Olivier Thizy

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  1. Caméra Watec 902 A

    Bonjour, les caméras Watec intéressantes pour l'astronomie sont la 902H2 Ultimate et la 120N+. La Watec 902H2 ultimate est très sensible mais n'a qu'un seul temps de pose (20ms, flux vidéo). Elle est très utilisée pour les occultations d'étoiles par des astéroïdes. La Watec 120N+ est un peu moins sensible mais les temps de pose peuvent aller de 1/2000sec à 10sec (voir plus en mode "freeze"), toujours avec un flux vidéo en sortie. Elle permet de faire mesures de flux en continu, très utile pour les phénomènes mutuels de satellites galiléens par exemple mais aussi les occultations d'étoiles par des astéroïdes.Elle est aussi très sympa en animation car en 10sec de pose, on peut capter des objets Messiers par exemple et les montrer en "live" lors d'une soirée d'observation publique.La Watec 120N+ une super caméra de guidage de part sa sensibilité. Enfin, elle peut être utilisé en super chercheur électronique ou pour surveiller le ciel (météores par exemple).A noter enfin qu'un boîtier sans fil existe pour remplacer la raquette de contrôle et régler les paramètres de la caméra Watec 120N+ à distance. Généralement, les gens nous prennent plutôt la Watec 120N+ sauf pour le projet principal d'occultations astéroïdales. Cordialement, Olivier Thizy Vous ne verrez plus des étoiles comme avant ! http://www.shelyak.com/fr/
  2. caméras watec enfin dispo en france

    Bonjour, D'autres proposent les caméras Watec notamment pour l'astronomie, pas besoin de chercher très loin... :-)En astronomie, il y a le modèle 902H2 Ultimate qui est bien adapté pour les occultations car très sensible mais limité à une fréquence vidéo. Mais elle un peu spécialisé dans ce domaine.La Watec 120N+ (attention, la 120N est l'ancien modèle; la 120N+ intègre les très courts temps de pose) permet de faire des poses longues ou courtes avec un très bon rendement. Elle est très bien adaptée pour le guidage et même en utilisation chercheur électronique. Elle permet aussi de faire des occultations.L'avantage de la vidéo est qu'on peut avoir une longue distance entre le télescope et le PC; il est également possible d'avoir un écran vidéo proche du télescope (aide à la focalisation et pointage par exemple). Cordialement, Olivier Thizy http://www.shelyak.com/fr/
  3. Stage Spectro OHP & articles dans AstroSurf

    Pour info, une vidéo est disponible montrant l'ambiance du stage spectro à l'OHP: http://astrosurf.com/aras/ohp_2008/school.htm Cordialement, Olivier Thizy Solution pour Spectroscopie et Asservissement de coupoles/abris http://www.shelyak.com/fr/
  4. Bonjour, Un stage spectro organisé par l'association AUDE avec le concours du CNRS s'est tenu à l'OHP cette semaine avec la présence de membres de plusieurs pays. Surtout, une très grande concentrations de télescope/spectrographes dont une quinzaine de Lhires III.C'était le 4ème stage pratique à l'OHP avec un nombre croissant de participant, d'instrumants, etc... et surtout un super ambiance.J'ai mis qques photos d'ambiance du stage sur: http://www.astrosurf.com/thizy/ohp2008/ohp2008.htm On pense déjà à la cinquième édition en août 2008... :-) Sinon, un petit rappel sur la série d'articles sur la spectro dans la revue AstroSurf. Le numéro en cours parle d'un sujet longuement abordé lors de ce stage: les étoiles Be. Le prochain numéro parlera normalement de la mesure des températures d'étoiles avec un simple Star Analyser.Voilà la liste des articles déjà parus: N° 26: la spectroscopie en astronomie amateur, la révolution est en marche (François Cochard) N° 27: mise en oeuvre du Lhires III (François Cochard) N° 28: mesure de rotation des planètes géantes (Olivier Thizy) N° 29: mon premier spectre stellaire en haute résolution (Olivier Thizy) N° 30: Star Analyser, initiation à l'astrophysique (Eric Sarrazin) N° 31: beta Aurigae, une binaire spectroscopique séduisante (Pierre Noyrez; Olivier Thizy) N° 33: les étoiles Be (Olivier Thizy) N° 34 (à paraître): les températures d'étoiles (Olivier Thizy) Cordialement,Olivier Thizy Solution pour Spectroscopie et Asservissement de coupoles/abris http://www.shelyak.com/fr/
  5. Téléchargement IRIS 5.55

    Bizarre car l'installation de IRIS est vraiment très simple.Récupère le fichier IRIS.ZIP: http://astrosurf.com/buil/iris/iris.htm Vérifies que tu as bien un fichier ZIP de 2.9MB avec dedans 12 fichiers dont "FreeImage.dll". Tu décompresses le tout dans un répertoire (perso, j'utilise C:\IRIS) et tu exécutes le fichier IRIS.EXE dans ce répertoire.Ca ne fonctionne pas?Cordialement, Olivier Thizy Solution pour Spectroscopie et Asservissement de coupoles/abris http://www.shelyak.com/fr/
  6. Etoiles Wolf-Rayet

    Bonjour, Lors du stage spectro OHP (http://www.astrosurf.com/thizy/ohp2008/ohp2008.htm), j'ai passé une nuit à faire des étoiles Wolf-Rayet; voici le résultat... Technique: Télescope = C11 f/6.3 Caméra CCD: QSI516ws (j'aurais eu les même résultats avec une Audine 401E, une ST402E ou une ST7E...) Spectro: Star Analyser (http://www.shelyak.com/fr/star-analyser.html) Tps de pose unitaire: généralement 30sec Traitement: IRIS 5.55 (soustraction noir & pixels chauds; L_SKY2 pour enlever le fond de ciel; WINDOW pour fenêtrer sur la Wolf-Rayet) Physique: Les étoiles Wolf-Rayet sont des étoiles très chaudes en fin de vie qui expulsent leur enveloppe et se transforme en nébuleuse planétaire. C'est pour cela que j'ai ajouté quelques Np sur l'image. Et puis, ça fait joli... :-) Image sur: http://www.shelyak.com/documents/Planche%20Wolf-Rayet%20(Shelyak%20-%20Star%20Analyser).jpg A noter que le catalogue de WR est dispo sur le site ARAS: http://astrosurf.com/aras/wr/wr.htm La manip est assez simple et utilise pleinement le principe du Star Analyser: simple et efficace. Si le télescope pointe bien, il n'y a pas grand chose à faire et on n'a même pas le temps de prendre un café qu'il faut déjà pointer la cible suivante! Le traitement est plus long vu le nombre de fichiers et il faut surtout passer du temps à mettre en forme. Mais j'aime bien le résultat... :-)) Reste maintenant à creuser le sujet et exploiter des spectres plus haute résolution que j'ai fait avec un spectro echelle au T60 du pic. Ce sera l'occasion d'un article dans la revue AstroSurf.A noter que le N° actuel a un article sur les étoiles Be et le prochain devrait avoir un article sur les mesures de températures d'étoiles justement avec un Star Analyser. Voici pour rappel la liste des articles spectro Astrosurf: N° 26: la spectroscopie en astronomie amateur, la révolution est en marche (François Cochard) N° 27: mise en oeuvre du Lhires III (François Cochard) N° 28: mesure de rotation des planètes géantes (Olivier Thizy) N° 29: mon premier spectre stellaire en haute résolution (Olivier Thizy) N° 30: Star Analyser, initiation à l'astrophysique (Eric Sarrazin) N° 31: beta Aurigae, une binaire spectroscopique séduisante (Pierre Noyrez; Olivier Thizy) N° 33: les étoiles Be (Olivier Thizy) N° 34 (à paraître): les températures d'étoiles (Olivier Thizy) Cordialement, Olivier Thizy Solution pour Spectroscopie et Asservissement de coupoles/abris http://www.shelyak.com/fr/
  7. Etoiles Wolf-Rayet

    Bonjour, Il y a un intérêt à extraire le spectre 1D (ie: le profile) pour mieux comparer les Wolf-Rayet. Dans ce cas, la division par la réponse instrumentale (en utilisant Altair par exemple) est recommendée. Je le ferais quand j'aurais un peu de temps; la bonne météo fait que j'accumule les données en ce moment et le traitement prend du retard... :-)Je ne fais pas de flat en basse résolution et avec un tel système sans fente. Mais la fontion L_SKY2 enlève en fait un peu le dégradé du fond de ciel (il y avait la Lune forte cette nuit là).Pour l'extraction du profile, certaines WR seront très difficiles voir impossible car trop polluées par les étoiles/spectres autour. J'aurais du tourner le système réseau/caméra dans certains cas pour éviter cela.Cela reste toutefois de la faible résolution. Avec plus de résolution, les raies sont plus évidentes. Mais on voit quand même de grandes différences selon les types spectraux. Côté physique, j'ai lu que les étoiles massives passaient du stade LBV (comme P Cygni) au stade Wolf-Rayet. Mais toutes les WR ne sont pas des SuperNovae en puissance, et certaines finissent leur vie plus transquillement, non? Cordialement, Olivier Thizy Solution pour Spectroscopie et Asservissement de coupoles/abris http://www.shelyak.com/fr/
  8. Quoi observer avec une vue d'est uniquement ?

    Bonjour, installes un logiciel de planétarium (Stellarium est très bien; Carte du Ciel aussi) pour voir les objets à voir à l'Est. Globelement, tu as plein de trucs à voir et ça change à chaque saison! En ce moment, profites de la voie lactée et des objets dans le Sagitaire (si tu arrives à voir bas sur l'horizon), l'Aigle, le Cygne, etc... Cordialement, Olivier Thizy Solution pour Spectroscopie et Asservissement de coupoles/abris http://www.shelyak.com/fr/
  9. Baisser la lumière des villes...

    Bonjour, J'ai eu la chance d'organiser une soirée astro la semaine dernière et j'ai profité de l'occasion pour éteindre les lumières du centre du village. Ca a surpris les gens mais ils ont pu voir la qualité du ciel quand on éteint les lumières... expérience réussie! Une belle soirée (voir: http://www.revel-belledonne.com/spip.php?article209). Pour éteindre, il suffit parfois d'aller voir gentillement le maire du village et de lui demander. C'est souvent pas sorcier. :-) Par contre, j'en ai profité pour regarder le système qui gère l'éclairage: une simple horloge qui a mon avis se dérègle très facilement avec le temps; sans parler de la non prise en compte des heures été/hivers... Bref, c'est géré par le service technique dont ce n'est pas la priorité. Au passage, une personne m'a dit que l'éclairage était obligatoire et que le Maire était responsable en cas d'accident. Quelqu'un connait-il les textes de loi sur le sujet? Y'en a tellement... :-))Le meilleur argument toutefois semble financier. J'ai lu l'exemple d'un village qui a réduit sa facture d'éclairage (consommation) par deux en éteignant les lumières à partir d'une certaine heure. Si vous avez des exemples comme cela, merci de me les envoyer ne privé car cela m'aide pour constituer le dossier sur le sujet.Bref, d'un côté on a les lois, et de l'autre le porte-monaies... Cordialement, Olivier Thizy olivier.thizy@shelyak.com Solution pour Spectroscopie et Asservissement de coupoles/abris http://www.shelyak.com/fr/
  10. Pourquoi voit-on les nébuleuse ?

    Bonjour, Paul13 a très bien résumé les manières de "voir" les nébuleuses. J'ajouterais que si on peut voir les nébuleuses obscures par ombre chinoise sur le fond de la voie lactée par exemple, il est aussi possible de détecter la matière interstellaire en observant l'absorption qu'elle opère sur la lumière des étoiles:1/ par diffusion de la lumière bleue (comme notre atmosphère diffuse le bleu des rayons du Soleil: d'où le ciel bleu; ou bien le gaz autour des Pléïades qui diffuse la lumière et qu inous apparait comme des nébulosité bleue), la lumière qui traverse la matière interstellaire "rougit" puisqu'elle perd du bleu. C'est ainsi que quand on regarde vers la voie lactée, les étoiles (mais aussi les nébuleuses) nous paraissent plus rouges. Ce n'est pas leur couleur réelle mais telle qu'elle nous apparaît après avoir traversé la matière interstellaire plus dense dans le plan galactique.2/ par analyse du spectre. Certaines longueurs d'onde sont absorbé par la matière interstellaire. Par exemple le Sodium avec le fameux Doublet du Sodium. On le voit très bien dans certaines étoiles. L'analyse de ces raies interstellaires permettent de mesurer la densité de matière traversée par la lumière d'un groupe d'étoile par exemple. Genre de sonde de matière invisible à priori, mais bien visible par transparence sur le spectre. Cordialement, Olivier Thizy Solution pour Spectroscopie et Asservissement de coupoles/abris http://www.shelyak.com/fr/
  11. pour les duplicistes anglophones

    Bonjour,amusant car je ne vois pas dans ce journal de mesures spectroscopiques de binaire alors que c'est un excellent moyen pour déterminer les masses des étoiles. Voir l'article de Pierre Noyrez et moi-même dans le AstroSurf magazine N°31 sur beta Aurigae: avec une trentaine de mesures spectrales faite dans nos jardin, on arrive à mesurer les masses et distances de chacune des composantes de cette binaire spectroscopique. Un projet très amusant à réaliser soi-même.Olivier Thizy http://www.shelyak.com/fr
  12. Etude Erreur periodique de ma monture

    Richard,As-tu déjà essayé la photographie en parallèle (constellation, grand objets...)? Avant de se lancer dans la photo longue pose au foyer, c'est un bon moyen de s'entraîner à l'astrophoto - d'abord avec une focale très courte puis une focale longue. En tout cas, c'est une méthode pour maîtriser son instrument pas à pas.Cordialement, Olivier
  13. Les JOA 2008 ...

    Bonjour,Le Soleil est un peu plus actif aujourd'hui (par rapport à ce qu'on a connu ces dernières années!)... bon, je ne parlerais pas de l'impact sur le réchauffement (ou refroidissement) climatique global... [quel débat sur le sujet! :-)] mais par contre, si les nuages pouvaient laisser le Soleil briller ce WE pour les JOAs, ce sera l'occasion de revoir enfin un Soleil tâché!Cordialement Olivier http://www.shelyak.com/fr
  14. Bonjour, Bon, je vais faire un peu de pub pour AstroSurf... :-) J'avoue être assez content de l'article paru sur beta Aurigae car il clot une longue série d'observations (une trentaine de spectre, soit un temps de pose total de 7h30) souvent faites avec d'autres personnes.Quel est l'intérêt? En fait, beta Aurigae est une étoile variable de type binaire à éclipse. Assez banale, même pas d'échange de matière. Mais c'est un cas d'école car on a deux étoiles qui tournent autour de leur centre de masse. Ma première expérience avait été sur beta Lyrae [hum... celle qui s'appelle Shelyak... comme Shelyak Instruments! :-)]. Ben oui, l'origine vient de là. En fait, on avait installé MuSiCoS, un spectro echelle à Saint-Véran (http://www.astroqueyras.com). Avec le Club d'Astronomie de Lyon-Ampère et la Société Astronomique de Rennes, on avait suivi cette étoile non stop (enfin, si, je jour) pendant 15 jours. Une superbe météo... pleins de spectres... génial!Oui, sauf que l'astronome professionnelle que j'avais contactée avant pour lui demander si c'était une bonne cible m'avait répondu que c'était un peu compliqué car beta Lyrae est un système binaire dont une composante a un spectre à émission (présence d'un nuage excité autour de l'étoile qui émet fortement), avec de l'échange de matière, la présences de jets bipolaires, et d'autres trucs qui compléxifie les spectres obtenus.Bref, on avait pleins de spectres (en plus echelle... avec tout le domaine visible!) de beta Lyrae... mais on n'y comprenais pas grand chose car tout se mélange.Le rapport avec beta Aurigae? Ben simplement qu'après avoir fait le truc compliqué [contre l'avis de l'astronome pro... mais il faut parfois être têtu! :-)], j'avais envie du truc plus simple... comme deux étoiles bien éloignées qui tournent l'une autour de l'autre sans s'échanger de matière, paisiblement dirons-nous.Petite recherche dans le catalogue des binaires, je tente sur beta Aurigae et déjà, les deux premiers spectres sont très sympas: à 3j d'interval, les composantes sont soit séparées soit mélangées. Sympa. Je décide donc de continuer et après une année, j'ai une trentaine de spectre. Oui, je sais, 7h sur une année, c'est pas un rythme de fou. Mais bon, la période du système est proche d'un multiple de la période de rotation de la Terre; pour couvrir la phase complète, il faut parfoit attendre. Et puis bon, c'est un loisir quand même! :-) Pour revenir sur le sujet de l'article dans le dernier AstroSurf (N°31), je l'ai co-écrit avec Pierre Noyrez qui a travaillé sur la partie plus mathématique. En fait, c'est assez simple à partir de ces spectres de faire les opérations de base pour enlever les biais (mouvement de la Terre qui varie en fonction des saisons; présence de raies telluriques...), puis de mesurer les vitesses radiales de chacune des composantes. Pour la mesure de la vitesse radiale, on peut faire simplement (avec visualspec par exemple) ou plus finement - on l'explique plus en détail dans l'article.Mais le but de tout cela? Et bien de calculer les masses de ces étoiles et leur distance! C'est là la magie de la spectroscopie: à distance, on peut "peser" des étoiles. Vraiment magique. Encore plus quand on le fait avec des spectres qu'on a acquis soi-même!Le calcul peut se faire avec de grosses approximations ou en allant plus finement dans les lois de Newton. Là aussi, on explique plus en détail dans l'article.Les prochaines étapes seront de voir quelles autres analyse on peut tirer de ce type de données, notamment en Doppler Tomographie. La technique est expliquée superbement sur la page de Sylvain Rondi: http://www.astrosurf.com/rondi/spectro/doppler_tomography.htm Il serait intéressant de voir le résultat sur un système simple comme beta Aurigae. Pour éventuellement allez sur un système plus complexe (comme des variables cataclysmiques par exemple) pour peut-être un jour mieux comprendre beta Lyrae - Shelyak! :-)) Voila, peut-être cela vous donnera envie de lire l'article et de vous lancer dans la spectroscopie. Un monde magique, c'est certain! Cordialement,Olivier Thizy http://www.shelyak.com/fr PS: et si vous avez envie d'en parler de vive voix, ne pas hésiter à venir me dire bonjour aux JOA, j'y serais ce week-end: http://www.astrosurf.com/joa/
  15. Les JOA 2008 ...

    Bonjour, Je précise que je serais présent pour une animation autour de la spectroscopie avec, en petite nouveauté, l'estimation de la température du Soleil en observant son spectre. Bon, comme vous la connaissez déjà, ça sera facile pour vous... :-) Mais l'idée est de voir si cela fonctionne avec le grand public qui passe aux JOAs. Reste à prier pour la météo! Sinon, c'est la composition des lampadaires de la ville dont on parlera... enfin, si l'ANPCN n'a pas fait éteindre tous les lampadaires du coin pour l'occasion!!! :-))Ce sera aussi l'occasion de voir quelques nouveautés comme le système Dome Tracker d'asservissement de coupole/toit roulant avec le pointage du télescope, histoire de faire ses observations au chaud... Cordialement, Olivier Thizy http://www.shelyak.com/fr
  16. cruel dilemne : Titan vs NJP

    Bonjour, J'ai une Titan avec un C11 dessus. C'est nettement trop gros pour ce tube, mais mon objectif est de changer de tube plus souvent que de monture... :-)C'est un des premiers modèles avec des soucis de motorisation; mais depuis les modifs mécaniques et électroniques, ça fonctionne super bien et je l'utilise toujours en déplacement ou dans mon jardin (monter/démonter). L'ensemble prend quand même de la place dans la voiture, attention à cela. Mais sinon, ça se déplace sans Pb. La résistance au vent est très bonne (j'ai testé au pic de Château-Renard!).Ce que j'aime bien: +costaud +précis (pointage & suivi); mais j'avoue ne pas être trop exigent en spectro +mise en station très rapide (surtout avec viseur) et simple avec les vis de positionnement Lat/Long +possibilité de programmer un déplacement lent (ex: comète) par apprentissage +raquette vraiment très simple; effectivement cela demande une nuit d'apprentissage mais je trouve beaucoup plus facile et efficace la nuit à utiliser, les yeux fermés! La dernière version du Gemini permet même des modes différents, bien utile en club pour que les gens ne parcourent pas tout les menus par erreur +se démonte en plusieurs morceaux que j'arrive à porter! +bonne gestion du PEC (conservé en mémoire) +le système est tellement simple que j'utilise finalement rarement le pointage par le PC, je le fais à la raquette. Le PC me sert uniquement pour l'autoguidage +boîtier électronique vraiment costaud et pas très gros +on peut tourner les axes à la main et pointer le télescope comme cela; pas de blocage donc pas de risque de casser/abîmer les dents à l'intérieur (vraiment très bien à l'usage); mais il faut resynchroniser le système ensuite sur une étoile si on bouge à la main! +le trépied est vraiment génial et super bien fait mécaniquement; rien à voir avec celui de Meade qui plie sous la force des vis; là, c'est propre et ingénieux. Et il se sépare en trois morceaux, pour pouvoir le ranger proprement.Ce qui pourrait être amélioré: -le catalogue SAO est incomplet; j'aurais de plus préféré le catalogue HD (bon, connecté à un PC, c'est pas grave) -pas de possibiliter de tourner les axes de manière fine manuellement (mouvement lent manuel); pas d'accès à la vis sans fin; il faut enlever le moteur/réducteur pour cela. Bon, ça doit être ma nostalgie du suivi manuel sur mon premier T115/900 qui fait cela! :-) -avoir des moteurs plus puissants et mieux résistants à l'effort (sécurité) car si le tout est mal équilibré, les moteurs peinent. -quand même lourd au total et de manière générale, j'essaye de la prendre quand je peux pbserver deux nuits ou plus; pour une seule nuit, cela fait quand même du temps perdu de montage/démontage! Mais là, ce n'est pas un Pb de monture mais d'observatoire fixe à construire! :-) En tout cas, si je devais rechoisir, je referais le même choix (ce qui ne veut pas dire que la NJP est mauvaise; je ne connais pas assez). On a une Titan à Astroqueyras et si les groupes ont des soucis d'apprentissage au début, ils en sont aussi très contents. Au CALA, on va équiper la 2ème coupole avec une Titan également. Dans un observatoire fixe, faut charger la mule avec un gros tube et lunette guide par exemple. Si c'est pour toujours se déplacer, la Titan est un peu surdimensionnée; regarder alors du côté des G11 qui vont très bien avec un C11. Avec un C14 ou plus, ça devient vraiment galère à déplacer régulièrement.Après, le choix est une question de budget et d'objectif. Cordialement, Olivier Thizy http://www.shelyak.com/fr
  17. revue "l'astronomie"

    Roger a écrit: "ADS". Pourrais-tu nous indiquer le lien Internet précis pour y parvenir ... ADS est l'Abstract Data Service. C'est une base de données d'article sur l'astronomie et l'astrophysique, la plupart professionnels mais pas seulement.Pour accéder à ADS, tu peux aller directement sur: http://adsabs.harvard.edu/bib_abs.html ou pour faire une recherche par titre/sujet: http://adsabs.harvard.edu/abstract_service.html Daniel Egret avait fait une conférence lors d'une rencontre AUDE à Strasbourg où il avait bien expliqué que l'Europe se focalisait sur bases de données sur les objets (ie: Centre de Donnée de Strasbourg avec des outils comme SIMBAD, ALADIN, etc...) tandis que les Etats-Unis se focalisaient sur l'archivage des articles avec ADS.Mais les deux sont liés car les catalogues publiés par le CDS sont souvent expliqués dans des articles; et les articles parlent souvent d'objets célestes.Ainsi, si tu cherches un article qui parle d'une étoile, tu peux saisir son "nom" dans SIMBAD sur le serveur du CDS. Tu auras alors pleins d'informations sur cette étoile et les liens sur les articles en question.Le lien pour le CDS: http://cdsweb.u-strasbg.fr/ Le lien pour SIMBAD: http://simbad.u-strasbg.fr/simbad/sim-fid Exemple? Vas sur SIMBAD et saisi l'étoile "51 Peg" [au hasard... :-)]. Tu as toute une liste de données, une note sur le fait qu'une exoplanète a été découverte autour, tu peux aussi afficher le champ autour de l'étoile (avec ALADIN), et demander à afficher les "références", c'est-à-dire la liste des articles dans ADS qui parlent de 51 Peg... il y a en a 700 sur cet objet!!! ADS est une mine d'information, parfois en français souvent en anglais. Ne pas hésiter à "jouer" avec! J'espère que cela t'aide,Cordialement, Olivier http://www.shelyak.com/fr/
  18. comment né une étoile?

    Bonjour, nb: ben oui, ça aide à être courtois de dire 'bonjour' :-) mais je réponds quand même à la question, qu'on me pardonne par avance les fautes d'orthographes :-)) Une étoile nait d'un nuage de gaz qui s'effondre sur lui-même sous la force de la gravitation, effondrement qui provoque l'augmentation de la température de ce gaz.L'echauffement est provoqué par les chocs entre atomes. Un peut comme quand tu applaudis: tes mains chauffent. Les atomes qui s'entrechoquent augmentent la température du gaz.La contraction continue de ce gaz aboutit à une température d'échauffement telle que cela produit des réactions nucléaires entre les atomes d'hydrogène de ce gaz.A partir de là, l'étoile "brille" car ces réactions créent de l'énergie sous forme de lumière. Et l'étoile se met en équilibre entre l'énergie de gravitation (qui l'a fait s'effondrer sur elle-même) et l'énergie rendue par ces réaction nucléaires (qui l'a fait augmenter de volume). Cet équilibre peut durer des milliards d'années comme avec le Soleil. Quelques liens pour aller plus loin: http://www.esa.int/esaKIDSfr/SEM2MVWJD1E_OurUniverse_0.html http://fr.wikipedia.org/wiki/Objet_stellaire#Formation http://timyply.chez-alice.fr/ http://timyply.chez-alice.fr/naissance/naissance.html Il y a également de nombreux ouvrages sur le sujet; la plupart des livres/encyclopédie d'astronomie générale parlent de la naissance des étoiles. Cordialement, Olivier http://www.shelyak.com [Ce message a été modifié par Olivier Thizy (Édité le 08-03-2008).][Ce message a été modifié par Olivier Thizy (Édité le 08-03-2008).][Ce message a été modifié par Olivier Thizy (Édité le 08-03-2008).]
  19. Couleurs objets

    Bonjour, Il y a aussi "les couleurs de l'univers" de Yaël Nazé. Ce livre parcours notre univers à travers différents 'yeux' selon les 'couleurs' observées.J'ai complété aujourd'hui la bibliographie sur la spectroscopie: -livres en français: http://www.shelyak.com/fr/liens.html -livres en anglais : http://www.shelyak.com/en/links.html En anglais, je recommande notamment les ouvrages de James B Kaler: "Stars and their spectra", "Stars", "Extreme Stars", "One hundred greatest Stars". Le récent "understanding variable stars" de Percy est également très bien. Cordialement, Olivier Thizy
  20. Bonjour à tous L'association AstroQueyras gère un observatoire doté d'un télescope Cassegrain de 620mm à F/D15 - sur monture équatoriale allemande - et d'une Flat-Field Lichtenschneker 190/760 - sur monture Losmandy Titan - sous deux coupoles distinctes, une de 7,5m de diamètre et une de 5m de diamètre, situées au sommet du Pic de Chateau-Renard à 2940m d'altitude, au-dessus du village de Saint-Véran dans les Hautes-Alpes.La focale de 9m de l'instrumentation principale le destine plus particulièrement à l'imagerie planétaire ou à la photométrie, mais ce télescope dispose également de deux réducteurs de focale (un 2x et un 5x) qui permettent une utilisation en Ciel Profond.En ce qui concerne le grand champ, la Flat-Field utilsable avec n'importe quel appareil photo réflex (numérique ou non) via votre bague T2 habituelle fournit d'excellents résultats grâce à la pureté du ciel à presque 3000m d'altitude, en plein coeur du Parc Naturel Régional du Queyras, donc totalement préservé de toute pollution lumineuse. Par ailleurs, l'association travaille actuellement sur l'autoguidage des deux montures.Cet observatoire est ouvert aux particuliers ou clubs qui en font la demande, et est accessible via une piste carrossable.Afin de pouvoir utiliser au mieux cet équipement pendant une semaine complète, il est nécessaire de faire une demande de mission auprès du Comité des Programmes. Cette demande doit contenir le nom des 6 membres (nombre de participants maximum), le but de votre montée, ainsi que bien sûr trois possiblités de dates.Par ailleurs, il est nécessaire que ces demandes soient faites au plus tard le 29 Février 2008 par le biais du site internet de l'association (http://www.astroqueyras.com Rubrique : Contact Séjours Adhésion) afin que le Comité des Programmes puisse attribuer les dates définitives de mission.Bien sûr, il sera possible de faire une demande après le 29 Février, selon les semaines restantes, et en appliquant la règle du 'premier arrivé, premier servi'.Afin d'obtenir toute information complémentaire, vous pouvez au choix visiter le site de l'association (http://www.astroqueyras.com) ou contacter le Comité des Programmes (cdp@astroqueyras.com).N'oubliez pas de regarder les compte-rendus des missions précédentes ainsi que la gallerie d'images - cela vous donnera une bonne idée de ce qu'il est possible de faire à l'observatoire de Saint-Véran géré par AstroQueyras. Cordialement,Olivier Thizy pour le Comité des Programmes http://www.astroqueyras.com
  21. Tipe sur les étoiles variables

    Bonjour, J'avais rencontré Nicolas Nardetto qui a fait une thèse sur les Céphéïdes. Je te recommende de voir son document et ses autres articles sur: http://www.obs-azur.fr/gemini/pagesperso/nardetto/Sommaire.htm Lien direct sur sa thèse, très bien écrite et documentée: http://www.obs-azur.fr/gemini/pagesperso/nardetto/THESE/THESE_NARDETTO.pdf C'est un sujet que je regarde en ce moment, mais plutôt avec l'angle spectroscopie pour faire des mesures de vitesse d'expansion ou de contraction. C'est abordable avec un spectro amateur comme le Lhires III (http://www.shelyak.com/fr/lhires3.html) avec des vitesses de l'ordre de 40km/s. Dans la thèse, voir page 120 la méthode qui est utilisée.Voir aussi son article: http://www.obs-azur.fr/gemini/pagesperso/nardetto/PS-PDF/Pp_NN.pdf Page 2, table 1: liste de raies qui peuvent servir à mesurer les variations de vitesse radiales... Au passage, nous avons accueilli récemment une personne faisant un TIPE à l'observatoire du club d'astro de Lyon-Ampère et son sujet est sur la luminosité des comètes. Je lui ai fait appliquer la méthode d'Argelander bien décrite dans le document: club.octan.free.fr/documents/etoiles_variables_2_sources_afa_afoev_guide_pratique_astronomie.doc en comparant aux jumelles des comètes et des nébuleuses Messier... la méthode fonctionne aussi à l'oeil nu et encore mieux sur les étoiles. Cordialement, Olivier
  22. D'où vient la couleur jaune du soleil?

    Bonjour, Comme cela a été expliqué, le Soleil émets une multitude de couleurs. En fait, la lumière qu'il émet est un continuum de rayons lumineux de toute longueur d'onde, avec par-ci par-là quelques manque mais ça ne doit pas beaucoup jouer sur la couleur globale. Pour ceux qui sont intéressés, j'ai écrit une page sur la théorie spectrale sur http://www.shelyak.com/fr/theorie.html Mais on parle bien ici de la couleur globale du Soleil, donc de la somme de toutes ces couleurs primaires. Une expérience amusante consiste à peindre un disque des couleurs primaires de l'arc-en-ciel et de la faire tourner très vite... il devient blanc. Prenez un disque avec un peu plus de rouge, il apparaitra globalement rougeâtre; un disque avec un peu plus de bleu apparaîtra bleuté. A la limite, découper la courbe de Planck (cf page web ci-dessus) en couleur de base, et peignez le disque en fonction de l'aire sous la courbe pour chaque couleur... la somme aura alors la couleur d'une étoile de cette température effective. Après, il y a notre atmosphère qui effectivement diffuse et "enlève" du bleu à la couleur du Soleil si on la voyait dans l'espace.Contrairement à ce qui a été dit, je ne sais pas si c'est possible de diffuser dans le rouge. Pour moi, la diffusion fonctionne toujours avec les longueurs d'onde bleu qui sont plus diffusées que les longueurs d'onde rouge. Mais je peux me tromper.En tout cas, c'est ce qui explique que les étoiles lointaines apparaissent plus rouges qu'elle ne le sont vraiment: leur lumière est diffusée par les poussières interstellaires. De même, les étoiles basses sur l'horizon apparaîssent plus rouges qu'elle ne le sont; idem pour le Soleil ou la Lune.C'est aussi le phénomène de diffusion qui explique les poussières bleues dans les Pléïades; ces poussières sont visible par diffusion, et non pas par émissions comme dans les nébuleuses type Orion ou de la Lyre. Par contre, il y a surtout notre oeil. Et on n'a pas tous le même oeil. Certains sont daltoniens et ont des manques de teinte entre 540 & 700nm; pour eux, c'est très difficile de trouver des fraises des bois: elle sont confondues avec le vert de l'herbe. Pareil pour les feux vert/rouge; heureusement, le rouge est toujours en haut! :-)Certains ont même un tritanopie et confondent le jaune et le bleu... alors, eux pourraient dire que le Soleil est bleu et ils auraient raison dans leur référentiel de couleur, c'est-à-dire avec leur balance de couleur.D'autres personnes ont des yeux qui introduisent plus de rouge ou plus de vert (trichromatisme anormal).Je ne sais pas si une étude a été faite (sûrement!) pour voir comment sont distribuer les balances de couleurs dans la population, en tout cas je suis sur que la couleur du Soleil que vous voyez et celle que je vois est différente. Après, blanc ou jaune peut aussi dépendre de comment on fait sa propre balance de couleur. Olivier
  23. Les différentes étoiles variables ...

    Bonjour, En effet, les étoiles variables sont nombreuses et variés.Nombreuses tout d'abord parce que pratiquement toutes les étoiles ont des variations; mais certaines étoiles ont des variations de luminosité énormes (de plusieurs magnitudes... voir dizaines de magnitude dans des cas extrèmes d'explosions d'étoiles) tandis que d'autres ont des variations infimes. Notre Soleil, qui est une étoile très calme, est pourtant variable: la présence d'une tache à sa surface par exemple va réduire – faiblement certe – le flux que nous en recevons. Il est intéressant que le satellite COROT, lancé il y a plus d'un an, mesure des étoiles avec une excellente précision photométrique... et ben, il trouve pleins d'étoiles variables à ce niveau de précision!Variés, les étoiles variables (sans jeux de mots) le sont. Car il existe de très nombreux type d'étoiles variables. On distingue généralement les variations physiques ou intrinsèque à l'étoile (pulsations, explosion/éruption) et les variations géométriques ou extrinsèque à l'étoile (binaire à éclipse, étoiles dysimétriques en rotation). Les astronomes classent et cataloguent ainsi les étoiles variables.Tu trouveras de nombreux sites qui détaillent les différents types de variables. Celui qui fait référence est certainement celui de l'AAVSO (http://www.aavso.org/ ), une association reconnue de variabilistes (en France, on a l' AFOEV aussi: http://cdsweb.u-strasbg.fr/afoev/). Je viens de faire un tour sur le wite de Wikipedia (http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89toile_variable ) sur le sujet, et c'est un point de départ.J'ai récemment fait une liste d'ouvrages sur la spectroscopie (http://www.shelyak.com/en/links.html ) et j'ai mentionné le livre de Gerry A Good (Observing Variable Stars) qui fait un bon tour d'horizon du sujet (note: en anglais!). Par contre, le sujet est tellement vaste qu'il faut parfois creuser tel ou tel type d'étoiles variables; des astronomes professionnels peuvent passer des années sur un type de variable spécifique!L'observation d'étoiles variables est très simple. A l'oeil, tu compares une étoiles avec des étoiles dites de références (qui varient pas ou peu). Il existe une méthode assez ancienne dite d'Argelander (bien décrite dans le document: club.octan.free.fr/documents/etoiles_variables_2_sources_afa_afoev_guide_pratique_astronomie.doc ). Cette méthode est simple et amusante pour mener un petit projet.Ensuite, et bien tu peux aller plus loin par exemple en prenant des photos et en comparant les étoiles entre elles et avec des catalogues de référence. Tu peux faire cela avec un simple Appareil Photo Numérique ou une caméra CCD. Essayes sur des étoiles à courte période (ex: CY Aqr, DY Peg...) car tu obtiendras ainsi des résultats en moins d'une nuit, de quoi te donner le virus! :-)Rapproches toi ensuite des personnes de l'AAVSO et le GFOEV pour toi-même contribuer à des campagnes d'observations. Le plaisir d'observer et de comprendre, se transformera alors au plaisir de collaborer. La force de l'observation groupée et coordonnée prend toute son ampleur dans l'observation des étoiles variables. Depuis des dizaines d'années, ces associations collectent des données et les met à disposition dans de grande base de données. Des chercheurs professionnels utilisent régulièrement ces données, parfois même des données sur de très longues périodes regroupant des mesures faites par des centaines d'observateurs... Alors si tes observations ne montrent pas immédiatement leur intérêt, c'est la somme de toutes ces observations qui permettent de mieux comprendre comment fonctionne les étoiles! Mais au passage, tu apprendras à mieux utiliser ton instrumentation car tu auras toujours envie d'améliorer la qualité de tes mesures... et pour cela, rien de tel que d'affiner ton télescope, ta caméra, et tes procédures d'acquisition et de traitement! :-)Au dela de la mesure de l'éclat global d'étoiles variables, il est aussi possible de décomposer cette lumière par la technique de la spectroscopie. Il est d'ailleurs amusant de noter que si les astronomes professionnels font la plupart du temps des observations spectroscopiques avec les gros télescopes (VLT, TBL, etc...), les amateurs font essentiellement de l'imagerie. Pourtant, la spectroscopie permet de décoder la lumière de ces étoiles et donnes des renseignements beaucoup plus fins que la simple photométrie – les deux techniques étant parfois complémentaires (comme pour les Céphéïdes par exemple; ou les novae).Personnellement, j'aime bien les étoiles Be. Hors ce sont des étoiles variables. Une équipe d'astronomes professionnels a Meudon s'est d'ailleurs servi des données photométriques du satellite Hyparcos pour identifier de nouvelles étoiles Be! Et avec un spectrographe haute résolution, les raies en émission du profile spectrale varient dans le temps et apportent de nombreuses informations. Et c'est amusant à faire... là encore, en collaboration avec d'autres astronomes amateurs. Le réseau ARAS (http://www.astrosurf.com/aras ) a été créé pour cela et on commence à voir des résultats sympas dans le domaine. Tu peux aussi lire par exemple le rapport de mission qu'on a fait au pic du midi (http://thizy.free.fr/shelyak/slides/20070104_MissionPic.pdf ) qui parle dans le détail des étoiles Be; d'autres documents sont disponibles sur: http://www.shelyak.com/fr/documents.html Bref, attention danger... les étoiles variables peuvent vite devenir passionnante et devenir comme un “virus”!!! :-)Allez, bonne lecture et n'hésites pas si tu as une question plus précise sur tel ou tel type d'étoiles variables...Cordialement, Olivier Thizy[Ce message a été modifié par Olivier Thizy (Édité le 01-02-2008).][Ce message a été modifié par Olivier Thizy (Édité le 03-02-2008).]
  24. Bonjour, Les associations AUDE & Planètes Sciences organisent un stage spectroscopie à à l'observatoire Jean-Marc Salomon (Buthiers, au Sud de Paris) le week-end du 8/9 décembre. Début le samedi 10h et fin dimanche 17h. Tarif: 95€ en pension complète avec possibilité de venir vendredi soir (prévoir 15€ supplémentaire). Côté programme, après une introduction à la spectro le samedi matin; des ateliers (un sur la basse résolution et la mise en oeuvre du Star Analyser; un autre sur la mise en oeuvre du Lhires III avec atelier pratique sur lampe spectrale); puis par groupe de projet avec observation et/ou traitement en fonction de la météo.Le dimanche, traitement & présentation des résultats par groupe de projet et on termine par une table ronde sur comment mettre en oeuvre la spectroscopie dans un cadre pédagogique. Pour plus d'information et s'inscrire: http://www.planete-sciences.org/astro/joomla/index.php?option=com_content&task=view&id=122&Itemid=155 si le lien ne fonctionne pas il faut aller sur le site de planète sciences (www.planete-sciences.org/astro) dans la catégorie formation il y a un onglet spectro ! Cordialement,Olivier Thizy Téléphone: 04.76.41.36.81 Portable: 06.89.92.74.23 eMail: olivier.thizy@shelyak.com Web: http://www.shelyak.com Adresse: Les Roussets, 38420 Revel, France
  25. série sur la spectroscopie

    Bonjour, A noter qu'il y a une série d'articles sur la spectroscopie qui est actuellement publiée dans AstroSurf Magazine. De quoi donner de la lecture pour cet été!N° 26: introduction à la spectroscopie (F.Cochard) N° 27: mise en oeuvre du Lhires III (F.Cochard)Pour plus d'information: http://astrosurf.com/magazine A noter aussi l'article de Christian Buil sur la spectroscopie dans le numéro spécial été de Ciel & Espace. Vous pouvez aussi avoir plus d'informations sur le spectrographe haute résolution Lhires III développé au sein de l'association AUDE sur notre site web: http://www.shelyak.com Si vous faites partie d'un club ou d'une association, je vous signale par ailleurs que nous proposons désormais une version simplifiée du Lhires III: le Lhires Lite. Ce spectroscope est plus adaptée à l'animation scientifique avec un porte-oculaire ajustable, un accès à la longueur d'onde par un levier plus rapide et plus simple à manipuler que le micromètre, et un système de fiche vernier pour de multiples applications pédagogiques. Il est aussi d'un prix plus accessible. Il est encore temps pour vos animations de cet été! Pour plus d'information: http://www.shelyak.com/fr/lhires-lite.html ou bien me contacter directement à olivier.thizy@shelyak.com Cordialement,Olivier Thizy Téléphone: 04.76.41.36.81 Portable: 06.89.92.74.23 eMail: olivier.thizy@shelyak.com Web: http://www.shelyak.com Adresse: Les Roussets, 38420 Revel, France