Sky runner

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Tout ce qui a été posté par Sky runner

  1. Dessins ciel profond: Oeil Noir, M51, Sombrero...

    Magnifico Kentaro, ton esquisse colorée de Holmes me pousse à vous présenter celle-ci avec une technique légèrement différente (pastels secs contre pastels gras mais toujours sur du Canson noir et comme toi, just a scan ! Y-a-t-il d'autres candidats en positif ? C'est un de mes dessins les plus rapides avec un estompage instinctif au doigt. Ici, en positif, le gros avantage est de pouvoir poser les couleurs telles qu'on les voit à l'oculaire. Ne faut-il pas avoir l'esprit quelque peu tortueux pour, dans le cas d'une technique en négatif, penser à utiliser des crayons de couleur au spectre opposé à ce que l'on voit !!! SCT356x291...
  2. 0,354 pour JMR, 0,361 pour Franck,... Merci pour ces infos.
  3. Quel filtre UHC

    Attention pour les filtres UHC de Lumicon, ceux d'ancienne génération (années 90) reprenaient la raie Halpha. Fiez vous bien aux indications spécifiques au dos des boîtes bleues ou, pour les autres marques, aux courbes de transmission jointes pour les plus chanceux. Dans la bande "turquoise" du spectre, il y a également un autre postulant, vous avez certainement du en entendre parler, concurrent direct de l'UHC, le filtre NPB chez DGM Optics. Le NPB est une sorte de super UHC un poil plus restrictif qui maintient une FWHM(1) de 24nm contre 27nm pour l'étroit Lumicon. A près de 90% de T, seulement 17nm contre 21 pour son illustre confrère; ce qui est tout proche de la valeur mini de 15-16nm qui embrasse tout juste la double raie verte et l'HBêta. En plus de cet effort de précision technologique, le pic est correct à 95% et la raie rouge des imageurs est incluse. Ils sont montés côte à côte sur une de mes 4 roues de filtres interférentiels. Verdict après qques nuits d'observation: Le DGM surclasse légèrement le Lumicon sur par exemple les dentelles ou M57. Ce qui est le plus net à l'oculaire, c'est un fond de ciel plus noir, en tout cas moins diffus avec des étoiles visibles plus instantanément car moins baveuses. L'objet semble moins lumineux mais plus détaillé (plus facilement dessinable).Il y a peut-être une histoire de surfaçage derrière tout ça (DGM indique du Lambda/2) ou est-ce tout simplement la magie d'une bande passante plus réduite. Attention, ces différences ne seront sensibles que si vous êtes déjà bien coutumier du filtrage Deep-sky. (1)...donc à 50% de transmission (l'ordonnée sur la courbe)
  4. Dis moi Pierro (où Franck V. s'il est toujours là), l'obstruction des nouveaux C11 est vraiment à 34% ? Lorsque j'avais encore le mien (millésime 1997), elle était à 36,5%. C'est un peu comme si j'annonçais mon C14 en dessous des 30% ! Même si cette petite différence induit de légers changements sur le rapport de Strehl, je suis curieux de connaître sa valeur exacte. Le mieux serait que tu calcules toi-même le rapport support secondaire/primaire sur ton tube flambant neuf. Je te souhaite de bonnes nuits stables pour la suite de tes tests.
  5. gegenschein

    T'inquiète pas ndesprez, le Gegenshein, ce n'est pas du très ténu, tout de même pas visible directement sur le feu de camp (celui du sud-tunisien !) comme le serait l'éclatant cône de lumière zodiacale. Par contre Bluedob, le pont zodiacal, c'est une autre paire de manche et sa détection est largement corrélée à l'état physiologique de l'observateur (comportement sain sur les dernières 24h) mais aussi sur la sensibilité personnelle face aux lumières très faibles (c'est du travail de long terme mais aussi plus ou moins de bol à la naissance). Ce dernier facteur est d'ailleurs pris en compte largement dans la recherche de la magv lim. instrumentale la plus faible (gain jusqu'à 2 points sur du ponctuel !). On comprend alors mieux pourquoi aussi peu de personnes l'ont suivi (surtout d'un bout à l'autre de l'horizon !!!). Le cheminement de l'écliptique, affaire à suivre...
  6. celestron 14

    Je ne connais pas les tolérances de turbulence interne au niveau de l'imagerie mais pour un usage VISUEL(même haute-résolution), je n'ai jamais eu de soucis sur ce point. En pratique, c'est toujours la turb. atmosphérique qui a le dernier mot. J'ai eu plusieurs cas où lors d'observations nocturnes dites "froides", avec un gradient d'environ 10° mais pas plus, les images étaient assez sublimes sur du planétaire (autour de Gmoyen) et cela un quart d'heure simplement après sa sortie... c'était simplement la signature d'une nuit très bonne au niveau du seeing. En fait, encore dans ce diamètre, une bonne optique même pas chambrée s'exprime tout de suite dans de telles circonstances...Si vous n'avez jamais rencontré une fois ce cas de figure avec vos gros SCT (quelque soit la marque), c'est que d'autres problèmes optiques viennent se cumuler dans la chaîne (la plupart du temps une correction de l'aberration de sphéricité plus paresseuse de la part de la lame de Schmidt). Bien entendu, la stricte mise en température est bien plus longue qu'avec mon ancien C11... Au fait Alibaba, pour quel usage ce C14, visuel et/ou imagerie ?
  7. Oculaire électronique

    Il y en a qui font du vélo... Et il y a ceux qui regardent ces derniers à la TV... Enfin, il y a aussi ceux qui regardent les cyclistes sur le bord de la route... Faites gaffe les gars, je ne sais pas où se situe exactement l'oculaire vidéo mais certainement pas dans le 1er cas ! Toujours plus vite...,cela touche apparemment aussi l'astro, il est vrai que le mode d'acquisition visuel (uniquement son oeil) est particulièrement lent pour celui qui veut taquiner du faible. Je comprends également que l'astronome d'aujourd'hui préfère utiliser ses cônes que ses bâtonnets, le plaisir "facile" est plus immédiat... L'astronomie visuelle ne serait donc plus l'école de la patience et de la difficulté !
  8. M 51 au 300

    Merci Vincent pour ces belles images aériennes. Tu as une sacrée vue sur les montagnes pour seulement 500m d'alt. En Haute-Savoie, 500m, c'est presque le plancher des vaches (Alt. de base des principaux bassins glaciaires) puis ça redescend tranquillement vers la Savoie puis encore plus bas vers Grenoble. Ton site d'habitation principal est effectivement exceptionnel dans la communauté astro (un ptit coup de SQM chez toi, ça donnerait quoi ?). Si mon projet de finir sur le 30ème parallèle tombe à l'eau, ce genre de solution "à la française" serait une idée de repli intéressante... Profite-en bien. Au fait, c'est quoi ces "affreux" accessoires d'imagerie en terrasse !!!
  9. Robert, tu as raison, la Mvlon ne dit pas grand chose pour un usage collectif mais pour soi-même, çà veut dire beaucoup... Puisque par exemple, hier soir (très belle nuit mais seeing passable, centrale de M57 difficile au C14), SQM 21,15 pour mvlonUMi 6,7; acuité visuelle sur-corrigée de 14/10.Christophe, tu crois pas qu'une dizaine de cartes topo au 25 millième (série bleue IGN) avoisine le prix d'un SQM ! Ca y est, président, je suis radié du club...
  10. M 57 au 300

    vjac, mes impressions : - c'est quand même joli la couleur sur un dessin... Aux dernières RAP, un artiste (école des beaux arts...) très sympa dont le petit nom m'échappe nuançait même les étoiles d'un soupçon de gouache et ceci avec une aiguille. Parait-il que c'est comme ça qu'ils apprennent en formation artistique. J'avais trouvé le rendu parfait mais le travail est presque irréalisable de nuit par ce procédé puisqu'il revient donc à donner un coup de griffe sur un disque minuscule ! - Ton télescope de 300 tient la route (à ne pas vendre tout de suite) puisque tu dédoubles déjà celle au Nord. Ton travail est intéressant et peut-être que je te demanderais la permission de le publier dans mon prochain dossier (parution Astrosurf mag sept.-Oct) puisque figure toi que je planche actuellement sur la magV lim. instrumentale à la mode de Schaefer et de Bowen. J'ai également terminé le même champ que toi au C14 (dessin surprise!) et dès la 1ère nuit, la carte étalonnée de Robert était largement atteinte puis la fameuse nuit où j'ai poussé la bête entre 16,5 et 18. Je crois que je vais en rester là. Aussi, si vous êtes patients, vous aurez cet automne les bases théoriques (jusqu'où vous pouvez pousser votre propre instrument en fonction de nombreux facteurs...), la carte photométrique du champ de M57 (avec de vraies magv d'observateur couplées avec les travaux photométriques de Christian BUIL jusqu'à magv19,8 et enfin la preuve en dessin). Ces dernières tiennent compte de l'effet d'extinction atmosphérique. Ne t'inquiète pas Bruno, je n'utilise aucune donnée de logiciel connu (trop risqué). - vjac conclut par : "J'ai hâte de l'observer sous un très bon ciel, qu'y aura-t-il de plus ?". Actuellement, d'après ton dessin, tu te trouves à 15,7-16 env. Pour voir plus profond, ne recherche pas forcément une meilleure transparence mais plutôt un meilleur seeing et noircis moi ce fond de ciel à l'aide de tes puissants oculaires ! Tu seras alors le bienvenu dans la tranche des 16-17 !!! Ainsi, rien ne vous empêchera de glimpser plusieurs fois la centrale par nuit de PL... - Robert, ton expérience est bonne et suis assez d'accord avec toi sur la visibilité relative de la centrale.
  11. M 51 au 300

    Je ne suis pas choqué mais juste un peu étonné par ceci : "ciel...peu transparent ... (mVlonUMi 6.8 seulement)" Quelles sont exactement tes habitudes d'observation et peut-tu nous en dire plus sur ton site ? et l'âge du capitaine ? et le niveau d'oxygénation de ton cerveau ? En tout cas bien vu pour ton Arp85 sans pont marqué de matière ...
  12. visuel/imagerie ? choix difficile...

    " l'imagerie c'est aimer se faire du mal ... Du moins au début" disait Mezzo " le visuel, c'est aimer se faire du mal... du moins à la fin" disait un astro-dessinateur.
  13. Mes dessins en retard de 2007

    Oui Manu, il doit y en avoir d'autres. A nous de les débusquer dans les trouées noires de l'hexagone... Entre (), j'ai quand même archivé pas mal de tes dessins... Et désolé pour ton oubli mais c'est à cause de l'aluminure !!!
  14. visuel/imagerie ? choix difficile...

    Bonsoir Shéliak,Pour ton choix, ça dépend si tu veux faire de l'astronomie ou pas !!!Attention, couvre toi pour les réactions...Ce même choix s'était posé pour moi dans les années 80 alors que les capteurs DTC étaient du genre primitif. Informaticien de formation, après quelques années d'observation assidue dans un Newton, j'avais presque envie de franchir le pas vers le numérique. Figure toi que j'avais même écrit au pionnier Christian Buil qui m'avait d'ailleurs aimablement répondu. Puis, rien ne sait passer. J'ai continué à observer avec l'intime conviction qu'un jour, je me mettrais au dessin... Pour ma part, je m'explique ce choix par l'analyse fine de ma personnalité: j'abhorre toute sorte d'artifice (depuis le simple lampadaire jusqu'au feu du même nom), j'aime être acteur (faire du vélo plutôt que de regarder le Tour à la TV), j'aime la simplicité... Il y aurait encore beaucoup à dire mais voilà déjà quelques pistes. Regarde de ton côté, et surtout sois en accord avec toi même. Bien sûr, d'autres à ma place diront que rien n'est réversible ou que tu peux goûter aux 2 à la fois. C'est d'ailleurs le plus sûr moyen de faire encore un peu d'astronomie...
  15. collectif Sky Quality Meter

    Bonjour Robert, je trouve ta petite table (4 valeurs) de correspondance SQM-Mvlon assez cohérente et j'aimerais bien qu'il en soit ainsi tout le temps en pratique. Hélas, je préfère largement l'échelle Mvlon pour qualifier la qualité de transparence d'un ciel, elle ne déçoit jamais, car j'ai encore eu des cas récents où pour la même valeur 21,1, j'ai eu une nuit une voie lactée un peu fadasse et une autre fois une voie lactée assez structurée. Et dans le 1er cas évidemment, la mvlon était en retrait. Allez comprendre...
  16. Mes dessins en retard de 2007

    Qui ose dessiner en France avec de gros télescopes ( au dessus de 17,5") ? Heureusement qu'il y a Bruno pour nous gratifier de ces gros plans ! Euh Robert, tout comme Bruno, il me faut le dessin pour voir au-delà du raisonnable, sans doute pour compenser ma piètre mémoire visuelle de ces instants fugaces... Bruno, vas-tu passer dans qqes années au T800, par exemple ? Finalement, le plus simple pour nous, ce serait de squatter un vieil instrument de professionnel autour du mètre de diamètre et de pouvoir dessiner à sa guise... Bon, dans ce cas, on aurait pas la jouissance de posséder son instrument mais ce serait juste pour le produit final, soit une jolie reproduction picturale hors du commun... Quand le télescope n'est pas une fin en soi mais seulement un outil ...
  17. collectif Sky Quality Meter

    Salut Emmanuel du SW, bien d'accord avec toi en ce qui concerne l'importance du seeing en Ciel profond; le pbm, c'est qu'on est vraiment une minorité à le penser (voir anc. sujet sur "transparence ou turb, qu'est-ce que vous préférez ?"). Bon, ça fait quand même 2 astro-dessinateurs ! Pour le SQM, même si c'est un jeu d'enfant de l'utiliser, je serais enclin à le proposer, et de loin, seulement aux plus aguerris d'entre nous, disons ceux qui ont déjà une expérience variée sur différents types de ciel et qui le qualifiaient jusqu'à présent de manière manuelle (échelle de Bortle, mvlon). Sinon, on va se retrouver bientôt avec plusieurs cas de valeur SQM élevée pour un ciel réellement très moyen au niveau de la transparence. Malgré tout, je continuerais à conserver ce boitier dans ma mallette de voyage. Pourquoi pas, les cas litigieux que j'ai signalés ci-dessus ne sont peut-être pas légion ! Mon SQM, seulement 10 mois d'utilisation et déjà que d'aventures !!!
  18. Carte postale d'IMLIL...

    Voici mes 2 dessins réalisés à Imlil (Maroc) sous très bon ciel (MvlonZ = 7,5) puis préparés (orientation, mise à l'échelle) pour qu'ils se superposent au bon endroit sur cette photo de piètre qualité, ce qui en fait une vieille carte postale ! Vous reconnaissez le cheval obscur bien visible à l'oeil nu, avec sa néb. de la Pipe verticale (patte arrière), sa patte avant fléchie (B63/B253/B60) et sa tête (pas B33 !!! mais B64/259). La J15x50 est déjà une formidable machine à voyager dans la Voie Lactée et une caméra des plus attrayantes pour les néb. obscures. Cela m'a permis de mettre en pratique les fameux indices d'opacité déterminés par le maître Barnard. Même à la petite jumelle, il y a encore du boulot pour tamponner toute la carte postale ! Et si on regroupait tous nos dessins de la sorte sur un gigantesque planiciel, un travail de titan...
  19. Carte postale d'IMLIL...

    Le texte viendra ultérieurement. Voir aussi "SQM berbère" dans la rubrique des praticiens...
  20. collectif Sky Quality Meter

    Pour complément d'infos, je remets les valeurs obtenues au Maroc début juin; elles auront mieux leur place ici :Juste un petit résumé des valeurs du séjour avec les MvlonZ (zénith) correspondantes d'après les courbes d'absorption atmosphériques dans des conditions standards : IMLIL.......7,5...la 1ère nuit mais pas la meilleure...21,77 AGDZ........6.....un peu de pollution lumineuse........21,45!! Désert......6,4...la porte du désert...................21,85!! Telouet.....>6,6..valeur sous-estimée..................21,65!Donc, pour le SQM, ce serait le désert le mieux et pour la Mvlon, la vallée d'Imlil. A savoir que je n'ai dessiné qu'à Imlil. Sans commentaires !Ces valeurs confirment mes soupçons sur le danger de se fier aveuglément à ce photomètre de poche. Non pas qu'il indique de mauvaises valeurs mais il ne tient pas compte (et comment pourrait-il le faire ?) des impuretés éventuelles de toute origine stagnant dans l'atmosphère en quantités var. Nous avons pu voir que même sous bon site, nous ne sommes pas à l'abri de cette gêne insidieuse (difficilement jugeable à l'oeil nu). Heureusement qu'il y a la Mvlon et l'instinct observationnel (souvent décrié à tort car non scientifique) pour nous rassurer quand à la qualité exacte de transparence. Certainement que les débutants tomberont dans le panneau. Avant de partir, j'estimais que le SQM est utile et fiable lorsque les sites étudiés sont assez secs et d'altitude conséquente. Désormais, je serai encore plus prudent en rajoutant qu'il faudra veiller à la qualité de l'atmosphère dans sa globalité en espérant que les épisodes de ce genre soient exceptionnels (ou propre à la saison chaude comme apparemment ici). Heureusement qu'il n'y a pas en plus de lithométéores d'origine volcanique !
  21. collectif Sky Quality Meter

    Merci David pour cette petite étude. Ca commence à faire beaucoup de conditions pour un emploi fiable de ces SQMs mais cela conforte ce que j'ai noté pour l'instant, c'est à dire (V. SQM BERBERE astro-pratique): - à utiliser plutôt dans des bons sites (>21). En plus meilleure précision entre SQMs comme tu le dis. - ...........plutôt en alt. (attention à la couche de brume). Il faut être au dessus du gros des particules hygroscopiques. Le mieux étant au dessus de la couche d'inversion. - à corréler d'urgence avec la mvlon pour soulever le lièvre éventuel...Et espérons que la liste des contraintes ne se rallonge pas trop !
  22. SQM berbère...

    Tiens, pas de déchainement sur le SQM ! Juste un petit résumé des valeurs du séjour avec les MvlonZ (zénith) correspondantes d'après les courbes d'absorption atmosphériques dans des conditions standards : IMLIL.......7,5...la 1ère nuit mais pas la meilleure...21,77 AGDZ........6.....un peu de pollution lumineuse........21,45!! Désert......6,4...la porte du désert...................21,85!! Telouet.....>6,6..valeur sous-estimée..................21,65!Donc, pour le SQM, ce serait le désert le mieux et pour la Mvlon, la vallée d'Imlil. A savoir que je n'ai dessiné qu'à Imlil. Sans commentaires !Ces valeurs confirment mes soupçons sur le danger de se fier aveuglément à ce photomètre de poche. Non pas qu'il indique de mauvaises valeurs mais il ne tient pas compte (et comment pourrait-il le faire ?) des impuretés éventuelles de toute origine stagnant dans l'atmosphère en quantités var. Nous avons pu voir que même sous bon site, nous ne sommes pas à l'abri de cette gêne insidieuse (difficilement jugeable à l'oeil nu). Heureusement qu'il y a la Mvlon et l'instinct observationnel (souvent décrié à tort car non scientifique) pour nous rassurer quand à la qualité exacte de transparence. Certainement que les débutants tomberont dans le panneau. Avant de partir, j'estimais que le SQM est utile et fiable lorsque les sites étudiés sont assez secs et d'altitude conséquente. Désormais, je serai encore plus prudent en rajoutant qu'il faudra veiller à la qualité de l'atmosphère dans sa globalité en espérant que les épisodes de ce genre soient exceptionnels (ou propre à la saison chaude comme apparemment ici). Heureusement qu'il n'y a pas en plus de lithométéores d'origine volcanique !
  23. SQM berbère...

    Et bien après une semaine d'absence de l'Europe, le temps n'a guère changé. Un peu plus au Sud, de l'autre côté de la Méditerranée, ce furent 7 nuits sur 7 de dégagé avec des variations de transparence comme vous allez le voir. Petit reportage en terre marocaine... Le 3 juin, l'avion se pose à Marrakech après avoir traversé une couche d'inversion (env. vers 2000m) nettement visible du moins dans sa partie supérieure sous forme de crasse. Ici, c'est l'été depuis longtemps, la chaleur marque son empreinte dans toute la vallée mais aussi dans le ciel. Seules quelques coulures nivales lacèrent les plus hauts sommets de l'imposante chaîne du Haut-Atlas. C'est là bas que je dois me rendre... La station de sport d'hiver indiquée sur la carte est mal située et se situe en fait à Oukaimeden. La ligne horizontale bleue sous Agadir souligne le 30ème parallèle.PREMIERE NUIT en ambiance berbère : sur les hauteurs d'IMLIL (Alt. env.1750-1800m) encaissé sous le toit de l'Afrique du Nord (Djeb Toubkal). Pour les cotations vers 21h30TU: T1 S4, légère brume dans la vallée à peine visible autour des étoiles de première grandeur mais le halo est évident aux J15x50, du côté de la magnitude limite, ça envoie déjà fort, Mvlon(UMi) = 7,2 et un peu plus haut Mvlon(Dra) = 7,3 et on est encore loin du zénith !!! Et bien, le SQM affiche 21,77 puis en milieu de nuit 21,72 (21,6 sur la Voie Lactée). Une fois la bande laiteuse suffisamment dégagée de l'horizon, mes impressions sur la transparence de ce site sont enthousiastes mais on sent qu'il peut encore faire mieux... C'est en tout cas une belle nuit à dessiner: à 0h30TU, le champ de M9 et de B64 est déjà en bonne voie !SECONDE NUIT "le jour du Toubkal" : A 1hTU, Jupiter est une gêne pour bien apprécier le formidable contraste du nimbé Sgr. C'est superbe, la Voie lactée est magnifiquement structurée du côté du centre galactique. Le site d'Imlil tient toutes ses promesses et l'éclairage public est presque inexistant...(les lampadaires existent mais ne fonctionnent pas!!!). SQM 21,91 reproductible et 21,67 dans le nimbé du Cygne. Il faut alors beaucoup d'abnégation pour se rendre à la paillasse car dans quelques heures, un autre moment fort m'attend, celui de la montée en blitz au sommet du Toubkal. A ma grande surprise, le lendemain matin et pour une petite minute, j'améliore le record d'ascension en courant détenu par un ténor grenoblois de la discipline: 3h18mn pour me hisser jusqu'aux 4167m en tenue légère là où les guides indiquent 9h en 2 jours pour gérer l'hypoxie d'altitude. Le toit de l'Afrique du Nord au fond et Imlil coincé dans le V...TROISIEME NUIT "l'après-Toubkal" et dernière nuit à Imlil... La récupération se passe bien et vers 1hTU, le champ 'obscur' de B63 est bien entamé sur le papier Canson. En quittant cette vallée isolée, mon seul regret aura été de ne pas avoir dessiné la Voie Lactée à l'oeil nu et particulièrement le fantastique "cheval obscur" symbolisé par la nébuleuse de la Pipe et d'autres joyaux célestes de Barnard. En effet, ce pur sang céleste semblait galoper sur la crête montagneuse... Je souhaite ce spectacle à tout le monde dans l'hémisphère boréal car de l'autre côté de l'équateur, il apparaît retourné et perd de son intérêt. Les plaines désertiques, ce sera pour plus tard... [Ce message a été modifié par Sky runner (Édité le 17-06-2008).]
  24. mars du 30 mai

    Bonsoir Lionel, Ce que tu écris n'est pas faux mais ce que dit Stanislas est hélas vérifié en pratique dans les pires conditions de contraste (bien adapté à la capricieuse Mars) avec sa règle du "D-d" inspirée par l'auteur William ZMEK. Sauf qu'avec Stanislas, il ne faut pas hésiter à brancher le décodeur pour bien saisir ses propos (progrès réels dans son post). Pour la naine du hibou, elle est bien à magv16, et a bien fait le vide autour d'elle et peut-être aussi que les multiples différences de contraste dans la bulle -notamment avec les 2 yeux- aide à sa visibilité... Mais ne nous leurrons pas, ces excuses ne sont rien par rapport aux possibilités physiologiques réelles de l'oeil et du cerveau car il faudra bien un jour percer l'abcès : outre la qualité du ciel, la qualité de l'optique (jusqu'au véhicule oculaire), en visuel, il y a aussi l'homme au bout de la chaîne avec ses organes de perception, son expérience de terrain et son style d'entrainement. Ces deux derniers points, je tarde à les exposer car je sais qu'ils vexeront certainement beaucoup de monde, y compris de bons visuels. J'aurais pu poster ici mon dessin de M97 (pas des plus performants) mais cela n'aurait pas suffit à te persuader. Alors voilà ce que je te propose. Pique au hasard d'excellents dessins (sur ce forum par ex) et étudie le fond d'étoiles pour certains. Il y a de fortes chances que tu tombes sur des étoiles qui ne sont même pas dans GUIDE avec des magv correspondantes bien supérieures aux magv théoriques instrumentales... En tout cas, ce que tu soulèves Lionel me tient à coeur et ton scepticisme louable prouve qu'il faut encore largement diffuser (par le biais d'articles) pour répandre la bonne nouvelle : LE CIEL EST VRAIMENT PROFOND...mais pas au travers de tous les yeux...
  25. SQM berbère...

    Christophe, je ne connais pas ton bled (situation ?) et à 4000m, j'ai couru et non observé ! William, il y a nettement moins de signalisation qu'en France et c'est tant mieux. Je me fiais surtout aux bornes kilométriques assez fiables. Les contrôles radar inopinés existent également sur les routes marocaines. Enfin, j'étais mon propre chauffeur. Pas de difficultés particulières dans ce fabuleux décor à part les entourloupes humaines.