jackbauer

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Tout ce qui a été posté par jackbauer

  1. Devenir astronome professionel

    Pour compléter, aborder l'épineux sujet des salaires va peut-être faire réflechir un peu plus les candidats au métier d'astronome : pas de quoi faire fortune ( à moins de publier des livres pour quelques célébrités) J'ai scanné un article de Ciel & espace de janvier 2005, ça date un peu mais les choses n'ont pas, j'imagine, tellement changées... Pire, si les "expat" (voir l'encadré à la fin) ont l'occasion d'améliorer leur sort, il me semble qu'ils seront de moins en moins nombreux à l'avenir... par exemple pour ALMA, pas question qu'un seul astronome se rende sur place à 5.000 m d'altitude : trop dangereux et trop dispendieux pour l'ESO (c'est déja en partie le cas pour le VLT) http://img297.imageshack.us/img297/4210/r1hg6.jpg http://img294.imageshack.us/img294/710/r2qi4.jpg [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 17-06-2007).]
  2. Mission ExoMars encore reportée

    Cette fois la mission est enfin (presque) définie, avec peut-être les russes qui apporteraient une fusée Proton en guise de paiement : Le 13 juin 2007 à 11h58 "ExoMars : l'Europe conforte ses ambitions martiennes" Par Jean Etienne, Futura-SciencesLa définition de la mission ExoMars de l'Agence Spatiale Européenne vient de prendre un tournant décisif, et revoit ses ambitions à la hausse avec l'augmentation significative de sa charge utile. Même si le concept général doit encore être approuvé par les Etats membres de l'UE - notamment en raison du surcoût entraîné - les scientifiques s'en frottent déjà les mains. "Nous avons eu une discussion détaillée prolongée sur divers aspects de la mission ExoMars", a déclaré Bruno Gardini, un des membres de l'équipe ExoMars de l'Esa. "Et finalement, les délégations des pays membres nous ont autorisé à concevoir de nouveaux projets sur une nouvelle ligne de base technique", ajoute-t-il avec enthousiasme. Les scientifiques de toute l'Europe ont ainsi développé en parallèle plusieurs concepts de la mission, dont le résultat final n'a que peu de rapports avec le concept de base, originellement évalué à 650 millions d'euros, qui prévoyait l'envoi au moyen d'une fusée Soyouz d'un petit robot en surface et d'un satellite relais en orbite. Le nouveau projet prévoit l'abandon du satellite relais, la totalité de l'engin spatial se posant sur le sol de Mars, ce qui permet d'en augmenter considérablement les possibilités. Celui-ci se compose d'un atterrisseur mobile (rover) de 205 kg, comprenant 16,5 kg d'instruments scientifiques, 30 kg de GEP (Geophysical & Environmental Package) et un système de forage du sol (taupe). Mais le concept exige aussi une profonde modification du système d'atterrissage, à base d'airbags d'un type nouveau, et aussi l'abandon de la fusée Soyouz au profit d'un lanceur plus puissant, qui pourrait être une Ariane 5 ou une Proton. L'abandon de l'orbiteur La décision de ne pas placer de relais de communication en orbite martienne peut paraître surprenant. Il nous paraît cependant logique, dans la mesure où, selon toute probabilité, plusieurs sondes actuellement en orbite autour de Mars, tant américaines qu'européenne, sans évoquer les missions à venir, peuvent tenir ce rôle. Pari risqué peut-être, mais largement compensé par une mission ExoMars considérablement revue à la hausse en raison de la conversion d'un équipement orbital de moindre intérêt scientifique en instrumentation de surface. Notons aussi que cette modification de la mission a entraîné un changement de concept au niveau de l'arrivée du vaisseau sur Mars, les techniciens ayant abandonné l'idée d'un tir direct au profit d'une mise en orbite préalable autour de la Planète rouge. Celle-ci présente un double avantage. Tout d'abord la possibilité de mieux choisir la zone d'atterrissage et de s'y poser avec une meilleure précision. Mais surtout, l'utilisation d'une "orbite de parking" permet de différer l'arrivée sur Mars, de plusieurs mois si nécessaire, en cas de défaillance ou d'absence de satellites-relais, mais aussi - et ce n'est pas négligeable - de tempêtes martiennes rendant l'opération hasardeuse. Notons aussi que l'ESA n'exclut pas, en guise de solution extrême, d'envoyer un petit satellite relais en orbite martienne au moyen d'un lanceur léger VEGA. Le système d'atterrissage L'arrivée sur Mars des rovers américains Spirit et Opportunity, d'une masse unitaire de 180 kg (contre 205 kg pour ExoMars), semblait avoir révélé la limite de sécurité envisageable pour l'utilisation d'un système d'airbags en toute sécurité. Chacun des deux engins avait rebondi environ 25 fois sur plusieurs centaines de mètres avant de s'immobiliser, ce qui n'avait pas manqué de causer certaines frayeurs parmi les équipes de contrôle, qui n'arrivaient plus à "situer" leurs engins… Un nouveau système, actuellement étudié par l'ESA et qui a effectué un premier essai en grandeur réelle voici quelques jours, consiste à déployer un ensemble de ballons gonflables autour de l'atterrisseur, mais la comparaison s'arrête là. En effet, un dispositif altimétrique devra détecter avec une très grande précision la distance au sol, et commander l'ouverture de soupapes d'échappement de gaz au moment précis où les airbags entreront en contact. Les rebonds devraient être ainsi évités par absorption intégrale du choc de l'atterrissage, et l'engin spatial s'immobilisera immédiatement. La surface augmentée des airbags sous le véhicule et leur disposition en "couronne" devraient aussi le stabiliser instantanément, excluant tout risque de basculement. Bien que paraissant horriblement complexe et exigeant des réactions "électro-mécano-pneumatiques" réglées à la milliseconde, une première série d'essais effectués durant un mois et demi en grandeur réelle, avec largage d'une maquette grandeur nature d'ExoMars depuis diverses altitudes, a été couronnée de succès. Mieux, les tests ont révélé l'aptitude de l'engin à se poser en toute sécurité par fort déport latéral, et même selon un angle pratiquement horizontal. La prochaine étape consistera à tester le déploiement des airbags, plus complexes et volumineux que la génération précédente, dans une chambre à vide afin de simuler les conditions martiennes où l'atmosphère est extrêmement raréfiée. Enfin, selon certaines sources, il ne serait pas exclu que les Russes rejoignent le programme ExoMars et fournissent une certaine quantité de matériel scientifique à incorporer à la sonde, tout en proposant l'utilisation gracieuse d'une fusée Proton en guise de paiement. [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 14-06-2007).]
  3. Allons, ne relance pas notre ami ChiCyg il ne demande que ça !!En tout cas l'équipe américaine dirigée par G. Marcy partage la même opinion en ce qui concerne notre fameuse exoplanète :"Circling the star Gliese 436 (GJ 436), a red M dwarf only 30 light years from Earth, was an ice-giant planet the teams calculated to be at least 22 Earth masses, slightly larger than the mass of Neptune (17 Earth masses). After the discovery in 2004 and publication of the exoplanet's orbit earlier this year, a Belgian astronomer, Michael Gillon at Liege University, observed the planet crossing in front of the star - the first Neptune-sized planet observed to transit a star.By combining the radial velocity data provided by the discoverers with the transit data, Gillon and colleagues were able to calculate the planet’s mass, 22.4 that of Earth, its size, and its density."From the density of two grams per cubic centimeter - twice that of water - it must be 50 percent rock and about 50 percent water, with perhaps small amounts of hydrogen and helium," Marcy said. "So this planet has the interior structure of a hybrid super-Earth/Neptune, with a rocky core surrounded by a significant amount of water compressed into solid form at high pressures and temperatures."Its short, 2.6-day orbit around Gliese 436 means the exoplanet is very close to the star - only 3percent of the sun-Earth distance - making it a hot Neptune, Wright said. It also has an eccentric orbit, not a circular orbit like most giant planets found orbiting close to their parent stars. This orbit, in fact, suggests that the star may have another planetary companion in a more distant orbit."I'm sure people will immediately follow up and try to measure the atmospheric composition of this planet." Wright predicted.
  4. première image d'une étoile

    Monsieur ChiCyg, - Entre "supputer" que des systèmes planétaires existent et SAVOIR qu'ils sont réels, il y a une légère difference que les astronomes ont mis des milliers d'années à combler ! - Maintenant que l'on sait qu'il y a dans notre seule galaxie des dizaines, des centaines de milliards d'exoplanètes, combien faudra t-il de générations de chercheurs pour tenter de les repertorier, analyser leur atmosphère, determiner si elles possèdent des biomarqueurs, ect... Voila pourquoi je parle de nouvel âge d'or, car quoi de plus extraordinaire de rechercher la vie ailleurs ? - Depuis qu'on a découvert la 1ère exoplanète en 1995 on ne sait plus du tout comment se forme un système planétaire... c'est bien pour cela qu'il faut construire des instruments de plus en plus puissants, comme ALMA dont le coût se chiffre en milliards de $ ; quand on dispose d'un matériel aussi onéreux financé par les contribuables de nombreux pays il y a OBLIGATION de résultat, donc on les construits aux meilleurs endroits possibles du globe afin de fournir le maximum d'heures d'observation aux chercheurs qui sont payés pour trouver ! Le budget alloué à l'astronomie n'étant pas infini il est logique que les observatoires moins performants soient abandonnés ou voient leur activité decliner ; Cela n'empêche pas l'OHP par exemple de fournir beaucoup de temps d'observation aux "chasseurs d'exoplanètes" et de survivre malgré tout... - le "grand public"... Découvrir l'univers n'a de sens que si l'on parvient à faire partager cette passion au maximum de gens, même s'ils n'ont qu'une idée aproximative de ce qu'est la relativité, l'espace-temps, ect... Mon plus beau souvenir c'était ce fameux soir à La Vilette où, en compagnie de milliers d'initiés ou de curieux nous avons découverts émerveillés les premières vues de la surface de Titan, qui s'affichaient une à une sur un grand écran... C'est aussi internet, Ciel & Espace, les "Rencontres du ciel et de l'espace" tout les deux ans à La Vilette, ect... On peut toujours tout critiquer, style "les jolies images de HUBBLE vous mentent elles sont trop belles" : oui mais elles permettent de faire rêver et de faire naître de nouvelles vocations qui à leur tour prendront la relève. Certes les erreurs des journalistes non specialisés sont courantes, on glisse vite de "planète de zone habitable" à "planète habitable", on imagine déjà l'homme débarquer sur ces nouveaux mondes... mais c'est un mal nécessaire quand obtenir des crédits pour poursuivre la recherche implique le soutien de ce fameux "grand public" ![Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 12-06-2007).]
  5. Serge : La technique de SPITZER est quand même moins bonne que notre bon vieux HUBBLE Pour detecter la vapeur d'eau sur HD 209458b (Osiris) on a repris les mesures qu'il avait prises en captant les variations de la lumière émise par l'étoile lorsqu'elle traverse les couches externes de l'atmosphère de l'exoplanète : SPITZER ne l'a pas détecté ! Et n'était-ce pas cette année que HUBBLE allait peut-être photographier Epsilon Eridani b ? (à moins que son état ne lui permette plus...)
  6. première image d'une étoile

    Mon ChiCygounet, Il semblerait que tu qualifie la recherche exoplanétaire "d'activité à la mode" ! Quelquechose qui est " à la mode" retombe dans l'oubli et l'indifference dès qu'un nouveau centre d'intérêt pointe à l'horizon... Tu n'es peut-être pas au courant mais voila : l'astronomie est entrée depuis 1995 dans un Nouvel âge d'or (peut-être le plus grand) puisqu'il nous ait enfin permis d'entrevoir les nouveaux mondes, dont on est certain maintenant qu'ils existent en grand nombre autour de la plupart des étoiles ; Et ça passionne tout le monde, astronome ou pas, de 7 à 77 ans... Ce qui n'est pas le cas, malheureusement, du champ magnétique des étoiles, sujet qui mérite au combien notre attention mais ne passionnera jamais le grand public ! Le seul tort du Pic du Midi est de ne bénéficier que d'un ciel bien inférieur à ceux du Chili ou d'Hawai (et demain de l'Antartique) et de toute façon l'endroit est trop petit pour accueuillir des telescopes géants ![Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 12-06-2007).]
  7. Oui en effet il convient d'être assez prudent dans les interpretations :"La récente recherche suggère que Gliese 436b pourrait être faite de "glace chaude". La taille et la densité de la planète ont été mesurées lors d'une série de transits. L'équipe lui a trouvé une densité de deux grammes par centimètre cube, suggérant une composition à part égale entre de la matière rocheuse, probablement dans le noyau de la planète, et de l'eau, comprimée dans un manteau de glace." (Techno-sciences.net)Que cela ne gache pas votre enthousiasme légitime ! Et qui sait si SPITZER ne sera pas en mesure d'apporter d'autres infos...
  8. Les Nouveax MONDES

    J'ai dévoré ce hors série de Science & vie ce week-end et je ne lui trouve qu'un seul défaut, celui de faire 50 pages de moins que nécessaire (bon 164 c'est déja bien...) Manquent à mon avis des sujets/interview sur les équipes de Mayor et de G. Marcy : l'énorme majorité des exoplanètes ont été trouvées grâce à leurs travaux ; Un article de fond sur COROT, en articulier sur la méthode des gars qui décortiquent les données transmises par le satellite pour les "travailler" et en tirer des candidats, aurait fait ma joie... Une revue de tous les projets en cours ou en préparation eut été judicieux, même si leur nombre est considérable (heureusement il y a le site de J. Schneider)Pour le reste, je vais le ranger à côté de "Planètes extrasolaires", de F. Casoli et Th. Encrenaz, très bon livre sur le sujet. Mention particulière pour l'article "23 siècles la tête dans les étoiles" et l'évoquation de Peter Van De Kamp, mort quelques mois seulement avant l'annonce de la découverte de la 1ère planète extrasolaire ! Le reportage photo à l'OHP est vraiment très bon : les photos de nos vieux télescopes sont superbes ; le petit encadré page 68 a attiré mon attention : il y est fait allusion à un système d'optique adaptive révolutionnaire monté sur le 1,5m qui sert de banc d'essai, destiné au futur E-ELT : voila une info qui mérite développement. N'était-ce pas sur ce même télescope que pour la 1ère fois au monde (en 1989 ou 1990) était testé cette technique de correction des defauts dus à l'atmosphère ? Mais l'info à retenir c'est ce projet européen, SEE COAST, prévu pour 2017 s'il est retenu et dont Serge Brunier nous parle avec insistance : alléchant vu ses objectifs affichés.P.S : page 73, quelqu'un a ressorti OWL des oubliettes (hi hi hi)[Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 10-06-2007).]
  9. Une nouvelle étoile est née

    Bienvenue Justine sur notre petite planète bleue !!!
  10. Le retard se confirme : Le futur accélérateur de particules du CERN n'entrera en service qu'en 2008 LE MONDE | 04.06.07 | 14h55 C'est désormais certain, à défaut d'être tout à fait officiel : le grand collisionneur de hadrons (LHC), le plus puissant accélérateur de particules jamais conçu, ne commencera pas à fonctionner en 2007. La complexité de la mise en service de cet anneau de 27 kilomètres de circonférence, enfoui sous la frontière franco-suisse, près de Genève, a conduit le CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire) à renoncer à cette date affichée depuis plusieurs années. Dans le nouveau calendrier, en cours de finalisation, que la direction de l'organisme doit soumettre le 22 juin à ses 20 Etats membres, la campagne de tests à basses énergies, prévue à partir de novembre 2007, sera supprimée. Le LHC ne devrait commencer à fonctionner qu'à partir d'avril 2008. Sans pause, la campagne scientifique devrait succéder à cette phase de réglage, à partir de juillet 2008. Les physiciens pourront alors commencer à analyser les résultats des collisions des millions de protons qui, chaque seconde, doivent se percuter à la vitesse de la lumière, révélant les composants les plus secrets de la matière. Parmi ceux-ci, ils espèrent surtout détecter le boson de Higgs, guetté depuis des années comme l'explication de la masse de toute chose. C'est notamment pour s'assurer de cette découverte que le CERN ne tenait pas à laisser dériver le calendrier, même si la date de début des activités avait plusieurs fois reculé au sein de l'année 2007. En effet, il existe encore un collisionneur en activité qui pourrait profiter des retards du LHC pour dénicher le boson de Higgs, et arracher les prix Nobel qui iront avec. Cet engin en fin de carrière tourne actuellement près de Chicago, au Fermilab. AIMANT DÉFECTUEUX Or un malencontreux hasard a voulu que des défauts dans les parties cruciales fournies au CERN par le Fermilab soient aujourd'hui les causes principales du report du démarrage du LHC. Lors d'un essai en mars, un des aimants qui doit focaliser les faisceaux de protons à leur entrée dans les détecteurs placés sur l'anneau a cassé, à cause d'une erreur de conception du laboratoire américain (Le Monde du 10 avril). Depuis, les techniciens ont trouvé le moyen de réparer cette panne en ne remontant à la surface qu'un seul aimant, celui qui a cédé. Ces opérations in situ prendront du temps à cause de l'exiguïté du tunnel où a été installé le collisionneur. Elles ne s'achèveront pas avant octobre. Les aimants du Fermilab ne sont pas les seuls responsables du délai. Ce contretemps n'a fait que compliquer un peu plus un planning de mise en service déjà très tendu. Pour fonctionner, le LHC doit, en effet, surmonter l'épreuve redoutable d'un refroidissement qui doit atteindre - 271 oC, une température proche du zéro absolu. Pour y parvenir, l'anneau a été divisé en huit secteurs d'environ 3,3 km de long. La mise en froid du premier de ces secteurs, achevée en avril, s'est aussi révélée plus longue et ardue que prévu. "Il n'y a eu aucun problème fondamental, ce qui est une bonne nouvelle, dit Philippe Lebrun, responsable de la technologie des accélérateurs au CERN. Mais cela a montré qu'il faut du temps pour régler les anomalies qui sont apparues, et surtout pour former les personnels à la maîtrise de cet instrument très complexe." La mise en froid et les tests de secteurs suivants devraient bénéficier de cette première expérience, mais ils semblaient difficilement compatibles avec l'échéance de la fin 2007. Jérôme Fenoglio Article paru dans l'édition du 05.06.07.
  11. Après les "trous" martiens, une autre énigme

    Bien vu Harvey ! C'était trop facile pour toi Serge !! Le GMT (Giant Magellan Telescope) est l'un des 3 telescopes géants de la prochaine génération qui sont engagés de façon certaine, avec le TMT de 30m et l' E-ELT fixé pour l'instant à 42m... Sa "first light" est prévue pour 2016, l'emplacement n'est pas encore choisi. Impressionnant le bestiau : [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 04-06-2007).][Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 04-06-2007).]
  12. Après les "trous" martiens, une autre énigme

    Pour un forum aussi "pointu" dans son domaine et avec des membres de qualité (et de métier...) vos réponses sont très décevantes ! Il s'agit de la représentation à l'échelle :1 de quelquechose...
  13. ah ? l'acceleration de l'expanssion de l'univers n'est déjà plus d'actualité ? ou alors pas besoin " d'energie noire" pour l'expliquer ?
  14. Inutile de vous battre ou de vous insulter ! La cosmologie est un domaine où personne ne détient la vérité : il y a à peu près une théorie par "spécialiste" dont certaines ont leur période de gloire, par ex théorie de l'inflation et aujourd'hui théorie MOND (qui elle aussi a recours à des artifices pour tenir debout) Mieux vaut un peu de patience et attendre la mise en service de nouveaux telescopes géants, du NGST, du CERN... Leurs résultats vont à coup sur faire avancer les choses et apporter de nombreuses surprises...En ce qui concerne monsieur Lieu, je n'ai pas les compétences requises pour juger de ses travaux, mais il me semble que lorsque l'on s'attaque precisement et longuement sur un aspect bien precis c'est que l'on a une idée precise derrière la tête non ?
  15. Arecibo bientôt fermé?

    C'est dur d'imaginer qu'il pourrait être fermé vu tout ce qu'il a apporté à la science, et même le VLBA est menacé, comme cet article d'il y a quelques mois le laisse entendre : Posté le 5 Novembre 2006 à 00:00:44 Arecibo et le VLBA menacés de fermeture ! Deux des observatoires radio les plus connus au monde, l'antenne de 305 mètres d'Arecibo de Porto-Rico et le réseau de télescopes connu sous le nom de VLBA (Very Long Baseline Array), font actuellement face à de sérieuses menaces budgétaires. En dépit de budgets en augmentation, la division astronomie de la NSF (National Science Foundation) pourrait ne plus avoir les moyens de continuer à assurer le fonctionnement de la totalité des instruments actuellement sous son contrôle tout en construisant également les nouveaux télescopes modernes demandés par les astronomes, a déclaré son directeur Wayne Van Citters lors d'une conférence de presse vendredi dernier. Arecibo est le radiotélescope le plus sensible du monde L'agence avait institué un comité d'astronomes dirigé par Roger Blandford afin de réduire de 30 millions de dollars son budget opérationnel annuel, soit environ le quart du budget actuel de dépenses en équipements. Les propositions de réduction concernent tous les domaines de l'astronomie, et Blandford a déclaré, lors de la conférence de presse, "qu'elles étaient toutes extrêmement douloureuses". Mais celles concernant la radioastronomie risquent d'être les plus controversées. Le comité a indiqué au NSF qu'Arecibo et le VLBA devraient être arrêtés d'ici 2011 s'il n'était pas possible d'obtenir que d'autres organismes partagent leurs budgets de fonctionnement d'environ 8 millions et 10 millions de dollars, respectivement. "Nous sommes très déçus de cette recommandation", a indiqué Joe Burns, professeur de l'université de Cornell, qui participe au management d'Arecibo. Il a déclaré que les astronomes demandaient quatre fois plus de temps d'observation qu'Arecibo ne pouvait en offrir, faisant de ce télescope le plus "surbooké" des télescopes supportés par la NSF. Construit dans les années 60 et amélioré dans les années 70 et en 1997, Arecibo est le radiotélescope le plus sensible du monde. L'antenne géante est fixe, mais la rotation de la Terre sur son axe et le mouvement d'un récepteur suspendu au-dessus de l'antenne lui permettent de balayer environ 40% du ciel sur une année. Arecibo est célèbre pour ses découvertes comme le premier pulsar binaire. Elle offre également des capacités uniques d'observations radar des astéroïdes proches de la Terre, qui ne pourraient être réalisées nulle part ailleurs. Trouver un soutien extérieur semble être une tâche difficile. Cependant, comme Arecibo est utilisé pour la recherche sur l'ionosphère de la Terre, Burns espère recueillir le support de la division des sciences atmosphériques de la NSF. Le VLBA s'étend d'Hawaï aux Iles Vierges Le VLBA est un réseau de 10 antennes radio, chacune de 25 mètres de large. S'étendant sur plus de 8000 kilomètres, il offre des images radio à des résolutions inégalées de l'univers. Il a commencé à fonctionner en 1993, et est célèbre pour ses découvertes des jets cosmiques et ses études des galaxies lumineuses alimentées par de gigantesques trous noirs. Fred Lo, directeur du NRAO (National Radio Astronomy Observatory) qui contrôle le VLBA, a indiqué dans une déclaration écrite que l'Observatoire "recherchait activement des aides internationales" pour sauvegarder les télescopes. Son rapport indique également que "si le VLBA était fermé, ses capacités uniques seraient probablement perdues pour des décennies". Source: New Scientist Space
  16. Première hot neptune en transit

    Où l'on reparle de notre exoplanète : http://www.berkeley.edu/news/media/releases/2007/05/29_exoplanets.shtml
  17. Si je comprends bien, tous ces arguments pour arriver à la conclusion que le Big Bang n'a jamais eu lieu ? Mais l'univers est en expanssion, c'est irréfutable (mais je suppose que tu vas avancer le contraire) ; Cela veut donc dire qu'à une époque reculée il était très concentré ! Le jour où on découvrira des étoiles plus vieilles que l'âge supposé de l'univers il faudra se poser se sérieuses questions... de méthode et de mesures utilisées, là il faut en convenir !! Mais pour l'instant, malgré de nombreux rafistolages le navire est encore à flots !
  18. Mort de Pierre-Gilles de Gennes

    EN CE MOMENT MEME... Un hommage est rendu au savant sur France 5, sous la forme d'un entretien !!
  19. Des taches noires sur Mars

    Si cette "cavité" est pleine de quelquechose, qu'est-ce que ça peut-être ? La même chose que sur Titan ? Faut-il reparler du méthane de l'atmosphère de Mars ? Qu'est-ce qu'on peut trouver dans un sous-sol volcanique martien ? La qualité de la photo ne nous induit-elle pas en erreur ? ... (à suivre)
  20. Mission ExoMars encore reportée

    Dernières nouvelles concernant Exomars (Flashespace.com): 30.05.07 ExoMars, une mission définitivement ambitieuse ? Le 21 mai, nous vous annoncions que l'Agence spatiale européenne devait statuer, courant juin, sur le projet ExoMars. Nous sommes en mesure de vous dévoiler que l'ESA va recommander la version 'lourde' de la mission aux Etats contributeurs du projet mais, cela nécessitera une rallonge financière.Cette proposition devrait ravir les scientifiques. Elle propose d'embarquer sur le rover les 16,5 kg du Pasteur Payload Package et les 30 kg du Paquet Geophysique, tel que prévu initialement. En l'état, ces 2 suites d'instruments devraient être à même de répondre aux objectifs de la mission. A savoir, recherche de vie éteinte, de vie présente et danger pour l'homme. La suite Pasteur Payload Package sera consacrée à la problématique de la vie et le Paquet géophysique aux études environnementales et géophysiques du site d'atterrissage.Le lancement de la mission est prévu en 2013. Après une trajectoire directe de 9 mois, le carrier (module interplanétaire) est placé sur une orbite de 4 jours de période. La séparation du module de descente se fera depuis cette position ce qui libère la mission de la nécessité d'arriver après la saison des tempêtes de poussières, le satellite pouvant attendre en sécurité que les conditions atmosphériques et au sol soient favorables avant de libérer le module de descente. Cela permet également de réduire l'ellipse d'incertitude à l'atterrissage, ce qui augmente la probabilité de pouvoir atteindre le site minéralogique adéquat et de réaliser les objectifs de la mission.Principales recommandations- Lancement en 2013 ; - Ariane 5 ou un lanceur russe Proton ; - Abandon de l'option Soyouz tirée depuis Kourou en raison de la faible capacité d'emport du lanceur ; - Trajectoire directe de 9 mois ; - la bande de latitudes retenue pour les sites d'atterrissage s'étend de 10º S à 30º N (peut-être 35º N à confirmer par des études industrielles en cours) ; - Pas de module orbital, utilisation d'un carrier et d'un gros module de descente ; - Configuration Vented airbag ; - Un rover de 205 kg ; - 2 charges utiles, les 16,5 kg du Pasteur Payload Package et les 30 kg du Paquet Geophysique ; - Un foret capable de pénétrer le sous-sol de la surface sur une profondeur de 0,05 à 2 m ; - Le relais de données sera fourni par la sonde Mars Reconnaissance Orbiter (NASA).
  21. Des taches noires sur Mars

    Voici le texte des découvreurs, présenté lors d'une conférence :Lunar and Planetary Science XXXVIII (2007) 1371.pdf THEMIS OBSERVES POSSIBLE CAVE SKYLIGHTS ON MARS. G. E. Cushing1,2, T. N. Titus1, J. J. Wynne1,2, P. R. Christensen3, 1U.S.G.S. 2255 N. Gemini Dr. Flagstaff, AZ 86001, gcushing@usgs.gov, 2Northern Arizona University, Flagstaff, AZ 86011, 3Arizona State University, Tempe, AZ 85287. Introduction: Here we report the discovery of seven candidate skylight entrances into subterranean caverns (Figure 1). All seven are located on the flanks of Arsia Mons (southernmost of the massive Tharsisridge shield volcanoes), a region with widespread collapse pits and grabens which may indicate an abundance of subsurface void spaces [1,2]. Motivation: Subterranean void spaces may be the only natural structures on Mars capable of protecting life from a range of significant environmental hazards. With an atmospheric density less than 1% of the Earth’s and practically no magnetic field, the Martian surface is essentially unprotected from micrometeoroid bombardment, solar flares, UV radiation and high-energy particles from space [3,4,5,6]. Additionally, intense dust storms occur planet wide, and some regions exhibit temperature ranges that can double over each diurnal cycle [7]. Besides general geological interest, there is a strong motivation to find and explore Martian caves to determine what advantages these structures may provide future explorers. Furthermore, Martian caves are of great interest for their biological possibilities because they may have provided habitat for past (or even current) life [5,6,8]. Preserved evidence of past or present life on Mars might only be found in caves [5,6,8], and such a discovery would be of unparalleled biological significance [3]. Cave deep zones on Earth generally maintain constant climate conditions [9,10] which are ideal for the preservation of organic material. Accordingly, Martian caves are among the most desirable targets for astrobiological exploration [11,12,13,14]. Observations: The Mars Odyssey Thermal Emission Imaging System (THEMIS) collected the majority of data for this study [15]. From a nadir perspective, THEMIS observes both visible and thermalinfrared wavelengths during the afternoon (~ 15001700 hrs), and IR wavelengths only for early-morning observations (~ 0300-0500 hrs.) [15]. The inspection of dark, circular pit-like features at visible wavelengths (VIS band 3, ~.654 µm) gave our first indication of potential skylight openings (nadir-pointing observations prevent us from determining whether these are caverns or deep vertical shafts). To aid in visualization, we have informally named these ‘seven sisters’ on Arsia Mons as: Dena, Chloë, Wendy, Annie, Abbey, Nikki and Jeanne (Figure 1). Most of the candidates are adjacent to collapse pits or are directly in-line with collapse-pit chains, and appear to have formed by similar processes. They are visibly distinct from collapse pits, however, by a lack of visible (sunlit) walls or floors. These proposed skylights also lack the visible characteristics (such as raised rims or ejecta patterns) that would associate them with impact craters. Thermal behaviors furthermore confirm they are not misidentified surface features such as dark sand or rock. Diameters generally range between 100-252 m (estimated from THEMIS VIS at 18 m/pixel for most images). Only minimum depths can be calculated (because the floors are not illuminated by the sun in THEMIS observations) and range between 73-96 m (diameter ÷ tan(incidence angle)). However, a fortunate MOC observation of Dena at ~2 p.m. (R0800159) actually does show an illuminated floor, allowing us to tightly constrain the depth using a 1-D photoclinometry routine. This routine returns a depth of ~130 m for the illuminated floor, while the minimum depth estimated from the THEMIS observation is only ~80 m. Because THEMIS IR observes at 100-m resolution, cavern skylights with diameters much smaller than that are probably not thermally distinguishable from regular temperature variations on the surface. Discussion: Analyses of the candidates suggest they are not of impact origin, not patches of dark surface material, and are likely skylight openings into subsurface cavernous spaces. Visible observations show dark holes with sufficient depth that no illuminated floors (incidence angles = 61.5°) can be seen from a nadir perspective (Thermal-infrared data suggest temperatures inside these features remain nearly constant throughout each diurnal cycle. Figure 2 shows afternoon temperatures for Annie that are warmer than the shadows of adjacent collapse pits, and cooler than sunlit portions. Meanwhile, nighttime temperatures for this candidate are warmer than all nearby surfaces. Such is the behavior we would expect of a cavern floor that receives little or no daily solar insolation [9,10]. Wendy, Dena, Annie and Jeanne are the strongest candidates because they have the most complete data sets; i.e., they have both VIS and diurnal IR coverage, and they are large enough to be clearly identified at 100-m resolution. Chloë, Abbey and Nikki are also strong candidates because they have the same visible and thermal characteristics as the other candidates. Their minimum depths could not be constrained, however, because of late-afternoon observations when the sun is too low to shine deeply into the pits. Conclusion: Additional observations are necessary—particularly those at different times of day Lunar and Planetary Science XXXVIII (2007) 1371.pdf and from an off-nadir perspective. These candidates cannot be physically explored with our current state of technology because the targets are too small and specific, and the atmosphere at these elevations is too thin for a lander to slow down or maneuver sufficiently to reach them. The astrobiological significance may also be reduced at these elevations because microbial life, if it ever existed on Mars, may not have occurred at these elevations. However, possible evidence of liquid water at the Martian surface was recently identified by Malin, et al. (2006) [16]. If liquid water does exist at or near the surface, then caves at lower elevations could hold natural reservoirs, greatly improving the possibilities for past or present microbial life. The discovery of potential skylight openings into Martian caves is an exciting step towards future exploration and discovery. New spacecraft orbiting Mars, with greater observational capabilities, can observe these candidates at higher resolutions, at differdifferent wavelengths. Future observations will provide more substantial information about the characteristics and history of these features. A planet-wide search for similar targets is currently underway— particularly for those existing at lower elevations. This discovery presents us with new insights and new challenges for the future of Mars exploration.
  22. Des taches noires sur Mars

    En tout cas ça ne ressemble pas à un cratère : pas d'ejectats autour ! Moi c'est surtout cette histoire de température qui me turlupine... J'imagine que MRO va être mis à contribution pour un nouveau passage au dessus.
  23. Des taches noires sur Mars

    Alain Moreau : Pour l'extrait que j'ai cité, regarde plus haut le lien indiqué par astro 111 Je ne suis pas speléologue mais peut-être que sur Mars ça doit-être un peu different !? Je sais bien que ça ressemble à un lac (mais de quoi ?)mais enfin les gars de la NASA ne racontent pas systèmatiquement des blablas ils me semble...
  24. Des taches noires sur Mars

    Si justement, un des "fonds" a pu être observé :"Cependant, dans une des images de "Dena" prises par Mars Odyssey, un plancher peut être vu, et semble être à une profondeur de 130 mètres, d'après les calculs des chercheurs effectués d'après les données de l'image."Mais pourquoi insister à ce point pour demontrer que la NASA raconte des sornettes ?? Et quelle est ton explication au sujet des températures relevées ?
  25. Des taches noires sur Mars

    Bon et pour la température alors, nos spéléos ont une idée ??