jackbauer

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Tout ce qui a été posté par jackbauer

  1. A quoi sert l'astronomie ?

    D'un point de vue purement pratique, l'astronomie n'a jamais servi, pendant des milliers d'années, qu'à trouver sa route au milieu des océans et des déserts (ca qui n'est déjà pas mal...) Cette activité sert surtout aujourd'hui à tenter de comprendre pourquoi et comment nous sommes là et la place à la fois dérisoire et extraordinaire que nous occupons dans l'univers, c'est de la connaissance pure, de la "culture" et cela n'a pas fini de nous émerveiller... A ne pas confondre avec ASTROLOGIE, dont les ravages ne cesseront jamais visiblement...
  2. Des taches noires sur Mars

    J'en connais quelques uns sur ce forum qui vont devoir s'acquitter d'une tounée au chablis...
  3. Planètes naines : quoi de neuf depuis un an ?

    A mesure que nos connaissances augmentent, et en particulier grâce aux exoplanètes, on s'aperçoit que le terme "planète" est une notion de plus en plus vague et confuse. On ne s'y retrouve plus entre planètes géantes gazeuses, naines brunes, planète "océan" (existence à confirmer), planètes de pulsar (!)ect... Je ne vois pas en quoi Pluton serait moins une planète que Mercure par exemple... Comment ça elle est composée de glace ? Mais en quoi serait-elle plus différente de la Terre que Jupiter par ex qui n'est rien d'autre qu'une énorme boule de gaz !! Il faut bien admettre que le terme "planète" est plus une question culturelle que purement astronomique...Luttons contre la ségrégation envers les planètes de petite taille, et soutenons Pluton, Cerès, Eris, ect dans leur combat pour une juste reconnaissance dans notre Système Solaire !!
  4. Vivement octobre !!! : Posté par Michel le Lundi 13 Août 2007 à 00:00:29 (techno-sciences.net) Corot, un bel été sous la Voie Lactée Pour peu que vous preniez vos vacances dans un endroit suffisamment éloigné des lumières de la ville, l'été est la saison idéale pour observer la Voie Lactée, ce brouillard d'étoiles barrant le ciel et qui est en réalité le plan de notre galaxie vu par la tranche. C'est justement dans cette direction qu'observe en ce moment Corot, le chasseur d'exoplanètes du CNES. Dans les heures encore douces qui suivent le crépuscule, juste au-dessus de votre tête, vous ne pourrez pas manquer un immense triangle marqué par 3 étoiles très brillantes, et dont l'angle le plus aigu pointe vers le sud-est. Ce sont les "3 Belles d'été": Deneb, de la constellation du Cygne, Véga, de la Lyre, et la troisième, celle qui marque justement le sommet de l'angle le plus aigu, Altaïr, de la constellation de l'Aigle. C'est tout près de cette étoile, en plein coeur de la Voie Lactée, que Corot a tourné son regard depuis le 9 mai dernier. Corot à l'affût de 12 000 soleils Dans un petit rectangle de ciel où vous seriez bien en peine de distinguer la moindre étoile à l'oeil nu, la vue perçante de Corot lui en révèle plus de 12 000 ! Là, le satellite du CNES reste inlassablement à l'affût de la moindre baisse de luminosité de ces étoiles, laquelle pourrait trahir le passage d'une lointaine cousine de la Terre devant son soleil. [img]http://img91.imageshack.us/img91/300/corotchampvisionmr2.jpg[/img] Champ de vision de Corot, juste sur l'équaleur céleste (le petit rectangle) Corot regardera encore ainsi sans ciller dans la direction de l'Aigle (Aquila) jusqu'au 15 octobre, date à laquelle il se retournera vers l'extérieur de la Galaxie pour éviter d'être ébloui par le Soleil. Il pointera alors un nouveau champ stellaire dans la région qu'il avait déjà explorée entre février et Mars, et où il avait découvert sa première exoplanète (voir notre news). Des performances qui durent Sur le plan opérationnel, Corot continue d'enchanter les techniciens qui veillent à son fonctionnement. La qualité des données qu'il recueille est excellente, se révélant encore meilleure que prévue. Les données affluent, tant sur la voie exoplanètes qu'astérosismologie, et les équipes s'affairent à traiter dans les meilleurs délais cette gigantesque quantité de données. Comme le confie Philippe Laudet, chef de projet Corot en phase d'exploitation "le volume de données à traiter est énorme. Mais grâce à l'implication totale des équipes du CNES et des laboratoires associés, les données attendues sont livrées en temps et en heure aux scientifiques." Et c'est peu dire que la communauté scientifique est impatiente de recevoir ce que les ingénieurs CNES appellent dans leur jargon les "produits de niveau 1". Ces "produits" ne sont rien d'autre que les données de Corot, mais soigneusement traitées et raffinées de façon à ce qu'elles puissent être interprétées sans ambiguïtés par les scientifiques. Pour les données recueillies entre février et mars, la livraison complète devrait intervenir en octobre. On peut d'ores et déjà parier que, sur le front de la découverte des exoplanètes, l'automne sera chaud. Source: CNES - 09/08/2007 [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 14-08-2007).]
  5. Les vols habités ne sevent à rien, certes ! Mais l'astronomie encore moins ! A méditer avant tout jugement péremptoire... [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 08-08-2007).]
  6. Vive les nuages !!!

    C'est sans doute une provocation dans un forum consacré à l'astronomie mais j'adore ce genre de "dinguerie à l'anglaise" : Les chasseurs de nuages militent contre un ciel désespérément bleu LE MONDE | 01.08.07 Généralement, le commun des mortels attend plutôt des journées d'été ensoleillées, guettant un ciel immaculé, éperdument bleu. Tout l'inverse des membres de la Cloud Appreciation Society (CAS), littéralement "Société pour l'appréciation des nuages". Ces curieux n'espèrent qu'une chose : des cumulo-nimbus à la pelle. Appelés cloudspotters ou chasseurs de nuages, ils s'opposent à l'idée d'un "bonheur sans nuage", ils résistent au "stéréotype bien-pensant du ciel bleu". Cette société londonienne a été créée par Gavin Pretor Pinney, designer britannique, auparavant cofondateur d'une revue en faveur de la paresse (The Idler). En 2004, au Festival littéraire de Cornwall, dans une ode aux nuages, il présente donc la CAS, à partir de l'idée plutôt amusante et néanmoins "très sérieuse" de défendre les nuages. "L'engouement a été immédiat", raconte-t-il. Un an après, le site Internet voyait le jour et, depuis, les participations en faveur d'un peu de nuages dans un monde de ciel bleu ne tarissent pas. Amoureux des ciels encombrés, des planchers cotonneux survolés en avion, les cloudspotters - 9 000 membres venus du monde entier - observent les nuages, voyagent avec eux et cultivent leur art. Ils sont un groupe avec certificat et badge remis à l'inscription. INVITATION AU VOYAGE L'image d'un nuage rond et vertigineux au-dessus de l'océan, déchiré à l'horizon sous un soleil couchant, ou jouant au sommet des montagnes, accueille les visiteurs du site et invite à un voyage parmi les cumulus, stratus, nimbo-stratus, cirrocumulus... On y découvre près de 3 000 photos, le nuage du mois désigné par les internautes, des poèmes, des peintures, un forum, une boutique en ligne où l'on trouve tee-shirts, écussons et boutons de manchettes... tout tourne ici autour de ces masses d'eau en suspension dans l'atmosphère. Amateurs ou professionnels, octogénaire ancien pilote de planeur ou enfants en bas âge, tous viennent partager leur sensibilité et leur expérience. Dernière peinture en date, celle de Florence Walsh, d'Oxford, 6 ans, qui signe sur une feuille rouge vif un dessin très personnel de "nuages au-dessus de Port Meadow". De cette "célébration du passe-temps gratuit, insouciant et toujours renouvelé", Gavin Pretor Pinney a fait un livre, traduit en sept langues : Le Guide du chasseur de nuages. De quoi poser un nouveau regard sur ces masses éphémères qui occupent nos ciels bleus et émerveillent l'enfant qui sommeille en nous, et de s'entendre dire, après tout : vive les nuages ! www.cloudappreciationsociety.org Mathieu Rached
  7. Phoenix.....c'est parti !

    ... et c'est pas une bête tempête de poussière qui empecherait un astronaute de bosser !! [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 07-08-2007).]
  8. Phoenix.....c'est parti !

    Viking, voila le mot qu'il ne fallait pas prononcer... Faudrait vraiment un coup de bol énorme pour que Phoenix trouve quelquechose sous la poussière au milieu de ce désert ! MSL et Exomars auront plus de chance en se déplacant, mais mieux vaudrait envoyer quelqu'un explorer ces fameuses cavernes qui ont fait couler beaucoup d'encre ici-même... [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 07-08-2007).]
  9. Phoenix.....c'est parti !

    Voici ce qui devrait nous attendre dans les prochaines années, d'après la NASA :Les grandes lignes de la feuille de routePhase 1 (2005 / 2016, en cours de développement)- Phoenix (2007, mission Scout) ; - Mars Science Laboratory (2009) ; - Une mission Scout (2011, vraisemblablement Marvel) ; - Mars Science and Telecommunications Orbiter (2013); - Astrobiology Field Laboratory ou 2 rovers (2016). Phase 2 (2016 / 2025)- Poursuite de l'exploration scientifique par des sondes (orbiters, rovers et landers) ; - Analyse des échantillons martiens retournés sur Terre ; - Démonstrateur de technologies avancées ; - Validation sur la Lune des concepts d'habitats et de travail ; - Sélection d'une architecture de mission habitée en vue d'une validation définitive en 2025. Phase 3 (2025 / 2035)- Avant-postes robotiques, précurseurs de la première mission habitée ; - Construction du ou des vaisseaux spatiaux de la première mission habitée ; - Validation sur la Lune des systèmes de support vie (recyclage, denrées périssables, énergie …). Phase 4 (2035 - au-delà)- première mission habitée sur Mars ; - exploration martienne conjointe homme - machine.
  10. Dernières nouvelles :Point clé Centre de Mission COROT, le 24 Juillet 2007Après une séquence initiale d'observation vers l'anticentre galactique en janvier et février, puis une plus courte de 3 semaines de fin avril à début mai vers le centre, la mission COROT est désormais au milieu de sa première séquence d'observation de longue durée. Le télescope est en effet pointé depuis mi-mai vers une zone du centre galactique, dans la constellation de l'Aigle, qu'il observera en permanence jusqu'à la mi-octobre. Un point clé d'avancement des activités du centre de mission COROT s'est tenu le 24 juillet au CNES de Toulouse, en présence de tous les acteurs concernés. Les objectifs du point clé ont été atteints, et à cette occasion il a pu être relevé que : Le satellite fonctionne toujours remarquablement bien Les produits de niveau 0 livrés par le CNES aux laboratoires scientifiques, ainsi que les produits de niveau 1 en cours d'élaboration au LESIA, confirment les excellentes performances de l'instrument. Un jeu complet de douze mille courbes de lumières, correspondant à un mois d'observation, a déjà pu être élaboré. Fin octobre le satellite sera retourné à nouveau dans la direction de l'anticentre galactique, pour entamer une deuxième séquence d'observation de longue durée.
  11. Actualité des Mars Exploration Rover

    Depuis le temps (3 ans...) qu'ils trotinent sur la planète rouge on les croit immortels, pourtant les nouvelles sont (exagèrément ?) allarmantes : Mars : Spirit et Opportunity menacés par une tempête de poussière Par Jean Etienne, Futura-SciencesLes robots explorateurs Spirit, et surtout Opportunity, subissent actuellement les assauts d'une violente tempête de poussière martienne qui pourrait compromettre la suite de leur mission. Pourtant, les deux engins, qui étaient conçus à l'origine pour résister trois mois en environnement martien mais qui y travaillent effectivement depuis plus de trois années, ont fait preuve jusqu'ici d'une robustesse inégalée. Mais la violente tempête de poussière balayant actuellement la quasi-totalité de la Planète rouge atteint un tel niveau que ceux-ci pourraient très bien ne pas y survivre. Ce ne sont pas les atteintes de la poussière elle-même qui présentent un risque pour les sondes, l'atmosphère très raréfiée de Mars limitant les dégâts, mais bien l'obscurcissement du ciel, qui atteint 99% dans la région du cratère Victoria sur les remparts duquel est toujours perché Opportunity, et dont les projets de descente ont été ajournés. Habituellement, les panneaux solaires des rovers produisent quelque 700 watts/heure dans des conditions idéales. Mais en raison de l'absorption du rayonnement solaire par les particules de poussière en suspension, cette valeur est retombée à 148 watts/heure le 17 juillet pour Opportunity, la valeur la plus faible jamais enregistrée, puis se réduisait encore réduite à 128 watts/heure le lendemain. Spirit, moins exposé dans le cratère de Gusev situé aux antipodes, subit ces contraintes dans une moindre mesure. Depuis plusieurs jours déjà, les techniciens de la NASA avaient transmis de nouvelles instructions aux deux engins afin de limiter leur consommation électrique. Toutes les parties mobiles (moteurs, bras télécommandé) avaient été mises en sommeil, dans l'attente de jours meilleurs… Situation critique Mais à partir du 17 juillet, le centre de contrôle constatait que les batteries d'Opportunity se vidaient irrémédiablement, en raison d'une consommation électrique supérieure à ce que les générateurs solaires pouvaient fournir. La situation devenait alors critique, car les circuits électroniques de l'engin on besoin d'une température interne suffisante pour fonctionner. Celle-ci est assurée par un réseau de résistances électriques, et en cas de panne, les dégâts pourraient s'avérer irrémédiables. Les techniciens prirent alors une série de mesures plus drastiques, mettant Opportunity en sommeil complet, et lui commandant de ne reprendre contact avec la Terre qu'une seule fois tous les trois jours. Ainsi réduite, la consommation électrique quotidienne tombait sous la barre des 130 watts/heure. Il est actuellement impossible de prévoir la durée de cette tempête de sable, qui se reproduit à chaque printemps martien mais montre cette année une violence et une intensité peu coutumières. Les ingénieurs du JPL (Jet Propulsion Laboratory) élaborent en ce moment une série de programmes de diagnostic spécialement conçus pour effectuer un check-up complet de chacune des deux sondes dès que le problème sera écarté, afin de déterminer l'étendue des dégâts éventuels.
  12. Guettez DAWN...

    Oui mais de quelle année ?? Elle est decidement maudite cette mission...
  13. Il semblerait que la NASA reprenne enfin des bonnes decisions, aussi inattendues que prometeuses... Les sondes STARDUST et DEEP IMPACT vont reprendre du service avec de nouveaux objectifs. Etonnant cette nouvelle affectation de DEEP IMPACT en chasseur de transits d'exoplanètes, avec en prime, s'il vous plait, la detection de leur satellites & anneaux !!! Exploration spatiale : recyclage de "vieux" vaisseaux Par Jean Etienne, Futura-Sciences"C'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes" semble dire la NASA, après avoir judicieusement décidé de réaffecter d'anciennes sondes spatiales ayant parfaitement accompli leur mission, mais toujours en état, vers d'autres objectifs. Stardust Stardust a beaucoup fait parler d'elle en janvier 2006, lorsqu'au cours d'un survol de la Terre, elle réussissait à larguer dans notre atmosphère un petit container renfermant des particules de poussières collectées dans la chevelure de la comète Wild 2. Toujours parfaitement opérationnelle, la petite sonde vient de se voir confier la mission d'effectuer un nouveau survol cométaire, cette fois de Tempel 1, la même qui avait déjà été visitée par Deep Impact. Programmé pour le 14 février 2011, cette nouvelle visite d'un même noyau cométaire permettra, et c'est une première, d'étudier les modifications intervenues après le passage au périhélie, et aussi son évolution sur une durée de six années. Les chercheurs attendent également de cette expérience hors du commun de pouvoir établir une cartographie complète du noyau de Tempel 1, et déterminer les caractéristiques précises du cratère provoqué par l'impacteur de Deep Impact, mal observé six années auparavant par les caméras d'une sonde qui s'éloignait rapidement et de surcroît noyé dans la luminosité et les jets de poussière d'une explosion dont l'intensité avait surpris tout le monde. Deep Impact Le 4 juillet 2005, la sonde de la NASA Deep Impact réussissait à envoyer un projectile vers le noyau de la comète Tempel-1, et l'analyse spectrale des poussières dégagées, ainsi que de l'émission d'énergie lumineuse permettait d'affiner nos connaissances sur la composition et la genèse de ces petits corps. Mais Deep Impact, c'était aussi un orbiteur, chargé de transporter la charge utile et de transmettre les données, qui est resté en orbite solaire et dont tous les organes fonctionnent encore parfaitement. Aussi, l'agence américaine a-t-elle décidé de lui attribuer pas moins de deux nouvelles missions, réalisant du même coup, selon les communiqués, une économie d'au moins 15 % par rapport à un programme entièrement spécifique. La première, DIXI (Deep Impact Expected Investigation), consistera à survoler la comète Boethin encore inexplorée le 5 décembre 2008. Ce programme d'observation, qui mettra en jeu les deux caméras de Deep Impact, compensera la perte de la mission CONTOUR, qui s'était perdue pour une raison restée inconnue peu de temps après avoir quitté l'orbite terrestre en 2002. La seconde, EPOCh (Extrasolar Planet Observation and Characterization), est dédiée à l'observation de passages de planètes extrasolaires devant leur étoile, performance à la portée des instruments de la sonde. L'accent sera tout particulièrement mis sur la détection - et là aussi ce serait une première - de satellites ou d'anneaux autour de ces planètes.
  14. STARDUST et DEEP IMPACT : nouvelles missions !!!

    En fait notre ami traducteur s'est un peu emmêlé les pinceaux... il fallait lire "15 % du coût d'une nouvelle mission", et non "15% d'économie sur une mission normale" !!communiqué (extrait) : "These mission extensions are as exciting as it gets. They will allow us to revisit a comet for the first time, add another to the list of comets explored, and make a search for small planets around stars with known large planets. And by using existing spacecraft in flight, we can accomplish all of this for only about 15 percent of the cost of starting a new mission from scratch," said Alan Stern, associate administrator for NASA's Science Mission Directorate. "These new mission assignments for veteran spacecraft represent not only creative thinking and planning, but are also a prime example of getting more from the budget we have." [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 07-07-2007).]
  15. STARDUST et DEEP IMPACT : nouvelles missions !!!

    Tiré du site du JPL :"The EPOCh investigation also will use the Deep Impact spacecraft to observe several nearby bright stars, watching as the giant planets already known to be orbiting the stars pass in front of and then behind them. The collected data will be used to characterize the giant planets and to determine whether they possess rings, moons, or Earth-sized planetary companions. EPOCh's sensitivity will exceed both current ground and space-based observatory capabilities. EPOCh also will measure the mid-infrared spectrum of the Earth, providing comparative data for future efforts to study the atmospheres of extrasolar planets. This search for extrasolar planets will be made this year, en route to comet Boethin. Michael A'Hearn of the University of Maryland, College Park, is EPOXI's principal investigator and the leader of the DIXI science team. L. Drake Deming of NASA's Goddard Space Flight Center, in Greenbelt, Md., is EPOXI's deputy principal investigator and leads the EPOCh investigation.John Mather, Chief Scientist for NASA's Science Mission Directorate, said, "EPOXI is a wonderful opportunity to add to our growing body of knowledge of exoplanets. Watching planets go behind or in front of their parent stars can tell us about their atmospheric chemistry."
  16. Actualité des Mars Exploration Rover

    les robots martiens paralysés par la tempête Par Jean Etienne, Futura-SciencesLa tempête de poussière qui sévit actuellement sur Mars a pris un développement et une intensité inattendus, selon la NASA, et aucune amélioration n'est prévue avant une semaine. La mission d'Opportunity, qui devait descendre ces jours-ci à l'intérieur du cratère Victoria a été reportée, et le robot mis en sommeil par mesure de précaution. Le niveau d'ensoleillement à cet endroit s'est réduit de 96 % en raison des poussières en suspension dans l'atmosphère, et l'énergie fournie par les panneaux solaires a chuté de 765 watts-heure à 402.
  17. OVNI : Reportage ce soir

    On a beau tourner le sujet en dérision, les témoignages de pilotes (j'imagine qu'il doit y en avoir bien d'autres dans le monde entier)laissent pour le moins perplexes... Dommage qu'ils ne disposaient pas d'appareils photos à l'époque des faits ! Je comprends qu'ils n'osent pas trop en parler.
  18. Actualité des Mars Exploration Rover

    Pas mal DVA ! Mais je te propose de changer la musique pour mettre le superbe "Life on Mars" de David Bowie !
  19. "Dans les anneaux de Saturne" est un documentaire consacré à la mission Cassini-Huygens daté de 2005, d'une cinquantaine de minutes. à 22h15 sur ARTE ce lundi soir, redif vendredi à 15h10
  20. Tunguska....le retour

    C'est pas dans ce lac qu'on vient de retrouver la momie d' Hatchepsout ? Sinon niveau bizness, on ne sera jamais aussi fort que les américains ! Il y a quelques années j'ai traversé la fameuse "zone 51" dans le désert de Mojave, entre Los Angelès et Las Vegas (selon la légende, une soucoupe volante s'est écrasée suite à des ennuis techniques et l'armée garderait la chose dans un endroit secret...) L'entrée dans cette zone est signalée par un immense panneau représentant E.T, et les magasins du coin regorgent de bibelots et de tee-shirts à la gloire de nos extraterrestres ! Bon chacun son truc, nous c'est plutôt les pyramides de Khéops qui renferment des chambres secrètes
  21. Bon docu de la BBC, même s'il date de 2005 et ne bénéficie pas de toutes les données engrangées depuis, les images de la surface n'occcupant que les dernières minutes. A part Lebreton aucun français n'est cité ou interviewé. La dramaturgie de la plongée de Huygens sur Titan est bien restituée, la tension et l'angoisse à Darmstadt des gars de l'ESA qui se demandent s'ils n'ont pas bossé des années pour rien... et finalement l'explosion de joies quand ils reçoivent enfin les precieuses données sur leurs écran !! Moi pendant ce temps là j'était à La Vilette où, en compagnie de milliers d'autres, je découvrais, fasciné, les premières images de ce monde lointain, avec ses paysages si familiers et si différents des notres à la fois... à voir ! c'est rediffusé vendredi après-midi.
  22. Des nouvelles de la Z-machine

    Euhhh oui, mais quel rapport avec l'astronomie ??
  23. Alors que la sonde DAWN va bientôt être lancée vers Vesta (arrivée octobre 2011) et la "planète naine" Cérès (arrivée fevrier 2015), notre bon vieux HUBBLE tient encore la vedette et leur tire leur portrait... Cérès apparait comme une splendide petite planète et mériterait de faire partie de la grande famille des planètes du système solaire, comme une première proposition de l'IAU le laisser presager avant que soit votée la decision que l'on sait... Cérès et Vesta photographiés par le télescope spatial Hubble Par Jean Etienne, Futura-SciencesAprès Cérès, le télescope spatial Hubble a obtenu une image spectaculaire de Vesta. Il s'agit des deux objets les plus volumineux faisant partie de la ceinture d'astéroïdes, dont la NASA prépare l'étude in situ au moyen de la sonde DAWN. Découvert le 1er janvier 1801 (c'est-à-dire le premier jour du XIXème siècle) par l'astronome italien G. Piazzi, Cérès est le plus volumineux des astéroïdes avec un diamètre de 950 kilomètres. Notons au passage que cet objet est aussi au centre d'une polémique, car alors que la nouvelle nomenclature adoptée pour les corps du Système solaire destituait Pluton de son statut de planète et lui attribuait celui de planète naine, Cérès suivait le même chemin en sens inverse, passant d'astéroïde à la même appellation de planète naine en raison de ses dimensions, mais aussi de sa forme sphérique. Vesta, quatrième astéroïde découvert le 27 mars 1807 par H. Olbers, présente une forme irrégulière pour un diamètre moyen de 510 kilomètres. Sa surface semble composée d'un assortiment complexe de roches ignées, ce que semble confirmer l'observation de Hubble, qui a permis aux astronomes de cartographier les grandes lignes de son hémisphère sud. Un immense cratère de 450 km y est nettement visible, et les scientifiques estiment que cette collision antique a engendré de nombreux fragments qu'ils appellent les vestoïdes. Les zones de couleur apparaissant sur l'image reflètent des différences de composition chimique de la surface, probablement dues à une activité volcanique, et dont l'aspect évoque celui des "mers" foncées lunaires. L'image de Cérès indique aussi des différences importantes de surface, avec des régions lumineuses ou foncées qui pourraient indiquer la présence de cratères ou d'autres accidents topographiques, ou plus simplement de zones de composition chimique différente. La forme sphérique de la planète naine est l'indice d'une composition interne semblable à la Terre, comprenant plusieurs couches superposées similaires à la croûte et au manteau terrestres, et comportant un noyau au centre. La présence d'eau gelée n'est pas exclue. L'examen détaillé de ces deux objets par Hubble préfigure la mission DAWN, une sonde automatique de la NASA qui devrait être lancée le 7 juillet prochain à destination de la ceinture d'astéroïdes et qui devrait se mettre en orbite de Vesta en 2011, puis de Cérès en 2015. Les images obtenues pourraient ainsi aider les astronomes à mieux programmer leur programme d'observation in situ. [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 22-06-2007).]
  24. Des p'tits jeunes parcourent peut-être le forum et rêvent de faire de leur passion leur métier... pas facile ! J'ai trouvé ce témoignage : "Comment devenir astronome" article de Fabrice Mottez Beaucoup d’astronomes amateurs souhaitent faire de leur passion un métier. Dans un observatoire, on rencontre des chercheurs, et presque autant d’ingénieurs et de techniciens. Voici une brève description des itinéraires menant aux professions liées à la recherche en astronomie. Les études à suivre pour devenir chercheur : Pour devenir chercheur, il faut commencer par faire des études scientifiques axées sur la physique et les mathématiques. Et comme la langue anglaise est la langue internationale des sciences, il faut l’apprendre. Inutile de parler comme Shakespeare ; il faut connaître la syntaxe, assez de grammaire, du vocabulaire de base, et s’habituer à parler et à écouter. (Une bonne astuce pour s’entraîner « en plus » des cours sans trop s’ennuyer : revoir des films que vous aimez bien, en DVD, mais en sélectionnant la langue anglaise, et les sous-titres anglais.) Le vocabulaire scientifique est facile à acquérir, car les mots des sciences se ressemblent beaucoup entre le français et l’anglais. Au lycée, mieux vaut préparer un bac S. Ensuite, on peut soit aller à l’université, soit aller en classe préparatoire aux écoles d’ingénieurs. Le tout, c’est de faire des mathématiques et de la physique. Le point faible des élèves en sciences, de nos jours, c'est le calcul : si la vue d'une équation vous dégoûte, vous souffrirez beaucoup et mieux vaut songer à un autre métier. En astronomie, on emploie beaucoup les mathématiques. Puis il faut faire, à l’Université, un mastère sur un sujet lié à l’astrophysique. C’est possible soit à l’université après la licence (Bac+3), soit en école d’ingénieur après le diplôme, ou bien, parfois, dans certaines écoles, en équivalence de la dernière année. Un mastère dure deux ans. (Avant la réforme des diplômes universitaires, la mastère 2ème année correspondait à un DEA). A la fin du mastère, on a un niveau Bac+5. On peut aussi faire un mastère en physique théorique, ou bien en physique atomique, ou en physique des plasmas… On se renseigne précisément là-dessus quand on a déjà bien entamé la Licence ou son cursus d’ingénieur. Pas besoin de se soucier dès la sortie du bac du Mastère qu’on fera trois ans après. Au mastère, il faut s’arranger pour être bien classé, c’est plus facile pour obtenir une bourse de thèse (à Bac+5, il faut songer à son autonomie financière). En même temps, on s’informe de la vie des laboratoires, et sur les sujets de thèse proposés par les chercheurs. Il faudra en choisir un. Puis on prépare la thèse. Un thésitif (quelqu’un préparant une thèse) est une sorte d’apprenti chercheur. Une thèse réussie doit comporter des résultats originaux, que l’on publie en général dans des journaux scientifiques professionnels. Une thèse en astrophysique dure typiquement trois ans. Une fois qu’elle est prête, on la soutient devant un jury, en séance publique (on a invité les copains, les collègues, la famille, les voisins… ). Si tout se passe bien le jury décerne le diplôme de docteur. Avec un tel diplôme, on a le droit de se présenter aux concours de recrutement pour les postes de chercheur. Les concours ont lieu une fois par an. Si on veut les passer, en attendant, on travaille dans un laboratoire avec un statut de jeune chercheur. On est payé sur des contrats qui durent typiquement entre un et trois ans, on appelle ça des « post-docs ». C’est une situation intéressante sur le plan professionnel, car on travaille en général dans d’autres laboratoires que celui de sa thèse, et souvent dans un autre pays. Mais c’est un statut précaire, avec un salaire correct mais sans plus (en Europe, bien moindre que celui d'un ingénieur dans le privé), et il ne faut pas trop en abuser. Il vaut mieux se faire embaucher au plus vite. Ce qui n’arrive malheureusement aujourd'hui qu’à partir de l’age de 30 ans en astronomie. (Il y a quelque temps, on entrait vers 26-30 ans, mais aujourd’hui, c’est fini, les statuts précaires sont à la mode dans le monde cruel d’aujourd’hui. Si vous êtes actuellement au lycée, il est possible que d’ici là, les choses évoluent encore. En bien ? En mal ?) Le nombre de poste de chercheurs en astronomie est restreint : 10 à 20 postes par an (Université, Observatoires, CNRS), pour environ 200 candidats ayant passé avec succès toutes les étapes décrites ci-dessus. Bref, il faut être patient... Sachez, si ce long cursus vous décourage, qu’il existe d’autres professions dans la recherche. Les laboratoires d’astrophysique ont besoin de techniciens et d’ingénieurs pour fabriquer leurs expériences. Dans un observatoire, il y a à peu près autant de techniciens et d’ingénieurs que de chercheurs. Les diplômes techniques appréciés sont souvent des DUT de mesures physiques, d’électronique, liés à l’optique, ou bien en informatique. Les ingénieurs électroniciens, les opticiens, les ingénieurs spécialisés en traitement du signal ou en informatique sont très recherchés. Le recrutement des ingénieurs et des techniciens se fait également par concours, une fois par an, en général. Voilà pour les études et le commencement de la carrière. Tous les astrophysiciens n’ont pas été astronomes amateurs. Beaucoup d’entre eux se sont d’abord intéressés à la physique et se sont orientés vers l’astronomie seulement au cours de leurs études supérieures ou de leur vie de chercheur. Mais si vous êtes jeune et que vous souhaitez faire de l’astronomie, n’hésitez surtout pas à lire des livres sur l’astronomie, la physique, ou encore, les mathématiques, l’histoire des sciences... Si vous aimez bricoler, n ‘hésitez pas à mêler vos talents de bricoleur et votre intérêt pour la physique. Fabriquer une lunette astronomique n’est pas très compliqué (en faire une bonne est plus difficile), c’est une bonne façon de découvrir l’optique, très complémentaire de l’approche théorique enseignée au lycée. Si il y a un club d’astronomie aux alentour de chez vous, pourquoi ne pas y aller ? Ca peut être l’occasion de vous familiariser avec l’observation du ciel. Au cours de vos études, vous serez conduit à faire des stages en entreprise. Pourquoi ne pas essayer d’en faire un dans un laboratoire ou dans un observatoire ? Il se peut qu’un laboratoire réponde négativement à votre demande. Ne vous découragez pas, vous pourrez sans doute vous présenter à nouveau plus tard, quand vous aurez un niveau d’études plus élevé (si on vous refuse pour un stage de troisième, cela ne signifie pas que l’on ne voudra pas de vous pour un stage de licence ou de mastère quelques années après).
  25. Devenir astronome professionel

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