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Je pense aussi que les rovers ou autres robots ne suffiront pas pour explorer convenablement les zones les plus intéressantes de Mars en ce qui concerne une possible "activité biologique" ; Les cavernes découvertes recemment (article ci-dessous) ne livreront leurs secrets qu'à une expédition humaine !!
"Mars : découvertes de cavernes crevant la surface"
Par Jean Etienne, Futura-SciencesLes chercheurs de la NASA indiquent que les images de la sonde Mars Reconnaissance Orbiter montrent la présence, à la surface de la Planète rouge, de cavernes de la dimension approximative d'un terrain de football.
Selon eux, il pourrait s'agir de points d'entrée à un réseau de souterrains ou de grottes, qui auraient percé la surface selon un processus connu aussi sur Terre sous le nom de puits d'effondrement, un phénomène géologique dans lequel le matériau de surface tombe dans un vide ou une dépression généralement créée par l'activité sismique.
L'étude approfondie de ces zones pourrait se révéler cruciale, car les scientifiques ont toujours estimé que des cavernes martiennes constitueraient le meilleur refuge pour la vie, considérant la protection naturelle qu'elles procurent contre les rayonnements solaires, surtout les UV particulièrement intenses en l'absence de filtration atmosphérique efficace.
Des structures similaires avaient déjà été observées auparavant. Mais selon les chercheurs, les sept ouvertures dont il est question ici sont différentes car elles ne présentent pas de remparts ou de gradins d'effondrement. Contrairement aux cratères, on n'observe pas de traces de projections ou d'éjectas de matière.
Ces sept puits ont été officieusement baptisés des noms de Dena, Chloe, Wendy, Annie, Abbey, Nikki et Jeanne.
Les chercheurs admettent qu'ils n'ont encore pu déterminer la nature exacte de ces structures, mais ils ont aussi utilisé l'instrument THEMIS de Mars Odyssey en se concentrant sur l'une d'elles, Annie. Et les résultats sont déroutants. La température interne d'Annie est beaucoup plus élevée que les zones ombragées des cratères voisins durant l'après-midi martien, et se refroidit beaucoup plus lentement durant la nuit. Les mesures ont aussi révélé que le "plancher" d'Annie doit se situer à 130 mètres de profondeur.
Les biologistes de la NASA considèrent que cette découverte est réellement importante, car n'importe quelle excavation d'au moins 50 mètres sous la surface martienne constitue un endroit privilégié pour la recherche d'une vie résiduelle. Qui sait, disent-ils, des bactéries nous attendent peut-être là-bas
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Un article du Monde relate la mise en service de cet énorme machin qui devait, on s'en souvient, révolutionner l'astronomie en apportant une nouvelle fenêtre sur l'univers. A la lecture du papier on est en droit d'en douter :Reportage
" Près de Pise, le détecteur astronomique Virgo traque le passage des ondes
gravitationnelles"
LE MONDE | 23.05.07 | 15h05
On peut rechercher les événements les plus brutaux de l'Univers et
craindre les trottinements d'une visite d'écoliers. Depuis le début
de son exploitation scientifique, vendredi 18 mai près de Pise, le
détecteur géant Virgo pose les tout premiers jalons d'une astronomie
de l'extrême, qui doit éliminer les plus anodins des mouvements
terrestres pour discerner les traces de cataclysmes lointains.
Ce paradoxe apparent reflète celui de la gravitation, dont le
pouvoir sur l'infiniment grand et sur les masses gigantesques des
galaxies masque une insigne faiblesse par rapport aux trois autres
forces fondamentales de la nature. "Pour la concevoir, considérez
qu'il suffit d'un petit aimant pour soulever un clou tombé par
terre, écrit l'astrophysicien Trinh Xuan Thuan dans Les Voies de la
lumière (Fayard). Ce qui veut dire que la force électromagnétique
exercée par l'aimant sur le clou est de loin supérieure à la force
de gravité exercée sur lui par les 6 000 milliards de milliards de
tonnes de la masse de la Terre."
Ce manque de vigueur est l'une des causes de la complexité de la
tâche assignée à Virgo : la détection des ondes gravitationnelles,
prédites par la relativité générale d'Einstein, et qui n'ont encore
été décelées que de manière indirecte. A la manière des vaguelettes
qui plissent la surface d'un étang trouée par un caillou, ces
ondulations se propagent à la vitesse de la lumière en déformant la
géométrie de l'espace-temps et en modifiant localement la distance
entre deux points. Elles sont déclenchées par des catastrophes
cosmiques, comme les explosions de certaines étoiles en supernovae
ou la fusion de deux corps massifs, trous noirs ou étoiles à
neutrons.
Mesurer l'amplitude de ces rides compléterait notre connaissance de
l'Univers, en permettant aux astronomes de s'appuyer sur d'autres
observations que celles des rayons lumineux. Mais les fluctuations
provoquées par les ondes gravitationnelles sont infimes. Sur la
distance de la Terre à la Lune, cette variation serait de l'ordre de
la taille d'un atome.
Pour la détecter, Virgo, fruit d'une collaboration franco-italienne
entre le CNRS et l'Institut national de physique nucléaire, déploie
dans la plaine pisane un grand L composé de deux bras
perpendiculaires de 3 km chacun. Un faisceau laser, divisé en deux,
parcourt à l'intérieur de chaque bras environ 150 km, grâce à un jeu
de miroirs. Toute variation du signal lumineux doit trahir une
modification de la distance entre les miroirs causée par une onde
gravitationnelle.
Pour obtenir cette précision de l'ordre du milliardième de
milliardième de mètre, le système doit être d'une stabilité sans
défaut. Le faisceau, irréprochable, doit se déployer dans un vide de
qualité spatiale et être reflété par des miroirs parfaits, eux-mêmes
protégés du bruit de fond sismique - causés par exemple par le
fracas des vagues sur la côte toscane - par une chaîne de filtres
suspendus les uns aux autres.
Ces prouesses technologiques ont construit un système
particulièrement ardu à mettre au point. C'est ce qui explique que
quatre années de réglage aient été finalement nécessaires, alors que
le calendrier n'en prévoyait qu'une après l'inauguration de 2003.
Ces trésors de précautions n'ont toutefois pas éliminé toutes les
angoisses des scientifiques, et de nombreux sources parasites
doivent encore être prises en compte en ce début de phase
scientifique. Le passage des avions brouille le signal, comme celui
de certaines masses nuageuses. Le veilleur de nuit devra, lui,
renoncer à ses rondes dont la trace apparaît sur les données
recueillies.
De plus, il est un paramètre crucial sur lequel les chercheurs n'ont
que peu de prise : le nombre d'événement détectables. L'équipe de
Virgo guette des phénomènes mal connus, dont les statistiques sont
approximatives. "La capacité des supernovae à produire des ondes
gravitationnelles avait été surestimée par les théories", assure
Benoît Mours, porte-parole du projet. La probabilité d'un événement
perceptible ne dépasse guère aujourd'hui un par an. Avec cette
proportion, une découverte s'apparenterait à une divine surprise.
Pour augmenter ces chances, une alliance vient d'être conclue avec
les deux détecteurs du système américain LIGO, qui prennent des
mesures depuis cinq ans, sans avoir encore rien vu. Renonçant à
toute concurrence, les équipes mettront en commun leur données.
Les chercheurs comptent surtout sur une amélioration des capacités
de Virgo, qui permettra de détecter des événements plus lointains,
donc plus faibles mais aussi statistiquement plus nombreux. Un
première modification est prévue en 2009 puis, surtout, une
amélioration plus radicale à l'horizon 2014. Le taux d'événements
détectables aura alors été multiplié par 1 000 et l'ère de
l'astronomie gravitationnelle aura vraiment commencé.[Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 24-05-2007).]
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Oui, c'est ce qui permet de faire fonctionner un sonde quand les panneaux solaires ne suffisent pas (trop loin du soleil...) -
Sur le site du JPL, Mars Science Laboratory est prévu pour un lancement en 2009 et une arrivée en octobre 2010.Vu le faible budget de l'ESA, mieux vaut que leurs projets soient complémentaires plutôt que concurents vis à vis des américains ! Et de ce point de vue c'est bien joué je trouve : Mars Express est la 1ère sonde à emporter un radar pour sonder le sous-sol de la planète rouge ; Si ExoMars est lancé un jour, le plus important sera l'endroit choisi, pas la date de lancement !
La planète Mars est largement gâtée ces dernières années, il me semble que la priorité pour la suite de l'exploration du système solaire est de préparer des missions dédiées à Titan (voir Encelade) et Europe, et là la coopération internationale a donné de ramarquables résultats (mission Cassini huygens) les coûts sont partagés et les compétences complémentaires (les européens ne maîtrisent pas la technologie des RTG par ex).
Malgré des moyens modestes,les européens avec les missions COROT, GAIA, PLANCK ect.. font plus que bonne figure face à la NASA
Et c'est vrai de dire que l'astronomie, qui est une activité qui a 0 retombée économique ou pratique n'a pas trop à se plaindre du traitement... même si ce n'est jamais assez pour les passionnés comme nous ! -
Bon documentaire (c'est de la BBC) mais inutilement dramatique...
L'astéroïde 1950 D A (1,1 km de diamètre) ne va frôler ou percuter la Terre qu'en... 2880 ! ça nous laisse plus de 8 siècles pour nous preparer quand même...
Et pour les menaces éventuelles qui pourraient survenir, le plus important est évidemment de les detecter ; L'idée de les dévier avec un "collecteur solaire" est séduisante sur le papier...
Il me semble qu'il y a des menaces plus graves pour l'instant, mais des sentinelles ne sont pas inutiles. -
Des p'tits jeunes parcourent peut-être le forum et rêvent de faire de leur passion leur métier... pas facile !
J'ai trouvé ce témoignage :"Comment devenir astronome"
article de Fabrice Mottez
Beaucoup dastronomes amateurs souhaitent faire de leur passion un
métier. Dans un observatoire, on rencontre des chercheurs, et
presque autant dingénieurs et de techniciens. Voici une brève
description des itinéraires menant aux professions liées à la
recherche en astronomie.
Les études à suivre pour devenir chercheur : Pour devenir chercheur,
il faut commencer par faire des études scientifiques axées sur la
physique et les mathématiques.
Et comme la langue anglaise est la langue internationale des
sciences, il faut lapprendre. Inutile de parler comme Shakespeare ;
il faut connaître la syntaxe, assez de grammaire, du vocabulaire de
base, et shabituer à parler et à écouter. (Une bonne astuce pour
sentraîner « en plus » des cours sans trop sennuyer : revoir des
films que vous aimez bien, en DVD, mais en sélectionnant la langue
anglaise, et les sous-titres anglais.) Le vocabulaire scientifique
est facile à acquérir, car les mots des sciences se ressemblent
beaucoup entre le français et langlais.
Au lycée, mieux vaut préparer un bac S. Ensuite, on peut soit aller
à luniversité, soit aller en classe préparatoire aux écoles
dingénieurs. Le tout, cest de faire des mathématiques et de la
physique. Le point faible des élèves en sciences, de nos jours,
c'est le calcul : si la vue d'une équation vous dégoûte, vous
souffrirez beaucoup et mieux vaut songer à un autre métier. En
astronomie, on emploie beaucoup les mathématiques.
Puis il faut faire, à lUniversité, un mastère sur un sujet lié à
lastrophysique. Cest possible soit à luniversité après la licence
(Bac+3), soit en école dingénieur après le diplôme, ou bien,
parfois, dans certaines écoles, en équivalence de la dernière année.Un mastère dure deux ans. (Avant la réforme des diplômes
universitaires, la mastère 2ème année correspondait à un DEA). A la
fin du mastère, on a un niveau Bac+5.
On peut aussi faire un mastère en physique théorique, ou bien en
physique atomique, ou en physique des plasmas On se renseigne
précisément là-dessus quand on a déjà bien entamé la Licence ou son
cursus dingénieur. Pas besoin de se soucier dès la sortie du bac du
Mastère quon fera trois ans après.
Au mastère, il faut sarranger pour être bien classé, cest plus
facile pour obtenir une bourse de thèse (à Bac+5, il faut songer à
son autonomie financière). En même temps, on sinforme de la vie des
laboratoires, et sur les sujets de thèse proposés par les
chercheurs. Il faudra en choisir un.
Puis on prépare la thèse. Un thésitif (quelquun préparant une
thèse) est une sorte dapprenti chercheur. Une thèse réussie doit
comporter des résultats originaux, que lon publie en général dans
des journaux scientifiques professionnels. Une thèse en
astrophysique dure typiquement trois ans. Une fois quelle est
prête, on la soutient devant un jury, en séance publique (on a
invité les copains, les collègues, la famille, les voisins ). Si
tout se passe bien le jury décerne le diplôme de docteur.
Avec un tel diplôme, on a le droit de se présenter aux concours de
recrutement pour les postes de chercheur.
Les concours ont lieu une fois par an. Si on veut les passer, en
attendant, on travaille dans un laboratoire avec un statut de jeune
chercheur. On est payé sur des contrats qui durent typiquement entre
un et trois ans, on appelle ça des « post-docs ». Cest une
situation intéressante sur le plan professionnel, car on travaille
en général dans dautres laboratoires que celui de sa thèse, et
souvent dans un autre pays. Mais cest un statut précaire, avec un
salaire correct mais sans plus (en Europe, bien moindre que celui
d'un ingénieur dans le privé), et il ne faut pas trop en abuser. Il
vaut mieux se faire embaucher au plus vite. Ce qui narrive
malheureusement aujourd'hui quà partir de lage de 30 ans en
astronomie. (Il y a quelque temps, on entrait vers 26-30 ans, mais
aujourdhui, cest fini, les statuts précaires sont à la mode dans
le monde cruel daujourdhui. Si vous êtes actuellement au lycée, il
est possible que dici là, les choses évoluent encore. En bien ? En
mal ?) Le nombre de poste de chercheurs en astronomie est restreint
: 10 à 20 postes par an (Université, Observatoires, CNRS), pour
environ 200 candidats ayant passé avec succès toutes les étapes
décrites ci-dessus.
Bref, il faut être patient...
Sachez, si ce long cursus vous décourage, quil existe dautres
professions dans la recherche. Les laboratoires dastrophysique ont
besoin de techniciens et dingénieurs pour fabriquer leurs
expériences.
Dans un observatoire, il y a à peu près autant de techniciens et
dingénieurs que de chercheurs.
Les diplômes techniques appréciés sont souvent des DUT de mesures
physiques, délectronique, liés à loptique, ou bien en
informatique.
Les ingénieurs électroniciens, les opticiens, les ingénieurs
spécialisés en traitement du signal ou en informatique sont très
recherchés.
Le recrutement des ingénieurs et des techniciens se fait également
par concours, une fois par an, en général.
Voilà pour les études et le commencement de la carrière.
Tous les astrophysiciens nont pas été astronomes amateurs. Beaucoup
dentre eux se sont dabord intéressés à la physique et se sont
orientés vers lastronomie seulement au cours de leurs études
supérieures ou de leur vie de chercheur. Mais si vous êtes jeune et
que vous souhaitez faire de lastronomie, nhésitez surtout pas à
lire des livres sur lastronomie, la physique, ou encore, les
mathématiques, lhistoire des sciences...
Si vous aimez bricoler, n hésitez pas à mêler vos talents de
bricoleur et votre intérêt pour la physique. Fabriquer une lunette
astronomique nest pas très compliqué (en faire une bonne est plus
difficile), cest une bonne façon de découvrir loptique, très
complémentaire de lapproche théorique enseignée au lycée.
Si il y a un club dastronomie aux alentour de chez vous, pourquoi
ne pas y aller ? Ca peut être loccasion de vous familiariser avec
lobservation du ciel.
Au cours de vos études, vous serez conduit à faire des stages en
entreprise. Pourquoi ne pas essayer den faire un dans un
laboratoire ou dans un observatoire ? Il se peut quun laboratoire
réponde négativement à votre demande. Ne vous découragez pas, vous
pourrez sans doute vous présenter à nouveau plus tard, quand vous
aurez un niveau détudes plus élevé (si on vous refuse pour un stage
de troisième, cela ne signifie pas que lon ne voudra pas de vous
pour un stage de licence ou de mastère quelques années après).
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Génial cette histoire d'OVNI !!"Nous sommes allés sur la Lune non pas parceque c'est facile, mais parceque c'est difficile"
Voila, tout est dit, cette phrase suffit à tout résumer et symbolise la specificité du génie humain ; Tout le reste on s'en fout.
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Alors là chapeau !!
Bravo à toute l'équipe qui a participé à la découverte !!
Je dois avouer que je ne connais pas cet observatoire !
Quel telescope et instrument avez-vous utilisé pour cette observation ?
Cette planète va attiser la curiosité à n'en pas douter...
[Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 16-05-2007).]
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Il y a peut-être une explication beaucoup plus simple, qui ne fait pas appel à de nouvelles particules inconnues !
cf site de Ciel et espace :"De la matière noire pas si exotique"
De quoi est constituée lénigmatique matière noire, dont la
gravitation influe sur la matière visible mais quaucun astronome
na encore jamais vue ? En combinant simulations numériques et
observations radio de NGC5291, un système de galaxies en interaction
dans lHydre, Frédéric Bournaud (CEA) et ses collègues européens
viennent de lever un coin du voile. Dans les galaxies naines de
marées, qui naissent dans le sillage des grandes collisions
galactiques, la matière noire pourrait être constituée...
dhydrogène moléculaire !Voilà qui a de quoi surprendre. Les astronomes expliquent
généralement la discrétion de la matière noire par son caractère
exotique. Il sagirait de neutralinos, daxions ou dautres
particules hypothétiques quil reste à découvrir.Dans les débris de collisions galactiques, pourtant, la matière
cachée mise en évidence par Frédéric Bournaud ne peut pas être de ce
type. Bien que les naines de marées de NGC5291 soient trois fois
plus massives quelles ne le paraissent, invoquer ici la présence de
matière noire exotique contredirait les meilleurs modèles de
formation des galaxies !En effet, selon ces modèles, la matière noire exotique se cantonne
aux halos sphériques qui enveloppent les galaxies. Or les
simulations numériques montrent que les naines de marées de NGC5291
se sont formées en arrachant de la matière aux disques de leurs
galaxies mères. Si ces naines possèdent de la matière cachée, elle
nest donc pas du même type que celle que lon trouve dans les
halos...De quoi est constituée cette matière noire non exotique ? Il y a peu
de candidats. Sous la forme dun gaz moléculaire, très froid,
lhydrogène pourrait faire laffaire. Il a très bien pu échapper
jusquici aux astronomes. À lobservatoire de Paris,
lastrophysicienne Françoise Combes milite depuis plusieurs années
pour la construction dun satellite dédié à sa recherche. À suivre,
donc !David Fossé
Le 10 mai 2007> Pour en savoir plus : "De la matière noire dans les débris dune
collision entre deux galaxies" un podcast à écouter sur Ciel &
Espace radio avec Frédéric Bournaud, astrophysicien au CEA. -
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Dernières nouvelles (pas très positives...) :"Le LHC ne démarrera peut-être quau printemps 2008"
Par Laurent Sacco, Futura-SciencesLe plus grand accélérateur de particules au monde se rapproche de sa mise en
service. Cependant, même si les travaux d'interconnexion entre les aimants du
dernier octant du LHC ont commencé avec deux semaines d'avance par rapport au
calendrier général du LHC, il semble de plus en plus probable quil ne
fonctionnera pas en novembre 2007 comme initialement prévu.
Avec ses 27 km de circonférence et ses détecteurs grands comme des immeubles de
plusieurs étages, le LHC peut être comparé à une cathédrale des temps modernes.
6 500 physiciens et probablement autant de techniciens et dingénieurs de plus
de 80 pays participent à cette aventure dont le but nest rien de moins que de
percer les secrets les plus fondamentaux de lUnivers, comme lorigine des
masses des particules, et de recréer les conditions physiques des tout premiers
instants de lUnivers quand celui-ci nétait âgé que de quelques millionièmes de
seconde. Des faisceaux de protons et dions lourds circuleront à des vitesses
proches de celle de la lumière et, dans la fournaise infernale produite lors des
collisions, les quatre détecteurs principaux du LHC traqueront des particules
aussi célèbres que le boson de Higgs ou les neutralinos, les particules
supersymétriques hypothétiques constituant peut-être la fameuse matière noire.
La mise en service du LHC est donc attendue avec beaucoup dimpatience de par le
monde. Toutefois, daprès des déclarations faites récemment par des
responsables du CERN à Genève, les quelques problèmes imprévus qui sont apparus
dernièrement pourraient bien repousser la date de circulation des premiers
faisceaux dans le collisionneur à 100 m de profondeur sous la frontière
franco-suisse, au printemps 2008.Les résultats récents de léchec du test de résistance des supports de certains
aimants supraconducteurs fournis par le FERMILAB en est une cause possible mais
elle nest pas la seule. James Gillies, le porte parole du CERN, vient en effet
dexpliquer quun certain nombre de difficultés, bien compréhensibles étant
donné lenvergure du projet, sétaient présentées. Le processus de
refroidissement des aimants, bien que se poursuivant sans problème particulier,
a pris plus de temps que prévu par exemple. En ce qui concerne le problème des
supports des quadripôles fournis par le FERMILAB, les deux laboratoires
réfléchissent à la meilleure stratégie pour le résoudre et perdre le moins de
temps et dargent possible. Rappelons que les 20 états européens et leurs
partenaires, comme les USA et le Japon, dépensent presque 800 millions de
dollars par an depuis quelques années pour lachèvement de ce projet titanesque. -
Geoffrey Marcy met au point actuellement le ROCKY PLANET FINDER à l'observatoire de Lick (un telescope automatique entièrement dédié à leurs travaux) J'ai lu que leur spectromètre aura une precision de 2 miles/heure (3km/h)
Je ne sais pas s'il est plus performant que HARPS, mais il ne sera pas, je pense au point avant quelque temps ! -
Eh bien n'en déplaise aux américains la 1ère "vraie exo-Terre" jamais découverte sera française grâce à COROT !!
(Méfions nous des suisses quand même...) -
C'est vrai qu'employer le mot "cartographie" est un peu fort pour le résultat assez grossier, mais c'est une première :
Première cartographie d'une exoplanète
Même si elle est encore extrêmement peu détaillée, la première carte
des températures d'une planète extrasolaire vient d'être établie par
des astronomes. La planète est une géante gazeuse nuageuse connue
sous le nom de HD 189733b et est située à 60 années-lumière de la
Terre, dans la direction de la constellation du Petit Renard. Elle
est trop éloignée pour que sa lumière puisse être distinguée de
celle de son étoile par les meilleurs télescopes mais à l'aide de la
vision infrarouge du télescope spatial Spitzer, les astronomes ont
réussi à analyser sa température de surface.Les scientifiques ont tout d'abord observé la planète lors de son
passage devant son étoile puis derrière, comme on le voit sur
l'animation. HD 189733b est une planète en transit, ce qui signifie
que l'inclinaison de son orbite fait qu'elle occulte son étoile vue
de la Terre. La rotation de cette planète est, selon les astronomes,
verrouillée à son étoile, ce qui veut dire qu'un de ses hémisphères,
appelé diurne, fait continuellement face à son brûlant Soleil.Les observations de Spitzer ont commencé alors que la planète se
situait entre son étoile et nous et qu'elle nous présentait donc sa
face nocturne, la plus froide. Au fil de sa révolution, la face
diurne plus chaude est progressivement apparue à nos yeux (à ceux du
télescope) et les émissions infrarouges reçues ont augmenté. Les
mesures de ces variations ont permis aux astronomes de déterminer la
façon dont la température variait sur la totalité de la surface de
la planète.Mais pourquoi avoir utilisé les longueurs d'ondes infrarouges ? Il
se trouve que la lumière propre d'une planète se distingue beaucoup
plus nettement de celle de son étoile à ces longueurs d'onde. Dans
le domaine visible, la lumière de la planète est noyée dans celle de
son étoile.En déduisant la chaleur émise uniquement par la planète des mesures
infrarouges ainsi effectuées, les astronomes en ont déterminé sa
température. La carte révèle que HD 189733b possède une température
de surface d'environ 650 °C sur sa face nocturne et d'environ 930 °C
sur sa face exposée à son soleil. Une si faible différence laisse
présager l'existence de vents violents qui balaient la surface de
gaz chauds depuis la face diurne vers la face nocturne.
Source: NASA
Illustrations: NASA/JPL-Caltech/Harvard-Smithsonian CfA[Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 14-05-2007).]
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Serge parlait dans sa chronique du telescope spatial SPITZER qui observe en infrarouge, il a observé en transit l'exoplanète HD 189733b et a réussi à dressé une cartographie de la chaleur à la surface, ce qui n'est pas un mince exploit !!Ce qui m'amène à un autre point : j'ai compris que si la 1ère planète découverte par COROT ne reprenais pas le nom de l'étoile hôte, c'était parceque l'équipe le gardait secret !! Est-ce bien courant ce genre de cachoteries ? Y a t-il règle en la matière fixée par l'IAU ? Y a t-il un délai après lequel les résultats sont accessibles aux autres équipes de recherche ?
Et aussi : les mesures du telescope de COROT sont si précises qu'il sera, dans certains cas, possible d'obtenir des renseignements sur les atmosphères ou la composition chimique des planètes : est-ce qu'on aura droit à des résultats que l'on espérait pas obtenir avant 10 ou 15 ans ?
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houla... je viens d'entendre un monsieur sur France Info qui a dit que l'équipe de COROT va bientôt annoncer la découverte d'une "nouvelle Terre"...J'en profite pour signaler que sur le site du CNES il y a maintenant un reportage (good) intitulé "une journée avec l'équipe du projet Corot" ; Il est daté du... 5 février !!
A ne pas rater si l'aventure vous passionne.
Découvert en kiosque un magazine scientifique que je ne connaissais pas, EOS SCIENCES (n°4, bimestriel, 595) on peut y lire une interview de Marc Ollivier qui a bossé sur le projet (on peut l'écouter en podcast aussi sur le site de Ciel et espace) -
Cette dépêche me laisse perplexe : HE 1523-0901 est présentée comme "une étoile relativement brillante" et se situant dans notre propre galaxie, donc très proche de nous...
Connait-on son type spectral ? Parceque si elle est du type G2, G3 ou plus elle devrait déjà être morte logiquement !? En dessous (G5, K, M...) elle ne devrait pas briller assez... sauf si je sous-estime les capacités du VLT.
Autre point : une étoile de 1ère génération peut-elle renfermer de l'uranium et du thorium ? Si ce n'est pas le cas cela signifie t-il qu'il y a des étoiles encore plus vieilles ? On se rapproche dangereusement du Big Bang, clef de voûte de tout l'édifice... -
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Ce documentaire est en fait une conférence filmée, agrémentée de quelques images de synthèse et de photos mais pas trop : là où les anglo-saxons nous submergeraient d'images fabriquées par des ordinateurs, JP Luminet nous la fait "à la française", en utilisant un bas résille, un bas de soie et une boule de pétanque pour expliquer la relativité d'Einstein.
Après une évoquation rapide de son enfance dans sa Provence natale, JP Luminet évoque ce qui a fait sa célebrité (les trous noirs) puis son "dada" actuel, "l'univers chiffoné".
L'intérêt principal du documentaire, me semble t-il, est de démontrer, s'il en est besoin, l'importance du talent de vulgarisateur pour transmetre des notions assez ardues pour le grand public, et JP Luminet y parvient parfaitement. -
Bonnes impressions également, documentaire vivant et bien fourni en arguments, images et interviews des differents acteurs, ne manque que l'épisode de la réunion de l'IAU. -
Suis également scandalisé par cette honteuse ségrégation envers les planètes de petite taille !! Pourquoi pas dégrader Mercure pendant qu'on y est !?
Pour ma part à partir du moment où c'est rond, avec une orbite bien définie autour de son étoile, je ne vois pas de raisons pour la mépriser ! Non mais... -
A t-on une idée de ce que représente, en %, la masse de notre galaxie composée de cadavres d'étoiles : trous noirs, étoiles à neutron, naines blanches ? A t-on assayé d'évaluer leur nombre ? Doit quand même y en avoir un paquet depuis la naissance de la Voie lactée... -
ça c'est FOURMI-dable !! J'y penserais dès ma prochaine visite chez le marchand de journaux, à moins que tu nous fasse un ch'ti scan !? -
heu.... Serge, qu'est-ce que tu veux dire par "les autres terres que XXXX va annoncer bientôt" ???L'étoile-hôte est... CoRot-Exo-1
Elle ne figurait sur aucun catalogue ou on lui a donné un nouveau nom ?[Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 03-05-2007).]
VIRGO enfin en service, mais...
dans Astronomie générale
Posté(e)
Je suis quand même étonné de constater que leurs concepteurs sont parvenus à convaincre les ministères de débloquer des budgets sans nul doute considérables vu l'immensité des détecteurs... Tout cela sans aucunne garantie de résultats ! Et sans savoir si on pourra les interpreter...