Pedrito

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  1. Trouvé ce commentaire sur le site de l'IRD/CNRS http://www.ics.cnrs-bellevue.fr/Activite/011107.htm :- UN HEXAGONE, UN SIECLE ET TROIS ECLIPSES Les trois éclipses totales de Soleil qui ont été visibles en France au cours du XXe siècle sont présentées ici : celles de1912, 1961 et 1999. Cela permet en particulier la comparaison de trois styles narratifs : En 1912, le cinéma est muet. Outre les cartons explicatifs, les personnages observant l'éclipse miment avec leurs mains le passage de la Lune devant le Soleil. En 1961, la prise de son cinéma exige un matériel très lourd : hors studio, un camion son de trois tonnes est nécessaire ! Aussi les documentaires, aux budgets modestes, sont-ils tournés en muet. les sons étant rajoutés par la suite en studio. En 1999, les progrès de la miniaturisation font tenir en une seule main tout le matériel de prises de vues et de sons devenus numériques . L'enregistrement direct est aujourd'hui la règle : dans ce troisième reportage pas une seule phrase off n'a été ajoutée."Une compilation de Gilbert BIANCHI à partir de trois films, éclipse 1912 : ALTER EGO, éclipse 1961 : Gilbert BIANCHI, éclipse 1999 : Jean-Jacques NGUYEN. Video VHS (2001). Durée : 20 minutes.
  2. J'avais 18 ans et suivais math-sup au Lycée Thiers de Marseille où j'étais interne. Pour ce matin-là, les internes ont obtenu la permission EXCEPTIONNELLE de sortir de 7h à 11h pour se rendre au nord d'Aix en Provence (sur les hauteurs de Venelles exactement) afin de pouvoir admirer l'éclipse totale. En effet, Marseille se trouvait en dehors de la bande de totalité. Je me souviens de l'arrivée à Venelles en autobus, de la grimpée au pas de course au sommet de la colline du Vieux Venelles, de l'attente de "l'événement", des morceaux de vitre fumés à la bougie et du silence qui s'est abattu soudainement pendant que le paysage s'obscurcissait. Quelques secondes (pas plus !) surnaturelles où l'émotion est totale (c'est le cas de le dire !). Je me souviens aussi de la déception éprouvée ensuite, le spectacle étant bien trop court par rapport au "cinéma" que je m'étais fait en écoutant les médias pendant les mois et semaines qui ont précédé ce 15 février 1961. Pour noyer cette déprime après l'orgasme, et fêter comme il se doit l'évènement, nous avons bu plusieurs pots au Bar des Platanes, et ne sommes rentrés au lycée qu'à 14 heures. Gloire à nos surveillants et professeurs de l'époque qui ont encouragé ce déplacement et ne nous ont fait aucun reproche pour notre retour éméché et tardif !...[Ce message a été modifié par Pedrito (Édité le 16-05-2006).]