant le réserve au 1"1/4 en fait. Donc j'utilise ma paire PL32 et PL10mm (des Celestron acheté avec il y a 30 ans pour un C8 orange), le premier pour offrir le champ maximal du coulant et le CP, le second pour l'observation planétaire/lunaire.

    Si j'ai la place, j'utilise aussi un Axiom de 15mm (autour de 70° de champ) excellent sur SC, il l'est tout autant sur le mak. Et puis au besoin, un ortho de 7mm, voire un oculaire (venu avec une 80ED) de 5mm réservé à la collimation (autant dire utilisé une fois sur le mak).

    Sinon, je lui adjoint une barlow x2, une Celestron Apo qui d'ailleurs a été achetée "pour" le mak 127 car mon autre barlow (une Meade #140 aopchromatique également) est "longue" et ne glisse pas entièrement dans le porte oculaire ce qui rend le montage scabreux.

     

    Mais le mak est très attachant (au point que revendu, j'ai fini par en racheté un autre). Très compact, encore assez léger, il montre déjà beaucoup de choses dans le ciel et s'il n'offre pas le champ gigantesque d'une lunette apo de 80 (mais ce n'est pas le même coulant aussi), il gagne facilement le match de la résolution.

     

    Marc

     

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  18. Hum pas sur, en tout cas l'epsilon 130mm n'est pas à son aise en visuel, avec plus de 45% d'obstruction, le planétaire n'était clairement pas son fort ; jupiter délavé et sans contraste, même par rapport à un C8 beaucoup beaucoup plus à l'aise (c'est dire), alors face à un mak de 130mm ou pire, à une lunette, la claque était monumentale. Avec les Epsilons plus récents, l'obstruction est pire encore il me semble (proche de 50% parfois). Maintenant je ne lis pas que l'extendeur permette de faire du visuel, cela ne fait "QUE" (c'est déjà beaucoup) corriger le champ avec une grosse performance même en bord de champ. Donc en gros faire de la HR lunaire c'est possible, le contraste se corrigera en post-traitement.

    Faire du visuel "CP" avec un epsilon c'est quand même dommage, mais je n'ai pas de pupille de 20mm de rayon alors je ne me sens de toute façon pas trop concerné :):) .

     

    Marc

     


  19. Je ne comprends pas l'interprétation des spot diagrams.

    Sans barlow, ni focus shift, les rayons sont tous circonscrits dans le rayon de la tache d'airy jusqu'à 0,11°.

    Ensuite, en doublant la focale avec la première barlow (et en doublant le grandissement) on voit que les rayons à 0,06° (faisceau d'entrée de l'instrument j'imagine) sont eux aussi circonscrit dans la tache d'airy. Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement à moins que la barlow se mette à corriger l'instrument.

    Par contre elle peut effectivement apporter son lot de défaut comme avec la clavé dont l'effet "correcteur" est ici rédhibitoire puisque le champ est 4x plus petit alors qu'on a "seulement" doublé le grandissement !

    La dernière barlow montre qu'à 0,74° certains rayons quittent le disque central ce n'est plus trop comparable avec la première, peut être qu'à 0,6° tu aurait une planche similaire à la première barlow ?

     

    Moi j'en conclue que la première barlow est "parfaite" et qu'elle n'introduit pas de défaut à ton optique. Tu aura même de meilleurs résultats encore en décalant le focus entre 0 et +0.25 pour une couverture de champ parfaite.

     

    Ou alors je n'ai pas compris le mode opératoire ?

     

    Marc