SPICA

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Tout ce qui a été posté par SPICA

  1. Animation planétaires du 22 juillet au 400 et traitements

    @Jean-Paul OGER c'est top. Sacrées images. On peut le voir un peu ce télescope ?
  2. WR 134

    donc c'est pris à 7.3 !?! Incroyable. Alors oui la qualité du ciel, la qualité de l'optique, du suivi de ta rolls et du traitement. La qualité de tout quoi, ça fait la différence.
  3. jolie prise et un titre aguicheur !
  4. M24 au Quattro 200

    @COM423 j'adore me perdre dans M24 en visuel et je ne manque jamais le détour par NGC6603. Vraiment un des mes objets préférés de l'été. Bravo pour cette photo.
  5. WR 134

    @FranckiM06 très réussi. Rassure-moi, la TSA120 c'est avec réducteur à 5.6 ? N'empêche avec le capteur couleur et 300s de poses et un cumul somme toute limité, j'aurais pas cru qu'on puisse sortir ça. Oui la zone est inondée d'étoiles qui masquent l'iris de cet oeil. Il faut bien réduire les étoiles pour faire ressortir l'iris. Ou les supprimer carrément.
  6. collimateur

    @michelblat Un post hyper instructif sur l'OCAL ICI Avec des exemples et retours d'expérience sur Newton, Epsilon et RC. Sinon tu n'es pas joueur: ma devinette ne t'inspire pas?
  7. NGC 3242, halo, filament et galaxies

    chouette observation. Merci du partage.
  8. Démarrage en astrophoto

    @Gabor l'instrument polyvalent qui fait tout bien (visuel & photo, planétaire, CP, poses longues, poses courtes) n'existe pas. Quelques pistes de réflexion cependant. Débuter en voulant tout faire d'un coup, in fine c'est assez peu probable. Ca prend du temps de maîtriser chaque technique. Si on pense faire plus de visuel et qu'un gros instrument ne fait pas peur (au delà de 250mm): prendre un dobson motorisé ou motorisable, du plus grand diamètre possible compte tenu des vertèbres, du budget et de la voiture pour le transporter. Commencer par du visuel et puis se mettre à la photo en poses courtes. Une tuerie en CP comme en planétaire. Si on pense faire de la photo directe et plus de CP que de planétaire: prendre un newton 200/800 (un véritable couteau suisse car sa focale est adaptée pour plein d'objets du ciel avec une caméra au format APS-C et même des capteurs un peu plus petits) assez abordable et surtout c'est la limite poids/encombrement pour passer sur des montures de qualité et encore "abordables". Ca reste facile à transporter et à ranger. Et si on veut faire du visuel, pourquoi ne pas faire du visuel assisté (livestacking). Une technique d'observation en direct live qui permet de voir bien plus de détail et en couleur avec une lunette de 80 qu'avec un dobson de 600mm ? Aller voir ici: Forum Visuel Assisté (Livestacking) La photo CP et planétaire c'est deux mondes différents. Un instrument qui permet un peu de rallier les deux mondes c'est un schmidt-cassegrain équipable FASTAR. Un ustensile qui permet de passer de F10 à F2. Pas d'expérience avec ça. Mais fort à parier qu'on fait pas la conversion tous les jours car la collimation à F2 ça doit pas être facile pour un débutant. C'est cher. Ca ne permet pas d'utiliser une roue à filtre le jour où on veut passer à la photo automatisée (or on y arrive vite si on mord à la photo poses longues). Autre point à considérer. Si on compte observer le plus souvent de chez soi en zone polluée par les éclairages urbains, ne pas hésiter: opter pour la photo (CP ou/et Planétaire) et le visuel assisté en CP. Oublier le visuel CP pur avec un gros dobson.
  9. collimateur

    J'arrive un peu tard mais mieux vaut tard que jamais. J'ai un OCAL. J'ai eu un SCT. J'ai encore un newton parabolique et aussi deux instruments hyperboliques: un newton (epsilon) et un Ritchey Chretien. Je fais du visuel et de la photo. J'ai aussi plusieurs autres outils de collimation : un laser chinois hyper merdique non collimaté, un tube de pellicule photo percé, un microscope Taka pour le RC et un laser HowieGlatter (la rolls des laser de collimation). J'ai aussi pu comparer sur newton avec un reego et un cheshire. Alors voici mes conclusions qui dépendent essentiellement de l'usage: photo ou visuel et aussi de l'instrument. D'une manière générale, l'OCAL est l'outil le plus précis, le plus polyvalent et le plus pratique à utiliser de jour. Il arrive en effet à bout de toutes ces formules optiques citées ci-dessus, ce qui n'est pas rien. Une fois la nuit tombée, il est conseillé de finir la collimation du primaire (ou secondaire SCT) sur étoile. Si très turbulent, on peut le faire quand même en défocalisant beaucoup et ça reste simple et rapide pour les formules à secondaire centré (SCT et RC). Ca ne marche pas pour les newtons rapides avec un offset de secondaire sensible. Si très turbulent, rien ne sert d'aller plus loin, de toute manière le facteur limitant la qualité d'image sera la turbulence. Si l'air est calme (ce qui arrive peu souvent en début de nuit) on finit la collimation du primaire de toutes ces formules sur étoile légèrement défocalisée. En photo, on fait ça avec le train d'imagerie en place. Si c'est pour du visuel et qu'on a un OCAL, on se sert de l'OCAL comme d'une caméra. Ca permet un confort excellent car depuis les vis de réglage, on observe en direct les effets sur l'écran (plus d'allé-retour à l'oculaire). Du coup ça va vite et on comprend ce qu'on fait bien ou mal très vite. Positionnement du secondaire: Le positionnement du secondaire est l'opération la plus longue à réaliser sur les newtons (paraboliques comme hyperboliques). Mais si le porte secondaire est bien conçu, on n'y retouche plus. Sur une formule newton, en visuel, on est moins exigeant pour le centrage du champ de pleine lumière qu'en photo. Donc on peut faire ça à l'oeil sans rien ou avec un concenter et ça ira très bien. Pour la photo, qui plus est si on est exigeant, je conseille vraiment l'OCAL. Sur un SCT la question ne se pose pas. Personne ne retaille sa lame de Schmidt pour fignoler le positionnement du secondaire. Sur un RC on peut vérifier, avec un OCAL, que le secondaire est bien centré. Généralement c'est le cas sorti d'usine. Collimation secondaire (RC): ça marche à l'OCAL aussi bien qu'avec le microscope Taka mais l'OCAL est bien plus pratique. Collimation secondaire (SCT): l'OCAL est bien si on tient vraiment à faire ça de jour ou si on veut du confort de nuit et qu'on a pas d'autre caméra. Collimation du primaire (Newton, RC): l'OCAL marche très bien. Aussi bien que les autres outils. Pas mieux. La collimation fine sur étoile, quand c'est possible, fera mieux. En conclusion: l'OCAL est très polyvalent, très confortable à l'usage MAIS IL FAUT UN PC & UNE ALIMENTATION ELECTRIQUE. Donc selon moi, à réserver en poste fixe à la maison ou aux photographes. Les photographes en formule SCT auront cependant meilleur temps d'utiliser leur caméra d'imagerie. Pour du visuel et particulièrement en itinérant, préférer un truc simple sans PC. Mais cependant l'OCAL permet de vérifier le centrage de la pastille du primaire et de régler le positionnement du secondaire avec un confort inégalé. Comme on ne fait ça qu'une fois: emprunter un OCAL, ou revendre le sien après usage. Si on les sous, on le garde quand même. Tiens, petite devinette rigolote: pour collimater le primaire d'un newton de jour, quelle est la pire solution entre le laser chinois décollimaté, le reego, la boîte de pellicule photo percée, le cheshire et le laser Howie Glatteur ?
  10. @Astramazonie étonnant. C'est où? Tu as un lien?
  11. @COM423Ah oui joli tableau. Un beau bleu turquoise. Miam.
  12. Le Dauphin et la Couronne au RC250

    Je fais plus simple et plus banal. Suis parti sur le cocon :-)
  13. @JMBeraud et @skuenlin , voilà j'ai entièrement refait WR134 avec des poses beaucoup plus longues et sur 5 nuits, car il y avait beaucoup plus à voir que sur ma précédente prise. FULL ICI Et la version SHO: Une photo d'ambiance au POP, le matin, lors du relevé des compteurs. Télescope: RC250 Focale: 1340mm Guidage: OAG+QHY5III200M+IRPASS 850nm Monture: AVALON LINEAR dates d'acquisition: 9, 10, 11, 13 & 14/07/2023 ASI2600MM R: 50x10s V: 50x10s B: 50x10s Ha: 60x120s OIII: 110x300s Expo totale: 11h35 Lieu: POP Traitement SIRIL, PS et noiseXterminator. Environ 60% des images retenues après tri. LRGB pour les étoiles. Luminance des étoiles à partir du Ha. Reconstruction d'étoiles à partir de PSF sous SIRIL pour les coins (J'ai perdu la merveilleuse bague de tilt de Gerd Neumann en passant à l'OAG). Mis volontairement plus de vert sur la couronne pour mieux la faire ressortir et gardé plus de bleu pour distinguer le dauphin de la couronne. Un choix totalement arbitraire. @Nicolobrica, notre encyclopédiste, nous fournit aimablement les infos suivantes: " je cite ici l'excellente page photon millenium https://millenniumphoton.com/photon-dor-aout2019/ WR 134 est une étoile de Wolf-Rayet, située à environ 6000 années-lumière dans la constellation du Cygne. Visuellement assez proche d’autres nébuleuses beaucoup plus souvent photographiées, telles que la nébuleuse du Croissant (NGC 6888), la nébuleuse du Papillon (IC 1318) ou encore la nébuleuse de la Tulipe (Sh2-101), WR 134 est un objet assez injustement méconnu. Les étoiles de Wolf-Rayet, très massives et chaudes, expulsent au terme de leur évolution une grande quantité de vent stellaire ; avant d’exploser en supernova. Dans le cas de WR 134, il s’agit d’une étoile environ 400 000 fois plus lumineuse que le Soleil, entourée d’une « bulle » fortement asymétrique formée par l’éjection de ses couches superficielles, par la suite soufflées et ionisées par le rayonnement et le vent stellaire intenses de l’étoile. WR 134 (la plus brillante des étoiles situées au « centre » de la bulle) est d’ailleurs l’une des 3 étoiles initialement observées en 1867 par les astronomes Charles Wolf et Georges Rayet, de l’observatoire de Paris, qui ont découvert ce type d’étoiles sur la base de larges raies spectrales en émission d’origine alors inconnue. On sait aujourd’hui que le spectre stellaire de ces étoiles WR ne dévoile pas la surface de l’étoile elle-même, mais les couches extérieures de l’étoile déjà expulsées et enrichies en éléments lourds. Pour réaliser cette magnifique image, Uwe Kamin a utilisé des filtres interférentiels à bande étroite (Soufre, Oxygène et Hydrogène). Cette technique « SHO » permet de réaliser des images en « palette Hubble » en référence au traitement des images du télescope spatial avec ces mêmes filtres. L’intérêt de cette technique est de ne retenir du signal que dans des raies d’émission spécifiques et ainsi d’obtenir des images particulièrement fines et contrastées ; à défaut d’obtenir des couleurs « réalistes ». Cette technique SHO est particulièrement bien adaptée à la réalisation de photographies de nébuleuses en émission, en permettant de mettre en évidence des zones bien différenciées. Sur WR 134, on constate ainsi que la bulle de matière éjectée par l’étoile émet principalement dans l’Oxygène, qui correspond à la couleur « bleue » sur l’image. Sur Aladin, très peu de détails sur les nebulosités entourant WR134, un survey n'est pas forcement adapté a la chasse de ce type de cibles (mais on peut deviner leur présence parfois), bien trop peu de cumul d'une part et très souvent pas dans les bonnes longueurs d'ondes, il faut donc se tourner vers les "spécialistes" des poses de 50h et plus pour trouver des echos. Il reste d'ailleurs beaucoup d'objets a nommer/cataloguer dans cette catégorie, et ce sont les amateurs qui s'y collent, comme les spécialistes de la chose Marcel Drechsler (Allemagne) Xavier Strottner (France) et Dana Patchick (USA) qui ont une belle liste d'objets à leur actif, débusqués d'abord sur les catalogues et imagés ensuite avec du gros matériel pour confirmer/infirmer leurs découvertes ! https://www.cidehom.com/apod.php?_date=230518 une autre bonne référence ici On la trouve parfois outre atlantique sous les nom "Shell nebula" ou encore "Ring nebula" " Bon ciel sans lune à toutes et tous.
  14. M51 au T300 depuis l'OFXB

    C'est de la bonne ! Bravo à tous les deux. Bonne patience et bon rétablissement.
  15. Le Dauphin et la Couronne au RC250

    Hop viens de rajouter la version SHO en tête de gondole avec 40x300s de SII en plus du reste.
  16. Longue vie et prospérité a l'astrophoto

    @EllazanneC'est la classe! Une photo argentique d'époque en plus !
  17. Plus sage que sage, @Djibi2 Le Sage a encore frappé ! Faudra que tu m'expliques un jour où tu as le temps, comment tu utilises les curseurs du GHS et le fait de travailler en plusieurs passes. Moi je viens de découvrir seulement qu'on peut stretcher en plusieurs passes et la puissance d'un double ASINH de Siril qui a l'avantage surprenant d'augmenter la saturation des couleurs.
  18. une belle nébuleuse très peu vue MWP1

    @FranckiM06 Ah oui une rareté celle-là! Merci du partage.
  19. C'est normal de vouloir toujours mieux mais c'est déjà bien plaisant comme ça. Merci du partage.
  20. NGC 6823 au 200/800

    @frank-astro du coup suis allé faire un tour sur ta galerie FlickR: du chouette boulot bien agréable à parcourir. Il y a pas mal d'objets célestes qui sortent des sentiers battus. C'est inspirant.
  21. magnifique cette M101 bravo! La full vaut le coup. Ce coin tout particulièrement:
  22. NGC 6823 au 200/800

    @frank-astro très belle image d'un objet peu vu. Le champ du 800 lui va comme un gant. Bravo.
  23. OOOOOOOOOh! WTF ! C'est M57? heureusement que vous le dîtes. La full est dantesque. Et la galaxie à côté miam miam!
  24. Une Voie lactée

    Très belle image et chouette ambiance.
  25. WR134 au RC250

    Bonsoir à toutes et tous, deux trop rares et courtes nuits exploitables, les 16 et 25 juin dernier m'ont permis de photographier les environs de l'étoile WR134 dans le cygne. FULL ICI Les temps de poses et cumuls sont bien trop courts et permettent seulement de révéler un dauphin bleu sautant au dessus de WR134 (m'enfin c'est déjà sympa). Caméra ASI2600MM au cul du RC250 à F5.4 sur la Linear, guidée en IR à l'OAG. NINA aux commandes RVB en 30x10s OIII en 40x120s Ha en 30x60s Expo totale: 2h05 traitement RVB pour les étoiles et HOO pour les nébuleuses avec SIRIL, nXt, PS. Avec l'image DSS pour repérer laquelle répond au doux nom de WR134: Quelques extraits de Wikipedia traduits en français à propos de WR134 et des étoiles de Wolf-Rayet: WR 134 est une étoile variable de type Wolf-Rayet, située à environ 6 000 années-lumière de la Terre dans la constellation du Cygne, entourée d'une faible nébuleuse en forme de bulle soufflée par le rayonnement intense et le vent rapide de l'étoile. Elle fait cinq fois la taille du soleil, mais en raison d'une température supérieure à 63 000 K, elle 400 000 fois plus lumineuse que le Soleil. Les étoiles de Wolf-Rayet, WR en abrégé, forment un groupe d'étoiles rares et hétérogènes avec un spectre inhabituel, montrant de larges lignes d'émission proéminentes d'hélium ionisé et d'azote ou de carbone hautement ionisé. Le spectre indique un fort enrichissement de la surface en éléments lourds, une absence d'hydrogène et de forts vents stellaires. Les températures de surface des étoiles de WR s'étendent de 20 000°K à environ 210 000°K, plus chaud que la plupart des étoiles. Les étoiles de WR classiques sont des étoiles massives et évoluées qui ont complètement perdu leur couche externe d'hydrogène et fusionnent de l'hélium et des éléments plus lourds dans leur noyau. Un sous-groupe d'étoiles de WR, jeunes et hypermassives, continue la fusion d'hydrogène dans leur noyau tandis que l'azote et l'hélium sont exposés en surface. Bon ciel à toutes et tous !