ClaudeS

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Billets posté(e)s par ClaudeS

  1. ClaudeS
    Bonsoir,
     
    Un beau temps s'est installé ici en Seine et Marne ce Vendredi 27 et Samedi 28 novembre 2020. J'ai sorti Mila en me disant que j'allais pouvoir attendre que la Lune soit au plus haut pour lui tirer le portrait.
    J'ai refait le Gassendi de la veille, car j'avais du interrompre mes vidéos du fait des nuages vers 20h30, et mes prises n'ont pu être faites qu'avec la lune assez basse à l'horizon Sud- Est.
    Donc deux Gassendi, un du 26 Novembre et un du 27 Novembre.
    Puis une image de la vallée Schröten.
    Pour les deux images prises entre 0h00 et 1h00 du matin ce 28 Novembre, j'ai réalisé des vidéos de 5000 images pour en retenir 1000 traitées à chaque fois avec Astrosurface H64, et ondelettes Registax 6. Je suis satisfait du résultat. On peut travailler un peu sur les clichés.
     
    Gassendi à 0.3" d'arc/pixel avec la barlow TAL 2X (ici avec amélioration du gamma 1.2X) le 26/11/2020

     
    Gassendi à 0.3" d'arc/pixel avec la barlow TAL 2X (ici avec amélioration du gamma 1.2X) le 27/11/2020

    Carte avec Légendes

     
    On observe bien les rimae dans Gassendi, ainsi que d'autres rimae moins faciles que l'on m'a signalées, les rimae Hérigonius.
     
    https://es.wikipedia.org/wiki/Rimae_Herigonius

     
     
    Je joins un dessin d'un membre du club astro de Chalans/Vendée85, notre collègue Yves Robin, qui m'avait transmis un magnifique dessin de cratère Gassendi il y a quelques semaines. Je le trouve particulièrement réussi..

     
    Deuxième image: La vallée Schröten avec les cratères Aristarque et Hérodote
     
    Vallée Schröten à 0.3" d'arc/pixel avec la barlow TAL 2X

     
    Carte avec légendes avec une Rima particulièrement difficile à observer, la rima Marius.

     
     
         Rima Marius: NASA

     
     
     
    Claude Schuhmacher
     
     
     
  2. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    Cette image est prise ce matin, juste avant le lever du jour, car mon réveil fût tardif (06h15). Je crois n'avoir pas fait une mise en station aussi rapide, pour un suivi très correct, ne nécessitant pas de recadrage en cours de prise de vue. 
     

     
    Ref: http://xjubier.free.fr/site_pages/astronomy/ephemerides.html
     
    J'ai préféré prendre la lunette du fait de sa mise en température rapide. Cette image est issue du deuxième film, 3000 images et 600 retenues avec AS!3 et R6. J'ai appliqué les conseils et recettes que l'on m'a donnés. Le lever du jour ne doit pas aider pour le contraste, mais je suis assez satisfait du résultat. J'ai remplacé mes versions initiales beaucoup trop contrastées par celle qui fait quasiment l’unanimité, car elle serait la plus conforme avec l'aspect de la lune lors de la prise de vue. Il n'y a pratiquement que très peu de retouches par Registax6
     
    Voici l'image.

     
    Ici le fichier exif: 2019-09-21-0516_7-CapObj.AVI.txt
     
    Je mets aussi en ligne une modification faite par Fred, @la grenouille en plastoc, pour je cite: "Je me permets de te proposer une version plus claire, qui permet de rendre davantage de détails visibles au niveau du terminateur. C'est juste un petit coup de courbes sous Gimp (ou PSP idem)".
    Je ne vous cache pas que "le pousseur de curseurs" que je suis aime bien aussi. Je laisse donc les deux images pour que vous puissiez vous faire une idée de ce qui convient le mieux à vos goûts. J'estime avoir atteint le pouvoir de résolution de l'instrument avec cette image. Le cratère de 1.76 km dans l'arène de Platon est clairement identifiable (Cratère à gauche). Le cratère double aussi est bien visible.
     

     

     
    Ici la carte de Platon:
    B
     
    Ici une image prise par une sonde:

     
    Ici la discussion:
     
     
    Bon ciel à vous,
    Claude Schuhmacher
     
  3. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    J'ai pris la décision, la nuit dernière, malgré un début de nuit perturbé par les nuages, de réaliser 13 vidéos de 1000 images sur les étoiles doubles suivantes:
    Castor/Alpha Gemeaux: https://www.stelledoppie.it/index2.php?iddoppia=34290  : Séparation (ρ) 5.38"  Magnitude primaire 1.93 / secondaire  2.97  / delta magnitude (ΔM) 1.04 Wasat/Delta Gemeaux: https://www.stelledoppie.it/index2.php?iddoppia=32558    : Séparation (ρ) 5.50"  Magnitude primaire 3.55 / secondaire  8.18  / delta magnitude (ΔM) 4.63 Trapèze d'Orion/Théta Orion: Etoile multiple dans la nébuleuse du même nom. Les vidéos sont prises au moyen de la lunette Apochromatique  LZOS de 152mm de diamètre et de 1200mm de focale. Pour diminuer la valeur de l'échantillonnage, j'ai utilisé une Barlow de marque TAL 3X. Avec la caméra ZWO ASI 290mm de taille de pixel 2.9µm, j'ai obtenu un échantillonnage de 0.15" d'arc/pixel. C'est que qu'il convient d'utiliser pour faire quelques mesures, certes approximatives, des écartement entre les binaires.
    Sur les milles images , j'ai retenu arbitrairement 3% des images qui ont toutes été empilées de la même manière avec Astrosurface Proxima,  puis traitées avec Registax 6 à l'identique.
    Je ne suis pas mécontent du résultat. Le ciel ne se prêtait pas trop à faire l'acquisition d'étoiles doubles cette nuit, mais, n'étant pas très favorisé par la météo, il fallait se donner le courage pour sortir, au risque de ne rien faire.
     Les écartements sont mesurés avec le logiciel GNU au moyen de la fonction compas, en nombre de pixels, multiplié par l'échantillonnage.
     
    Claude Schuhmacher
     
    Ici, un gif sur l'acquisition vidéo de la double Castor:

     
    CASTOR avec l'orientation actuelle approximative.
     

     
     
    ici un gif de l'acquisition vidéo de Wasat

     
    Comme vous pouvez l'observer, Wasat A est fortement exposée pour permettre l'acquisition de Wasat B, beaucoup plus faible.
    Ici Wasat AB dans une orientation approximative.

     
     
    Théta Orion/ Trapèze Orion
    Même commentaire que pour Wasat B. Forte exposition de trapèze ABCD, celui qui est quasiment tout le temps enregistré sur les photos astro/CP classiques de la nébuleuses d'Orion.
    Ici, l'échantillonnage et l'exposition,  permettent de faire ressortir les composantes E et F.
     
     

     
    Ici une carte récupérée sur le net
    Les mesures d'écartement prises sur mon image sont en concordance avec la réalité, à quelques dixièmes de seconde d'arc près.
     

  4. ClaudeS
    J'avais prévu, depuis le dernier billet, de reprendre les images afin de les améliorer un petit peu. C'est donc une simple reprise des images du billet précèdent.
     
    Matériels et conditions de prises de vue:
    Maksutov 200/2000 - Barlow 2X TAL - Caméra ZWO ASI 2900MM - Filtre IR/UV cut. Vidéo de 2000 à 5000 image, retenue 20% avec autostackkert ou astrosurface proxima, et traitement ondelettes avec Registax 6. Echantillonnage de 0.122" d'arc/pixel soit 5,6X le PS de l'instrument à 550nm. Il a donc sur-échantillonnage. Monture Celestron CGE pro en vitesse lunaire après la mise en station quasi parfaite.  
    BULLIALDUS
     

     
     
    CLAVIUS
     

     
     
    COPERNIC
     

     
     
    LONGOMONTANUS
     

     
     
     
    MONTES RIPHAEUS
     

     
     
    TYCHO
     

     
  5. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    Il s'agit là d'une reprise de ma vidéo du parachute d'Andromède avec le logiciel Siril. Je rappelle que cette vidéo a été réalisée avec une optique de 152mm non filtrée (APM LZOS 152/1200 + Barlow TAL2X), en poses courtes, avec seulement 100 images de 4 secondes et une camera ASI ZWO 290MM munie d'une barlow. Donc un service minimum en quelque sorte pour la prise de vue, mais qui déjà a donné un excellent resultat très interessant car permettant des mesures de séparation du mirage gravitationnel.
    Je rappelle l'échantillonnage de 0.21" d'arc par pixel (voir le billet : Échantillonnages et mesures de séparation sur HL9001, double triple de résolution de M57 / STF2691 et STF2985AB: LZOS 152/1200 et TAL Barlow 2X et ASI ZWO 290MM avec adaptateur 31,75mm (caméra non vissée) à la barlow donne E=0,21" d'arc/p)
    J'ai donc procédé avec Siril, alignement 3 étoiles, et empilement par somme. 
    Ici la première image avec Siril avec un légér traitement Registax6. La deuxième image est ensuite traitée avec Sharpen AI. Le parachute est la forme allongée au-dessus de l'étoile la plus brillante du cliché. 
     
    Traitement SIRIL
     

     
    Traitement SIRIL + Sharpen AI
     

     
    Ici un agrandissement de la dernière image qui m'a permis de faire une mesure d'écartement des trois composantes du mirage gravitationnel avec le logiiel GIMPS fonction compas.
     
    Agrandissement 800%
     

     
    Les mesures donnent 12 pixels pour la séparation des composantes extrèmes BC soit 2.52 " d'arc, avec A au centre soit 1.26 " d'arc entre AB et AC. 
    D n'est pas clairement visible, noyé dans le bruit de fond du capteur. Avec plus de poses, il devrait-etre possible de le faire apparaitre.
     
    Les valeurs exactes sont pour la forme du mirage   C - A - B
                                                                                               D
    B-C :  2.48" d'arc , soit un écart de 4 centième d'arc avec ma valeur
    A-B : 1.26" , soit aucun écart
    A-C : 1.27" , soit un écart de 1 centième d'arc avec ma valeur
     
    A-D : 3.34" , non mesuré, D invisible
     
     
     
    Conclusion:
    Le ciel profond extrème est accessible dès 150mm de diamètre. Certes, on est bien aidé en cela par la technologie (caméras hyper-sensibles et logiciel de traitement). Le champ d'application de cet instrument est donc quasiment infini en astrophotographie.
     
    Bonne journée,
     
    Claude Schuhmacher
     
     
     
     
     
     
  6. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    La belle semaine ensoleillée se poursuit, et prête à tenter Mercure en CCD en milieu d'après-midi. Après la mise en station sur le soleil, j'ai pointé Vénus en GOTO. Vénus pointée et centrée, mise au point faite, et synchronisée avec Carte du ciel, je lance la recherche de Mercure et tombe sur elle au milieu du champ du Sibéria 50mm de focale à 24X . Je crois que je ne l'aurais jamais trouvée autrement sans cette aide. Elle est minuscule.
    En plein jour,  la mise au point doit être parfaite car en défocalisant, la petite tache blanche s'évanouie très vite.
    Après quelques tergiversations entre le choix de la Barlow, entre la Meade 2X teleXtender coulant 50mm et la Barlow TV 3X en 1.25", je choisi celle qui me donne la meilleure image avec la camera ASI 290MM, et c'est la Télévue qui gagne sans problème sur cette cible difficile.
    Je décide donc de faire des vidéos sur Vénus bien mise au point, et de passer ensuite sur Mercure en gardant la même mise au point, car elle est assez difficile à faire avec la turbulence.
     
    Voici donc trois images: Lunette LZOS 152/1200mm, Barlow Télévue 3X et camera ASI 290MM. Echantillonnage 0.15" d'arc/pixel. Sans filtre.
    Les images sont à la même échelle. Les images sont recadrées à 50% (100% de grossissement). Une mesure prise avec GIMPS sur Mercure donne 40 pixels, donc 6" d'arc, pratiquement la valeur de la taille apparente ce 18 mai 2020. J'ai détecté une minuscule tache blanche sur le disque. Elle apparait sur deux films. Ce n'est donc pas un artefact.
     
    Ajouts: Suite aux échanges avec @Pulsar59, j'ai rajouté une image n°3 avec un post-traitement plus poussé et un recadrage plus sérré (25%) pour faire mieux  ressortir la tache blanche qui serait le cratère Kuiper sur le disque de Mercure. L'image est mise à la suite des deux premières. Une deuxième tache serait aussi présente, mais beaucoup moins évidente.
     
    Photo de Vénus: Une mesure sur Vénus donne 347 pixels, soit 52" d'arc pour 0.15" d'arc par pixel, soit le diamètre apparent de Vénus en ce 18 mai 2020 (51" selon les éphémérides, soit moins de 2% d'écart). Pour mémoire, la valeur de 0.15" d'arc par pixel n'a pas encore été validée sur une étoile double étalon, mais elle doit être bonne finalement.
     
    Vidéos de 5000 images, et 1000 images stackées avec Astrosurface H64, et R6 pour les 3 images.
     
    Mercure
    Image 1

    Image 2

     
    Image 3: Avec le complexe Kuiper-Murasaki (voir flèche ci-dessous/zone blanche principale)

     On aperçoit une autre zone blanche plus petite vers le haut à gauche près du terminateur qui correspond aussi à une formation de Mercure. 

    Ici la carte obtenue avec winJUPOS:

     
     
    Vénus: Avec la carte WinJUPOS à la suite:
    éphémérides 2020:http://clubregulus.free.fr/Venu-ephemerides.html
     
    Date             |Lever/Coucher  |    Transit/Hauteur    | Mag  | Diam. |Phase |  Distance
    18.05.2020 | 06h24  22h36     |     14h30   +71.4°         | -4.35  |   51"    | 9%   |   0.3295 UA

     

     
    Je devrais ce soir, en principe, faire un peu de ciel profond avec Messier 13 et Messier 92 en CCD pour comparer leur taille. Je ferai de la pose rapide, peut-être avec la Barlow Meade et l'une des caméra ASI la 224MC ou la 290MM, je ne sais pas encore..
     
    Bonne soirée,
     
    Claude schuhmacher
     
    Ici la discussion avec @Pulsar59
     
     
     
     
     
  7. ClaudeS
    Bonsoir à tous, 
     
    Je suis toujours en test de ma barlow TAL 2X (3X avec espaceur de 6 cm). J'ai donc lancé quelques acquisitions afin de  voir ce que cela donne. En premier lieu, une étoile double que j'affectionne, Lambda Cygne.
    J'ai donc utilisé la lunette LZOS avec ma nouvelle barlow, et l'espaceur de 6 cms, pour donner un échantillonnage de 0.15" d'arc par pixel avec la caméra ASI ZWO 290MM. ici une image prise à partir d'une vidéo de 60 secondes à 30 ms/image. J'ai retenu 5% des images. Traitement Astrosurface H64 et  Registax 6:

    Sur les base d'un échantillonnage de 0.15" d'arc par pixel, j'ai mesuré 6 pixels de séparation, soit 0.9 seconde d'arc. C'est exactement la séparation actuelle entre les deux composantes.
    https://www.stelledoppie.it/index2.php?iddoppia=91211
    Séparation(ρ) 0.92" Magnitude primaire : 4.73 Magnitude secondaire : 6.26 delta magnitude (ΔM) : 1.53
     
    Ensuite, deux Messiers assez différents quant à la concentration en étoiles au centre de l'amas. En visuel, ils ne sont pas très impressionnants. Dans les deux cas, 100 images prises avec 3 secondes d'exposition, toujours avec la caméra ASI 290MM, à 0.5" d'arc par pixel. Le suivi équatorial est correct.
    J'ai traité avec Astrosurface H64 et Registax 6. J'ai retenu 50% des images chaque fois. Les deux amas sont légèrement recadrés à 75% pour effacer les bordures de champ disgracieuses..
     
    Ici Messier 15, suivi de Messier 71.

     

    Claude schuhmacher
     
     
  8. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    Ces images ont été prises le 14 janvier 2022. 
    Materiel utilisé: Maksutov STF 200 à F10. Camera ASI ZWO 290MM. Filtre UV/IR cut ZWO
    Lune: Fraction éclairée 86%  Elongation: 136° Est
     
    500 images retenues sur 1440 pour la première image, et 500 images sur 2010pour la suivante.
    Prise des vidéos environ 1h30 avant le passage au méridien. Hauteur approxim ative de 60°.
     
    Traitement astrosurface proxima et registax 6. Recadrage avec FastStone Image Viewer.
     
    Golfe des Iris / Sinus Iridium
    Mer des Pluies / Mare Imbrium
     

     
    Image centrée sur Hérododus et Aristache
    Rima Marius
     

     
     
     
     
    Alignement des plans lunaires
     

     
    Plongée sur quickmap LROC
     
    https://quickmap.lroc.asu.edu/?extent=-90,16.98492,-4.8850546,58.7753573&proj=10&layers=NrBsFYBoAZIRnpEBmZcAsjYIHYFcAbAyAbwF8BdC0yioA
     
  9. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    Une reprise d'images avec fusion (2 tuiles) car la version précédente est trop traitée avec les ondelettes.
     
    Ces images ont été prises le 14 janvier 2022. 
    Materiel utilisé: Maksutov STF 200 à F10. Camera ASI ZWO 290MM. Filtre UV/IR cut ZWO
    Lune: Fraction éclairée 86%  Elongation: 136° Est
     
    500 images retenues sur 1440 pour la première image, et 500 images sur 2010pour la suivante.
    Prise des vidéos environ 1h30 avant le passage au méridien. Hauteur approxim ative de 60°.
     
    Traitement astrosurface proxima et registax 6. Recadrage avec FastStone Image Viewer et fusion avec Microsoft ICE.
     
    Claude Schuhmacher
     
    Golfe des Iris / Sinus Iridium  - Mer des Pluies / Mare Imbrium
    Bonne visibilité du plateau d'Aristarque, plateau incliné d'environ 200 km de diamètre qui s'élève à une altitude maximale de 2 km au-dessus de la mer lunaire dans sa région sud-est.

  10. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    Mon abri étant opérationnel depuis peu, j'ai installé ce matin ma lunette de 152mm. Le ciel étant parfaitement dégagé, j'ai pris le temps d'observer le soleil et de constater qu'il y avait un certain nombre de taches solaires.
    Setup: Lunette Apo 152mm F1200mm, Hélioscope de Herschel 2" APM, caméra ASI ZWO 290MM, et filtre IR/UV cut ZWO. L'échantillonnage doit se situer à 0.6" d'arc par pixel.
     
    Sur une vidéo de 2000 images, j'en ai retenu 10% avec Astrosurface Proxima, suivi d'un emplilement Registax 6.
    2022-03-08-1105_7-CapObj.AVI.txt

     
    Pour l'identification des groupes, on peut se référer à l'image suivante.

     
    Claude schuhmacher
     
  11. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    Quelques groupes de taches solaires du jour, prises à la mi-journée, en lumière blanche. Turbulence assez forte. De ce fait, je n'ai pas traité les images avec la barlow.
    La dernière version d'astrosurface U5 - Urania, avec le traitement "VAN CITTERT DECONVOLUTION" est très éfficace. Je n'ai fait que cela. 
    Les informations sont sur le cliché. Il s'agit d'une mosaïque de 3 images.
     

     
    Les trois images ayant servi à la mosaïque:
     

     
     
    Etoiles double Psi Cassiopée: https://www.stelledoppie.it/index2.php?iddoppia=5455
     

     
    J'ai observé psi Cassiopé (étoile triple) ce soir. Aucune difficulté pour observer la paire la plus séparée avec 20" d'arc d'écartement en utilisant un oculaire TAL de 25mm UWA 84° au coulant 50mm soit 48X.
    Par contre, le dédoublement de la paire d'étoiles les plus sombres n'est pas simple avec la lunette LZOS 152/1200mm. La séparation est seulement de 2.9" d'arc pour cette étoile double de magnitude 9.8 et 10. Cela nécessite de l'attention mais aussi de l'immobilité. J'ai eu la meilleure image visuelle avec le televue Plossl 8mm soit 150X, mais je la voyais aussi avec les oculaires orthoscopique Tani 6mm (200X), 7mm (171X) et 9mm (133X).
    Il faut bien immobiliser sa tête en évitant les mouvements, car cette paire d'étoiles est assez faibles dans l'oculaire. Avec cet oculaire plossl de 8mm, c'était visible plus de 50% du temps. 
     
    J'ai fais quelques vidéos avec la caméra ASI ZWO 290MM. Cela a été assez facile par contre d'avoir des images de cette triple. 
     
    Image au foyer de la lunette:
    On peut clairement dire que nous sommes sous-échantillonné dans cette configuration avec seulement 0.5" d'arc/pixel POUR UN POUVOIR SEPARATEUR DE 0,9 " d'arc mais cela donne une meilleure idée de ce que l'on peut voir à l'oculaire, et mieux ressentir la difficullté de discerner et séparer la paire la plus faible.
    Cliquez sur l'image pour agrandir.
     

     
    Animation de la vidéo ayant servi à l'image au-dessus. Toutes les images de la vidéo sont prises en compte.
     

     
     
     
    Image avec la barlow TAL 2x (2.6X avec son Porte Oculaire).
    Dans cette configuration, l'échantillonnage est de 0.19" /pixel, soit 4.7X le pouvoir séparateur de l'instrument. C'est beaucoup en principe, car on commence à être sur-échantillonné, mais plus en adéquation avec ce qu'il faut pour avoir pour réaliser des mesures d'écartement entre composantes de l'étoite multiple.
     

     
    Animation de la vidéo ayant servi à cette image au-dessus. Toutes les images sont prises en compte.
     

     
     
    Agrandissement de l'image, puis accentuation des couleurs et mesure:
     
    Pour un échantillonnage de 0.18" d'arc/pixel, l'écartement entre C et D est de 2.9" d'arc.
     

     
     
    Saturne le même soir.
    Pas grand chose à dire sauf que je suis satisfait du résultat, ayant peu l'habitude de faire des images des planètes gazeuses. L'image est en noir et blanc car j'ai utilisé la même caméra. 
    J'ai utilisé deux formats d'acquisition Vidéo, ce qui explique la taille des images. L'échantillonnage de 0.18" d'arc par pixel est le même.

     

     

     
     
    Les satellites présents avec une pose plus importante.

     
    Pour information, et afin d'éviter les dérives dans les vidéos, la monture équatoriale est autoguidée par un objectif photographique Zenit TAÏR 300mm F/D4.5 et une caméra ASI ZWO 224MC. L'autoguidage a parfaitement fonctionné mais il n'est pas impossible que certaines poses de la vidéo soient floues du fait de l'autoguidage à 1.5s de pose unitaire.
     
    Merci pour la lecture.
     
    Claude Schuhmacher
     
     
  12. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    Quelques photographies d'étoiles doubles dans la constellation de Cassiopée. Le but de cette soirée était de réaliser mes premières mesures exactes d'écartement et d'orientation d'étoiles doubles en prenant des couples connus, et d'expérimenter pour la première fois le logiciel utilisé pour ces mesures, le logiciel REDUC.
    Malheureusement, ayant commis une erreur sur le choix de l'étoile étalon STF 38 servant au calcul de l'échantillonnage du cliché ( champ angulaire d'un pixel de la camèra exprimé en seconde d'arc par pixel) et l'orientation de la caméra dans le champ, je n'ai pu réaliser ces mesures. Il n'en rest pas moins que je vous offre quelques images d'étoiles doubles particulèrement proches dans le ciel.
     
    Merci pour la lecture,
     
    ClaudeS
     
    PS: L'orientation des étoiles doubles est de ce fait approximatif. On doit être au dégré près probablement. un peu plus, ou un peu moins, ce n'est pas important.
     
    Tableau récapitulatif des étoiles photographiées. 
     

     

     

     
     

     
     

     
    Information sur l'étoile étalon à utiliser
     

     
    Erreur sur la cible photographiée. La bonne est au centre de l'image. Celle que j'ai prise en imagerie est au-dessus. C'est vrai qu'elle est double aussi mais deux fois plus écartée que STF 38 et orientée différemment.
    Pour rappel, le nombre d'étoiles doubles dans le ciel est considérables. Il ne faut pas se fier aux apparences. Je l'ai vérifié à mes dépends.
     
    Image ci-dessous: Impréssion d'écran du logiciel de planétarium HNSKY North
     

     
  13. ClaudeS
    Cette étoiles double est bien connue. J'ai voulu voir si cela posait un problème de mesurer l'écart actuel et la position de la secondaire. Je vous rappelle que je suis novice dans ce type d'étude. Mon objectif est de voir comment la CCD peut être utilisée avec une certaine facilité. Ci-dessous quelques liens utiles.
    Xi_Ursae_Majoris
    Xi_Ursae_Majoris GB
     
    Toujours comme étoile étalon STT 1415AB/HIP 50433AB. 
    Comme je n'ai pas d'installation fixe, je dois remettre chaque fois en station la lunette et sa monture, et refaire les mesures sur l'étalon.
     
    En date du 30 avril 2019: Lunette LZOS 150/1200 et Barlow 3X avec ZWO ASI 224MC (avec tirage):
     
    Mesures: écart 89.1 pixels pour 16.62" d'arc soit un échantillonnage de 0.185"/p. Je retrouve la même valeur que dans l'étude précédente sur Algieba.
    Angle mesuré ci-dessous: 2.6°, mais avec renvoi coudé à miroir donc 180° - 2.6° par rapport avec la verticale, vers le Nord en bas de l'image. J'ai donc une rotation d'image à faire de 167° - (180° - 2.6°) soit - 10°.
     

     
    Alula Australis - STF1523AB - HIP 55203: même dispositif.
     
    Angle: 13,4°, donc 180° - 13.4° du fait du renvoi. Avec la rotation de -10° donné par l'étalon, j'ai donc un angle Thêta de 180-13,4-10 soit 156.6°.
    Séparation Rhô: 11.5 pixels soit 11.5*0.185 donne 2.1" d'arc.
    (θ) : 156.6°    (ρ) : 2.1" d'arc.
     
    A comparer avec les valeurs actuelles: https://www.stelledoppie.it/index2.php?iddoppia=50367
    P.A. Now (θ) : 156.5°   Sep. Now (ρ) : 2.1" d'arc
     
    Valeur exacte au dixième de seconde d'arc. L'angle, c'est bon aussi au dixième de degré en prenant ma nouvelle méthode de mesure d'angle (voir images en fin de compte rendu).
    Image (sans correction de l'orientation)

     Image (avec correction orientation 156.5°)

     
    Orbite de Stelledoppie.it: https://www.stelledoppie.it/index2.php?iddoppia=50367

     
    Quelques remarques:
    Ma lunette guide Vixen 60/700 avec son oculaire réticulé éclairé (double réticule) Ortho 12.5 mm m'aide beaucoup à centrer la double dans le capteur, car il est hors de question de toucher à la caméra pendant le passage de l'étoile étalon vers l'étoile à mesurer. Malgré tout le soin que je prends pour la mise en station, je ne suis jamais dedans lors du passage de l'une à l'autre avec stellarium. Un poste fixe est donc indispensable, et une bonne monture, bien que cette Orion Atlas s'en sorte super bien avec le suivi lors des prises de vue.
    Des mesures à 2" d'arc c'est encore possible et je pense que cette double peut être suivie en continue sur une bonne partie de sa rotation ( il faut commencer jeune en culotte courte et pas à 60 ans) Cela doit être chaud cependant vers la seconde d'arc d'écart. J'ai prévu de rechercher une double plus serrée pour la mesurer d'encore plus près, toujours avec la CCD.
    L'angle est assez imprécis avec cette focale . Il faudrait au moins le double de distance en pixel sur l'image. J'estime l'erreur à +/-1 degré par rapport à la valeur que j'ai donnée mais je trouve le résultat plus que satisfaisant. J'espère refaire une nouvelle mesure dans quelques années et voire son évolution. Peut-être un mini GIF de deux ou trois images.
     
    Prise d'angle étoile étalon

     
    Prise d'angle Alula Australis

     
    Gif de la prise de vue:

  14. ClaudeS
     
    Bonjour à tous,
     
    Une soirée dédiée à l'observation du trapèze d'Orion et de la nébuleuse Messier M42: https://fr.wikipedia.org/wiki/Amas_du_Trap%C3%A8ze
     
    Ci-joint le compte rendu de l'observation visuelle du trapèze et de la nébuleuse:
     
    Observation ce soir avec le réfracteur LZOS 152mm/1200mm de focale.
     
    Le trapèze (4 étoiles ABCD) bien visible à 150X avec un oculaire Televue plossl 8mm, mais pas la 5ème/étoile E et encore moins la 6 ème/F. Je suis passé aux oculaires Ortho Tani 5mm et 4mm mais sans rien de plus (240X et 300X). J'étais debout, mal installé et le froid très vif n'aidait pas à l'observtaion. Je  me suis mieux installé sur mon fauteuil d'observation et j'ai repris l'observation avec le plosssl 8mm. J'ai pu cette fois-ci mieux fignoler la mise au point avec la raquette de mise au point electrique dans la poche, bien au chaud. J'ai pu voir par intermittence, soit 50% du temps la 5ème/E qui est heureusement assez décalée de son étoile principale A, mais elle était quand même à la limite de la visibilité cette nuit là. Peut-être est-ce du au quartier de Lune présent à l'ouest ce soir là.
    J'ai aussi vu la 6ème/F, mais très peu de temps, car j'étais très gêné par l'éclat de l'étoile la plus proche C, qui est en fait la plus brillante du trapèze. C'était vraiment très difficile dans le cas de la 6ème. Donc une difficulté croissante pouir observer E (AE), puis F (CF) (voir tableau ci-dessous).
     
    Quelques données sur le trapèze d'Orion: https://www.stelledoppie.it/index2.php?menu=21&iddoppia=20539
     

     
    J'ai pu faire deux vidéos à 0.5" d'arc par pixel avec la caméra ASI ZWO 290MM.
    On voit la 5ème et la 6ème étoile sans problème sur les poses très courtes (Exposure = 100ms FrameCount = 602 Gain = 235)  On voit la nébuleuse sur des poses de 1 seconde (Exposure = 1s FrameCount = 500 Gain = 235)  
    Dans les deux cas, je n'ai pas utilisé le correcteur de dispersion atmosphérique, ni l'autoguidage. La dispersion, le suivi et quelques erreurs d'empilements conduisent à un manque de qualité du cliché, notamment sur la forme des étoiles. L'étoile E est encore visible comme un petit bourgeon sur l'étoile A surexposée mais F a été absorbée par C. On detecte la présence des étoiles G, H et I, et bien d'autres sur le cliché avec cette durée d'exposition de 1 seconde. La magnitude de G est de 16.70, 15.80 pour H et 16.30 pour I (voir l'avant dernier cliché).
     
    Bon ciel à vous tous,
     
    ClaudeS
     
    Schéma du trapèze

     
    Image du trapèze à 100ms de pose
     

     
    Image de la nébuleuse à 1 seconde de pose
     

     
     
    Accentuation des contrastes, et recadrage sur le trapèze
     

     
    Hubble
     

     
     
    Deux discussions sur le sujet:
    http://www.astrosurf.com/topic/165365-trap%C3%A9ze-dorion-avec-quoi-pour-voir-5-ou-6-%C3%A9toiles/
    http://www.astrosurf.com/topic/166820-le-coeur-dorion-se-d%C3%A9voile-au-t500/
  15. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    De retour de Vendée, lundi 1 mars, où j'avais tenté une observation visuelle de cette étoile double avec une lunette Vixen 102M, sans succès, j'ai laissé passé, par paresse, une journée ici en Seine et Marne pour tenter une observation avec la lunette LZOS de 152mm. J'ai découvert l'existence de cette double en lisant un commentaire d'un italien sur le site suivant, où il parle d'un de mes instruments, le Maksutov STF 200mm:
     https://www.dark-star.it/astronomia-articoli-e-test/test-strumentali/stf-mirage-8-mak/
     
    Deux passages (traduction automatique):
    "Malgré les conditions de départ non idylliques, j'ai encadré le 52 ORIONIS , un système double avec des composants de magnitude égale 6,0 et de séparation d'environ 1,1 "). C'est un système difficile qui nécessite une bonne immobilité atmosphérique pour rendre sa duplicité et qui, sur l'oculaire du Mirage, apparaissait comme un double spot confus avec une séparation nette uniquement à coups alternés. Le ciel blanc et la turbulence ne permettaient pas une vision relaxante et une image «pleine», en effet considérablement effilochée par l'agitation des anneaux de diffraction qui se perdaient dans la lumière sautante, mais la duplicité de l'étoile a certainement émergé sans équivoque. Il sera évidemment nécessaire de refaire le test dans de meilleures conditions." "Le 52 ORI paraît «beau» ce soir. Par rapport à l'observation d'il y a deux nuits, l'image a radicalement changé et est maintenant beaucoup plus nette. La duplicité du système peut déjà être vue sans problème avec l'oculaire orthoscopique de 9 mm (qui fournit un peu plus de 220x) et devient parfaitement agréable avec le 7,5 mm LE. (environ 300x). L'image est très proche de celle d'un réfracteur et, contrairement aux composés classiques, plutôt reposante à observer. Un résultat vraiment excellent, pas tant pour la résolution elle-même (qui en tout cas est bien mise en valeur et révèle un espace sombre entre les composants mesurables), que pour la qualité qui permet de capter le toucher timide des deux minces anneaux de diffraction."  
    Me voilà donc parti, hier soir, en début de soirée, pour une observation visuelle, et si cela s'avérait positif, une séance astrophoto. Contrairement, à ce qui était annoncé, le ciel était légèrement voilé en fin de journée, alors qu'il était très beau la veille. Passons......la paresse...
    La mise en station a été faite en fin de journée sur le soleil avec la monture Celestron CGE pro. J'ai pu démarrer rapidement par une nouvelle mise en station sur une étoile: Capella. Le suivi était excellent pour permettre la réalisation de vidéos à 0.15" d'arc/p avec la camera ZWO ASI 290MM avec le plus petit format d'image, sans aucun recentrage en cours de prise de vue.
     
    Setup: Lunette LZOS 152/1200mm, Caméra ASI ZWO 290MM, filtre ZWO IR/UV cut 31.75mm, Barlow TAL 2X avec extendeur (équivalent 3X), pas d'ADC, échantillonnage résultant: 0.15" d'arc/pixel/
     
    Observations visuelles:
    Grossissement 300X avec un Ortho Celestron vintage 4mm. Je pense que c'est un pur 3+1, mais je ne l'ai jamais démonté, trop peur avec ses minuscules lentilles.
    Il faut au moins 300X ce soir. Ensuite, j'ai mis la barlow TAL 2X sans extendeur et l'ortho BCO 6mm soit  400X . C'était un peu mieux, mais je pensais avoir mis dans le noir le Plossl TV de 8mm de Myriam. On voit la double 50% du temps avec un filet noir évident. Je suis repassé ensuite au TV plossl 8mm + barlow  TAL 2X sans extendeur et c'était identique au Celestron 4mm, mais image un plus stable (F16 au lieu de F8). 
    La double est un peu plus facile avec le Vulcano top Tani 5mm et barlow TAL 2X soit 480X. J'ai remplacé la barlow TAL 2X par la TV 2X 31.75mm,  et l'image s'est dégradée. En effet, j'avais une meilleure image, plus stable et plus facile à mettre au point avec la barlow TAL. Il y a longtemps que je cherchais à mettre cela en évidence: La supériorité de la barlow courte russe TAL sur la barlow longue TV américaine. Match: Russie:1 USA:0.
    Je n'ai pas eu le temps de faire un test avec la barlow TAL+extendeur  soit 3X et la TV 3X. Dommage.
    J'ai mis ensuite l'ortho Celestron 4mm avec la TAL 2X sans extendeur, soit 600X, mais l'image devenait trop sombre (ou le ciel devenait moins transparent). 
    J'ai donc rapidement fait mes vidéos. En fait, une seule, après c'était cuit....
     
    Les images:
    Caméra ASI ZWO 290MM avec Barlow TAL2X et allonge/extendeur pour avoir 3X, soit 0.15" d'arc par pixel. L'allongement des étoiles est du à la diffraction atmosphérique. 1000 images/8 bits, retenues 3% avec Astrosurface Proxima et registax 6. Je prends ces réglages en routine, pour les deux logiciels, avec toujours les mêmes réglages.
     

    https://www.stelledoppie.it/index2.php?iddoppia=21652
    Séparation Now (ρ) 1,0 " d'arc /  Magnitude  primaire 5.99  /  Magnitude secondaire 6.03

     

    Mesures personnelles: 6.7 pixels pour 0.15" d'arc/pixel soit 6.7 x 0.15=1.005" d'arc de séparation avec GNU outils compas
     
    Un gif de l'acquisition. J'ai du pousser le gain assez fort car la transparence était mauvaise. Je n'ai pu faire qu'une seule vidéo. La camera est mal orientée. Pas d'autres vidéos avec la bonne orientation de la caméra car le temps s'est couvert.

    2021-03-02-1940_8-CapObj.AVI.txt
     
    Il faut tenter cette étoile double avec de bonnes conditions atmosphériques, un ciel bien stable, et sans aucune pollution lumineuse. Si l'on a un instrument de petit diamètre (100mm), il va falloir pousser les grossissements vers 250 à 300X minimum, soit 2.5 à 3D pour la séparation, avec pour conséquence une image très sombre, car 52 Orionis n'est que de 6ème grandeur. 
    http://www.carbonar.es/s33/Orion/52_orionis.html
    https://www.cloudynights.com/topic/295535-52-orion-the-smallest-aperture-to-resolve/
    https://www.cloudynights.com/topic/569625-52-orionis-from-a-high-elevation/?hl=%2B52+%2Borionis#entry7778034
    Bonne chance
     
    Claude schuhmacher
  16. ClaudeS
    Bonsoir à tous,
     
    Le début de nuit du 23 mars 2021 fût assez magique, et a donné lieu à pas mal de posts en astrophotographie de mes collègues astram. Voici en résumé ce que j'ai pu faire. Une fois n'est pas coutume, j'ai utilisé le Maksutov STF de 200mm de diamètre et de 2000mm de focale (F/D:10). Cela faisait des mois que je l'avais mis de coté pour n'utiliser qu'exclusivement la lunette de 152mm en photographie planétaire. A vrai dire, ce n'était pas un choix judicieux, mais je l'ai pris en connaissance de cause pour me faire une idée des capacités du réfracteur apochromatique, et de la qualité de l'optique. Elles sont assez fabuleuses pour une optique de 152mm. J'ai préféré aussi prendre la lunette pour sa mise en route rapide, mais le télescope de plus grand diamètre fait la différence en imagerie. Pas de doute.
    Donc, si on devait résumer:
    La lunette Apochromatique de 152mm à 1200mm de focale pour le visuel, et pour une sortie rapide, quand le temps est incertain, et éventuellement pour la photographie (Ciel profond et planétaire)
    Le télescope pour la photographie planétaire, mais avec l'assurance d'avoir une nuit calme et dégagée, pour laisser le temps à la mise en température de l'optique, qui est assez longue (au moins 2 heures).
    Les choix du roi.....
     
    Voici les conditions de prises de vue lors de cette soirée de photographie de la Lune:
     
    Maksutov 200/2000 - Barlow 2X TAL - Caméra ZWO ASI 2900MM - Filtre IR/UV cut (pas d'ADC) Vidéo de 2000 à 5000 image, retenue 20% avec autostackkert ou astrosurface proxima, et traitement ondelttes avec Regitax 6. Echantillonnage de 0.15 " d'arc/pixel . Valeur théorique. Avec la mobilité du miroir primaire, la focale change chez un Maksutov. Il faut étalonner préalablement la chaine optique si l'on veut faire des mesures. Monture Celestron CGE pro en vitesse lunaire après la mise en station quasi parfaite.  
    J'ai auparavant fait quelques étoiles doubles (Castor et Wasat des gémeaux, et Algieba du lion). Avec Castor, j'ai constaté, après traitement, une légère décollimation du tube. Le tube n'était donc pas parfaitement collimaté lors des prises vidéos.
    ici une image de l'étoile double Castor lors de la séance photo, avec les mêmes conditions de prises de vue (1000 images et 500 retenues).

    Mesures de l'échantillonnage:
    44,4 pixels. En 2021, la double CASTOR est séparée de 5.44 " d'arc soit E = 5.44/44.4 = 0.1225 " d'arc/pixel.

     
     
    Pour Wasat (5.48" d'arc), j'obtiens 44.9 pixels soit 0.1220 " d'arc/pixel, et pour Algieba (4.73" d'arc), j'obtiens 38.9 pixels soit 0.1216 " d'arc/pixel. 
     
    En moyenne (0.1225, 0.1220, 0.1216), je prendrai 0.122" d'arc/pixel si je dois réaliser des mesures sur des cratères.
     
    Wasat   
     
    Algieba   
     
    Les cibles sur la Lune sont prises un peu au hasard.
     
     
    COPERNIC avec recadrage, centré sur le cratère
     

     
    Autre vidéo, avec léger recadrage pour éliminer les défauts de suivi.
     

     
     
    CLAVIUS
     

     
    BULLIALDUS
     

     
    MONTS RIPHAEUS
     

     
    LONGOMONTANUS
     

     
    TYCHO (2 films différents)
     


     
     
    Quelques mesures de résolution des images
     
    TYCHO: On observe sur le cliché de Tycho, un minuscule cratère près du pic central
     

     
     LRO: https://quickmap.lroc.asu.edu/?extent=-14.1678242,-44.2475447,-8.90441,-41.7419318&proj=10&layers=NrBsFYBoAZIRnpEBmZcAsjYIHYFcAbAyAbwF8BdJUTBbSfI0yq8iioA
     
    Avec LRO, sur cette capture d'écran, on a une échelle de 5000 mètres pour 20 millimètres soit 250 mètres/millimètre. Ici, le cratère mesure entre 4 et 6 mm sur le cliché (il semble ovale, mais il y a une ombre portée). En prenant 5 mm, on trouve 1250 mètres.

     
     
    Mesures de mon cliché ci-dessous: 6 pixels à 0.122 " d'arc/pixel soit : 0.7 " d'arc soit 1300 mètres. Pour rappel, le PS d'un instrument de 200mm à 555nm est de 0.69 " d'arc soit en moyenne 1300 mètres sur la Lune.
     

     
    Je trouve une valeur proche de 5% pour le diamètre, et je suis au pouvoir séparateur théorique de l'instrument.
    Nota:
    Mon cliché n'est pas suffisamment net, et la carte LRO m' a permis d'être sûr de l'emplacement du cratère. A ma décharge, on est au PS.... D'autres détails plus petits sont visibles, mais il serait erroné de les mesurer, car ils sont déformés par la diffraction. Soit la taille mesurée > taille réelle.  
     
    COPERNIC: Mesure de la distance des bouches de volcan du dôme de l'un des volcan d'Hortensius
     
    Sur le cliché du cratère Copernic, l'ensemble des volcans d'Hortensius sont visibles. Sur l'un d'eux, la bouche du volcan est double. On le remarque déjà dans l'Atlas de la Lune de Gründ. Il est possible de mesurer l'écartement des bouches.
     
    Ici mon image avec la zone des volcans en bas à gauche, dans le cercle. Le dôme avec la bouche volcanique double est au milieu.

     
    La mesure: 9 pixels à 0.122" d'arc/pixel soit 1.1" d'arc. 1.1" d'arc c'est approximativement 1600mètres.

     
    Image de LRO: https://quickmap.lroc.asu.edu/?extent=-29.6599214,6.6621747,-25.8888568,8.5062364&proj=10&layers=NrBsFYBoAZIRnpEBmZcAsjYIHYFcAbAyAbwF8BdJUTBbSfI0yq8iioA
    Je mesure sur l'image 8mm pour une échelle de 24mm pour 5000 mètres, soit 1700 mètres entre les deux bouches de volcan, soit à 100 mètres près de ma mesure.

     
     
    BULLIALTUS: Un cratère double dans l'arène du cratère
     
    La mesure donne 6.3 pixels soit 0.77" d'arc soit 0.08" d'arc au-dessus du PS de l'instrument. Cela donne environ 1450 mètres entre le centre des deux cratères.

     
    Image LRO: 5mm de centre à centre soit 1250m pour une échelle de 5km pour 20mm.

     
    Comparaison des résolutions des images de mon télescope Maksutov 200mm avec celle de la sonde LRO:
    On donne ici pour LRO une définition d'image de 56 à 58 m/pixel, soit en arrondissant, 0.03" d'arc/pixel, à comparer avec mes 0.122"/pixel. Le rapport est de 4 en faveur de la sonde.
    Si on devait faire les mesures sur mes clichés de tous les détails LRO inferieurs à 1200m, ils auraient, à peu de chose près, une forme arrondie ou oblongue de taille minimale de 1200mm sur mon cliché, sans rapport avec leurs tailles réelles. On est dans le domaine de la détection, qui n'est possible d'enregistrer qu'au bon vouloir du contraste au lieu où elle se produit. On peut être tenté de vouloir dire que son cliché à détecter des détails de 1000 mètres, ou 800 mètres, mais cela n'a pas de signification , car en l'absence de l'image de la sonde, on serait dans l'impossibilité d'en connaitre la taille réelle.
    Nota: Ne pas oublier que le pouvoir séparateur varie en fonction de la longueur d'onde pour un diamètre d'ouverture donné. Pour une cible fortement lumineuse, comme certaines planètes, la lune ou le soleil, on peut "gratter" quelques fraction de pouvoir séparateur avec des filtres, en sélectionnant les longueurs d'ondes,  du rouge (moindre PS) vers le bleu (meilleur PS) si l'instrument le permet. 
    N'oubliez pas le critère de Rayleigh: 
    Claude Schuhmacher
     
     
     
  17. ClaudeS
    Deux photos souvenir et peut-être d'autres à venir, notamment pour M57 avec la même technique.
     
    M57: Lunette LZOS 152 1200 au foyer avec camera ASI 224MC à 0.645"/p
    Capture Area Size = 1304 * 976 / Capture Limit = 100frames / Colour Format = RAW8 / Debayer Preview = OFF /  Exposure = 2s / Gain = 600
    100% des poses avec AS!3 et R6
     
    On accède à la centrale ainsi qu'à une autre étoile dans la nébuleuse difficilement visible dans un télécope de 500mm en visuel. J'ai aussi noté une étoile légèrement ovale à droite de la nébuleuse planétaire à 4h. Je prendrai le temps de faire un image avec un échantillonnage 3X plus important (0.185" d'arc/p) pour caractériser une éventuelle étoile double. Je n'ai pas réussi à calculer précisément ses coordonnées pour vérifier dans le catalogue du WDS. Elle pourrait servir d'indicateur de la qualité des images de M57. Je vais investiguer ce point si je peux.
     

     
    Double double bien connue, mais pas toujours dans les clubs astro, contrairement à ce que l'on pourrait croire, mais ce n'est pas grave, le priorité du moment étant le CP, les planètes avec la lune. Faire de temps en temps un tout petit peu de séparation d'étoiles doubles renseigne sur la qualité de l'instrument, sa collimation, sa bonne mise en température et la turbulence atmosphérique.
     
    Epsilon 1&2 de la Lyre: Lunette LZOS 152 1200 et Barlow Televue 3X avec camera ASI 224MC à 0.185"/p
    Capture Area Size = 1304 * 976 / Capture Limit = 60s / Colour Format = RAW8 / Debayer Preview = OFF / Exposure = 8ms / Gain = 478
    10% des poses avec AS!3 et R6
     

     
    Merci pour la lecture
     
    Claude Schuhmacher
     
  18. ClaudeS
    Bonjour,
     
    J'ai eu l'occasion de reprendre la vidéo que j'avais réalisée sur le parachute d'Andromède, et qui mettait en évidence le parachute, sans pour autant le résoudre en étoiles individuelles. Cela me paraissait difficile avec la vidéo dont je disposais, même si c'était assez troublant de voir apparaitre parfois des points lumineux en visionnant la vidéo. Quand le gain est proche de 600 avec 4 secondes de pose individuelle, l'impression de voir quelque chose peut s'avérer totalement fausse.
    Lorsqu'un de mes collègues astram du forum m'a demandé de lui transmettre trois clichés d'une étoile avec trois focales différentes pour des mesures de FWMH, au format .fit, j'ai eu un comme un déclic. C'est la première fois que j'utilisais ce format d'image et j'ai été surpris du rendu, très différent du .tif ou .png: des images beaucoup plus lumineuses en les visionnant.
    J'ai donc repris la vidéo du parachute d'Andromède datant du 31 août 2020, avec astrosurface Proxima, et j'ai pu obtenir une image au format .fit, avec une nette différence et un début d'apparition des trois étoiles. 
    Ici quelques informations sur ce mirage gravitationnel: https://www.webastro.net/forums/topic/135946-redshift-de-quasars/?tab=comments#comment-2500038
     
    Ancienne version avec recadrage: voir billet du 31 août 2020

     
    Ancienne version sans recadrage

     
    Nouvelle version avec recadrage 33%
    Le fichier .fit d'Astrosurface Proxima n'a pas été traité par ondelettes Registax6 car la structure de l'image ne s'y prêtait pas. Il s'agit ici d'une simple transformation en .jpg avec modification du contraste et de la luminosité. La quatrième composante du mirage semble apparaitre sur le cliché non croppé, mais il est très faible, noyé dans le bruit de fond du cliché. Les trois condensations lumineuses du parachute sont par contre bien reconnaissables.
     

     
    Nouvelle version sans recadrage
     


     
     
    Observations visuelles de Gassendi avec la Lunette LZOS 152/1200mm et la lunette TAL 100/1000mm (Pas de dessin, mais un simple rappel de ce qu'il est possible de voir avec ces instruments)
     
    Avec la TAL, les deux plus gros cratères visibles M et le sans lettre, P tout juste détecté, mais pas les rainures dans le cercle Avec la LZOS, idem pour les cratères, mais P plus facile, et toutes les rainures dans le cercle, à 200X avec l'oculaire BCO 6mm. Autour de P, furtivement, quelques détails, mais sans pouvoir dire ce que c'est. M doit faire 2.2kms. Celui, sans lettre, est plus facile. P est difficile. Les rainures sont visibles sans problème avec la LZOS, surtout celles qui entourent le cratère sans lettre. Je vais même dire assez facile pour les rainures, mais peut-être une histoire d'éclairage. Il n'y a que les rainures autour de P que je n'ai pas vraiment vues, mais c'était limite. Par moment des structures apparaissaient sans pouvoir donner une forme géométrique. La meilleur vision oculaire est obtenue avec Barlow TAL 2X et l'oculaire BCO 10mm à 240X. Encore avec une excellente Barlow qui semble ne pas altérer les images, comme c'est aussi le cas en photographie. Une vérification faite sur des mesures de FWMH, à trois focales différentes, avec les Barlows Televue 2x et 3x en 31.75mm. Pas ou très peu d'altération de la FWMH des structures stellaires.  
    Image LRO pour l'identisation des détails.

     
     
     
  19. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    Ci-dessous un assemblage de 8 tuiles d'un quartier de Lune prises le 18 septembre en matinée. Je mets un gif pour monter la faible turbulence de l'une des prises. J'ai conservé pour chaque tuile 50% des images (150 images sur 300 à peu près pour chaque tuile). Les images qui suivent sont des gros plans réalisés sur des zones célèbres. Il faut cliquer sur les images pour voir les détails.
     
    L'instrument utilisé et  l'équipement pour les prises vidéos sont indiqués sur les clichés.

     
    Gif de la première zone ayant constituée l'image. La turbulence semble quasi nulle à cette focale. Le léger saut en fin de gif vient de l'absence de vitesse lunaire dans la vidéo de 30 secondes (308 images)
     

     
     
    Images reconstituées à partir des 8 tuiles avec le logiciel Microsoft ICE. Double clic pour voir les détails.
     
    Assemblage préalable des 8 brutes AS!3, puis ondelettes Registax6 sur l'image finale
     

     
    Assemblage des 8 images traitées par AS!3 et Registax 6.
     

     
     
     
    Images réalisées avec la barlow TAL 2X. On note une amélioration sensible de la définition des images. L'échantillonnage, passant de 0.6"/p à 0.3"/p, donne une bien meilleure qualité de la définition des images.
    Je ferai un de ces jours un comparatif entre un échantillonnage de 0.6"/p (1.5xPS de l'instrument de 152mm de diamètre, images ci-dessus), 0.3"/p(3xPS, images ci-dessous)) et 0.15"/p(6xPS)
     
    Zone de Copernic Eratosthène

     
     
    La zone de Clavius

     
     
    La zone du Mur Droit

     
     
     
     
    Ce sera tout pour cette série du 18 Septembre 2022.
     
    Bon ciel,
     
    Claude Schuhmacher
     
    Ajout: Identification d'un dôme de 5 kms de diamètre près du cratère Nicollet B, de 4kms de circonférence.
     
     

     
    Capture d'écran LROC
     
    Dôme Nicollet

     
    Cratère Nicollet B

     
    Plus petit détail resolu: Cratère sous le dôme, à droite sur mon cliché, de 1400 mètres de diamètre, soit au niveau du pouvoir séparateur de l'instrument à 450nm pour 152mm de diamètre de l'optique. En effet, sur la base de la formule du pouvoir séparateur selon Rayleigh, PS = 1.22lambda/D, nous avons un PS de 0.92" d'arc à 550nm soit 1700 mètres sur la lune. Avec une résolution de 1400 mètres, le PS limite obtenu serait de 0.75" d'arc soit le pouvoir séparateur à la longueur d'onde de 450 nm. Il serait intéressant pour la suite d'envisager l'achat d'un filtre à faible bande passante (10nm) entre 450nm et 500nm pour affiner les clichés, notamment pour l'imagerie solaire. Dans notre situation, avec pour seul filtrage un filtre IRcut, nous avons la superposition d'une multitudes d'images avec des pouvoir séparateurs différents (0.75" à plus d'une seconde d'arc dans le rouge) ce qui ne contribue pas à la netteté des images.
     

     
     
     
     
     
     
  20. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    Je pourrai reprendre  le contenu de ma précédente soirée d'observations et de photographies de Jupiter, celle du 3 octobre. Caméra ASI ZWO 290MM. Barlow TAL 2X. Pas de filtre.
    Le début de soirée a consisté à vérifier la collimation du tube. Je l'ai faite sur Deneb. Il fallait encore quelques menus réglages. Ma patience a des limites avec ce tube, mais elles sont loins d'être atteintes. Le tube y aura droit à chaque début de soirée tant que la collimation ne n'est pas parfaite. J'ai d'ailleurs terminé la soirée par du visuel sur Jupiter avec un transit de Io et de son ombre (Compte rendu en fin de billet) et par une observation d'une des étoiles de Cassiopée au Zenith. On va dire que la collimation est perfectible mais la soirée ne s'y prêtait pas, du fait d'un exèes de turbulence même au zenith. 
     
    Voici les images (Heures locales TU+2H)
     
    Capture Limit = 60s
    Colour Format = RAW8
    StartCapture = 2022-10-10T01:15:12.648Z
    EndCapture = 2022-10-10T01:16:12.672Z
    Exposure = 15.77ms
    FrameCount = 613
    Gain = 200

     
    mêmes réglages que ci-dessus
    StartCapture = 2022-10-10T01:25:34.482Z
    EndCapture = 2022-10-10T01:26:34.496Z
     

     
    mêmes réglages que ci-dessus
    StartCapture = 2022-10-10T01:30:24.251Z
    EndCapture = 2022-10-10T01:31:24.353Z

     
    mêmes réglages que ci-dessus
    StartCapture = 2022-10-10T01:36:10.899Z
    EndCapture = 2022-10-10T01:37:10.959Z
     

     
    Une animation avec les 4 images: La deuxième image avait une mise au point insuffisante.
     

     
    Visuel en fin de soirée: Observation du transit de Io pendant 20 mn avant l'arrivée de l'ombre.
     
    Ephémérides hier soir en Heures TU
    09/10/2022  23H52.8 1.Tr.I
    10/10/2022  00H13.3 1.Sh.I
     
    L'observation du transit du satellite est possible avec un 200mm, mais demande une bonne stabilité des images et un transit sur une bande sombre comme c'était le cas cette nuit là. Io est très brillant. L'observation du transit de l'ombre qui arrive ici 20 mn plus tard n'offre aucune difficulté. On va dire que c'est trivial. C'est d'ailleurs bien plus saisissant dans le Maksutov 200 que dans la lunette achromatique Vixen 102M. L'ombre est noire d'encre dans le 200, et elle est grise dans la 100mm. Encore un effet de la diffraction, et donc la mise en évidence de l'intérêt d'un grand diamètre. Pas de mystère même si cela peut donner l'illusion d'être moins confortable en visuel quand le diamètre augmente.
    Il faut apprendre à observer avec la turbulence du moment quand le diamètre augmente, et capter les détails quand ils apparaissent. Comme une caméra quoi! On ne peut pas tout avoir: le beurre et l'argent du beurre.
     
    Claude Schuhmacher
     
     
  21. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    Equipement: Lunette LZOS 152mm/1200 mm avec Barlow 2X teleXtender Meade. Échantillonnage de 0.27" d'arc par pixel. Camera ASI 290MM.
     
    La méthode: Pour réussir mon coup, j'ai utilisé la mire réglable avec trois anneaux A, B et C, en mettant le dernier anneau C sur un écartement de 10" d'arc en prenant Rigel B comme réglage. J'avais imaginé cette méthode pour éviter la surexposition de Sirius A dans un billet précédent, car Sirius A était sur-exposée dans mes vidéos après analyse de la taille d'image.
     
    Le premier anneau A de la mire est mis au centre de Rigel A sur-exposé pour faire sortir Rigel B, le deuxième anneau B est mis autour du disque lumineux de Rigel A, et le troisième anneau C sur la composante B de Rigel. Ensuite, on part en Goto sur Sirius en gardant la même géométrie de mire. On réduit le gain, et/ou on augmente le temps de pose pour faire apparaître la faible composante B sur Sirius ( ici 0.5 s de temps de pose sur la vidéo, ce qui a figé la turbulence, mais a empâté les images),  et ayant impérativement Sirius A inscrit dans l'anneau B de la mire, et on cherche autour de l'anneau C Sirius B. Cela a été relativement facile après quelques tâtonnements.
    Mes échecs précédents étaient tous dus au fait que Sirius A était surexposée.
    Les mesures d'écarts et d'angles sont assez imprécises, car elles ont été prises sur Rigel pour les mesures d'angle et d’échantillonnage. Enfin, à 8° près, et 2" d'arc près, on tombe sur les valeurs de Sirius A & B disponibles dans Stelle Doppie en 2020.  
    Après le renversement droite gauche du au renvoi coudé, il faut une rotation de + 152° sur Rigel pour avoir la composante B dans le bon angle de 202°. Pour Sirius, en faisant de même, on trouve un angle de 60°, soit 8° d’écart par rapport à la valeur actuelle.
    Pour l'écartement, et avec 0.27" d'arc par pixel, et un écartement de 49 pixels, j'ai trouve 13" d'arc au lieu de 11.2". J'avais, sur une bien meilleure image de Rigel prise avec le même dispositif, .et une valeur de 0.23" d'arc par pixel, et donc avec 49 pixels d'écartement à 0.23 " d'arc par pixel, on trouve une valeur de 11.27 seconde d'arc, ce qui est très proche de la valeur actuelle de 11.19" d'arc
    Pour la suite, il me faudrait prendre un peu plus de rigueur, et utiliser probablement le correcteur de dispersion atmosphérique pour mieux focaliser la faible composante B de Sirius qui est un peu allongée Nord Sud sur le cliché. Sur les vidéos, et avec de l'attention, Sirius B est visible 50% du temps, mais plus ou moins focalisée.
     
    Rigel A & B, à comparer avec le billet précédent, ou j'ai obtenu une bien meilleure image. La turbulence était vraiment prononcée hier soir.

     
    Sirius A & B, avec la composante B à 1h00 sur le cliché.

     

     
    Avec recadrage de 400% et une accentuation:


    Ici un Gif d'une des vidéos (100 images).

     
    Un gif fait avec les meillieurs images (17 images), et l'image stackée AS!3 et R6
    1200:
     
    Voilà une affaire rondement menée.
     
    Claude Schuhmacher
     
    Une vidéo faite avec une lunette LZOS de 300mm. Cela parle aussi.
     
     
     
     
  22. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    Après une belle journée, un peu fraîche, j'ai de nouveau sortie la lunette Mila pour une nouvelle soirée Astro-photo. Je souhaitais voir ce que pouvait donner des vidéos faites avec un fort échantillonnage, celui que j'utilise habituellement pour photographier les étoiles doubles.
    J'ai donc installé la barlow Télévue 3X et la camera ASI 290MM au foyer de l'instrument. L'échantillonnage correspond environ à 0.15" d'arc par pixel.
    J'ai choisi un peu au hasard 4 régions lunaires.
    Voici les résultats: En partant du Nord de la Lune.
     
    La vallée des Alpes:
    La rainure (faille) au fond de la vallée est bien visible. En visuel, à 200 et 300X, avec soit un oculaire baader classic ortho 6mm (200X), ou un oculaire Télévue 8mm et la barlow Télévue 2X (300X), une partie de la faille était visible. J'ai vivement regretté de ne pas avoir poussé plus avec le 6mm et la barlow TV 2X  (400X) et le 8 mm avec la barlow 3X (450X). A une prochaine fois pour une soirée visuelle uniquement.
     


     
    Je trouve assez troublante la correspondance des images et du visuel.....cela mérite un approfondissement par la suite.
     
    Ici une image d'une sonde:
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Vallis_Alpes#/media/Fichier:Vallis_Alpes_4115_h3.jpg

     
    Un dessin de Fred Burgeot présenté sur Webastro. Je pense qu'il ne m'en voudra pas de lui faire un peu de pub.
    https://www.webastro.net/forums/topic/129958-vallée-des-alpes-et-sa-rainure/

    et ses commentaires:

     
    Je suis passé ensuite sur un autre site lunaire bien connu, la rima Hyginus, avec les rimas Ariadaeus et Triesnecker toutes bien visibles. C'est l'image qui a été la plus difficile à traiter car il y avait peu de contraste sur le film. En visuel, c'était très beau et cela doit être magnifique à dessiner.

     
    Ajout: Ici un dessin récent que m'a transmis un membre du club d'astronomie de Challans en Vendée: Magnifique dessin de Yves Robin. Merci à lui.
    https://astroclubchallanda.wixsite.com/website

    Image recadrée et orientée selon le dessin:

     
     
    Puis le célèbre mur droit (Rupes Recta) avec le cratère Birt, qui ressemble à une araignée, partie à l'assaut du mur, et la Rima Birt. J'étais en mesure de révéler ses pattes. On observe aussi les cratères Alpetragus, Thebit et Arzachel ainsi que sa Rima au fond du cratère. Les cratère T et K sont parfaitement résolus. Le nord de la Rima est bien détectée, alors qu'elle est très fine, bien inférieure en largeur au pouvoir séparateur de l'instrument. Ici, ses dimensions sont épaissis par la diffraction de l'optique (voir l'image suivante de la sonde).
    Toutes les informations proviennent de l'atlas de la lune de Gründ.
     

     
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Arzachel_(cratère)
     

     
    Ici un beau dessin sur la même cible réalisé par un membre du club Astro Club Challandais 85: Yves Robin.
     

     
    J'ai terminé ma série de photos avec le cratère Maginus. Cette image révèle des détails bien plus précis que l'atlas de Gründ. Des détails de taille kilométrique sont visibles et résolus, au niveau du pouvoir séparateur de l'instrument. Les mesures prises sur la carte LROC le démontrent. Beaucoup de détails sont détectés, et sont bien inférieurs au pouvoir séparateur de l'instrument.
    Je ne regrette donc pas d'avoir poussé la lunette de 152 mm dans ses limites, bien aidé cette nuit là, il est vrai, par la transparence du ciel et la faible turbulence.
     

     
    La même zone avec la carte LROC:https://quickmap.lroc.asu.edu/?extent=-90,-27.6051273,90,29.0617421&proj=10&layers=NrBsFYBoAZIRnpEoAsjYIHYFcA2vIBvAXwF1SizSg
     

     
     
    Voilà une soirée bien remplie comme peuvent aimer les astronomes amateurs, et riche en résultats. 
     
    Claude Schuhmacher
     
     
    PS: Dans une prochaine cession de photographies si le filtre arrive à temps, je testerai un filtre IR/UV cut de chez ZWO afin d'éliminer les bandes passantes qui ont une tendance à réduire la finesse des images. Ici, il n'y avait aucun filtre.
     
    Ici la courbe du capteur ZWO ASI 290MM

     
    Ici la bande passante du filtre ZWO IR/UV cut:

     
    Ici le Strehl de la lunette en fonction de la longueur d'onde. Elle doit avoir un calage optimal à 555 nm.

     
    Ces images ne font certes pas le buzz, car le forum montre des photos avec plus de finesses réalisées avec de plus gros instruments, mais l'objectif est toujours d'atteindre les limites du possible avec le matériel dont on dispose.
    Et donc, quoi que l'on en dise ici ou là, et si on dispose d'un bon instrument, il est tout à fait possible de faire de la haute résolution même avec un diamètre réduit de 150 mm, même si je suis parfaitement conscient que cette lunette serait probablement plus adaptée à faire de l'imagerie de beaux champs de ciel profond.
    Ne vous en laissez pas compter. Éclater vous avec ce que vous avez....même si c'est moins beau que ce que l'on trouve par ailleurs. Les détails sont là.
     
    Message d'un confiné du 5 avril 2020.
     
     
     
     
  23. ClaudeS
    Bonjour à tous
     
    Une nuit consacrée à la Lune et à l'étoile double Porrima - gamma virginis - STF1670AB, avec pour instrument d'observation la lunette apochromatique LZOS de 152mm de diamètre et 1200mm de focale.
     
    Le visuel sur le cratère Gassendi  valait le détour cette nuit, mais je ne me suis pas trop attardé car les nuages se sont mis de la partie vers 1 h du matin, le 2 mai. J'ai donc réalisé un cliché de Gassendi vite fait en fin de soirée en ajoutant la barlow TAL 3X pour un échantillonnage de 0.17" d'arc/pixel, soit 5X le pouvoir séparateur de l'instrument à 555 nm. Les commentaires sont sur l'image.
    Un peu plus tôt dans la soirée, j'ai réalisé un certain nombre de vidéos pour assembler le quartier de Lune du 1er mai, et fait une observation photographique de l'étoile double Porrima. Ces images ont été réalisées au foyer de l'instrument, sans barlow donc.
     
    Pour le gros plan sur le cratère Gassendi, je n'ai utilisé aucun filtre. Le plus petit détail résolu, visible et enregistré correspond à la limite de résolution de la lunette de 152mm, soit 1500/1700 mètres environ. Les principales rima dans Gassendi étaient visibles hier soir. Les plus gros cratères dans Gassendi aussi sauf P (je n'y ai pas prété attention cette nuit là), mais j'ai pu l'enregistrer sur la photo. Mon attention a été attirée par contre par le petit monticule que l'on voit sur la photo. Il étatit relativement facile.

     
     
    Un peu plus tôt dans la soirée, j'ai passé un certain temps à enregistrer des vidéos afin de pouvoir monter ensuite le quartier de Lune du 1 mai 2023 à partir de 12 tuiles de 1000 images, retenues 100 images unitaires par plan, suivi d'un assemblage avec Microsoft ICE. Le traitement de chaque tuile est réalisé avec astrosurface proxima. Par contre, le traitement final aux ondelettes a été fait sur l'image finale après assemblage. Rappel: Les vidéos sont des captures avec une ASI ZWO 290MM au foyer.
    Il faut un faire un click sur l'image pour obtenir tous les détails. On peut voir les traces non résolues des craterlets dans Platon notamment.
     
    C'est un travail de traitement d'image à la chaine pour que cela ne prenne pas trop temps. On peut sûrement mieux faire pour chaque plan car il y en a 12.
    Suite à des conseils d'astrams plus expérimentés que moi, le temps de pose et le gain ont été fixés sur la première vidéo sur le bord éclairé, où l'on voit le cratère entouré d'une zone toute blanche. La zone la plus claire qui ne doit pas être surexposée. On passe ensuite aux plans suivants sans changer les réglages. Donc, un temps de pose, un gain et une durée de la vidéo identiques.
     

     
     
     
    Venons en l'étoile double (multiple) Porrima - gamma virginis - STF1670AB
     

     
    Une pose courte pour faire apparaitre la paire de 3" d'arc de séparation environ. La caméra directement au foyer de la lunette, sans Barlow., avec la plus petite fenêtre d'acquisition de la caméra à 320x240 pixels. J'ai fait un simple stack sans ondellettes. J'ai ajouter à coté un gif (vidéo) de l'acquisition pour donner une idée de la turbulence cette nuit là. L'orientation de l'image est changée pour être conforme à l'orientation dans le ciel.
    2023-05-01-2014_9-CapObj.AVI.txt
    Exposition = 50ms  /  Nombre d'ilmages = 1000  /  Gain = 200  /   Vidéo de 60secondes
     
     
    Image                                                                                                   Vidéo
     
                              
     
     
    Avec une pose plus longue de 5 secondes au lieu de 50ms, on fait apparaître les deux composantes E et F séparées de 260 et 420 secondes d'arc respectivement du couple AB, la caméra faisant des acquisitions au format 1096X1936 cette fois-ci pour avoir un champ plus grand. L'orientation angulaire du cliché et les distances sont bonnes avec un échantillonnage à 0.5" d'arc/pixel. On a donc bien au centre les composantes AB surexposées, E au sud, et F à l'ouest. Attention à l'echelle du graphique récupéré sur le site de stelle doppie, l'echelle des X en seconde d'arc est différente de celle des Y. Cela peut porter à confusion pour les distances de E et F par rapport au couple de l'étoile binaire au centre du cliché. F est plus éloigné de AB comme on peut le constater sur l'image obtenue. Le graphique peut porter à confusion. A noter que les composantes C & D sont aussi visibles, mais bien plus faibles, surtout pour C qui est de magnitude 15,1. 
     

     
     
     
     
     
    En augmentant la luminosité de l'image, on fait apparaitre plus nettement C et D.
     

     
     
    Quelques informations sur Porrima: Porrima
     
    La séparation actuelle du couple AB est de 3.05" d'arc, mais le couple va se séparer un plus plus dans l'avenir, et sera plus facile à voir dans un petit instrument. Au périhélie, au plus proche, la séparation est de moins de 0.5" d'arc et demande un instrument bien plus important en diamètre. Maleureusement, nous ne serons plus là pour le voir vers la fin du siècle prochain en 2170 environ.

     
    La conversation sur astrosurf: Observations et photographies le 1 mai 2023
     
    Informations générales sur les étoiles doubles et multiples: http://www.astrosurf.com/luxorion/etoiles-doubles-multiples.htm
     
    Bonne ciel,
     
    Claude Schuhmacher
     
    Ajout: Observations visuelles du 2 mai 2023:
     
    J'ai pu faire du visuel le 2 mai 2023 sur les trois cibles objets de ma soirée du 1 mai. Je confirme que la Rima Herigonius est accessible aussi en visuel avec la 152mm. Elle ne saute pas aux yeux certes, mais le filet blanc se voit en contraste avec le sol lunaire. Par contre, elle doit être très en deçà de la  limite de résolution dans l'instrument car elle reste très diffuse. Il manque plusieurs centimètres à l'optique pour être plus à l'aise dans les éventuels trous de turbulence. Je dirais 300mm et 400X. J'ai utilisé une bino grossfield zeiss avec sa barlow intégrée 2X, son RC dédié,  et deux oculaires INTES 12mm, pour avoir mon plus gros grossissement possible avec la lunette (200X) dans cette configuration. J'ai tout essayé en bino (INTES 19mm, KK wide scan 13mm, Lomo 14X/16mm, Lomo 8X).
    Je suis allé voir la Rima Marius, mais elle était plus difficile. Je l'ai vaguement vue autour du cratère B où elle passe à proximité (Gründ page 18). Sans turbulence, et avec un autre éclairage, elle serait probablement plus facile par le contraste avec le sol lunaire environant. Il est évident qu'il faut jouer dans une autre catégorie de diamètre pour profiter pleinement des trous de turbulence.
    J'ai essayé 240X en mono avec un seul BCO 10mm, et je commencais à être nettement gêné par les corps flottants et une pupille de sortie trop petite (un peu plus de 0.6mm). Il faut un bon 1mm pour être à l'aise avec la Lune en monoculaire.
    Avec un deuxième BCO 10mm, c'est à tester en binoculaire pour voir  car il y a moins de gène avec les corps flotants de l'oeil. Ce serait le cas en général en bino.
    Je voyais bien par moment les gradins dans Aristarchus si l'albedo est très fort dans le cratère qui est difficile à photographier.
     
    Je me suis fait un petit délire cette nuit là avec la raquette Celestron en passant d'une étoile double à une autre. D'abord Porrima, puis les autres....Elles étaient souvent assez basses, mais il y a encore beaucoup d'étoiles doubles très belles à voir que je ne connais pas. J'ai fini par Epsilon Lyre, la double double, encore très basse vers 1 heures du matin, la belle quadruple du ciel d'été.
  24. ClaudeS
    Bonjour à vous tous,
     
    Les groupes de taches solaires cités dans le titre entre 11h00 et midi le 4 mai 2023.  La turbulence vers midi était acceptable avant l'arrivée de la couverture nuageuse. 
     

     
     
    Ci-joint l'image du jour de la sonde SOHO: https://soho.nascom.nasa.gov/data/synoptic/sunspots_earth/sunspots_512_20230504.jpg

    Bon ciel à tous,
     
    Claude Schuhmacher
     
    Informations générales : http://www.astrosurf.com/luxorion/sysol-soleil-zurich.htm
  25. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    Au cours de la nuit ayant eu pour but de mesurer les échantillonnages avec la lunette Apo LZOS et la nouvelle barlow TAL, j'ai terminé la nuit en réalisant une vidéo sur la zone du parachute d'Andromède.
    Ce mirage gravitationnel se situe tout près de l'étoile TYC - 3279-1686-1. Ici une capture d'écran du logiciel HNSKY North montre l'emplacement avec l'étoile de magnitude 12.5 au centre. Avec le GOTO de la monture,  et avec un peu de patience, j'ai pu centrer la lunette sur l'objectif et réaliser une vidéo de 100 poses. Je ne suis pas très satisfait du suivi de la monture, et donc de ma mise en station, mais je pense mieux faire la prochaine fois. Avec une mise en station améliorée, et avec un temps d'acquisition minimum de 4 secondes, j'espère approcher la séparation des 3 composantes du parachute, mais ce sera limite avec ce diamètre.
    En effet, les séparations sont les suivantes (voir en fin de billet l'article où j'ai tiré les informations): Le parachute avec ses composantes ABCD sous la forme: 
     
    C-A-B
    D
    A-B 1.26" d'arc
    A-C 1.27"
    A-D 3.34"
    B-C 2.48"  : ici il faut faire rentrer pratiquement les trois étoiles dans 3" d'arc. Pour moi cela ne laisse pas beaucoup de place avec mes 0.9" d'arc de PS à 550 nm. Il me faut un ciel parfait pendant 4 secondes ce qui est pratiquent impossible. En cas de réelles difficultés, je tenterai de faire apparaître D avec une exposition plus longue et faire ainsi une mesure de séparation AD.
    B-D 3.28"
    C-D 3.35" 
     
    Capture = 100frames / Colour Format = RAW8 / Exposure = 4s / Gain = 589 / Exifs : 2020-08-26-2321_7-CapObj.AVI.txt
    Le montage  est le suivant: Caméra ZWO ASI 290MM avec Barlow 2X TAL et lunette LZOS de 152/1200 - Échantillonnage 0.21" par pixel.
     
    Ici le champ de l'objet: HNSKY NORTH

     
    Voici l'image issue de la vidéo:

     
    Image rétablie, puis image recadrée. Le parachute n'est malheureusement pas résolu en trois étoiles, mais on devine déjà la quatrième composante. Je me ferai fort de faire mieux la prochaine fois avec un meilleur suivi équatorial, et le parachute vers le zénith, ce qui n'était pas la cas ici.

     
    Recadrage 25%

     
    Image en négatif avec réduction du fond clair

     
    Ici, une capture d’écran d'une brute de la vidéo: On voit que c'est assez limite en détection avec 152mm de diamètre. En effet, le gain est à 600 pour 4 secondes de pose unitaire. La moindre altération de la turbulence sur les 4 secondes de poses va aussi anéantir la résolution. Peut-être qu'une accumulation d'images pourrait résoudre en partie ce problème, mais une nuit stable de nouvelle lune devrait faciliter grandement,  si le suivi équatorial est bon. En nomade, ce n'est jamais gagné sur ce dernier point.

     
    https://arxiv.org/abs/1707.05873
    1707.05873.pdf
     
    Claude Schuhmacher
     
    La discussion ici:
     Un lien sur le sujet sur Cloudy Nights
    https://www.cloudynights.com/topic/591253-quad-lensed-quasar-andromeda’s-parachute/page-2