Alain MOREAU

Merci les gars, je sais enfin où passe le pognon de mes impôts et l’énergie vive de mon pays ! Quand la bêtise la plus abyssale le dispute à la médiocrité la plus confondante... C’est donc à des tâches de ce niveau de pertinence et d’efficience qu’on emploie le plus clair de nos plus précieux temps de cerveaux !!!

Allez basta : inutile d’en rajouter, je passe mon chemin.

Il y a un point que tu as l’air d’ignorer souverainement : c’est que Serge n’en est pas à son coup d’essai question conceptions & réalisations de télescopes ; ses solutions ont fait leurs preuves depuis longtemps ; elles fonctionnent et ont inspiré de nombreuses réalisations amateurs par leur élégance et leur simplicité/efficacité. Une bonne mécanique, c’est une qui fonctionne, est pratique à l’usage, se règle et se maintient facilement dans la durée, présente un rapport coût/efficacité optimum, et peut être mise en œuvre facilement avec les moyens dont on dispose. Tu devrais prendre les remarques hautement pertinentes de Serge avec beaucoup moins d’arrogance, d’autant qu’elles sont formulées dans le seul but de te faire profiter de son expérience, comme il l’a fait de nombreuses fois ici et ailleurs pour le plus grand bénéfice de tous. Si tu es si fort en mécanique tu devrais savoir qu’un encastrement est beaucoup plus rigide qu’une simple mise en tension quelle que soit la précharge qu’on lui applique, avec beaucoup moins d’efforts induits sur la mécanique de la cage secondaire, ce qui permet à la fois de l’alléger et de la simplifier à cet endroit où cela s’avère si précieux. Je plussoie entièrement à ses propos concernant la sobriété des solutions à mettre en oeuvre pour que ça fonctionne bien, sans s’embarquer dans d’inutiles sophistications dont non seulement la nécessité n’est pas démontrée, mais n’aboutissent qu’à accroître la complexité de réalisation et le coût et le poids (pendant qu’à côté de ça des points cruciaux ne sont pas traités avec toute la rigueur nécessaire). L’expérience a toujours le dernier mot dans ces travaux pratiques, et les vrais points critiques sont rarement là où on les attend sur ces télescopes de diamètres et masses conséquents ! (c’est un foutu perfectionniste aussi qui te l’affirme, et qui n’en est pas non plus à son coup d’essai ) Maintenant c’est à toi seul de juger comment tu dois prendre les remarques qui te sont faites dans un pur esprit d’entraide, mais fais gaffe à ne pas dissuader les meilleures volontés et compétences du forum de t’apporter leur aide et leurs suggestions éclairées en les prenant de si haut, comme si c’était utile - à toi le premier. C’est une des raisons pour lesquelles je me suis fait de plus en plus rare sur le forum Astro pratique : cette propension des créateurs géniaux à refuser d’entendre ce qui ne flatte pas leur ego. Mes deux sous.

Effectivement, depuis Marie-Antoinette (même si cette citation apocryphe de la reine n’est que pure invention ; voir : https://www.historia.fr/«-sils-nont-pas-de-pain-quils-mangent-de-la-brioche-»-marie-antoinette-1789 ) les choses n’ont guère changé malgré une révolution dont il est de plus en plus manifeste qu’elle n’a fait que nous ramener à son point de départ : toujours ce même incroyable hiatus entre les gouvernants et le peuple, cette stupéfiante incompréhension des "puissants" qui ne vivent définitivement pas au quotidien sur la même planète que leurs sujets, affichant avec cynisme leur mépris et leur absence d’empathie envers ceux dont ils prétendent gouverner et représenter les destinées ! Je reste stupéfait de la soumission et de la patience dont fait preuve le dit peuple... Attention : cela finit toujours par "amok !" https://www.letemps.ch/sciences/amok-rage-tue

Ils ont avalé trop de coca ? (c’est Petit, je sais, mais j’abrège ! ) Sinon, ne jamais laisser Diziet Sma avoir le dernier mot :

Plutôt pas avant 2027, ce qui ne veut pas dire la même chose dans le jargon elliptique de l’enfumage ordinaire...

Ce serait mal les connaître !

Ce truk est d’une élégance qui rivalise avec sa légèreté ! (note bien sa présentation cible parfaitement sa clientèle ) À une époque où la raréfaction des ressources nous intime de réfréner nos frénésies de gaspillages d’enfants gâtés, là où la sobriété serait une preuve d’intelligence, je reste pantois d’admiration devant l’exemplarité de Musk qui ne manque jamais une occasion de nous montrer la voie : assurément, en nous sauvant de nos excès, voilà le dieu vivant qui nous ouvre chaque jour un peu plus grandes les portes du salut éternel !!!

Ok, bon, c’est bien : le truc rotationne et révolutionne. C’est du bon boulot observationnel avec un engin dont ce qui impressionne le plus est assurément la performance remarquable De là à qualifier la chose de "révolutionnaire"... Je verrais bien des révolutions plus radicales quitte à révolutionner l’astrophysique ! Que la physique gouvernant les lois de la gravitation et les dynamiques d’accrétion ne diffère pas monstrueusement dans les galaxies voisines (et même lointaines) de celle qui sévit dans la nôtre, n’est pas de nature à bouleversifier ma vision du cosmos en ce qui me concerne ! Un peu de sobriété et de modération ne nuirait pas à la qualité du propos pour une fois : cet abus immodéré de superlatifs à tout bout de champ - quant il ne confine pas carrément au ridicule - finit par lasser les plus enthousiastes, dont je suis pourtant ! Faut pas charrier, tout de même ! Signé : Alain, bon à rien, médiocre en tout, qui se réserve de signer des papiers aussi tonitruants quand le destin de l’Univers entier en dépend !

Certes : quoi de plus poli et civilisé qu’un "Bonjour" avant un coup de couteau dans le dos en guise de grande claque amicale, n’est-il pas ? Voilà exactement le genre de perfidie pour laquelle la Terre entière vous adore, chers anglosaxons : aucun humour en effet dans cette phrase assassine ; juste une attaque vicieuse maquillée d’un sourire hypocrite. Rien à voir avec l’humour français, qui ne rechigne jamais à l’autodérision et pousse volontiers l’élégance jusqu’à faire sourire celui qui en est la cible pour respecter à minima sa dignité et plutôt s’en faire un ami qu’un adversaire résolu... (et puis accessoirement ça fait moins prétentieux ) L’humour est mieux recevable lorsqu'il procède d’une certaine empathie - cette chose du coeur que ni l’éducation ni les bonnes manières ne sauraient inculquer à l’esprit retranché dans son ego-nationalisme néocolonialiste - à fortiori quand elles lui font gravement défaut. Pour demander l’aide du bonhomme, encore faudrait-il en avoir vraiment besoin, puis se convaincre qu’il la donnera de bon coeur, agissant par là-même pour de nobles causes : étrangement, c’est la dernière pensée qui m’effleure lorsque je pense à Musk - être sans état d’âme, entrepreneur tyranique sans scrupule, sauveur auto-proclammé d’une humanité censée lui faire confiance sur le magnifique désintéressement de ses desseins les plus élevés... "Bonhomme" appliqué au sieur Musk suggérerait ainsi, plus que tout, l’idée d’un homme bon... En dépit de tous mes efforts, je ne parviens à voir en ce gourou de secours roulant sur l’or ni l’humanité ni la bonté ! Aussi nonobstant la haute idée qu’il se fait de lui-même, vu ses comportements avec ses semblables, il est plus que permis de douter en sa personne du bon homme Je crois décidément que nous serons plus avisés de nous passer de son aide pour surmonter les crises qui nous affectent : le mal profond qui nous ravage - et dont il est lui-même l’un des plus gravement atteints - est celui qui ronge nos cerveaux mal intégrés, incapables de gouverner rationnellement nos destinées individuelles et collectives.

Je ne la trouve pas celle-là... Solariser l’évolution ? C’est en bonne voie pourtant ! 🥵

Les belles aurores sont extrêmement colorées même à l’œil nu, du vert fluo "cuivre à la flamme" à l’indigo profond en passant par des dégradés rouge sombre d’acier forgé sur l’enclume à du rose tyrien d’une saturation irréelle! Elles sont suffisamment lumineuses pour baigner tout le paysage d’une lueur irridescente, fantomatique, changeant chaque seconde au gré des ondulations et des ondes de densité qui parcourent leurs draperies semblant fuir dans une perspective vertigineuse vers les profondeurs de l’espace... Elles peuvent être le siège de brefs clignotements semblables à ceux d’un néon ayant des difficultés à s’ammorcer (une analogie d’ailleurs pas totalement dépourvue de sens physique ). Leur luminosité diffuse permet de voir parfaitement (et non de seulement "distinguer") les paysages de l’environnement terrestre, de marcher sans lumière par exemple même en terrain accidenté, comme lors d’un crépuscule avancé ou d’une aube précoce... Seule une très faible capacité individuelle à distinguer les couleurs nocturnes peut réduire cette vision stupéfiante à la portion congrue évoquée plus haut, ou bien la chiche lueur d’une aurore extrêmement faible, ou encore un fond de ciel saturé de lumières parasites - qu’elles résultent d’une Lune bien trop présente dans un ciel trop diffusant ou d’une copieuse pollution lumineuse d’origine humaine dans une zone urbaine noyée d’éclairage artificiel. Misère : je ne connais aucun autre spectacle de la nature qui soit aussi impressionnant par sa beauté féérique, animé d’ondulations d’une surprenante vivacité, se déployant parfois d’un horizon à l’autre dans toute sa majesté ! Le tout dans le plus grand silence, ce qui ajoute encore à sa magie surréelle !

Perso je suis sous les tropiques, et j’ai pourtant perforé généreusement et sans vergogne (mais non sans précautions malgré mon air de gros bourrin ) le cul du C14 pour y installer 3 ventilos de PC : 1 en aspiration de l’air extérieur et 2 en extraction de l’air intérieur. Ils sont choisis assez qualitatifs pour pouvoir les laisser tourner durant l’observation, bien qu’en pratique ça ne s’avère jamais nécessaire : quand ce le serait, les conditions de seeing sont bien pourries avec pas un pet de vent au niveau de la mer : ça scintille dès sous 45° de hauteur, parfois plus ! Je peux néanmoins m’offrir le luxe de faire le difficile alors basta : Comme je suis un vieux et que j’en ai vu d’autres (et des meilleures) je m'accorde juste dans ces conditions une petite balade aux jumelles 7x50 pour le plaisir des yeux, avant de filer au lit sans regret en attendant un lendemain meilleur ! Pourtant chez moi le gradient thermique jour/nuit ne dépasse jamais quelques degrés (typiquement ça oscille sur mon site, selon la saison, de 32 à 27°C l’été et de 24 à 20°C l’hiver, avec ponctuellement des écarts supérieurs d’un à deux degrés supplémentaires selon que l’alizé s’effondre ou se déchaîne, ce qui correspond à 2 à 4% des jours/nuits de l’année - une situation restant donc rare à défaut d’être exceptionnelle.

L’objet n’est pas très gros, et en s’éloignant à plus 4km/s il se perd vite dans les limbes... Mais avec la séquence prise au plus près il y a déjà du grain à moudre ! On va en apprendre davantage à mesure que les équipes qui travaillent sur le sujet vont exploiter les données : ce ne sont à ce stade que les préliminaires (et ils sont prometteurs )

Le principe est toujours le même quand on observe hors du spectre visible : on translate les longueurs d’onde d’un coefficient idoine pour les ramener dans le spectre visible (ce qui a d’autant plus de sens physique que les décalages observés sont dûs à un redshift : on traduit alors en une image visible les couleurs telles qu’elles auraient été perçues lors de leur émission, avant que l’expansion les décale vers le rouge puis l’IR). Dans tous les cas cependant il s’agit d’une traduction, voire d’une interprétation : à la base il existe forcément un parti pris pour restituer des couleurs que nos sens puissent percevoir. La logique qui s’applique à cette démarche passe par des choix qui sont fonction de ce qu’on cherche plus particulièrement à mettre en évidence dans cette visualisation : selon l’intérêt esthétique ou scientifique de l’image, donc la finalité de sa publication, ces choix peuvent différer.

Très parlant ce visuel Jack, merci. Jusqu’à 16, 17 et 18 vols 👍: le cahier des charges initial est largement atteint voire dépassé ! (10 vols minimum tenus au nominal). Reste à savoir s’il reste un seul boulon d’origine sur ces engins après bientôt 20 vols... Je chambre, naturellement : la performance technique est impressionnante, avec indéniablement une excellente résistance structurelle du lanceur dans son ensemble, et un moteur d’une fiabilité exemplaire. Ce lanceur bien né démontre un remarquable savoir-faire. 200 lancements enchaînés sans échec : je n’aurais même pas peur de m’asseoir sous la coiffe pour m’envoyer en l’air ! (si, un peu quand même, mais c’est sûrement dans ma tête... ) Ceci indépendamment des finalités de ces lancements, mais c’est un autre sujet.

On espère surtout que ça va décoiffer ! (j’ai fait un stock de cahuettes en prévision)

Le principe est utilisé sur tous les télescopes pros pour faire passer les câblages sur les deux axes (ici azimutal). Ça évite les sacs de nœuds qui donnent - littéralement - beaucoup de fil à retordre aux amateurs, surtout en remote La cordelette dans mon illustration improvisée court sur une circonférence complète, ce qui permet de faire 2 tours. La chaîne de l'ELT court sur 2 demi-circonférences seulement, ce qui donne 1 tour avant d'arriver en butée (+ de la marge) mais permet d'utiliser deux fois plus de chemins de câbles : c'est sûrement bien utile pour gérer le télescope dans son ensemble + toute l'instrumentation placée sur les plate-formes instrumentales... Ce qu'on voit-là est la chaîne porte-câbles azimutale je pense, qui autorise 1 tour complet. En altitude il y a moins de monde à faire passer, et sur 1/4 de tour seulement. 20231105_134844.mp4

Chaîne porte-câbles dimensionnée pour le monstre ? (si je devais faire passer un gros paquet de conducteurs du fixe au mobile, comme il sied pour faire fonctionner toute l’usine en mouvement azimutal, je ne réinventerais pas la roue )

Revenons au sujet voulez-vous (un sujet de la plus haute importance que plus de 400 pages de débats ne sont toujours pas parvenues à élucider définitivement : une tesla est dans l’espace, soit, mais quel espace y a-t-il véritablement dans une tesla ??? Enfin je veux dire : ici sur Terre (because celle qui est dans l’espace a été allégée de tout ce qui n’était pas utile à la pub, ce qui lui confère un espace intérieur non conforme au véhicule standard). Passe qu’on la ramène beaucoup sur la fameuse bagnole du génie sans bouillir, mais est-ce qu’il peut encore caser la poussette et les couches de ses rejetons X Æ A-12 et Exa Dark Sideræl Musk, une fois que la batterie de batteries est à son comble ? (il y aurait bien un spécialiste sur ce forum, mais je doute de son objectivité sur la question)

J’vois pas où est le problème ? C’est Toto-logique : les abrutis sont évidemment débiles, donc ils rechargeront tous en même temps ! La preuve : ils se chauffent tous quand il fait froid, bande de nazes ! Et ils seront bientôt dix milliards sur la planète... (remplacer le chauffage par la clim’ pour ceux qui n’aiment pas la chaleur !)

Respect ! Ça c’est de l’astro qui se mérite !

D’où le fameux slogan bien connu des voyageurs temporels/intersidéraux : "ce qui se passe à Vega reste à Vega" https://www.casinonews.be/fr/international/lhistoire-qui-se-cache-derriere-lexpression-ce-qui-se-passe-a-vegas-reste-a-vegas/

Rien n’est moins sûr : comme il est dans la nature du philosophe de philosopher, ce serait bien à lui que reviendrait le dernier mot sans que la Nature puisse y trouver rien à redire !

Toujours est-il que suivre les errances de ce fil réputé décousu m’a apporté bien davantage que suivre celles d’une poubelle égarée sur son orbite à la dérive circum-martienne...