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Messages posté(e)s par jackbauer
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Serge :
La technique de SPITZER est quand même moins bonne que notre bon vieux HUBBLE
Pour detecter la vapeur d'eau sur HD 209458b (Osiris) on a repris les mesures qu'il avait prises en captant les variations de la lumière émise par l'étoile lorsqu'elle traverse les couches externes de l'atmosphère de l'exoplanète : SPITZER ne l'a pas détecté !
Et n'était-ce pas cette année que HUBBLE allait peut-être photographier Epsilon Eridani b ? (à moins que son état ne lui permette plus...) -
Mon ChiCygounet,
Il semblerait que tu qualifie la recherche exoplanétaire "d'activité à la mode" !
Quelquechose qui est " à la mode" retombe dans l'oubli et l'indifference dès qu'un nouveau centre d'intérêt pointe à l'horizon...
Tu n'es peut-être pas au courant mais voila : l'astronomie est entrée depuis 1995 dans un Nouvel âge d'or (peut-être le plus grand) puisqu'il nous ait enfin permis d'entrevoir les nouveaux mondes, dont on est certain maintenant qu'ils existent en grand nombre autour de la plupart des étoiles ; Et ça passionne tout le monde, astronome ou pas, de 7 à 77 ans...
Ce qui n'est pas le cas, malheureusement, du champ magnétique des étoiles, sujet qui mérite au combien notre attention mais ne passionnera jamais le grand public !
Le seul tort du Pic du Midi est de ne bénéficier que d'un ciel bien inférieur à ceux du Chili ou d'Hawai (et demain de l'Antartique) et de toute façon l'endroit est trop petit pour accueuillir des telescopes géants ![Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 12-06-2007).]
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Oui en effet il convient d'être assez prudent dans les interpretations :"La récente recherche suggère que Gliese 436b pourrait être faite de "glace chaude". La taille et la densité de la planète ont été mesurées lors d'une série de transits. L'équipe lui a trouvé une densité de deux grammes par centimètre cube, suggérant une composition à part égale entre de la matière rocheuse, probablement dans le noyau de la planète, et de l'eau, comprimée dans un manteau de glace."
(Techno-sciences.net)Que cela ne gache pas votre enthousiasme légitime ! Et qui sait si SPITZER ne sera pas en mesure d'apporter d'autres infos...
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J'ai dévoré ce hors série de Science & vie ce week-end et je ne lui trouve qu'un seul défaut, celui de faire 50 pages de moins que nécessaire (bon 164 c'est déja bien...)
Manquent à mon avis des sujets/interview sur les équipes de Mayor et de G. Marcy : l'énorme majorité des exoplanètes ont été trouvées grâce à leurs travaux ; Un article de fond sur COROT, en articulier sur la méthode des gars qui décortiquent les données transmises par le satellite pour les "travailler" et en tirer des candidats, aurait fait ma joie...
Une revue de tous les projets en cours ou en préparation eut été judicieux, même si leur nombre est considérable (heureusement il y a le site de J. Schneider)Pour le reste, je vais le ranger à côté de "Planètes extrasolaires", de F. Casoli et Th. Encrenaz, très bon livre sur le sujet.
Mention particulière pour l'article "23 siècles la tête dans les étoiles" et l'évoquation de Peter Van De Kamp, mort quelques mois seulement avant l'annonce de la découverte de la 1ère planète extrasolaire !
Le reportage photo à l'OHP est vraiment très bon : les photos de nos vieux télescopes sont superbes ; le petit encadré page 68 a attiré mon attention : il y est fait allusion à un système d'optique adaptive révolutionnaire monté sur le 1,5m qui sert de banc d'essai, destiné au futur E-ELT : voila une info qui mérite développement.
N'était-ce pas sur ce même télescope que pour la 1ère fois au monde (en 1989 ou 1990) était testé cette technique de correction des defauts dus à l'atmosphère ?
Mais l'info à retenir c'est ce projet européen, SEE COAST, prévu pour 2017 s'il est retenu et dont Serge Brunier nous parle avec insistance : alléchant vu ses objectifs affichés.P.S : page 73, quelqu'un a ressorti OWL des oubliettes (hi hi hi)
[Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 10-06-2007).]
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Bienvenue Justine sur notre petite planète bleue !!!
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Le retard se confirme :
Le futur accélérateur de particules du CERN n'entrera en service qu'en
2008
LE MONDE | 04.06.07 | 14h55C'est désormais certain, à défaut d'être tout à fait officiel : le
grand collisionneur de hadrons (LHC), le plus puissant accélérateur
de particules jamais conçu, ne commencera pas à fonctionner en 2007.
La complexité de la mise en service de cet anneau de 27 kilomètres
de circonférence, enfoui sous la frontière franco-suisse, près de
Genève, a conduit le CERN (Organisation européenne pour la recherche
nucléaire) à renoncer à cette date affichée depuis plusieurs années.
Dans le nouveau calendrier, en cours de finalisation, que la
direction de l'organisme doit soumettre le 22 juin à ses 20 Etats
membres, la campagne de tests à basses énergies, prévue à partir de
novembre 2007, sera supprimée. Le LHC ne devrait commencer à
fonctionner qu'à partir d'avril 2008. Sans pause, la campagne
scientifique devrait succéder à cette phase de réglage, à partir de
juillet 2008.
Les physiciens pourront alors commencer à analyser les résultats des
collisions des millions de protons qui, chaque seconde, doivent se
percuter à la vitesse de la lumière, révélant les composants les
plus secrets de la matière. Parmi ceux-ci, ils espèrent surtout
détecter le boson de Higgs, guetté depuis des années comme
l'explication de la masse de toute chose. C'est notamment pour
s'assurer de cette découverte que le CERN ne tenait pas à laisser
dériver le calendrier, même si la date de début des activités avait
plusieurs fois reculé au sein de l'année 2007. En effet, il existe
encore un collisionneur en activité qui pourrait profiter des
retards du LHC pour dénicher le boson de Higgs, et arracher les prix
Nobel qui iront avec. Cet engin en fin de carrière tourne
actuellement près de Chicago, au Fermilab.
AIMANT DÉFECTUEUX
Or un malencontreux hasard a voulu que des défauts dans les parties
cruciales fournies au CERN par le Fermilab soient aujourd'hui les
causes principales du report du démarrage du LHC. Lors d'un essai en
mars, un des aimants qui doit focaliser les faisceaux de protons à
leur entrée dans les détecteurs placés sur l'anneau a cassé, à cause
d'une erreur de conception du laboratoire américain (Le Monde du 10
avril). Depuis, les techniciens ont trouvé le moyen de réparer cette
panne en ne remontant à la surface qu'un seul aimant, celui qui a
cédé. Ces opérations in situ prendront du temps à cause de
l'exiguïté du tunnel où a été installé le collisionneur. Elles ne
s'achèveront pas avant octobre.
Les aimants du Fermilab ne sont pas les seuls responsables du délai.
Ce contretemps n'a fait que compliquer un peu plus un planning de
mise en service déjà très tendu. Pour fonctionner, le LHC doit, en
effet, surmonter l'épreuve redoutable d'un refroidissement qui doit
atteindre - 271 oC, une température proche du zéro absolu. Pour y
parvenir, l'anneau a été divisé en huit secteurs d'environ 3,3 km de
long. La mise en froid du premier de ces secteurs, achevée en avril,
s'est aussi révélée plus longue et ardue que prévu. "Il n'y a eu
aucun problème fondamental, ce qui est une bonne nouvelle, dit
Philippe Lebrun, responsable de la technologie des accélérateurs au
CERN. Mais cela a montré qu'il faut du temps pour régler les
anomalies qui sont apparues, et surtout pour former les personnels à
la maîtrise de cet instrument très complexe." La mise en froid et
les tests de secteurs suivants devraient bénéficier de cette
première expérience, mais ils semblaient difficilement compatibles
avec l'échéance de la fin 2007.Jérôme Fenoglio
Article paru dans l'édition du 05.06.07. -
Bien vu Harvey ! C'était trop facile pour toi Serge !!
Le GMT (Giant Magellan Telescope) est l'un des 3 telescopes géants de la prochaine génération qui sont engagés de façon certaine, avec le TMT de 30m et l' E-ELT fixé pour l'instant à 42m...
Sa "first light" est prévue pour 2016, l'emplacement n'est pas encore choisi.
Impressionnant le bestiau :
[Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 04-06-2007).][Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 04-06-2007).]
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Pour un forum aussi "pointu" dans son domaine et avec des membres de qualité (et de métier...) vos réponses sont très décevantes !
Il s'agit de la représentation à l'échelle :1 de quelquechose... -
ah ? l'acceleration de l'expanssion de l'univers n'est déjà plus d'actualité ? ou alors pas besoin " d'energie noire" pour l'expliquer ? -
Inutile de vous battre ou de vous insulter !
La cosmologie est un domaine où personne ne détient la vérité : il y a à peu près une théorie par "spécialiste" dont certaines ont leur période de gloire, par ex théorie de l'inflation et aujourd'hui théorie MOND (qui elle aussi a recours à des artifices pour tenir debout)
Mieux vaut un peu de patience et attendre la mise en service de nouveaux telescopes géants, du NGST, du CERN...
Leurs résultats vont à coup sur faire avancer les choses et apporter de nombreuses surprises...En ce qui concerne monsieur Lieu, je n'ai pas les compétences requises pour juger de ses travaux, mais il me semble que lorsque l'on s'attaque precisement et longuement sur un aspect bien precis c'est que l'on a une idée precise derrière la tête non ?
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C'est dur d'imaginer qu'il pourrait être fermé vu tout ce qu'il a apporté à la science, et même le VLBA est menacé, comme cet article d'il y a quelques mois le laisse entendre :
Posté le 5 Novembre 2006 à 00:00:44
Arecibo et le VLBA menacés de fermeture !Deux des observatoires radio les plus connus au monde, l'antenne de
305 mètres d'Arecibo de Porto-Rico et le réseau de télescopes connu
sous le nom de VLBA (Very Long Baseline Array), font actuellement
face à de sérieuses menaces budgétaires.En dépit de budgets en augmentation, la division astronomie de la
NSF (National Science Foundation) pourrait ne plus avoir les moyens
de continuer à assurer le fonctionnement de la totalité des
instruments actuellement sous son contrôle tout en construisant
également les nouveaux télescopes modernes demandés par les
astronomes, a déclaré son directeur Wayne Van Citters lors d'une
conférence de presse vendredi dernier.Arecibo est le radiotélescope le plus sensible du monde
L'agence avait institué un comité d'astronomes dirigé par Roger
Blandford afin de réduire de 30 millions de dollars son budget
opérationnel annuel, soit environ le quart du budget actuel de
dépenses en équipements. Les propositions de réduction concernent
tous les domaines de l'astronomie, et Blandford a déclaré, lors de
la conférence de presse, "qu'elles étaient toutes extrêmement
douloureuses". Mais celles concernant la radioastronomie risquent
d'être les plus controversées.Le comité a indiqué au NSF qu'Arecibo et le VLBA devraient être
arrêtés d'ici 2011 s'il n'était pas possible d'obtenir que d'autres
organismes partagent leurs budgets de fonctionnement d'environ 8
millions et 10 millions de dollars, respectivement."Nous sommes très déçus de cette recommandation", a indiqué Joe
Burns, professeur de l'université de Cornell, qui participe au
management d'Arecibo. Il a déclaré que les astronomes demandaient
quatre fois plus de temps d'observation qu'Arecibo ne pouvait en
offrir, faisant de ce télescope le plus "surbooké" des télescopes
supportés par la NSF.Construit dans les années 60 et amélioré dans les années 70 et en
1997, Arecibo est le radiotélescope le plus sensible du monde.
L'antenne géante est fixe, mais la rotation de la Terre sur son axe
et le mouvement d'un récepteur suspendu au-dessus de l'antenne lui
permettent de balayer environ 40% du ciel sur une année. Arecibo est
célèbre pour ses découvertes comme le premier pulsar binaire. Elle
offre également des capacités uniques d'observations radar des
astéroïdes proches de la Terre, qui ne pourraient être réalisées
nulle part ailleurs.Trouver un soutien extérieur semble être une tâche difficile.
Cependant, comme Arecibo est utilisé pour la recherche sur
l'ionosphère de la Terre, Burns espère recueillir le support de la
division des sciences atmosphériques de la NSF.
Le VLBA s'étend d'Hawaï aux Iles ViergesLe VLBA est un réseau de 10 antennes radio, chacune de 25 mètres de
large. S'étendant sur plus de 8000 kilomètres, il offre des images
radio à des résolutions inégalées de l'univers.Il a commencé à fonctionner en 1993, et est célèbre pour ses
découvertes des jets cosmiques et ses études des galaxies lumineuses
alimentées par de gigantesques trous noirs. Fred Lo, directeur du
NRAO (National Radio Astronomy Observatory) qui contrôle le VLBA, a
indiqué dans une déclaration écrite que l'Observatoire "recherchait
activement des aides internationales" pour sauvegarder les
télescopes. Son rapport indique également que "si le VLBA était
fermé, ses capacités uniques seraient probablement perdues pour des
décennies".
Source: New Scientist Space
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Où l'on reparle de notre exoplanète : http://www.berkeley.edu/news/media/releases/2007/05/29_exoplanets.shtml -
Si je comprends bien, tous ces arguments pour arriver à la conclusion que le Big Bang n'a jamais eu lieu ?
Mais l'univers est en expanssion, c'est irréfutable (mais je suppose que tu vas avancer le contraire) ; Cela veut donc dire qu'à une époque reculée il était très concentré !
Le jour où on découvrira des étoiles plus vieilles que l'âge supposé de l'univers il faudra se poser se sérieuses questions... de méthode et de mesures utilisées, là il faut en convenir !! Mais pour l'instant, malgré de nombreux rafistolages le navire est encore à flots ! -
EN CE MOMENT MEME...
Un hommage est rendu au savant sur France 5, sous la forme d'un entretien !! -
Si cette "cavité" est pleine de quelquechose, qu'est-ce que ça peut-être ? La même chose que sur Titan ? Faut-il reparler du méthane de l'atmosphère de Mars ? Qu'est-ce qu'on peut trouver dans un sous-sol volcanique martien ?
La qualité de la photo ne nous induit-elle pas en erreur ?
...
(à suivre)
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Dernières nouvelles concernant Exomars (Flashespace.com):30.05.07 ExoMars, une mission définitivement ambitieuse ?
Le 21 mai, nous vous annoncions que l'Agence spatiale européenne devait statuer, courant juin, sur le projet ExoMars. Nous sommes en mesure de vous dévoiler que l'ESA va recommander la version 'lourde' de la mission aux Etats contributeurs du projet mais, cela nécessitera une rallonge financière.Cette proposition devrait ravir les scientifiques. Elle propose d'embarquer sur le rover les 16,5 kg du Pasteur Payload Package et les 30 kg du Paquet Geophysique, tel que prévu initialement. En l'état, ces 2 suites d'instruments devraient être à même de répondre aux objectifs de la mission. A savoir, recherche de vie éteinte, de vie présente et danger pour l'homme. La suite Pasteur Payload Package sera consacrée à la problématique de la vie et le Paquet géophysique aux études environnementales et géophysiques du site d'atterrissage.
Le lancement de la mission est prévu en 2013. Après une trajectoire directe de 9 mois, le carrier (module interplanétaire) est placé sur une orbite de 4 jours de période. La séparation du module de descente se fera depuis cette position ce qui libère la mission de la nécessité d'arriver après la saison des tempêtes de poussières, le satellite pouvant attendre en sécurité que les conditions atmosphériques et au sol soient favorables avant de libérer le module de descente. Cela permet également de réduire l'ellipse d'incertitude à l'atterrissage, ce qui augmente la probabilité de pouvoir atteindre le site minéralogique adéquat et de réaliser les objectifs de la mission.
Principales recommandations
- Lancement en 2013 ;
- Ariane 5 ou un lanceur russe Proton ;
- Abandon de l'option Soyouz tirée depuis Kourou en raison de la faible capacité d'emport du lanceur ;
- Trajectoire directe de 9 mois ;
- la bande de latitudes retenue pour les sites d'atterrissage s'étend de 10º S à 30º N (peut-être 35º N à confirmer par des études industrielles en cours) ;
- Pas de module orbital, utilisation d'un carrier et d'un gros module de descente ;
- Configuration Vented airbag ;
- Un rover de 205 kg ;
- 2 charges utiles, les 16,5 kg du Pasteur Payload Package et les 30 kg du Paquet Geophysique ;
- Un foret capable de pénétrer le sous-sol de la surface sur une profondeur de 0,05 à 2 m ;
- Le relais de données sera fourni par la sonde Mars Reconnaissance Orbiter (NASA).
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Voici le texte des découvreurs, présenté lors d'une conférence :Lunar and Planetary Science XXXVIII (2007) 1371.pdf
THEMIS OBSERVES POSSIBLE CAVE SKYLIGHTS ON MARS. G. E. Cushing1,2, T. N. Titus1, J. J.
Wynne1,2, P. R. Christensen3, 1U.S.G.S. 2255 N. Gemini Dr. Flagstaff, AZ 86001, gcushing@usgs.gov, 2Northern
Arizona University, Flagstaff, AZ 86011, 3Arizona State University, Tempe, AZ 85287.
Introduction: Here we report the discovery
of seven candidate skylight entrances into subterranean
caverns (Figure 1). All seven are located on the flanks
of Arsia Mons (southernmost of the massive Tharsisridge
shield volcanoes), a region with widespread collapse
pits and grabens which may indicate an abundance
of subsurface void spaces [1,2].
Motivation: Subterranean void spaces may
be the only natural structures on Mars capable of protecting
life from a range of significant environmental
hazards. With an atmospheric density less than 1% of
the Earths and practically no magnetic field, the Martian
surface is essentially unprotected from micrometeoroid
bombardment, solar flares, UV radiation
and high-energy particles from space [3,4,5,6]. Additionally,
intense dust storms occur planet wide, and
some regions exhibit temperature ranges that can double
over each diurnal cycle [7]. Besides general geological
interest, there is a strong motivation to find and
explore Martian caves to determine what advantages
these structures may provide future explorers. Furthermore,
Martian caves are of great interest for their
biological possibilities because they may have provided
habitat for past (or even current) life [5,6,8].
Preserved evidence of past or present life on
Mars might only be found in caves [5,6,8], and such a
discovery would be of unparalleled biological significance
[3]. Cave deep zones on Earth generally maintain
constant climate conditions [9,10] which are ideal
for the preservation of organic material. Accordingly,
Martian caves are among the most desirable targets for
astrobiological exploration [11,12,13,14].
Observations: The Mars Odyssey Thermal
Emission Imaging System (THEMIS) collected the
majority of data for this study [15]. From a nadir perspective,
THEMIS observes both visible and thermalinfrared
wavelengths during the afternoon (~ 15001700
hrs), and IR wavelengths only for early-morning
observations (~ 0300-0500 hrs.) [15].
The inspection of dark, circular pit-like features
at visible wavelengths (VIS band 3, ~.654 µm)
gave our first indication of potential skylight openings
(nadir-pointing observations prevent us from determining
whether these are caverns or deep vertical shafts).
To aid in visualization, we have informally named
these seven sisters on Arsia Mons as: Dena, Chloë,
Wendy, Annie, Abbey, Nikki and Jeanne (Figure 1).
Most of the candidates are adjacent to collapse pits or
are directly in-line with collapse-pit chains, and appear
to have formed by similar processes. They are visibly
distinct from collapse pits, however, by a lack of visible
(sunlit) walls or floors. These proposed skylights
also lack the visible characteristics (such as raised rims
or ejecta patterns) that would associate them with impact
craters. Thermal behaviors furthermore confirm
they are not misidentified surface features such as dark
sand or rock.
Diameters generally range between 100-252
m (estimated from THEMIS VIS at 18 m/pixel for
most images). Only minimum depths can be calculated
(because the floors are not illuminated by the sun in
THEMIS observations) and range between 73-96 m
(diameter ÷ tan(incidence angle)). However, a fortunate
MOC observation of Dena at ~2 p.m. (R0800159)
actually does show an illuminated floor, allowing us to
tightly constrain the depth using a 1-D photoclinometry
routine. This routine returns a depth of ~130 m for
the illuminated floor, while the minimum depth estimated
from the THEMIS observation is only ~80 m.
Because THEMIS IR observes at 100-m resolution,
cavern skylights with diameters much smaller
than that are probably not thermally distinguishable
from regular temperature variations on the surface.
Discussion: Analyses of the candidates suggest
they are not of impact origin, not patches of dark
surface material, and are likely skylight openings into
subsurface cavernous spaces. Visible observations
show dark holes with sufficient depth that no illuminated
floors (incidence angles = 61.5°) can be seen
from a nadir perspective (Thermal-infrared data suggest
temperatures inside these features remain nearly
constant throughout each diurnal cycle. Figure 2 shows
afternoon temperatures for Annie that are warmer than
the shadows of adjacent collapse pits, and cooler than
sunlit portions. Meanwhile, nighttime temperatures for
this candidate are warmer than all nearby surfaces.
Such is the behavior we would expect of a cavern floor
that receives little or no daily solar insolation [9,10].
Wendy, Dena, Annie and Jeanne are the
strongest candidates because they have the most complete
data sets; i.e., they have both VIS and diurnal IR
coverage, and they are large enough to be clearly identified
at 100-m resolution. Chloë, Abbey and Nikki are
also strong candidates because they have the same
visible and thermal characteristics as the other candidates.
Their minimum depths could not be constrained,
however, because of late-afternoon observations when
the sun is too low to shine deeply into the pits.
Conclusion: Additional observations are
necessaryparticularly those at different times of dayLunar and Planetary Science XXXVIII (2007) 1371.pdf
and from an off-nadir perspective. These candidates
cannot be physically explored with our current state of
technology because the targets are too small and specific,
and the atmosphere at these elevations is too thin
for a lander to slow down or maneuver sufficiently to
reach them. The astrobiological significance may also
be reduced at these elevations because microbial life, if
it ever existed on Mars, may not have occurred at these
elevations. However, possible evidence of liquid water
at the Martian surface was recently identified by Malin,
et al. (2006) [16]. If liquid water does exist at or
near the surface, then caves at lower elevations could
hold natural reservoirs, greatly improving the possibilities
for past or present microbial life.
The discovery of potential skylight openings
into Martian caves is an exciting step towards future
exploration and discovery. New spacecraft orbiting
Mars, with greater observational capabilities, can observe
these candidates at higher resolutions, at differdifferent
wavelengths. Future observations will provide
more substantial information about the characteristics
and history of these features. A planet-wide
search for similar targets is currently underway
particularly for those existing at lower elevations. This
discovery presents us with new insights and new challenges
for the future of Mars exploration.
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En tout cas ça ne ressemble pas à un cratère : pas d'ejectats autour !
Moi c'est surtout cette histoire de température qui me turlupine...
J'imagine que MRO va être mis à contribution pour un nouveau passage au dessus. -
Alain Moreau :
Pour l'extrait que j'ai cité, regarde plus haut le lien indiqué par astro 111
Je ne suis pas speléologue mais peut-être que sur Mars ça doit-être un peu different !? Je sais bien que ça ressemble à un lac (mais de quoi ?)mais enfin les gars de la NASA ne racontent pas systèmatiquement des blablas ils me semble... -
Si justement, un des "fonds" a pu être observé :"Cependant, dans une des images de "Dena" prises par Mars Odyssey, un plancher peut être vu, et semble être à une profondeur de 130 mètres, d'après les calculs des chercheurs effectués d'après les données de l'image."
Mais pourquoi insister à ce point pour demontrer que la NASA raconte des sornettes ?? Et quelle est ton explication au sujet des températures relevées ?
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Bon et pour la température alors, nos spéléos ont une idée ?? -
Bon je remet ici l'extrait de l'article que j'avais posté sur l'autre topic ; Il y est question de températures relevées concernant ces fameuses "cavernes" :"... selon les chercheurs, les sept ouvertures dont il est question ici sont différentes car elles ne présentent pas de remparts ou de gradins d'effondrement. Contrairement aux cratères, on n'observe pas de traces de projections ou d'éjectas de matière.
Ces sept puits ont été officieusement baptisés des noms de Dena, Chloe, Wendy, Annie, Abbey, Nikki et Jeanne.
Les chercheurs admettent qu'ils n'ont encore pu déterminer la nature exacte de ces structures, mais ils ont aussi utilisé l'instrument THEMIS de Mars Odyssey en se concentrant sur l'une d'elles, Annie. Et les résultats sont déroutants. La température interne d'Annie est beaucoup plus élevée que les zones ombragées des cratères voisins durant l'après-midi martien, et se refroidit beaucoup plus lentement durant la nuit. Les mesures ont aussi révélé que le "plancher" d'Annie doit se situer à 130 mètres de profondeur.
Les biologistes de la NASA considèrent que cette découverte est réellement importante, car n'importe quelle excavation d'au moins 50 mètres sous la surface martienne constitue un endroit privilégié pour la recherche d'une vie résiduelle. Qui sait, disent-ils, des bactéries nous attendent peut-être là-bas "
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Je l'avais déjà posté sur un autre topic, mais il tombe pile poil avec cette info... très intriguante cette histoire de température :"Mars : découvertes de cavernes crevant la surface"
Par Jean Etienne, Futura-SciencesLes chercheurs de la NASA indiquent que les images de la sonde Mars Reconnaissance Orbiter montrent la présence, à la surface de la Planète rouge, de cavernes de la dimension approximative d'un terrain de football.
Selon eux, il pourrait s'agir de points d'entrée à un réseau de souterrains ou de grottes, qui auraient percé la surface selon un processus connu aussi sur Terre sous le nom de puits d'effondrement, un phénomène géologique dans lequel le matériau de surface tombe dans un vide ou une dépression généralement créée par l'activité sismique.
L'étude approfondie de ces zones pourrait se révéler cruciale, car les scientifiques ont toujours estimé que des cavernes martiennes constitueraient le meilleur refuge pour la vie, considérant la protection naturelle qu'elles procurent contre les rayonnements solaires, surtout les UV particulièrement intenses en l'absence de filtration atmosphérique efficace.
Des structures similaires avaient déjà été observées auparavant. Mais selon les chercheurs, les sept ouvertures dont il est question ici sont différentes car elles ne présentent pas de remparts ou de gradins d'effondrement. Contrairement aux cratères, on n'observe pas de traces de projections ou d'éjectas de matière.
Ces sept puits ont été officieusement baptisés des noms de Dena, Chloe, Wendy, Annie, Abbey, Nikki et Jeanne.
Les chercheurs admettent qu'ils n'ont encore pu déterminer la nature exacte de ces structures, mais ils ont aussi utilisé l'instrument THEMIS de Mars Odyssey en se concentrant sur l'une d'elles, Annie. Et les résultats sont déroutants. La température interne d'Annie est beaucoup plus élevée que les zones ombragées des cratères voisins durant l'après-midi martien, et se refroidit beaucoup plus lentement durant la nuit. Les mesures ont aussi révélé que le "plancher" d'Annie doit se situer à 130 mètres de profondeur.
Les biologistes de la NASA considèrent que cette découverte est réellement importante, car n'importe quelle excavation d'au moins 50 mètres sous la surface martienne constitue un endroit privilégié pour la recherche d'une vie résiduelle. Qui sait, disent-ils, des bactéries nous attendent peut-être là-bas
première image d'une étoile
dans Astronomie générale
Posté(e)
- Entre "supputer" que des systèmes planétaires existent et SAVOIR qu'ils sont réels, il y a une légère difference que les astronomes ont mis des milliers d'années à combler !
- Maintenant que l'on sait qu'il y a dans notre seule galaxie des dizaines, des centaines de milliards d'exoplanètes, combien faudra t-il de générations de chercheurs pour tenter de les repertorier, analyser leur atmosphère, determiner si elles possèdent des biomarqueurs, ect... Voila pourquoi je parle de nouvel âge d'or, car quoi de plus extraordinaire de rechercher la vie ailleurs ?
- Depuis qu'on a découvert la 1ère exoplanète en 1995 on ne sait plus du tout comment se forme un système planétaire... c'est bien pour cela qu'il faut construire des instruments de plus en plus puissants, comme ALMA dont le coût se chiffre en milliards de $ ; quand on dispose d'un matériel aussi onéreux financé par les contribuables de nombreux pays il y a OBLIGATION de résultat, donc on les construits aux meilleurs endroits possibles du globe afin de fournir le maximum d'heures d'observation aux chercheurs qui sont payés pour trouver !
Le budget alloué à l'astronomie n'étant pas infini il est logique que les observatoires moins performants soient abandonnés ou voient leur activité decliner ; Cela n'empêche pas l'OHP par exemple de fournir beaucoup de temps d'observation aux "chasseurs d'exoplanètes" et de survivre malgré tout...
- le "grand public"...
Découvrir l'univers n'a de sens que si l'on parvient à faire partager cette passion au maximum de gens, même s'ils n'ont qu'une idée aproximative de ce qu'est la relativité, l'espace-temps, ect... Mon plus beau souvenir c'était ce fameux soir à La Vilette où, en compagnie de milliers d'initiés ou de curieux nous avons découverts émerveillés les premières vues de la surface de Titan, qui s'affichaient une à une sur un grand écran... C'est aussi internet, Ciel & Espace, les "Rencontres du ciel et de l'espace" tout les deux ans à La Vilette, ect...
On peut toujours tout critiquer, style "les jolies images de HUBBLE vous mentent elles sont trop belles" : oui mais elles permettent de faire rêver et de faire naître de nouvelles vocations qui à leur tour prendront la relève.
Certes les erreurs des journalistes non specialisés sont courantes, on glisse vite de "planète de zone habitable" à "planète habitable", on imagine déjà l'homme débarquer sur ces nouveaux mondes... mais c'est un mal nécessaire quand obtenir des crédits pour poursuivre la recherche implique le soutien de ce fameux "grand public" !
[Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 12-06-2007).]