jackbauer

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Messages posté(e)s par jackbauer


  1. Monsieur ChiCyg,
    - Entre "supputer" que des systèmes planétaires existent et SAVOIR qu'ils sont réels, il y a une légère difference que les astronomes ont mis des milliers d'années à combler !
    - Maintenant que l'on sait qu'il y a dans notre seule galaxie des dizaines, des centaines de milliards d'exoplanètes, combien faudra t-il de générations de chercheurs pour tenter de les repertorier, analyser leur atmosphère, determiner si elles possèdent des biomarqueurs, ect... Voila pourquoi je parle de nouvel âge d'or, car quoi de plus extraordinaire de rechercher la vie ailleurs ?
    - Depuis qu'on a découvert la 1ère exoplanète en 1995 on ne sait plus du tout comment se forme un système planétaire... c'est bien pour cela qu'il faut construire des instruments de plus en plus puissants, comme ALMA dont le coût se chiffre en milliards de $ ; quand on dispose d'un matériel aussi onéreux financé par les contribuables de nombreux pays il y a OBLIGATION de résultat, donc on les construits aux meilleurs endroits possibles du globe afin de fournir le maximum d'heures d'observation aux chercheurs qui sont payés pour trouver !
    Le budget alloué à l'astronomie n'étant pas infini il est logique que les observatoires moins performants soient abandonnés ou voient leur activité decliner ; Cela n'empêche pas l'OHP par exemple de fournir beaucoup de temps d'observation aux "chasseurs d'exoplanètes" et de survivre malgré tout...
    - le "grand public"...
    Découvrir l'univers n'a de sens que si l'on parvient à faire partager cette passion au maximum de gens, même s'ils n'ont qu'une idée aproximative de ce qu'est la relativité, l'espace-temps, ect... Mon plus beau souvenir c'était ce fameux soir à La Vilette où, en compagnie de milliers d'initiés ou de curieux nous avons découverts émerveillés les premières vues de la surface de Titan, qui s'affichaient une à une sur un grand écran... C'est aussi internet, Ciel & Espace, les "Rencontres du ciel et de l'espace" tout les deux ans à La Vilette, ect...
    On peut toujours tout critiquer, style "les jolies images de HUBBLE vous mentent elles sont trop belles" : oui mais elles permettent de faire rêver et de faire naître de nouvelles vocations qui à leur tour prendront la relève.
    Certes les erreurs des journalistes non specialisés sont courantes, on glisse vite de "planète de zone habitable" à "planète habitable", on imagine déjà l'homme débarquer sur ces nouveaux mondes... mais c'est un mal nécessaire quand obtenir des crédits pour poursuivre la recherche implique le soutien de ce fameux "grand public" !

    [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 12-06-2007).]


  2. Serge :
    La technique de SPITZER est quand même moins bonne que notre bon vieux HUBBLE
    Pour detecter la vapeur d'eau sur HD 209458b (Osiris) on a repris les mesures qu'il avait prises en captant les variations de la lumière émise par l'étoile lorsqu'elle traverse les couches externes de l'atmosphère de l'exoplanète : SPITZER ne l'a pas détecté !
    Et n'était-ce pas cette année que HUBBLE allait peut-être photographier Epsilon Eridani b ? (à moins que son état ne lui permette plus...)

  3. Mon ChiCygounet,
    Il semblerait que tu qualifie la recherche exoplanétaire "d'activité à la mode" !
    Quelquechose qui est " à la mode" retombe dans l'oubli et l'indifference dès qu'un nouveau centre d'intérêt pointe à l'horizon...
    Tu n'es peut-être pas au courant mais voila : l'astronomie est entrée depuis 1995 dans un Nouvel âge d'or (peut-être le plus grand) puisqu'il nous ait enfin permis d'entrevoir les nouveaux mondes, dont on est certain maintenant qu'ils existent en grand nombre autour de la plupart des étoiles ; Et ça passionne tout le monde, astronome ou pas, de 7 à 77 ans...
    Ce qui n'est pas le cas, malheureusement, du champ magnétique des étoiles, sujet qui mérite au combien notre attention mais ne passionnera jamais le grand public !
    Le seul tort du Pic du Midi est de ne bénéficier que d'un ciel bien inférieur à ceux du Chili ou d'Hawai (et demain de l'Antartique) et de toute façon l'endroit est trop petit pour accueuillir des telescopes géants !

    [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 12-06-2007).]


  4. Oui en effet il convient d'être assez prudent dans les interpretations :

    "La récente recherche suggère que Gliese 436b pourrait être faite de "glace chaude". La taille et la densité de la planète ont été mesurées lors d'une série de transits. L'équipe lui a trouvé une densité de deux grammes par centimètre cube, suggérant une composition à part égale entre de la matière rocheuse, probablement dans le noyau de la planète, et de l'eau, comprimée dans un manteau de glace."
    (Techno-sciences.net)

    Que cela ne gache pas votre enthousiasme légitime ! Et qui sait si SPITZER ne sera pas en mesure d'apporter d'autres infos...


  5. J'ai dévoré ce hors série de Science & vie ce week-end et je ne lui trouve qu'un seul défaut, celui de faire 50 pages de moins que nécessaire (bon 164 c'est déja bien...)
    Manquent à mon avis des sujets/interview sur les équipes de Mayor et de G. Marcy : l'énorme majorité des exoplanètes ont été trouvées grâce à leurs travaux ; Un article de fond sur COROT, en articulier sur la méthode des gars qui décortiquent les données transmises par le satellite pour les "travailler" et en tirer des candidats, aurait fait ma joie...
    Une revue de tous les projets en cours ou en préparation eut été judicieux, même si leur nombre est considérable (heureusement il y a le site de J. Schneider)

    Pour le reste, je vais le ranger à côté de "Planètes extrasolaires", de F. Casoli et Th. Encrenaz, très bon livre sur le sujet.
    Mention particulière pour l'article "23 siècles la tête dans les étoiles" et l'évoquation de Peter Van De Kamp, mort quelques mois seulement avant l'annonce de la découverte de la 1ère planète extrasolaire !
    Le reportage photo à l'OHP est vraiment très bon : les photos de nos vieux télescopes sont superbes ; le petit encadré page 68 a attiré mon attention : il y est fait allusion à un système d'optique adaptive révolutionnaire monté sur le 1,5m qui sert de banc d'essai, destiné au futur E-ELT : voila une info qui mérite développement.
    N'était-ce pas sur ce même télescope que pour la 1ère fois au monde (en 1989 ou 1990) était testé cette technique de correction des defauts dus à l'atmosphère ?
    Mais l'info à retenir c'est ce projet européen, SEE COAST, prévu pour 2017 s'il est retenu et dont Serge Brunier nous parle avec insistance : alléchant vu ses objectifs affichés.

    P.S : page 73, quelqu'un a ressorti OWL des oubliettes (hi hi hi)

    [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 10-06-2007).]


  6. Le retard se confirme :


    Le futur accélérateur de particules du CERN n'entrera en service qu'en
    2008
    LE MONDE | 04.06.07 | 14h55

    C'est désormais certain, à défaut d'être tout à fait officiel : le
    grand collisionneur de hadrons (LHC), le plus puissant accélérateur
    de particules jamais conçu, ne commencera pas à fonctionner en 2007.
    La complexité de la mise en service de cet anneau de 27 kilomètres
    de circonférence, enfoui sous la frontière franco-suisse, près de
    Genève, a conduit le CERN (Organisation européenne pour la recherche
    nucléaire) à renoncer à cette date affichée depuis plusieurs années.
    Dans le nouveau calendrier, en cours de finalisation, que la
    direction de l'organisme doit soumettre le 22 juin à ses 20 Etats
    membres, la campagne de tests à basses énergies, prévue à partir de
    novembre 2007, sera supprimée. Le LHC ne devrait commencer à
    fonctionner qu'à partir d'avril 2008. Sans pause, la campagne
    scientifique devrait succéder à cette phase de réglage, à partir de
    juillet 2008.


    Les physiciens pourront alors commencer à analyser les résultats des
    collisions des millions de protons qui, chaque seconde, doivent se
    percuter à la vitesse de la lumière, révélant les composants les
    plus secrets de la matière. Parmi ceux-ci, ils espèrent surtout
    détecter le boson de Higgs, guetté depuis des années comme
    l'explication de la masse de toute chose. C'est notamment pour
    s'assurer de cette découverte que le CERN ne tenait pas à laisser
    dériver le calendrier, même si la date de début des activités avait
    plusieurs fois reculé au sein de l'année 2007. En effet, il existe
    encore un collisionneur en activité qui pourrait profiter des
    retards du LHC pour dénicher le boson de Higgs, et arracher les prix
    Nobel qui iront avec. Cet engin en fin de carrière tourne
    actuellement près de Chicago, au Fermilab.
    AIMANT DÉFECTUEUX
    Or un malencontreux hasard a voulu que des défauts dans les parties
    cruciales fournies au CERN par le Fermilab soient aujourd'hui les
    causes principales du report du démarrage du LHC. Lors d'un essai en
    mars, un des aimants qui doit focaliser les faisceaux de protons à
    leur entrée dans les détecteurs placés sur l'anneau a cassé, à cause
    d'une erreur de conception du laboratoire américain (Le Monde du 10
    avril). Depuis, les techniciens ont trouvé le moyen de réparer cette
    panne en ne remontant à la surface qu'un seul aimant, celui qui a
    cédé. Ces opérations in situ prendront du temps à cause de
    l'exiguïté du tunnel où a été installé le collisionneur. Elles ne
    s'achèveront pas avant octobre.
    Les aimants du Fermilab ne sont pas les seuls responsables du délai.
    Ce contretemps n'a fait que compliquer un peu plus un planning de
    mise en service déjà très tendu. Pour fonctionner, le LHC doit, en
    effet, surmonter l'épreuve redoutable d'un refroidissement qui doit
    atteindre - 271 oC, une température proche du zéro absolu. Pour y
    parvenir, l'anneau a été divisé en huit secteurs d'environ 3,3 km de
    long. La mise en froid du premier de ces secteurs, achevée en avril,
    s'est aussi révélée plus longue et ardue que prévu. "Il n'y a eu
    aucun problème fondamental, ce qui est une bonne nouvelle, dit
    Philippe Lebrun, responsable de la technologie des accélérateurs au
    CERN. Mais cela a montré qu'il faut du temps pour régler les
    anomalies qui sont apparues, et surtout pour former les personnels à
    la maîtrise de cet instrument très complexe." La mise en froid et
    les tests de secteurs suivants devraient bénéficier de cette
    première expérience, mais ils semblaient difficilement compatibles
    avec l'échéance de la fin 2007.

    Jérôme Fenoglio
    Article paru dans l'édition du 05.06.07.


  7. Bien vu Harvey ! C'était trop facile pour toi Serge !!
    Le GMT (Giant Magellan Telescope) est l'un des 3 telescopes géants de la prochaine génération qui sont engagés de façon certaine, avec le TMT de 30m et l' E-ELT fixé pour l'instant à 42m...
    Sa "first light" est prévue pour 2016, l'emplacement n'est pas encore choisi.
    Impressionnant le bestiau :


    [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 04-06-2007).]

    [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 04-06-2007).]


  8. Inutile de vous battre ou de vous insulter !
    La cosmologie est un domaine où personne ne détient la vérité : il y a à peu près une théorie par "spécialiste" dont certaines ont leur période de gloire, par ex théorie de l'inflation et aujourd'hui théorie MOND (qui elle aussi a recours à des artifices pour tenir debout)
    Mieux vaut un peu de patience et attendre la mise en service de nouveaux telescopes géants, du NGST, du CERN...
    Leurs résultats vont à coup sur faire avancer les choses et apporter de nombreuses surprises...

    En ce qui concerne monsieur Lieu, je n'ai pas les compétences requises pour juger de ses travaux, mais il me semble que lorsque l'on s'attaque precisement et longuement sur un aspect bien precis c'est que l'on a une idée precise derrière la tête non ?


  9. C'est dur d'imaginer qu'il pourrait être fermé vu tout ce qu'il a apporté à la science, et même le VLBA est menacé, comme cet article d'il y a quelques mois le laisse entendre :


    Posté le 5 Novembre 2006 à 00:00:44


    Arecibo et le VLBA menacés de fermeture !

    Deux des observatoires radio les plus connus au monde, l'antenne de
    305 mètres d'Arecibo de Porto-Rico et le réseau de télescopes connu
    sous le nom de VLBA (Very Long Baseline Array), font actuellement
    face à de sérieuses menaces budgétaires.

    En dépit de budgets en augmentation, la division astronomie de la
    NSF (National Science Foundation) pourrait ne plus avoir les moyens
    de continuer à assurer le fonctionnement de la totalité des
    instruments actuellement sous son contrôle tout en construisant
    également les nouveaux télescopes modernes demandés par les
    astronomes, a déclaré son directeur Wayne Van Citters lors d'une
    conférence de presse vendredi dernier.

    Arecibo est le radiotélescope le plus sensible du monde

    L'agence avait institué un comité d'astronomes dirigé par Roger
    Blandford afin de réduire de 30 millions de dollars son budget
    opérationnel annuel, soit environ le quart du budget actuel de
    dépenses en équipements. Les propositions de réduction concernent
    tous les domaines de l'astronomie, et Blandford a déclaré, lors de
    la conférence de presse, "qu'elles étaient toutes extrêmement
    douloureuses". Mais celles concernant la radioastronomie risquent
    d'être les plus controversées.

    Le comité a indiqué au NSF qu'Arecibo et le VLBA devraient être
    arrêtés d'ici 2011 s'il n'était pas possible d'obtenir que d'autres
    organismes partagent leurs budgets de fonctionnement d'environ 8
    millions et 10 millions de dollars, respectivement.

    "Nous sommes très déçus de cette recommandation", a indiqué Joe
    Burns, professeur de l'université de Cornell, qui participe au
    management d'Arecibo. Il a déclaré que les astronomes demandaient
    quatre fois plus de temps d'observation qu'Arecibo ne pouvait en
    offrir, faisant de ce télescope le plus "surbooké" des télescopes
    supportés par la NSF.

    Construit dans les années 60 et amélioré dans les années 70 et en
    1997, Arecibo est le radiotélescope le plus sensible du monde.
    L'antenne géante est fixe, mais la rotation de la Terre sur son axe
    et le mouvement d'un récepteur suspendu au-dessus de l'antenne lui
    permettent de balayer environ 40% du ciel sur une année. Arecibo est
    célèbre pour ses découvertes comme le premier pulsar binaire. Elle
    offre également des capacités uniques d'observations radar des
    astéroïdes proches de la Terre, qui ne pourraient être réalisées
    nulle part ailleurs.

    Trouver un soutien extérieur semble être une tâche difficile.
    Cependant, comme Arecibo est utilisé pour la recherche sur
    l'ionosphère de la Terre, Burns espère recueillir le support de la
    division des sciences atmosphériques de la NSF.


    Le VLBA s'étend d'Hawaï aux Iles Vierges

    Le VLBA est un réseau de 10 antennes radio, chacune de 25 mètres de
    large. S'étendant sur plus de 8000 kilomètres, il offre des images
    radio à des résolutions inégalées de l'univers.

    Il a commencé à fonctionner en 1993, et est célèbre pour ses
    découvertes des jets cosmiques et ses études des galaxies lumineuses
    alimentées par de gigantesques trous noirs. Fred Lo, directeur du
    NRAO (National Radio Astronomy Observatory) qui contrôle le VLBA, a
    indiqué dans une déclaration écrite que l'Observatoire "recherchait
    activement des aides internationales" pour sauvegarder les
    télescopes. Son rapport indique également que "si le VLBA était
    fermé, ses capacités uniques seraient probablement perdues pour des
    décennies".


    Source: New Scientist Space


  10. Si je comprends bien, tous ces arguments pour arriver à la conclusion que le Big Bang n'a jamais eu lieu ?
    Mais l'univers est en expanssion, c'est irréfutable (mais je suppose que tu vas avancer le contraire) ; Cela veut donc dire qu'à une époque reculée il était très concentré !
    Le jour où on découvrira des étoiles plus vieilles que l'âge supposé de l'univers il faudra se poser se sérieuses questions... de méthode et de mesures utilisées, là il faut en convenir !! Mais pour l'instant, malgré de nombreux rafistolages le navire est encore à flots !

  11. Si cette "cavité" est pleine de quelquechose, qu'est-ce que ça peut-être ? La même chose que sur Titan ? Faut-il reparler du méthane de l'atmosphère de Mars ? Qu'est-ce qu'on peut trouver dans un sous-sol volcanique martien ?
    La qualité de la photo ne nous induit-elle pas en erreur ?
    ...
    (à suivre)

  12. Dernières nouvelles concernant Exomars (Flashespace.com):

    30.05.07 ExoMars, une mission définitivement ambitieuse ?

    Le 21 mai, nous vous annoncions que l'Agence spatiale européenne devait statuer, courant juin, sur le projet ExoMars. Nous sommes en mesure de vous dévoiler que l'ESA va recommander la version 'lourde' de la mission aux Etats contributeurs du projet mais, cela nécessitera une rallonge financière.

    Cette proposition devrait ravir les scientifiques. Elle propose d'embarquer sur le rover les 16,5 kg du Pasteur Payload Package et les 30 kg du Paquet Geophysique, tel que prévu initialement. En l'état, ces 2 suites d'instruments devraient être à même de répondre aux objectifs de la mission. A savoir, recherche de vie éteinte, de vie présente et danger pour l'homme. La suite Pasteur Payload Package sera consacrée à la problématique de la vie et le Paquet géophysique aux études environnementales et géophysiques du site d'atterrissage.

    Le lancement de la mission est prévu en 2013. Après une trajectoire directe de 9 mois, le carrier (module interplanétaire) est placé sur une orbite de 4 jours de période. La séparation du module de descente se fera depuis cette position ce qui libère la mission de la nécessité d'arriver après la saison des tempêtes de poussières, le satellite pouvant attendre en sécurité que les conditions atmosphériques et au sol soient favorables avant de libérer le module de descente. Cela permet également de réduire l'ellipse d'incertitude à l'atterrissage, ce qui augmente la probabilité de pouvoir atteindre le site minéralogique adéquat et de réaliser les objectifs de la mission.

    Principales recommandations

    - Lancement en 2013 ;
    - Ariane 5 ou un lanceur russe Proton ;
    - Abandon de l'option Soyouz tirée depuis Kourou en raison de la faible capacité d'emport du lanceur ;
    - Trajectoire directe de 9 mois ;
    - la bande de latitudes retenue pour les sites d'atterrissage s'étend de 10º S à 30º N (peut-être 35º N à confirmer par des études industrielles en cours) ;
    - Pas de module orbital, utilisation d'un carrier et d'un gros module de descente ;
    - Configuration Vented airbag ;
    - Un rover de 205 kg ;
    - 2 charges utiles, les 16,5 kg du Pasteur Payload Package et les 30 kg du Paquet Geophysique ;
    - Un foret capable de pénétrer le sous-sol de la surface sur une profondeur de 0,05 à 2 m ;
    - Le relais de données sera fourni par la sonde Mars Reconnaissance Orbiter (NASA).



  13. Voici le texte des découvreurs, présenté lors d'une conférence :

    Lunar and Planetary Science XXXVIII (2007) 1371.pdf

    THEMIS OBSERVES POSSIBLE CAVE SKYLIGHTS ON MARS. G. E. Cushing1,2, T. N. Titus1, J. J.
    Wynne1,2, P. R. Christensen3, 1U.S.G.S. 2255 N. Gemini Dr. Flagstaff, AZ 86001, gcushing@usgs.gov, 2Northern
    Arizona University, Flagstaff, AZ 86011, 3Arizona State University, Tempe, AZ 85287.

    Introduction: Here we report the discovery
    of seven candidate skylight entrances into subterranean
    caverns (Figure 1). All seven are located on the flanks
    of Arsia Mons (southernmost of the massive Tharsisridge
    shield volcanoes), a region with widespread collapse
    pits and grabens which may indicate an abundance
    of subsurface void spaces [1,2].
    Motivation: Subterranean void spaces may
    be the only natural structures on Mars capable of protecting
    life from a range of significant environmental
    hazards. With an atmospheric density less than 1% of
    the Earth’s and practically no magnetic field, the Martian
    surface is essentially unprotected from micrometeoroid
    bombardment, solar flares, UV radiation
    and high-energy particles from space [3,4,5,6]. Additionally,
    intense dust storms occur planet wide, and
    some regions exhibit temperature ranges that can double
    over each diurnal cycle [7]. Besides general geological
    interest, there is a strong motivation to find and
    explore Martian caves to determine what advantages
    these structures may provide future explorers. Furthermore,
    Martian caves are of great interest for their
    biological possibilities because they may have provided
    habitat for past (or even current) life [5,6,8].
    Preserved evidence of past or present life on
    Mars might only be found in caves [5,6,8], and such a
    discovery would be of unparalleled biological significance
    [3]. Cave deep zones on Earth generally maintain
    constant climate conditions [9,10] which are ideal
    for the preservation of organic material. Accordingly,
    Martian caves are among the most desirable targets for
    astrobiological exploration [11,12,13,14].
    Observations: The Mars Odyssey Thermal
    Emission Imaging System (THEMIS) collected the
    majority of data for this study [15]. From a nadir perspective,
    THEMIS observes both visible and thermalinfrared
    wavelengths during the afternoon (~ 15001700
    hrs), and IR wavelengths only for early-morning
    observations (~ 0300-0500 hrs.) [15].
    The inspection of dark, circular pit-like features
    at visible wavelengths (VIS band 3, ~.654 µm)
    gave our first indication of potential skylight openings
    (nadir-pointing observations prevent us from determining
    whether these are caverns or deep vertical shafts).
    To aid in visualization, we have informally named
    these ‘seven sisters’ on Arsia Mons as: Dena, Chloë,
    Wendy, Annie, Abbey, Nikki and Jeanne (Figure 1).
    Most of the candidates are adjacent to collapse pits or
    are directly in-line with collapse-pit chains, and appear
    to have formed by similar processes. They are visibly
    distinct from collapse pits, however, by a lack of visible
    (sunlit) walls or floors. These proposed skylights
    also lack the visible characteristics (such as raised rims
    or ejecta patterns) that would associate them with impact
    craters. Thermal behaviors furthermore confirm
    they are not misidentified surface features such as dark
    sand or rock.
    Diameters generally range between 100-252
    m (estimated from THEMIS VIS at 18 m/pixel for
    most images). Only minimum depths can be calculated
    (because the floors are not illuminated by the sun in
    THEMIS observations) and range between 73-96 m
    (diameter ÷ tan(incidence angle)). However, a fortunate
    MOC observation of Dena at ~2 p.m. (R0800159)
    actually does show an illuminated floor, allowing us to
    tightly constrain the depth using a 1-D photoclinometry
    routine. This routine returns a depth of ~130 m for
    the illuminated floor, while the minimum depth estimated
    from the THEMIS observation is only ~80 m.
    Because THEMIS IR observes at 100-m resolution,
    cavern skylights with diameters much smaller
    than that are probably not thermally distinguishable
    from regular temperature variations on the surface.
    Discussion: Analyses of the candidates suggest
    they are not of impact origin, not patches of dark
    surface material, and are likely skylight openings into
    subsurface cavernous spaces. Visible observations
    show dark holes with sufficient depth that no illuminated
    floors (incidence angles = 61.5°) can be seen
    from a nadir perspective (Thermal-infrared data suggest
    temperatures inside these features remain nearly
    constant throughout each diurnal cycle. Figure 2 shows
    afternoon temperatures for Annie that are warmer than
    the shadows of adjacent collapse pits, and cooler than
    sunlit portions. Meanwhile, nighttime temperatures for
    this candidate are warmer than all nearby surfaces.
    Such is the behavior we would expect of a cavern floor
    that receives little or no daily solar insolation [9,10].
    Wendy, Dena, Annie and Jeanne are the
    strongest candidates because they have the most complete
    data sets; i.e., they have both VIS and diurnal IR
    coverage, and they are large enough to be clearly identified
    at 100-m resolution. Chloë, Abbey and Nikki are
    also strong candidates because they have the same
    visible and thermal characteristics as the other candidates.
    Their minimum depths could not be constrained,
    however, because of late-afternoon observations when
    the sun is too low to shine deeply into the pits.
    Conclusion: Additional observations are
    necessary—particularly those at different times of day

    Lunar and Planetary Science XXXVIII (2007) 1371.pdf
    and from an off-nadir perspective. These candidates
    cannot be physically explored with our current state of
    technology because the targets are too small and specific,
    and the atmosphere at these elevations is too thin
    for a lander to slow down or maneuver sufficiently to
    reach them. The astrobiological significance may also
    be reduced at these elevations because microbial life, if
    it ever existed on Mars, may not have occurred at these
    elevations. However, possible evidence of liquid water
    at the Martian surface was recently identified by Malin,
    et al. (2006) [16]. If liquid water does exist at or
    near the surface, then caves at lower elevations could
    hold natural reservoirs, greatly improving the possibilities
    for past or present microbial life.
    The discovery of potential skylight openings
    into Martian caves is an exciting step towards future
    exploration and discovery. New spacecraft orbiting
    Mars, with greater observational capabilities, can observe
    these candidates at higher resolutions, at differdifferent
    wavelengths. Future observations will provide
    more substantial information about the characteristics
    and history of these features. A planet-wide
    search for similar targets is currently underway—
    particularly for those existing at lower elevations. This
    discovery presents us with new insights and new challenges
    for the future of Mars exploration.


  14. Alain Moreau :
    Pour l'extrait que j'ai cité, regarde plus haut le lien indiqué par astro 111
    Je ne suis pas speléologue mais peut-être que sur Mars ça doit-être un peu different !? Je sais bien que ça ressemble à un lac (mais de quoi ?)mais enfin les gars de la NASA ne racontent pas systèmatiquement des blablas ils me semble...

  15. Si justement, un des "fonds" a pu être observé :

    "Cependant, dans une des images de "Dena" prises par Mars Odyssey, un plancher peut être vu, et semble être à une profondeur de 130 mètres, d'après les calculs des chercheurs effectués d'après les données de l'image."

    Mais pourquoi insister à ce point pour demontrer que la NASA raconte des sornettes ?? Et quelle est ton explication au sujet des températures relevées ?


  16. Bon je remet ici l'extrait de l'article que j'avais posté sur l'autre topic ; Il y est question de températures relevées concernant ces fameuses "cavernes" :

    "... selon les chercheurs, les sept ouvertures dont il est question ici sont différentes car elles ne présentent pas de remparts ou de gradins d'effondrement. Contrairement aux cratères, on n'observe pas de traces de projections ou d'éjectas de matière.
    Ces sept puits ont été officieusement baptisés des noms de Dena, Chloe, Wendy, Annie, Abbey, Nikki et Jeanne.
    Les chercheurs admettent qu'ils n'ont encore pu déterminer la nature exacte de ces structures, mais ils ont aussi utilisé l'instrument THEMIS de Mars Odyssey en se concentrant sur l'une d'elles, Annie. Et les résultats sont déroutants. La température interne d'Annie est beaucoup plus élevée que les zones ombragées des cratères voisins durant l'après-midi martien, et se refroidit beaucoup plus lentement durant la nuit. Les mesures ont aussi révélé que le "plancher" d'Annie doit se situer à 130 mètres de profondeur.
    Les biologistes de la NASA considèrent que cette découverte est réellement importante, car n'importe quelle excavation d'au moins 50 mètres sous la surface martienne constitue un endroit privilégié pour la recherche d'une vie résiduelle. Qui sait, disent-ils, des bactéries nous attendent peut-être là-bas…"



  17. Je l'avais déjà posté sur un autre topic, mais il tombe pile poil avec cette info... très intriguante cette histoire de température :

    "Mars : découvertes de cavernes crevant la surface"
    Par Jean Etienne, Futura-Sciences

    Les chercheurs de la NASA indiquent que les images de la sonde Mars Reconnaissance Orbiter montrent la présence, à la surface de la Planète rouge, de cavernes de la dimension approximative d'un terrain de football.
    Selon eux, il pourrait s'agir de points d'entrée à un réseau de souterrains ou de grottes, qui auraient percé la surface selon un processus connu aussi sur Terre sous le nom de puits d'effondrement, un phénomène géologique dans lequel le matériau de surface tombe dans un vide ou une dépression généralement créée par l'activité sismique.
    L'étude approfondie de ces zones pourrait se révéler cruciale, car les scientifiques ont toujours estimé que des cavernes martiennes constitueraient le meilleur refuge pour la vie, considérant la protection naturelle qu'elles procurent contre les rayonnements solaires, surtout les UV particulièrement intenses en l'absence de filtration atmosphérique efficace.
    Des structures similaires avaient déjà été observées auparavant. Mais selon les chercheurs, les sept ouvertures dont il est question ici sont différentes car elles ne présentent pas de remparts ou de gradins d'effondrement. Contrairement aux cratères, on n'observe pas de traces de projections ou d'éjectas de matière.
    Ces sept puits ont été officieusement baptisés des noms de Dena, Chloe, Wendy, Annie, Abbey, Nikki et Jeanne.
    Les chercheurs admettent qu'ils n'ont encore pu déterminer la nature exacte de ces structures, mais ils ont aussi utilisé l'instrument THEMIS de Mars Odyssey en se concentrant sur l'une d'elles, Annie. Et les résultats sont déroutants. La température interne d'Annie est beaucoup plus élevée que les zones ombragées des cratères voisins durant l'après-midi martien, et se refroidit beaucoup plus lentement durant la nuit. Les mesures ont aussi révélé que le "plancher" d'Annie doit se situer à 130 mètres de profondeur.
    Les biologistes de la NASA considèrent que cette découverte est réellement importante, car n'importe quelle excavation d'au moins 50 mètres sous la surface martienne constitue un endroit privilégié pour la recherche d'une vie résiduelle. Qui sait, disent-ils, des bactéries nous attendent peut-être là-bas