Huitzilopochtli

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Tout ce qui a été posté par Huitzilopochtli

  1. Durée de vie minimale de l'électron

    @AlSvartr & @George Black merci messieurs pour vos interventions. George c'est même fendu d'une explication qui me fait comprendre la chose à un niveau que je ne soupçonnais pas envisageable. Faut pas se sous-estimer... surtout quand le prof' est excellent.
  2. Bonsoir, Ce n'est pas que j'y comprenne la moindre chose mais si cela peut en intéresser quelques uns , je n'aurais pas posté pour rien... https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2024/04/la-duree-de-vie-de-lelectron-mesuree.html https://www.printfriendly.com/p/g/8uFuiC J'ai juste capté que la longévité du bestiau semblait assez considérable !
  3. Durée de vie minimale de l'électron

    Salut, @Moot "Hypothétique réalité" ! Cela resterait donc extrêmement fragile... Bon, direction Bric à Brac ?...
  4. mars 2020 rover

    Bonsoir @Astramazonie, Curieuse question ! Je cite un passage de l'article que je n'avais pas pris soin de traduire : " Conçu à l'origine comme une mission de démonstration technologique de courte durée qui effectuerait jusqu'à cinq vols d'essai expérimentaux sur 30 jours, le premier giravion sur un autre monde, exploité depuis la surface martienne pendant près de trois ans, a volé plus de 14 fois plus loin que la distance prévue. et enregistré plus de deux heures de temps de vol total. " Je ne pense pas que quiconque soit en mesure de faire ce genre d'estimation à moins que l'on considère un point particuliers. Il est indiqué (toujours dans cet article mais passage traduit cette fois-ci)) que selon la procédure programmée par le logiciel (Imagerie et relevé des T° chaque sol) : Mais naturellement, Ingenuity reste à la merci des rudes conditions martiennes et pourrait très bien tomber en rade dès demain matin ... De plus pour être réaliste, je crains fort que ses "précieuses" données enregistrées ne soient jamais récupérées, et cela même si une lointaine mission de récupération des échantillons de Perseverance venait arpenter les environs de "Valinor Hills" ...
  5. mars 2020 rover

    Salut, https://www.jpl.nasa.gov/news/nasas-ingenuity-mars-helicopter-team-says-goodbye-for-now Extraits du lien traduits et corrigés Les ingénieurs travaillant sur l'hélicoptère Ingenuity se sont réunis pour la dernière fois dans une salle de contrôle du Jet Propulsion Laboratory en Californie du Sud, mardi 16 avril, pour surveiller une transmission de l'hélicoptère. Bien que la mission se soit terminée le 25 janvier, le giravion est resté en communication avec le rover Perseverance, qui sert de station de base à Ingenuity. Cette transmission, reçue via les antennes du Deep Space Network de la NASA , marquait la dernière fois que l'équipe de mission travaillerait sur les opérations Ingenuity. L'hélicoptère est désormais prêt pour son dernier acte : servir de banc d'essai stationnaire, collectant des données qui pourraient profiter aux futurs explorateurs de la planète rouge. "Avec mes excuses à Dylan Thomas, Ingenuity ne s'endormira pas doucement pour une bonne nuit martienne", a déclaré Josh Anderson, chef de l'équipe Ingenuity au JPL. « Il est presque incroyable qu’après plus de 1 000 jours martiens à la surface, 72 vols et un atterrissage difficile, il ait encore quelque chose à fournir. Et grâce au dévouement de l'équipe , non seulement Ingenuity a dépassé nos rêves les plus fous, mais il pourrait également nous apprendre de nouvelles choses dans les années à venir. La mission d'Ingenuity s'est terminée après que l'hélicoptère ait subi un atterrissage brutal lors de son dernier vol, endommageant considérablement ses pales de rotor. Incapable de voler, le giravion restera à « Valinor Hills » tandis que le rover Perseverance se déplacera hors de portée de communication alors qu’il continue d’explorer le flanc ouest du cratère Jezero. L'équipe a apprécié la « Final Comms » tout en examinant les dernières données provenant de 304 millions de kilomètres. La télémétrie a confirmé qu'une mise à jour logicielle précédemment transmise à Ingenuity fonctionnait comme prévu. Le nouveau logiciel contient des commandes qui prescrivent à l'hélicoptère de continuer à collecter des données et cela même bien après la fin des communications avec le rover. Les ingénieurs travaillant sur Ingenuity de la NASA ont surveillé ensemble une transmission de l'hélicoptère dans une salle de contrôle du JPL le 16 avril. Ils ont confirmé le fonctionnement d'un correctif logiciel qui permettra à l'hélicoptère d'agir comme un banc d'essai stationnaire et de collecter des données qui pourraient bénéficier aux missions à venir. Crédit : NASA/JPL-Caltech Avec ce correctif logiciel en place, Ingenuity va désormais se réveiller quotidiennement, activer ses ordinateurs de vol et tester les performances de son panneau solaire, de ses batteries et de ses équipements électroniques. De plus, l'hélicoptère prendra une photo de la surface avec sa caméra couleur et collectera des données de température provenant de capteurs placés dans tout le giravion. Les ingénieurs d'Ingenuity et les scientifiques pensent qu'une telle collecte de données à long terme pourrait non seulement profiter aux futurs concepteurs d'avions ou d'autres véhicules martiens, mais également fournir une perspective à long terme sur les conditions météorologiques et les mouvements de poussière sur Mars. Lors de ce dernier rassemblement, l'équipe a reçu un message d'adieu d'Ingenuity comportant les noms des personnes ayant travaillé sur la mission. Les contrôleurs de mission du JPL ont envoyé le message à Perseverance la veille, qui l'a transmis à Ingenuity afin qu'il puisse faire ses adieux à la Terre. Si un composant électrique critique d’Ingenuity tombait en panne à l’avenir, entraînant l’arrêt de la collecte de données, ou si l’hélicoptère finissait par perdre de la puissance en raison de l’accumulation de poussière sur son panneau solaire, toutes les informations collectées par Ingenuity resteraient stockées à bord. L'équipe a calculé que la mémoire d'Ingenuity pourrait potentiellement contenir environ 20 ans de données quotidiennes. "Si nous nous rendons à nouveau à Valinor Hills - que ce soit avec un rover, un nouvel giravion ou de futurs astronautes - Ingenuity sera là avec son enregistrement de données, dernier témoignage de la raison pour laquelle nous osons des choses étonnantes", déclare Teddy Tzanetos, chef de projet d'Ingenuity au JPL. "Merci, Ingenuity, d'avoir inspiré un petit groupe de personnes à surmonter des obstacles apparemment impossibles aux frontières de l'espace."
  6. Retour d'échantillons martiens

    Encore loin d'être acquis faute de savoir s'il sera financé, ce projet gigantesque semble prendre forme au niveau de son architecture. Des décisions importantes devraient être prises dans les mois qui viennent, qui nous fixeront sur un éventuel retour sur Terre d'échantillons martiens intervenant en 2032. Une année supplémentaire pour des analyses et vérifications, puis peut être, une annonce fracassante, bouleversant définitivement la place de l'Humanité dans l'Univers ?... Bon, on en est pas là, alors commençons par le début. https://spaceflightnow.com/2019/09/16/nasa-esa-officials-seek-formal-approvals-for-mars-sample-return-mission/ Traduction remaniée : Les responsables de la NASA et de l'Agence spatiale européenne sont convenus d'un partenariat visant à récupérer des échantillons sur la surface de Mars et à les rapporter sur Terre. Il va s'agir maintenant de trouver les deux à trois milliards de dollars qui permettraient les lancements en 2026 des deux fusées nécessaire à l'accomplissement de cette mission. Si elle est approuvée, la mission de retour d’échantillons martien concernerait des prélèvements de roches et du sol recueillis par le rover Mars 2020 de la NASA, dont le lancement est prévu l’année prochaine. Les échantillons reviendraient sur Terre pour une analyse détaillée dans des laboratoires terrestres, autorisant l'obtention de résultats qui, selon les scientifiques, nous donneraient une vision beaucoup plus claire de l'environnement martien passé et présent. La demande de budget pour l'exercice 2020 présentée par la Maison-Blanche, prévoyait un montant de 109 millions de dollars pour permettre de travailler sur les futures missions martiennes, y compris celle de retour d'échantillons. La NASA avait déjà reçu 50 millions de dollars pour une étude préliminaire de ce programme en 2019. La NASA avait dévoilé une stratégie visant à mener à bien une mission de retour d'échantillons martiens "à faible coût" en 2017, un plan qui, selon Glaze, permettrait aux scientifiques d'obtenir des échantillons de la surface martienne dans des délais raisonnables. Quand on le lui a demandé lors de la réunion du 10 septembre, Glaze a déclaré que l'estimation des coûts pesant sur la NASA pour cette mission est "encore assez difficile à ce stade" et elle s'est montrée réticente à donner un chiffre précis. "N'oubliez pas que nous envisageons une approche collaborative" a-t-elle déclaré. "Cela se situerait probablement entre 2,5 et 3 milliards de dollars". Et ce chiffre concerne les États-Unis, le lancement de l’atterrisseur n’inclut pas le rover de collecte fourni par l’ESA. Le Earth Return Orbiter est fourni par l'ESA, mais il est doté d'un système de capture de charge utile et d'un système de rentrée devant être livré par les États-Unis.” Les hauts responsables de la NASA ont approuvé en juillet les plans préliminaires de la mission de retour d'échantillons mise en place au cours des deux dernières années, notamment des contributions respectives pour l'agence spatiale américaine, l'ESA et des centres individuels de la NASA, a déclaré Glaze. La NASA et l'ESA ont signé une "déclaration d'intention" en avril 2018 pour travailler conjointement pour réaliser ce programme. "Il y a quelques mois à peine nous avons organisé ce que l'on appelle une réunion sur la stratégie d'acquisition, au plus haut niveau, où nous discutons et obtenons l'approbation des différents partenariats, non seulement avec les partenaires internationaux, mais également avec les intervenants américains" nous dit Glaze. Le Jet Propulsion Laboratory, le Marshall Space Flight Center, le centre de recherche Ames et le centre de recherche Langley participeront au projet. La contribution américaine à la mission sera probablement lancée depuis le Kennedy Space Center, et le Johnson Space Center à Houston hébergera un laboratoire pour recevoir des échantillons. "Il y aurait également des opportunités de participation commerciale dans divers domaines, ainsi qu'une participation internationale supplémentaire", explique Glaze. "Espérons que d’ici la fin de l’année civile, nous saurons quelle est la dotation du Congrès pour la NASA et si cela inclut ou non le financement du retour de l’échantillon", a déclaré Glaze. "Et aussi, en novembre, l'ESA a sa réunion ministérielle où ils obtiendront, espérons-le" les financements pour leur participation". La réunion des ministres des gouvernements européens, prévue les 27 et 28 novembre à Séville (Espagne), devra approuver le financement des programmes de l'ESA pour des prochaines années. Avec les autres projets de recherche spatiale, l'ESA proposera aux ministres un budget pour relancer le développement des éléments européens d'une mission de retour d'échantillons martiens. "Trouver une solution abordable sera essentiel si nous voulons faire avancer ce projet, et non pas devoir faire une autre étude", a déclaré Jim Watzin, directeur du programme d'exploration de la NASA. Au-delà de tout financement fourni par le Congrès dans le budget 2020, les responsables de l'agence espèrent un engagement de l'administration Trump dans la demande de budget de l'exercice financier 2021, avec éventuellement le pouvoir de lancer officiellement le développement concret de ce programme. "Le président présentera sa demande de budget au congrès pour l'exercice 2021 au mois de février, et nous verrons alors si l'administration a pris la décision de soutenir notre projet et dans quel délai, du point de vue budgétaire, il pourrait être réalisé" dit Watzin. Les responsables de la NASA décrivent cet effort de retour comme une "campagne" nécessitant au moins trois lancements distincts, avec le décollage du rover Mars 2020 de Cape Canaveral au sommet d'un lanceur atlas United Launch Alliance 5. Le rover Mars 2020 atterrirait sur la planète rouge en février 2021 dans le cratère de Jezero, emplacement d'un ancien delta du fleuve asséché où l'eau et les sédiments se sont écoulés dans un bassin il y a des milliards d'années. Le rover sophistiqué possédera son propre laboratoire d'analyses miniature, doté d'instruments permettant d'étudier la géologie martienne et de rechercher des molécules organiques à des échelles plus fines que celles réalisables par n'importe quelle autre mission antérieure. Il est également équipé d'une station météorologique, d'un radar pénétrant dans le sous-sol et d'un système de démonstration technologique permettant de convertir le dioxyde de carbone de l'atmosphère en oxygène, en vue d'une expédition humaine ultérieure. Mais l'objectif principal du rover Mars 2020 sera de collecter jusqu'à 43 tubes d'échantillons hermétiquement scellés, forés dans des roches martiennes. Certains des tubes, chacun de la taille d'un crayon, seront récupérés par un rover lancé lors de la prochaine phase de la campagne de retour d'échantillons. "Les études ont préparé les deux agences à prendre une décision très éclairée vers la fin de 2019 et, de mon point de vue, il s'agit d'un progrès énorme", a déclaré Watzin. "Je pense que nous avons une équipe vraiment forte en place et tout le monde espère vraiment que nous obtiendrons le soutien à la fois des autorités américaines ainsi qu'européennes. En supposant des approbations formelles dans les mois à venir, les responsables de la NASA et de l'ESA estiment que la mission de récupération des échantillons pourrait quitter la Terre avec deux lancements en 2026. "Les opportunités de lancement de Mars se présentent tous les 26 mois, mais toutes les fenêtres de tir ne sont pas favorables au départ de notre mission", a déclaré Watzin. "Lorsque vous regardez les allers-retours vers Mars, les exigences en matière de propulsion sont énormes", explique Watzin. "La physique permettant de lancer et de quitter une planète, que ce soit sur Terre ou sur Mars, ne peut pas s'effectuer tous les 26 mois. Il existe quelques possibilités pour lesquelles l’énergie est gérable avec un budget et une technologie raisonnables, le reste des opportunités nécessite l’invention de nouvelles technologies. Un coût limité et une approche sage signifient que l’invention de nouvelles choses devait être restreinte quelle que soit l’approche adoptée. "Nous avons donc sérieusement envisagé deux possibilités, qui vont de 2026 à 2029, sous différentes formes". L'Agence spatiale européenne fournira un rover qui arrivera sur Mars à bord d'un atterrisseur construit par les États-Unis. Il quittera la plate-forme fixe pour collecter les échantillons recueillis par le rover Mars 2020. Après avoir rassemblé les tubes d’échantillons, le robot de recherche apportera les échantillons dans l’atterrisseur où il seront transférer par un mécanisme dans une fusée, le véhicule Mars Ascent de construction américaine. Le rover de collecte et le véhicule Mars Ascent arriveront sur Mars à bord du même atterrisseur. La fusée (VMA) amènera la charge utile en orbite pour prendre rendez-vous avec une fusée restant temporairement en orbite martienne (Earth Return Orbiter) de fabrication européenne, et c'est ce vaisseau spatial qui ramènera les échantillons sur Terre. L’atterrisseur américain transportant le rover européen et le véhicule Mars Ascent, seraient lancés par une fusée américaine en 2026. Quelques mois plus tard, le Earth Return Orbiter et une capsule de rentrée atmosphérique de conception américaine seraient lancés par un lanceur européen. Si les deux lancements sont effectifs en 2026, le rover Mars 2020 lui-même pourrait toujours être opérationnel quand ils arriveront sur la planète rouge. Cela pourrait donner aux scientifiques une option de secours pour transférer les échantillons dans le véhicule Mars Ascent, au cas où le rover européen rencontrerait des problèmes. "Avoir une opportunité précoce de retour d'échantillons nous permet d'utiliser Mars 2020 comme un acteur dans ce domaine", nous dit Watzin. "Nous avons l'option opérationnelle de conserver les tubes sur Mars 2020 en précaution contre n'importe quel ennui avec le rover de collecte, et nous avons la solution de ramassage avec le rover européen des tubes qui aurait été abandonnés éventuellement le rover Mars 2020." En juillet, l'ESA a invité l'industrie européenne à soumettre des propositions visant à construire le Earth Return Orbiter. L'année dernière, Airbus Defence and Space a signé un contrat d'étude avec l'ESA pour commencer à concevoir des systèmes pour un rover collecteur, s'appuyant sur l'expérience acquise par Airbus dans la construction du rover européen ExoMars Rosalind Franklin qui devrait être lancé l'année prochaine. Les ingénieurs de la NASA continuent d’évaluer les options de propulsion hybride et à combustible solide, y compris des variantes à deux étages ou à un étage, pour le véhicule Mars Ascent. La NASA fournira également la capsule de rentrée afin de rapporter les échantillons sur Terre. Après sa libération du vaisseau de retour européen, la capsule ciblerait l’atterrissage dans le désert de l’Utah en 2031. Les ingénieurs prévoient la possibilité de ramener les échantillons sans l'aide d'un parachute. Au cas où le véhicule blindé d'entrée s'écraserait au sol à grande vitesse. La NASA s'inquiète du risque que représentent les échantillons extraterrestres pour les humains et l'environnement de la planète. La capsule d'entrée devait donc être conçue pour résister à la défaillance d'un parachute. Selon Watzin, des tests d'impact ont montré que les échantillons seraient toujours en bon état après un atterrissage à grande vitesse, et que les tubes d'echantillons sur le rover Mars 2020 ont été conçus avec pour objectif un retour sans parachute. "Nous pensons que nous pouvons récupérer les échantillons et les conserver en bon état pour les analyses que tout le monde veut faire, et même sans parachute", explique Watzin. "Nous ne voulons pas libérer par inadvertance les prélèvements que nous rapportons sur Terre", "Nous devrions survivre aux modes de défaillance de tout système que nous concevons, et une défaillance de parachute reste hélas envisageable." Concevoir la mission sans parachute de retour permettra également de gagner du poids sur le vaisseau spatial. Cela a aussi pour avantage un gain de poids au lancement. Interrogé lors d'une réunion du groupe d'analyse du programme d'exploration de Mars en juillet sur l'utilisation de véhicules commerciaux, tels que le futur vaisseau spatial SpaceX, pour la campagne de retour d'échantillons sur Mars, M. Watzin a déclaré que la NASA se concentrait sur l'utilisation d'une technologie éprouvée. Si la mission de retour des échantillons de Mars était approuvée pour des lancements en 2026, elle serait la prochaine mission scientifique phare de la NASA après le rover Mars 2020 et la sonde Europa Clipper, dont les lancements devraient avoir lieu respectivement en 2020 et 2023.
  7. EXOMARS 2028

    Je l'ai pas trou... vé ?!?!
  8. EXOMARS 2028

    Salut les martiens, et les autres aussi. Mars ! Et ça repart ?... https://www.thalesaleniaspace.com/fr/press-releases/la-quete-de-vie-sur-mars-se-poursuit-avec-exomars-2028
  9. EXOMARS 2028

    Salut Daniel, Abominable parpaillot ! Pourquoi, de plus, justifier ton incrédulité en évoquant deux illustres chantres de la stabilité alors qu'en te référant à Elon nous nous préparions pour un atterrissage en direct demain matin !!!
  10. EXOMARS 2028

    Video interessante montrant en particuliers les innovantes capacités motrices d'Exomars, lui permettant d'éviter l'enlisement en terrains meubles, mésaventures souvent rencontrées par les rovers américains... https://dlmultimedia.esa.int/download/public/videos/2024/04/007/2404_007_AR_EN.mp4
  11. Eclipse du 8 avril

    Décidément ! Les grands esprits se rencontrent ! On atteint peut-être quand même les 0.02 % ! Ma fille (qui avait 9 ans à l'époque et moi) étions partis en voiture prêt de Beauvais, dans un bled dont j'ai oublié le nom, équipés de ma petite lunette Perl-Vixen pour admirer ce spectacle promettant d'être inoubliable. Le spot est encombré d'une foule fébrile. Las, à 1 heure de la rencontre astrale, la couverture nuageuse laissait entrevoir... une éclipse d'éclipse. Branle bas de combat, nous plions bagages, laissons derrière nous cette masse de gens angoissés, et roulons au hasard des routes de campagne, le nez en l'air, dans l'espoir de trouver un coin de ciel dégagé. En désespoir de cause, à un quart d'heure du moment fatidique, on se pose en catastrophe dans un petit chemin entre deux champs ... Défilé intermittent de nuages...roulement de tambour... et là... le miracle... Quand l'ombre vous arrive dessus, que la fraîcheur vous prend, que les oiseaux cessent de chanter, un coup d'oeil dans la lunette filtrée... et ces instants d'éternité qui vous marquent à jamais.
  12. Eclipse du 8 avril

    Bonjour, Comment les civilisations anciennes ont réagi aux éclipses https://www.smithsonianmag.com/science-nature/how-ancient-civilizations-reacted-to-eclipses-180983894/ Traduction automatique brute Les communautés ont peut-être pensé que les événements célestes étaient des messages des dieux, une raison pour abandonner une colonie ou un signal pour mettre fin à une guerre. Une éclipse solaire totale vue du Kentucky en 2017 Jonathan Newton / The Washington Post via Getty Images Ce 8 avril, des millions de personnes regarderont avec émerveillement le soleil disparaître derrière la lune lors d'une éclipse solaire totale . De nos jours, bien sûr, nous comprenons ce qui se passe : l'orbite de la Lune la transporte entre le Soleil et la Terre, tandis que l'ombre de la Lune frappe la surface de notre planète. Mais dans l’Antiquité, le spectacle du soleil disparaissant en pleine journée aurait été quelque chose d’émerveillant, voire même de redoutable. "Imaginez que vous êtes un agriculteur : vous êtes là-bas et tout d'un coup, le ciel s'assombrit", explique Bradley Schaefer, astronome à la Louisiana State University qui a étudié l'histoire des éclipses solaires et lunaires. "Cela ne peut être qu'un message des dieux." Pour nos ancêtres, une éclipse aurait certainement été considérée comme un présage, dit Schaefer. « Le soleil et la lune sont généralement les dieux principaux de votre panthéon – et voici le soleil qui meurt sous vos yeux. Ce n'est pas bon." Partout dans le monde, mythes et légendes se sont développés autour du phénomène. Dans la Chine ancienne, une éclipse solaire signalait que le soleil était dévoré par un dragon ; les gens frappaient des tambours et faisaient du bruit pour effrayer la bête et ramener la lumière du jour. En Amérique du Sud, les Incas considéraient les éclipses solaires comme un signe du mécontentement du dieu solaire ; les dirigeants essayaient de deviner la source de sa colère et de l'apaiser avec un sacrifice approprié. Mais les chercheurs ne peuvent pas dire quelles éclipses solaires spécifiques ont été observées avant l’invention de l’écriture. Dans le nord-ouest de l’Europe, par exemple, les anciennes sculptures sur pierre présentent souvent des motifs en spirale qui sont parfois interprétés comme représentant le soleil, voire une éclipse solaire. De même, dans le sud-ouest des États-Unis, de nombreuses gravures rupestres connues sous le nom de pétroglyphes montrent ce qui semble être des symboles semblables à ceux du soleil. L'une des sculptures les plus fascinantes de ce type peut être vue à Chaco Canyon, au Nouveau-Mexique ; les chercheurs ont suggéré que l'image circulaire est une représentation d'une éclipse solaire qui aurait été visible depuis le canyon en 1097 de notre ère. Les chercheurs notent que deux autres éclipses solaires totales étaient visibles dans la région en 1257 et 1259 ; les personnes vivant dans ce qui est aujourd'hui le sud-ouest du Colorado auraient pu être témoins des deux événements à seulement deux ans d'intervalle, ainsi que d'une comète suffisamment brillante pour être visible à l'œil nu au cours de l'été et de l'automne 1264. Il est intéressant de noter que ces événements semblent coïncider avec l'événement. début d'un exode majeur, le peuple Anasazi qui vivait dans la région abandonnant ses colonies et quittant la région. Alors que les historiens pensent que la sécheresse a été la principale cause de l'exode, Tyler Nordgren, astronome, auteur et artiste spécialisé dans la sensibilisation aux éclipses, affirme que les éclipses auraient pu affecter ces anciens Américains au niveau psychologique. « Cela pourrait être le genre de chose qui vous fait dire : « Très bien, c'est un mauvais endroit ; nous devons faire quelque chose de différent. Tout le monde fait ses valises et partez », dit-il. Un pétroglyphe situé dans le Chaco Canyon au Nouveau-Mexique pourrait représenter une éclipse solaire totale survenue il y a plus de 900 ans. Université du Colorado Pourtant, les scientifiques ne peuvent pas être sûrs que les marquages du Chaco Canyon aient été inspirés par une éclipse ; pour sa part, Schaefer appelle à la prudence lors de l'interprétation de marques de pierre ambiguës. "Pratiquement n'importe quel gribouillis peut être imaginé comme une éclipse solaire", dit-il. L'un des premiers enregistrements de personnes observant une éclipse solaire spécifique pourrait être celui enregistré sur une tablette d'argile dans la ville portuaire syrienne d'Ougarit, censé contenir une référence à l'éclipse du 5 mars 1223 avant notre ère. Les enregistrements d'éclipses de Chine pourraient remonter à presque aussi loin, dit Schaefer. Dans tout le monde antique, avant que le mécanisme des éclipses ne soit compris, les gens réagissaient avec choc et perplexité lorsque le soleil disparaissait lors d’une éclipse solaire. Au VIIe siècle avant notre ère, une éclipse solaire sur l’île grecque de Paros a suscité ces mots du poète Archiloque : « Plus rien au monde ne peut me surprendre maintenant. Car Zeus, le père de l'Olympien, a transformé midi en nuit noire en protégeant la lumière du soleil naissant, et maintenant une sombre terreur plane sur l'humanité. Tout peut arriver. Ce n’est que quelques siècles plus tard que la compréhension moderne des éclipses semble s’être imposée. Schaefer dit qu'une partie du mérite devrait revenir à Anaxagoras , un philosophe grec qui a vécu au cinquième siècle avant notre ère. Anaxagoras semble avoir su que les éclipses solaires et lunaires impliquaient des ombres : une éclipse solaire se produit lorsque l'ombre de la lune tombe sur la Terre, et une L'éclipse lunaire se produit lorsque l'ombre de la Terre tombe sur la Lune. « En fait, il remplaçait l'explication superstitieuse ou miraculeuse de l'éclipse – « Apollon est devenu fou » ou « Quelqu'un essaie de tuer Apollo » – par une simple explication physique impliquant des ombres », explique Schaefer. « Et qui a peur des ombres ? Mais Anaxagore n’était peut-être pas le premier. Un astronome grec connu sous le nom de Thalès de Milet aurait prédit l'éclipse solaire de 585 avant notre ère. Cette éclipse s'est produite alors que deux factions belligérantes, les Lydiens et les Mèdes, étaient engagées dans un conflit qui durait depuis plusieurs années. En voyant l’éclipse, les deux nations déposèrent les armes et conclurent la paix. Mais Thalès a-t-il vraiment prédit l’éclipse ? L'histoire ne nous vient pas de Thalès lui-même, mais de l'historien Hérodote, né cent ans plus tard. L’histoire de Thales « est probablement essentiellement constituée de faits », dit Schaefer. "Hérodote est généralement très fiable." Malgré tout, de nombreuses inconnues entourent l’histoire ; La description d'Hérodote est vague et les historiens doutent que Thalès ait une connaissance suffisamment approfondie de l'astronomie pour faire une prédiction précise. Les historiens estiment qu'il est peu probable que Thalès ait prédit le mois et la date de l'éclipse, ni l'endroit d'où elle serait visible. Thalès a probablement dit qu'une éclipse était probable au cours d'une année particulière ; puis, quand cela s’est réalisé, des histoires ont commencé à se répandre au sujet de sa « prédiction ». Thalès a peut-être aussi compris que les éclipses solaires et les éclipses lunaires ont lieu à deux semaines d'intervalle ; en voyant une éclipse lunaire, il a peut-être dit qu'une éclipse solaire était prévue. Mais même cela est délicat ; alors que les éclipses lunaires peuvent être vues de n'importe où sur la face nocturne de la Terre, les éclipses solaires ne peuvent être vues que depuis un « chemin de totalité » étroit. Pour compliquer encore davantage les choses, nous ne savons pas où se trouvait réellement le champ de bataille ; les historiens ne peuvent que supposer que c'était quelque part en Asie Mineure (Turquie actuelle). Même si Hérodote est souvent considéré comme le premier historien plus ou moins fiable, cela « ne signifie pas que vous devez prendre chaque mot de ses histoires au pied de la lettre », explique Schaefer. Plus récemment, les éclipses solaires ont continué à laisser leur marque dans l’histoire. En 1919, les observations d'une éclipse solaire ont permis aux scientifiques de tester la théorie de la gravité d'Albert Einstein, connue sous le nom de relativité générale. Les résultats ont soutenu sa théorie, renversant la conception de la gravité d'Isaac Newton et propulsant Einstein vers une renommée mondiale . Aujourd’hui, bien sûr, les éclipses ne sont pas mystérieuses ; nous comprenons la physique qui les sous-tend et pouvons les prédire des siècles à l’avance, avec une précision d’une fraction de seconde. Et pourtant, avec un peu d'imagination, nous pouvons encore lire des significations particulières dans ces rares événements célestes, explique Nordgren. Il souligne que lorsque les Red Sox de Boston ont remporté les World Series en 2004, pour la première fois en près de 90 ans, le match final a eu lieu alors qu'une éclipse totale de Lune se déroulait au-dessus de leur tête. À juste titre, la lune est devenue rouge pendant l’éclipse, correspondant aux couleurs des Red Sox. Et même si les scientifiques comprennent désormais assez bien comment fonctionnent les éclipses et quand elles vont se produire, le sentiment de crainte demeure, dit Nordgren. "La première fois que j'ai vu une éclipse solaire totale, je savais exactement ce qui se passait et les cheveux étaient toujours dressés sur ma nuque", dit-il. Le 8 avril, prédit-il, le même sentiment d'émerveillement qui a saisi les observateurs d'éclipses au fil des siècles reprendra le dessus (si le temps le permet, bien sûr). "Une éclipse solaire totale au milieu de Dallas, ou de San Antonio, sera toujours aussi spectaculaire qu'une éclipse solaire totale en Grèce ou en Turquie il y a 2 000 ans", dit-il. "Ce sera toujours aussi incroyable."
  13. mars 2020 rover

    Bonjour, Utilisation de l'expérience Ingenuity comme banc d'essai martien pour les futurs giravions Écrit par Martin Cacan, pilote en chef d'Ingenuity Mars Helicopter au Jet Propulsion Laboratory, et Shannah Withrow-Maser, responsable de l'aéromécanique des giravions au Ames Research Center https://mars.nasa.gov/technology/helicopter/status/518/unlocking-the-martian-skies-using-ingenuity-as-a-martian-testbed-for-future-rotorcraft/ Les emplacements respectifs de l'hélicoptères et du rover au Sol 1007. Ingenuity a effectué les vols 68 et 69 dans la partie plate inférieure de Neretva Vallis tandis que le rover menait des opérations scientifiques dans la baie de Gnaraloo et commençait sa traversée vers l'ouest jusqu'au bord du cratère. Crédits : NASA/JPL-Caltech. Nulle part sur Terre nous ne pouvons reproduire parfaitement les conditions physiques martiennes. Des installations spéciales peuvent recréer certains paramètres avec suffisamment de fidélité pour tester des scénarios spécifiques, mais chacun est limité, ce qui conduit à une pléthore d'équipements et de scénarios nécessaires pour couvrir toutes les conditions sur Mars. Dans notre article précédent, « The Right Stuff », l’accent était mis sur l’utilisation d’Ingenuity sur Mars pour tester nos capacités à voler plus haut et plus vite, atterrir à différentes vitesses et, de manière générale, à élargir le domaine de vol pour éliminer les risques pouvant être rencontrés par les futurs giravions martiens. Le Saint Graal, cependant, est de comprendre l’échelle le plus fidèlement possible ces risques, non seulement en démontrant qu’Ingenuity peut voler plus vite et plus haut, mais aussi de savoir comment il le fait (les contraintes qu'il subit alors). Pour répondre à la question, l'équipe NASA JPL d'Ingenuity a travaillé avec nos partenaires d'aérodynamiques de la NASA Ames pour concevoir, valider et exécuter une campagne de tests Sys-ID. « Sys-ID » fait référence à un processus appelé identification du système, une méthode basée sur les données pour comprendre le comportement complexe d'un système en étudiant l'impact d'entrées spécifiques sur le mouvement du véhicule. Dans ce cas, un balayage de fréquence (onde sinusoïdale de fréquence variable) a été introduit dans l'entrée de commande pour provoquer une variation d'inclination microscopique du véhicule en vol vers l'avant. L'industrie aérospatiale s'appuie depuis longtemps sur ces méthodes pour caractériser la dynamique complexe des véhicules et valider les modèles de simulation. Les mêmes méthodes ont été utilisées lors des tests au sol d’Ingenuity sur Terre, mais comme indiqué précédemment, il n’existait pas d’environnement artificiels ou naturels sur Terre pour effectuer des tests complets du système comme on peut les réaliser sur notre planète. Au cours des premières phases de la mission d'Ingénuity, les manœuvres dynamiques requises étaient considérées comme trop risquées pour être effectuées en vol sur Mars. Alors notre appareil entrait dans sa troisième année d’exploitation et approchait de la fin de sa capacité à étendre son domaine de vol, les risques du Sys-ID sont devenus moindres et plus faciles à justifier. Fin 2023, une période de trois mois a été consacré au développement, au test et à la liaison montante d'une nouvelle version du logiciel qui connectait des parties du logiciel utilisées pour les tests Sys-ID basés sur Terre avec le code qui contrôle le véhicule lors d'un vol horizontal. https://mars.nasa.gov/multimedia/videos/movies/PIA26240/PIA26240-640.mp4 Cette animation montre une simulation de la réponse de l'hélicoptère Ingenuity Mars de la NASA au processus d'identification du système, ou « Sys-ID ». Crédits : NASA/Ames. Elle représente une entrée de commande qui entraîne un « hochement de tête » microscopique du véhicule en vol vers l'avant. L'opportunité d'effectuer un vol Sys-ID a été trouvé en décembre 2023. Les conditions étaient idéales dans la partie inférieure de la Neretva Vallis (considérée comme une ancienne vallée fluviale) en raison du terrain presque aussi plat qu'au fond du cratère. De plus, le calendrier de la mission permettait une pause dans les vols réguliers nécessaires pour garder une longueur d'avance sur le rover alors qu'il effectuait un périple scientifique à travers la baie de Gnaraloo. Deux vols dédiés (vols 68 et 69) ont été exécutés, démontrant avec succès la méthode Sys-ID en vol et, pour la première fois sur une autre planète, caractérisant la dynamique de vol du véhicule. Ces vols ont donné la priorité à la collecte de données dans des conditions de vol à grande vitesse, à la fois dans le cadre et au-delà des tests sur Terre, afin de corréler et d'étendre nos connaissances. L'importance de ceci est soulignée par Allen Ruan, Dynamiciste de vol d'Ames Aeromechanics : « L'obtention des données de ces deux vols, en particulier aux vitesses de vol élevées, conclut des années précédentes de simulation et d'essais au sol et nous renseignent sur les améliorations de la dynamique pour la modélisation du futur giravion martien. La raison pour laquelle ces vols sont si importants est qu’ils fournissent une validation fondamentale de modèles de giravions qui autrement nécessiteraient des conditions impossibles à reproduire sur Terre. Comme l'explique Tove Aagren, simulateur principal chez Ames et concepteur de la campagne Sys-ID : « L'un des défis inhérents au travail avec les giravions martiens est celui de la validation du modèle. Le vol extraterrestre nécessite une grande confiance dans nos modèles de prédiction, mais reproduire les conditions de vol réelles pour obtenir cette confiance sur l’ensemble d’un domaine de vol lors d’essais sur Terre n’est pas du tout trivial. À ce jour, certains aspects de la dynamique de vol vers l’avant d’Ingenuity restaient indéterminés. C'est ce qui rend capital l'opportunité de caractériser la dynamique des véhicules dans des conditions de fonctionnement réelles, c'est-à-dire sur Mars. Cela non seulement pour la nouveauté de l’approche, mais aussi pour les connaissances fondamentales que nous ne pouvons vraiment pas obtenir autrement que par le biais de vols d’identification de systèmes désignés. Afin d'exécuter ce type de manœuvre, Ingenuity a dû parcourir une distance record à la vitesse au sol maximale précédemment testée de 10 m/s. Un vol aller-retour avec des segments Sys-ID dans chaque étape garantissait que pour une direction de vent attendue d'est en ouest, au moins une étape était face au vent, permettant des tests à une vitesse supérieure à 10 m/s. L'obtention de données sur deux vols à ces vitesses élevées constitue un capital qui permet à l'équipe d'accroître la confiance dans le comportement des futurs giravions. De plus, maintenant que ces méthodes Sys-ID ont été démontrées avec succès, un processus a été établi qui peut être reproduit pour caractériser les futurs engins volants plus tôt dans leur mission. Cela contribuerait à mieux définir les performances du véhicule, permettant à l'équipe opérationnelle de planifier avec moins d'inconnus et pourrait servir aux futurs giravions d'être testés sur Terre pour répondre uniquement à la capacité minimale nécessaire à mener à bien leurs missions, puis les valider à des niveaux de performances plus élevés après atterrissage.
  14. mars 2020 rover

    Bonsoir, Grand récapitulatif couvrant les trois derniers mois : GIF du rocher sur lequel le rover était resté en équilibre instable pendant environ 10 Sols (S1076 et S1081) par PDP8E (UMSF) Tous les Gigapans sont de Neville Thompson (UMSF) : Sol 1063 https://viewer.gigamacro.com/view/Swg7W3colrLamvZu?x1=13705.02&y1=-8292.46&res1=15.99&rot1=0.00 Sol 1064 https://viewer.gigamacro.com/view/b0sqRnvDOjHEptPQ?x1=14771.50&y1=-6028.00&res1=15.39&rot1=0.00 Sol 1068 https://www.gigapan.com/gigapans/234267 Anaglyphe paysagé pour les Sols 1041 et 1045 d'Olivier de Goursac (UMSF) Une équipe évalue un dysfonctionnement sur l'instrument SHERLOC sur le rover Perseverance https://mars.nasa.gov/news/9549/team-assessing-sherloc-instrument-on-nasas-perseverance-rover/ Publiée le 13 février 2024 Les ingénieurs travaillent à réparer un cache anti-poussière sur l'une des caméras de l'instrument scientifique . Les données et les images du rover Perseverance indiquent que l'un des deux couvercles qui empêchent la poussière de s'accumuler sur les optiques de l'instrument SHERLOC reste partiellement ouvert. Dans cette position, la couverture interfère avec les opérations de collecte de données scientifiques. Monté sur le bras robotique du rover, SHERLOC (Scanning Habitable Environments with Raman & Luminescence for Organics and Chemicals) utilise des caméras, un spectromètre et un laser pour rechercher des composés organiques et des minéraux qui ont été altérés dans des environnements aqueux et qui pourraient être des signes passés d'une éventuelle vie microbienne. La mission a déterminé le 6 janvier que la couverture était orientée dans une position telle que certains de ses modes de fonctionnement ne pouvaient pas travailler correctement. Une équipe d’ingénieurs a mené une enquête pour en déterminer la cause et les solutions possibles à apporter. Récemment, le couvercle s'est partiellement ouvert. Pour mieux comprendre le comportement du moteur du couvercle, l'équipe a envoyé des commandes à l'instrument qui modifient la quantité d'énergie qui lui est fournie. Avec le couvercle dans sa position actuelle, l'instrument ne peut pas utiliser son laser sur des cibles rocheuses et ne peut pas collecter de données spectroscopiques. Cependant, la microscopie d'imagerie peut toujours être acquise avec WATSON, une caméra couleur sur SHERLOC utilisée pour prendre des images rapprochées des grains de roche et des textures de surface. WATSON (Capteur topographique grand angle pour les opérations et l'ingénierie) fonctionne à travers une ouverture différente. SHERLOC fait partie d'une suite de sept instruments sur Perseverance. Au cours du développement de la mission, l'équipe a conçu la suite d'instruments de telle sorte que le rover puisse toujours atteindre ses objectifs scientifiques en cas de défaillance d'un seul instrument, car il existe un certain chevauchement entre les capacités des instruments. Outre SHERLOC, PIXL (Planetary Instrument for X-ray Lithochemistry) et SuperCam effectuent également des spectroscopies. Actuellement en route pour explorer une zone surnommée « Beehive Geyser », le rover a atteint son 1 000e jour martien sur la planète rouge, le 12 décembre 2023, soit plus de 300 sols au-delà de sa mission principale. Depuis l'atterrissage du rover le 18 février 2021, SHERLOC a scanné et fourni de riches données sur 34 cibles rocheuses, créant un total de 261 images hyperspectrales de ces cibles. Doté d'un système d'alimentation radio-isotopique, la conception de Perseverance est basée sur celle du rover Curiosity de l'agence, qui fonctionne toujours aussi bien après plus de 11 ans (4 000 sols). Mise à jour du 5 mars 2024 Les ingénieurs du rover Perseverance ont progressé dans la résolution du problème affectant l'imageur de contexte autofocus (ACI) de l'instrument SHERLOC, mais à l'heure actuelle, la capacité spectroscopique Raman de l'instrument reste hors service. Pour mieux comprendre le problème du mécanisme et déplacer le capot de l'ACI en position complètement ouverte, l'équipe d'ingénieurs a essayé différentes actions pour déplacer le cache, notamment le chauffage, l'augmentation du couple d'entraînement, la commande d'un mouvement de bascule et même une commande à la perceuse du rover d' effectuer une opération de percussion "à vide" (et non contre un rocher). Les effets cumulatifs de ces actions ont fait que le couvercle s'est déplacé considérablement vers sa position complètement ouverte. Bien que l'équipe ait conclu que le couvercle et le mécanisme de mise au point automatique ne redeviendront pas pleinement opérationnels, ils continuent de travailler sur une ouverture encore plus grande et sur la mise au point de l'optique dans une position fixe. Le même mécanisme qui déplace le couvercle contrôle également la mise au point de l'ACI. L'équipe travaille également à identifier les modes de fonctionnement du laser de SHERLOC et à tenter de collecter des données de spectroscopie Raman avec le couvercle en position ouverte en permanence. Le 29 février 2024 Bunsen Peak suscite l'intérêt Écrit par Eleanor Moreland, Ph.D. Étudiant à l'Université Rice https://mars.nasa.gov/mars2020/mission/status/515/bunsen-peak-piques-interest/ Mars Perseverance Sol 1071 – Caméra d'évitement des risques avant gauche : Image de la science en cours sur l'espace de travail de Bunsen Peak devant le rover. Cette image a été acquise le 24 février 2024 (Sol 1071) à l'heure solaire moyenne locale de 14:48:14. Crédits : NASA/JPL-Caltech. Perseverance a poursuivi sa traversée vers l’ouest à travers l’unité de marge. Pendant que le rover roule, des images et des données sont obtenues à l'aide d'instruments tels que Mastcam-Z, Navcam et SuperCam pour suivre tout changement dans la chimie ou l'apparence des roches. En cours de route, l’équipe scientifique a utilisé ces images pour repérer un rocher spécial baptisé Bunsen Peak. Ce rocher était intrigant car il se dresse haut parmi le terrain environnant et présente une texture de surface intéressante sur sa face gauche, comme le montre l'image ci-dessus. Une autre caractéristique du rocher qui ressortait sur l’image était sa face presque verticale directement face au rover. Une face verticale suscite l'intérêt de l'équipe scientifique pour plusieurs raisons : premièrement, celle-ci pourrait donner une vue en coupe transversale de toute stratification chimique ou physique qui pourrait se produire dans la roche. Deuxièmement, elle est généralement moins couverte de poussière, ce qui est une facilité pour l'étude faite par nos instruments scientifiques ! Les couches de poussière sur une surface rocheuse peuvent gêner l'étude de la chimie réelle de la roche en dessous. Il est donc important de rechercher des surfaces moins poussiéreuses pour obtenir des données et de bonnes images. Par exemple, pour le rocher du pic Bunsen, vous pouvez voir les endroits où se trouvent les surfaces courbes ou inclinées de la roche qui sont de couleur plus claire en raison de l'accumulation de poussière. Cependant, d'autres surfaces, telles que le bord saillant de la roche étudiée par le bras du rover, sont plus verticales et semblent plus sombres, ce qui indique une moindre couverture de poussière et un meilleur endroit à étudier pour le rover. Nous avons donc choisi cet endroit pour sonder la chimie du pic Bunsen. La caméra WATSON (Wide Angle Topographic Sensor for Operations and eNgineering), qui prend des photos en gros plan et haute résolution de la surface , est vu en action. L'instrument SuperCam LIBS (Laser-Induced Breakdown Spectroscopy) a également effectué des analyses chimiques sur Bunsen Peak qui peuvent être corrélées aux images haute résolution de WATSON pour fournir une vision complette de la texture et de la chimie. Le rover poursuivra son voyage vers l'ouest, en utilisant ses instruments pour surveiller d'autres cibles qui compléteront l'histoire de la campagne de l'unité Margin. Le 8 mars 2024 Persévérance démontre ses capacités lors de l'étude de l'atmosphère martienne https://mars.nasa.gov/mars2020/mission/status/ Écrit par Claire Newman, scientifique atmosphérique chez Aeolis Research Mars Perseverance Sol 965 - Caméra de navigation gauche : Un halo imagé pendant le sol 965, dans l'image finale prise par les caméras de navigation de Perseverance avant la conjonction et la fin de la saison nuageuse. Crédits : NASA/JPL-Caltech Étudier l’atmosphère avec Perseverance peut être un défi ! Imaginez repérer un nuage intéressant sur une photo prise hier ; contrairement à quelque chose d'intéressant en surface, faire de nouvelles observations ne sont tout simplement plus possibles, car il sera disparu depuis longtemps. Ou imaginez que vous essayiez de filmer un diable de poussière traversant le cratère Jezero, alors que les activités quotidiennes du rover sont toutes planifiées avant même que le rover ne s'active au réveille. Le fait que de nombreux phénomènes atmosphériques soient de courte durée et/ou difficiles à prévoir, et ne se produisent souvent qu’à certaines périodes, signifie que les scientifiques étudiant l'atmosphère martienne doivent utiliser différentes stratégies pour les observer. Premièrement, les capteurs qui composent le principal instrument atmosphérique (le Mars Environmental Dynamics Analyser, MEDA) effectuent des observations météorologiques et connexes en continu au moins toutes les deux heures pour chaque sol. Cela nous donne de très bonnes chances de capturer des phénomènes transitoires et difficiles à prévoir. Deuxièmement, pour les capteurs qui ne peuvent pas mesurer aussi souvent - comme les caméras et le microphone - nous prenons des mesures sur plusieurs sols à différents moments et (pour l'imagerie) dans des directions différents, afin d'établir des statistiques sur le moment et le lieu où des phénomènes intéressants ont plus de probabilité de se produire. Troisièmement, lorsque nous nous attendons à voir quelque chose d’inhabituel en fonction de la période de l’année ou du lieu, nous augmentons la cadence des mesures pour nous assurer de capturer cet événement. Au cours de la première année de Perseverance sur Mars, nous avons observé un halo diffusant vers la fin de la saison nuageuse de Mars. Cet anneau brillant autour du Soleil est causé par de gros cristaux de glace hexagonaux qui se forment uniquement en présence d’une grande quantité de vapeur d’eau. Malgré des dizaines de tentatives pour en imager une autre au cours de la deuxième année de la mission, ce n'est qu'à notre dernière tentative, juste avant la fin de la saison nuageuse, que nous en avons observé une! Et enfin, lorsqu’un événement rare de plus longue durée se produit, nous réagissons en enregistrant davantage de mesures. Il y a actuellement de nombreuses tempêtes de poussière sur Mars, et avec certaines passant juste au-dessus de Jezero, nous avons récemment mesuré les plus grandes opacités de poussière de toute la mission à ce jour ! Nous avons donc effectué des observations supplémentaires pour nous renseigner sur la façon dont l'état atmosphérique, la poussière et son soulèvement local ont changé en raison de cette activité tempêtueuse. Pour bon nombre de ces observations, nous ne savons même pas si nous « capterons » les phénomènes atmosphériques que nous essayons d'étudier jusqu'à ce que nous obtenions les résultats de transmission des données sur Terre. Mais même savoir quand, où et dans quelles conditions quelque chose ne se produit pas est très utile. Et en persévérant, nous avons pu obtenir des observations fantastiques sur tous ces phénomènes, depuis les nuages et les halos jusqu'aux tourbillons de poussière et à l'apparition des tempêtes de poussière. Sol 1085 https://www.gigapan.com/gigapans/234355 Sol 1106 https://www.gigapan.com/gigapans/234482 Le 3 avril 2024 La roche échantillonnée par Perseverance est exactement la raison pour laquelle le rover est venu sur Mars https://mars.nasa.gov/news/9572/rock-sampled-by-nasas-perseverance-embodies-why-rover-came-to-mars/ La 21ème carotte rocheuse prélevée par Perseverance a une composition qui la rendrait idéale pour piéger et préserver les signes de vie microbienne, le cas échéant. L'échantillon – présenté ici – a été prélevé au « pic Bunsen » le 11 mars, le 1 088 ème sol de la mission. Crédits : NASA/JPL-Caltech. Le 24 ème échantillon prélevé par Percy offre de nouveaux indices sur l'histoire du cratère Jezero et le lac qu'il a pu contenir autrefois. L'analyse des instruments à bord du rover Perseverance indique que la dernière carotte rocheuse prélevée par le rover était dans l'eau pendant une période prolongée dans un passé lointain, peut-être sur une ancienne plage martienne. Recueilli le 11 mars, l'échantillon est le 24 ème du rover – un total qui comprend 21 tubes d'échantillons de roche, deux remplis de régolithe (roche brisée et poussière) et un d'atmosphère de Mars. "Pour faire simple, c'est le genre de roche que nous espérions trouver lorsque nous avons décidé d'étudier le cratère Jezero", a déclaré Ken Farley, scientifique du projet Perseverance à Caltech à Pasadena, en Californie. "Presque tous les minéraux contenus dans la roche que nous venons d'échantillonner ont été fabriqués dans l'eau ; sur Terre, les minéraux déposés dans l'eau sont souvent efficaces pour piéger et préserver les anciennes matières organiques et les biosignatures. La roche peut même nous renseigner sur les conditions climatiques de Mars qui étaient présentes lorsque elle a été formé. La présence de ces minéraux spécifiques est considérée comme prometteuse pour la préservation d’un riche patrimoine dans l'ancien environnement habitable martien. De telles collections de minéraux sont importantes pour guider les scientifiques vers les échantillons les plus précieux en vue d’un éventuel retour sur Terre avec la campagne Mars Sample Return. le 24 ème échantillon martien collecté par le rover Perseverance, Comet Geyser », un échantillon prélevé dans une région du cratère Jezero particulièrement riche en carbonate, un minéral précieux lié à l'habitabilité de la planète. Crédits : NASA/JPL-Caltech. Au bord du cratère Surnommé "Bunsen Peak" en rapport du monument du parc national de Yellowstone, le rocher d'environ 1,7 mètre sur 1 mètre, a intrigué les scientifiques de Perseverance car l'affleurement se dresse haut au milieu du terrain environnant et présente une texture intéressante sur l'une de ses faces. Ils étaient également intéressés par la paroi rocheuse verticale du "pic Bunsen", qui offre une belle coupe transversale de la roche moins poussiéreuse et donc plus facile à étudier pour les instruments scientifiques. Avant de prélever l'échantillon, Perseverance a scanné la roche à l'aide des spectromètres SuperCam du rover et du spectromètrePIXL à rayons X , abréviation de Planetary Instrument for X-ray Lithochemistry. Ensuite, le rover a utilisé un outil situé à l’extrémité de son bras robotique pour meuler (ou abraser) une partie de la surface et a de nouveau scanné la roche. Les résultats : Bunsen Peak semble être composé d’environ 75 % de grains de carbonate cimentés ensemble par de la silice presque pure. Cette mosaïque montre une roche appelée « pic Bunsen » où le rover Perseverance a extrait sa 21 ème carotte de roche et a abrasé une zone circulaire pour étudier la composition de la roche. Crédits : NASA/JPL-Caltech/ASU/MSSS "La silice et certaines parties du carbonate semblent microcristallines, ce qui les rend extrêmement efficaces pour piéger et préserver les signes de vie microbienne qui auraient pu exister autrefois dans cet environnement", a déclaré Sandra Siljeström, scientifique de Perseverance des instituts de recherche de Suède (RISE). "Cela rend cet échantillon idéal pour les études de biosignature s'il est renvoyé sur Terre. De plus, l'échantillon pourrait être l'un des noyaux rocheux les plus anciens collectés jusqu'à présent par Perseverance, et c'est important car Mars était à son niveau le plus habitable au début de son histoire." Une biosignature potentielle est une substance ou une structure qui pourrait être la preuve d’une vie passée. Échantillon « Bunsen Peak » de Perseverance : La CacheCam de Perseverance a capturé cette image du dernier échantillon carotté du rover – prélevé sur une roche intrigante appelée « Bunsen Peak » – le 11 mars. Crédits : NASA/JPL-Caltech. L'échantillon de Bunsen Peak est le troisième que Perseverance a collecté lors de l'exploration de la « Margin Unit », une zone géologique sur le bord intérieur de la caldeira de Jezero. "Nous explorons toujours la marge et collectons des données, mais les résultats obtenus jusqu'à présent peuvent soutenir notre hypothèse selon laquelle les roches se sont formées ici le long des rives d'un ancien lac", a déclaré Briony Horgan, scientifique de Perseverance à l'Université Purdue, à West Lafayette, Indiana. "L'équipe scientifique étudie également d'autres idées sur l'origine de l'unité de marge, car il existe d'autres moyens de former du carbonate et de la silice. Mais quelle que soit la façon dont cette roche s'est formée, il est vraiment excitant d'en obtenir un échantillon." Le rover se dirige vers la partie la plus occidentale de l’unité de marge. À la base du bord du cratère Jezero, un endroit surnommé « Bright Angel » qui intéresse l'équipe scientifique car il pourrait offrir la première rencontre avec les roches encore beaucoup plus anciennes qui composent le bord du cratère. Une fois l'exploration de Bright Angel terminée, Perseverance entamera une ascension de plusieurs mois jusqu'au sommet de la caldeira.
  15. LSST (Large Synoptic Survey Telescope)

    Bonjour, "Au terme d’une conception qui aura nécessité près de deux décennies et mobilisé plusieurs centaines de scientifiques du monde entier, dont plusieurs équipes du CNRS, la plus grande caméra astronomique au monde va être acheminée vers l’Observatoire Vera C. Rubin au Chili où elle sera installée en cours d’année. Pierre Antilogus, responsable scientifique de la collaboration LSST-France et chercheur au CNRS, nous raconte cette caméra qui promet des observations inédites." (De Remy Decourt sur Futura) https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astrophysique-plus-grande-camera-astronomique-jamais-construite-bientot-installee-son-telescope-112534/
  16. la fin de la matière noire .....

    Les philosophes sont priés de se présenter au comptoir. Pour moi se sera un demi... et après de file à mon cours de danse africaine...
  17. Euclid, le satellite de l'ESA va rejoindre le JWST

    Bonjour, Les capacités optiques d'Euclide sont donc restaurées https://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/Euclid/Euclid_s_sight_restored Une procédure nouvellement conçue pour dégivrer les optiques d' Euclide a donné des résultats bien meilleurs que prévu. La lumière d'étoiles lointaines entrant dans l'instrument oeuvrant dans le visible « VIS » diminuait progressivement en raison de petites quantités de glace d'eau s'accumulant sur ses optiques. Les équipes de mission ont passé des mois à concevoir une procédure permettant de chauffer les miroirs du système optique complexe de l'instrument, sans interférer avec l'étalonnage précis du télescope ni provoquer de contamination supplémentaire. Après que le tout premier miroir ait été réchauffé de seulement 34 degrés, la vue d'Euclide a été restaurée. Euclide a pour mission de découvrir les secrets de la matière noire et de l'énergie noire, qui constituent 95 % de l'Univers mais qui ne peuvent pas être observées directement. Cependant quelques nanomètres de glace, la largeur d'une grosse molécule, s'accumulent chaque mois sur les optiques, provoquant une baisse de la lumière provenant de galaxies lointaines ... ... "Les miroirs et la quantité de lumière entrant via VIS continueront d'être surveillés, et les résultats de ce premier test continueront d'être analysés alors que nous transformons cette expérience en un élément essentiel du vol et de l'exploitation d'Euclide." Un par un, puis groupe par groupe, les opérateurs prévoyaient de chauffer les miroirs d'Euclide et de tester l'effet sur la lumière entrante. Ils avaient des raisons de croire que le premier miroir qu'ils chaufferaient causait la plupart des problèmes, mais sans pouvoir en être sûrs. Premiers résultats de la campagne de dégivrage d'Euclide « Il était minuit au contrôle de mission de l'ESOC lorsque nous avons dégivré les deux premiers miroirs. Nous avons été très prudents lors de cette opération, en veillant à avoir un contact constant entre le vaisseau spatial et notre station au sol à Malargüe, en Argentine, afin que nous puissions être prêts à réagir en temps réel en cas d'anomalies », explique Micha Schmidt, responsable des opérations du vaisseau spatial Euclid. « Heureusement, tout s’est déroulé comme prévu. Lorsque nous avons vu la première analyse fournie par les experts scientifiques, nous savions qu'ils seraient très heureux, le résultat était bien meilleur que prévu. » Mischa Schirmer, scientifique en étalonnage pour le Consortium Euclid et l'un des principaux concepteurs du plan de dégivrage, explique les résultats. "Notre principal suspect, le miroir le plus froid derrière l'optique principale du télescope, a été réchauffé de -147°C à -113°C. Il n'avait pas besoin d'être très chaud, car dans le vide, cette température est suffisante pour évaporer rapidement toute la glace. " Et cela a fonctionné à merveille ! Presque immédiatement, nous recevions 15 % de lumière en plus. J'étais certain que nous verrions une amélioration considérable, mais pas de manière aussi spectaculaire. " Avec la vision d'Euclide éclaircie dès la toute première étape de la procédure, les scientifiques et les ingénieurs ont pu déterminer où précisément la glace s'était formée et où elle est susceptible de se former à nouveau. "La vision d'Euclide a été rétabli, ce qui lui permet de voir clairement la faible lumière des galaxies lointaines, et plus d'entre elles que ce qui serait autrement possible sans cette opération", explique Reiko Nakajima, scientifique de l'instrument VIS. « Nous nous attendons à ce que la glace obscurcisse à nouveau la vision de l'instrument VIS à l'avenir. Mais il sera simple de répéter cette procédure de décontamination sélective tous les six à douze mois et avec très peu de coûts pour les observations scientifiques. » Après des mois de recherches menées par des scientifiques et des ingénieurs de toute l'Europe, des nuits tardives au contrôle de mission ESOC de l'ESA et 100 minutes de réchauffement, la vision d'Euclide et revenue à la normale. Ces études, et leurs excellents résultats, aideront également pour les futurs satellites susceptibles d’être confrontés au même problème.
  18. la fin de la matière noire .....

    Kontrakoa tamalgarria izango zen.
  19. la fin de la matière noire .....

    Ne soyons pas trop sévères quand même. Une bonne maîtrise du basque n'est pas donnée à tout le monde.
  20. Un atterrisseur pour la mission Europa

    Bonjour, Désormais, nous y voyons plus clair sur la mission EUROPA CLIPPER , et une expérience récente nous laisserait même l'espoir de dépasser les objectifs annoncés de cette mission ... Le site officiel : https://europa.nasa.gov/ LES INSTRUMENTS : https://europa.nasa.gov/spacecraft/instruments/ Europa Clipper transportera des instruments scientifiques plus avancés et plus sensibles que tout ce qui a déjà été utilisé pour étudier in-situ cette lune jovienne. Grâce à une collaboration réfléchie, les scientifiques de la mission tenteront de découvrir si Europe abrite des environnements propices à la vie. Le vaisseau spatial ne transportera pas d’instruments de recherche de la vie. Il s'agira d’abord de répondre à d’autres questions, telles que : 1) Europe contient-elle réellement un océan sous sa banquise ? 2) Quelle est la profondeur de l’océan ? 3) La chimie de l’océan semble-t-elle favorable à une activité biologique ? 4) La banquise d'Europe est-elle active, permettant aux matériaux de surface de migrer vers l'océan et vice versa, enrichissant peut-être l'océan de molécules venues de l'extérieur qui pourraient servir de nutriments à d'éventuels organismes ? Les imageurs Les caméras en lumière visible d'Europa Clipper (s'étendant légèrement dans les longueurs d'onde du proche infrarouge et de l'ultraviolet) cartographieront Europe avec une bien meilleure résolution que les missions précédentes. Les deux caméras infrarouges du vaisseau spatial cartographieront la composition, la température et la rugosité de la surface de la Lune. Ensemble, les caméras et autres instruments en diront beaucoup sur l'activité chimique et géologique d'Europe. Système d'imagerie par émission thermique Europa (E-THEMIS) L'imageur thermique utilise la lumière infrarouge pour distinguer les régions plus chaudes d'Europe où de l'eau liquide chaude peut se trouver près de la surface ou avoir jailli à la surface. Il mesurera également la texture de la surface pour comprendre les propriétés de la surface à petite échelle. Spectrométrie Différents atomes et molécules émettent, absorbent et réfléchissent diverses longueurs d’onde de lumière de manière révélatrice. En tant que telle, la lumière transporte des informations sur les matériaux avec lesquels elle a interagi. Le spectromètre et le spectrographe d'Europa Clipper disséqueront la lumière infrarouge et ultraviolette entrante pour décoder ces informations et révéler la composition de la surface d'Europe et des particules dans l'espace proche d'Europe. Spectrographe ultraviolet Europa (Europa-UVS) En collectant la lumière ultraviolette avec un télescope et en créant des images, le spectrographe ultraviolet de la mission aidera à déterminer la composition des gaz atmosphériques et des matériaux de surface d'Europe. Il recherchera également près d’Europe des signes d’activité des geysers. Spectromètre imageur cartographique pour Europe (MISE) Le spectromètre infrarouge de la mission cartographiera la répartition des glaces, des sels, des matières organiques et des points chauds d'Europe. Les cartes aideront les scientifiques à comprendre l’histoire géologique de la Lune et à déterminer si l’océan présumé d’Europe est propice à la vie. Plasma et champ magnétique Le champ magnétique de Jupiter, le plus vaste du système solaire, emprisonne le gaz de particules chargées – le plasma – qui remplit l'espace entourant Europe (et le reste du système de Jupiter). À mesure qu'Europe se déplace sur son orbite, le champ magnétique varie. Les variations temporelles du champ magnétique incitent Europe à produire son propre champ magnétique qui, à son tour, fournira des indices sur la structure de l'intérieur de la Lune. Magnétomètre Europa Clipper (ECM) L'étude du magnétomètre vise à confirmer l'existence de l'océan d'Europe, à mesurer sa profondeur et sa salinité, ainsi qu'à mesurer l'épaisseur de la coquille de glace de la Lune. Il étudiera également l'atmosphère ionisée d'Europe et la manière dont elle interagit avec l'atmosphère ionisée de Jupiter. Instrument à plasma pour sondage magnétique (PIMS) L'ionosphère d'Europe et le plasma piégé dans le champ magnétique de Jupiter déforment les champs magnétiques près d'Europe. Les coupes PIMS Faraday distingueront ces distorsions du champ magnétique induit d'Europe, qui transporte des informations sur l'océan d'Europe. Radar et gravité Les propriétés physiques d'Europe affectent les signaux radio, qui aideront à révéler l'intérieur de la Lune. Une expérience gravitationnelle analysera les changements de fréquence dans les signaux du vaisseau spatial vers la Terre (les mêmes signaux utilisés dans la communication et la navigation) pour étudier la structure interne d'Europe. Un instrument radar transmettra les ondes à travers la banquise d'Europe et analysera les signaux réfléchis pour observer ses caractéristiques internes. Gravité/Radioscience Europe et son champ de gravité se déforment à mesure que l'orbite non circulaire de la Lune la rapproche, puis l'éloigne de Jupiter. Mesurer la gravité d'Europe à différents points de l'orbite de la Lune montrera comment la formr d'Europe se modifie et aidera à révéler sa structure interne. Radar pour l'évaluation et le sondage d'Europe : de l'océan à la surface (RAISON) Un radar à pénétration de glace sondera la banquise d'Europe à la recherche de l'océan présumé de la Lune et étudiera la structure et l'épaisseur de la glace. Il étudiera également les élévations, la composition et la rugosité de la surface de la Lune, et recherchera des panaches dans l'atmosphère de la Lune. Analyse chimique Les radars et les caméras « observent » les choses de loin, tandis que d'autres instruments scientifiques tels que les magnétomètres détectent l'environnement immédiatement autour du vaisseau spatial. D’autres encore collectent des gaz et des poussières dans l’espace pour identifier leur composition chimique. Le spectromètre de poussière et le spectromètre de masse à gaz neutre complémentaires d'Europa Clipper effectuent de telles collectes ; ce sont les expériences « pratiques » de la mission. Spectromètre MAss pour l'exploration planétaire/Europe (MASPEX) Le spectromètre de masse analysera les gaz présents dans la faible atmosphère d'Europe et les éventuels panaches. Il étudiera la chimie de l'océan souterrain présumé de la lune, la manière dont l'océan et la surface échangent des matériaux et comment les radiations modifient les composés à la surface de la lune. Analyseur de poussière de surface (SUDA) De minuscules météorites éjectent des morceaux de la surface d’Europe dans l’espace, et un océan ou des réservoirs souterrains pourraient évacuer des matières dans l’espace sous forme de panaches. L'analyseur de poussière identifiera la chimie de ce matériau et sa zone d'origine, et offrira des indices sur la salinité de l'océan d'Europe. (Et plus encore ??? voir en fin de post...) Les ingénieurs, les techniciens et les scientifiques construisent et testent actuellement les instruments scientifiques et autres matériels d'Europa Clipper. Le vaisseau spatial est actuellement en train d'être assemblé. L'équipe affine la trajectoire de vol du vaisseau spatial vers Jupiter et son programme orbital autour de la planète, au cours duquel il effectuera des dizaines de survols d'Europe. Mais encore plus ?.. Les scientifiques pourront (pourraient) détecter la vie dans les grains de glace éjectés d’autres mondes https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/systeme-solaire-scientifiques-pourront-detecter-vie-grains-glace-ejectes-autres-mondes-112371/ https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.adl0849 Plus de détails (en anglais) sur le SUrface Dust Mass Analyzer (SUDA) d'Europa Clipper : https://europa.nasa.gov/spacecraft/instruments/suda/ PS : Pour une meilleure lisibilité, serait-il possible de modifier le titre du topic en lui ajoutant CLIPPER à la fin ?
  21. la fin de la matière noire .....

    A l'instant même où tu commençais tes interventions sur le thème qui nous occupe ici.
  22. Propulsion nucléaire dans l'espace : enfin le vrai départ ?

    Un éventuel problème d'irradiation se poserait plutôt pour ceux qui sont devant. A part l'hydrogène, y en auraient-ils vraiment qui souhaiteraient se prélasser derrière ?..
  23. Propulsion nucléaire dans l'espace : enfin le vrai départ ?

    Non. Faut actualiser, ça fait 20 ans qu'on nous le promet dans 70 ans. Et peut-être pour n'obtenir qu' un ITER minable !
  24. Bonnes nouvelles du JWST (James Webb Space Telescope)

    Bonsoir, Le télescope James-Webb révèle les secrets de la migration de Neptune à travers le Système solaire Dans les Actualités de FUTURA : https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/espace-telescope-james-webb-revele-secrets-migration-neptune-travers-systeme-solaire-112228/ Source originale (Présentation et article) : https://www.aanda.org/articles/aa/abs/2024/01/aa48222-23/aa48222-23.html https://www.aanda.org/articles/aa/pdf/2024/01/aa48222-23.pdf
  25. Bonjour, Pour ceux d'entre vous, motivés, qui en ont le désir, le temps et la capacité, certaines observations de niveau professionnel peuvent vous être proposées. Je suis assez persuadé que quelques uns parmi vous seraient assez intéressés par l'utilisation d'un télescope de 1 m de diamètre de l'Observatoire de la Côte d'Azur ... Pratiquez les bases de l'astronomie observationnelle professionnelle avec C2PU https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-pratiquez-bases-astronomie-observationnelle-professionnelle-c2pu-106276/