Huitzilopochtli

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Tout ce qui a été posté par Huitzilopochtli

  1. mars 2020 rover

    Bonjour, Ingenuity évolution https://mars.nasa.gov/technology/helicopter/status/503/the-right-stuff/ Ecrit par Travis Brown, ingénieur en chef, et Martin Cacan, pilote en chef d'Ingenuity au Jet Propulsion Laboratory. Le premier prototype d'Ingenuity est ici testé à l'intérieur de la chambre à vide thermique de 25 pieds du JPL (Le 31/05/2016). Crédits : NASA/JPL-Caltech Bien avant le premier vol historique d'Ingenuity sur Mars, les ingénieurs du Jet Propulsion Laboratory et leurs collaborateurs d'AeroVironment Inc. repoussaient déjà les limites des réalisations aéronautiques avec des tests, ici, sur Terre. Les vols d’un prototype de l'engin en 2016 avaient montré pour la première fois qu’un vol aérodynamique contrôlé était possible dans une atmosphère semblable à celle de Mars. Ces vols ont été rendus possibles grâce à la chambre à vide thermique de 25 pieds du JPL, capable de reproduire des environnements avec une grande variété de températures, de pressions et de compositions. Bien qu'elle soit l'une des plus grandes chambres à vide thermique au monde, elle était encore trop petite pour permettre un mouvement horizontal significatif, limitant principalement les vols d'essai au simple vol stationnaire. Les ingénieurs avaient contourné ce problème, dans une certaine mesure, en construisant un générateur de vents martiens permettant de simuler les conditions aérodynamiques observées en vol vers l'avant. Là aussi, il y avait des limites quant à la manière dont les conditions martiennes pouvaient être testées. En fin de compte, l'hélicoptère avait encore beaucoup à prouver lorsqu'il a fait tourner ses rotors pour son premier véritable vol sur la planète rouge. Ce vol historique, le 19 avril 2021, s’est déroulé sans problème, correspondant presque exactement aux performances obtenues lors d’innombrables tests réalisés sur terre. Ce premier modeste vol stationnaire de 3 mètres, bien qu’impressionnant, était encore assez loin de tester les limites de l'appareil. Au cours des six mois suivants, l'équipe a méthodiquement éprouvé les capacités de l'hélicoptère, en le poussant un peu plus chaque fois. L'altitude a été augmentée à 5 mètres sur le vol 2, puis à 10 mètres sur le vol 5. Un vol vers l'avant a été tenté pour la première fois sur le vol 2 à une faible vitesse de 0,5 m/s. Lors du vol 10, Ingenuity volait à une altitude de 12 mètres et à une vitesse de 5 mètres par seconde, montrant à quel point les ingénieurs de la NASA et d'AeroVironment l'avaient amélioré depuis ces premiers tests en chambre à vide, une demi-décennie plus tôt. Ces premières performances de mission obtenues, resteraient atteintes pour l'année suivante, alors que l'équipe faisait passer le véhicule d'un simple démonstrateur technologique à un appareil scientifique et de reconnaissance de la surface martienne. Apprendre à coordonner les activités du rover et de l'hélicoptère pour tirer parti de ses capacités a demandé du temps et des efforts. Atteindre ses limites Début 2023, Ingenuity s'est retrouvé littéralement à risquer sa vie dans le delta de la rivière Jezero, et les limites imposées par ces premiers records de vitesse/altitude rendaient difficile de garder une longueur d'avance sur le rover dans les défilés étroits du delta de Jezero. Pour comprendre les impacts sur la mission du domaine de vol , il est nécessaire d'exposer l'ensemble des contraintes qui conditionnent le processus de planification des vols. Énergie – Les vols consomment d’énormes quantités d’énergie de la batterie en peu de temps. À mesure que la batterie se décharge pendant un vol, sa capacité à supporter ces niveaux de puissance élevés diminue également. En dessous d'un certain niveau, la batterie ne sera plus en mesure de répondre aux besoins énergétiques de l'hélicoptère, ce qui entraînerait une déstabilisation, ou une baisse de tension du système, qui entraîneraient dans les deux cas un crash. Chaleur – Les vols génèrent une chaleur importante dans divers composants de l'hélicoptère. Si les vols se poursuivent pendant de longues périodes, les composants pourraient commencer à surchauffer et tomber en panne, entraînant un accident. Le moment où cela se produirait dépend de la température de démarrage des composants, de l’environnement dans lequel ils fonctionnent et du programme du vol. Terrain – Le terrain martien a un impact direct sur les performances de navigation, et un terrain très variable peut provoquer des pics d'effort de contrôle qui créent également des augmentations de puissance que la batterie doit supporter. De plus, des spots d'atterrissages suffisamment exempts de roches définissent l'ensemble des trajectoires disponibles pour l'hélicoptère. Sécurité et précision d'atterrissage – Les contraintes et capacités soulignées ci-dessus peuvent faire dévier Ingenuity de sa trajectoire, même si elles ne sont pas suffisamment graves pour interrompre le vol. Cela pourrait entraîner l'atterrissage de l'hélicoptère dans un endroit dangereux, entraînant ainsi un accident. Tous les vols doivent être étudiés à l'avance pour assurer la sécurité du véhicule pendant le vol et à l'atterrissage. Le dénominateur commun à toutes ces contraintes est le temps. Ecourter le temps de vol permet d'économiser de l'énergie, de réduire l'échauffement et d'offrir plus de liberté pour utiliser des vitesses plus lentes de façon à contourner prudemment un terrain qui pourrait mettre en danger ou dégrader considérablement la précision d'atterrissage de l'hélicoptère. Des vitesses et des accélérations plus élevées réduisent le temps nécessaire pour exécuter une trajectoire de vol donnée. Des altitudes plus élevées permettent des vitesses plus élevées, car le champ de vision plus large permet de garder plus longtemps les caractéristiques du sol visibles par la caméra de navigation, neutralisant ainsi l'effet de l'augmentation de la vitesse. L'expansion du domaine de vol d'Ingenuity avait le potentiel d'assouplir les contraintes de planification de vol et de lui permettre de fonctionner plus efficacement pour accompagner le rover Perseverance. L’équipe a décidé de changer d’orientation, recherchant activement des opportunités pour reprendre les tests et d'élargir le domaine de vol. L' hélico en viendrait une fois de plus à repousser les limites du vol martien et à établir d'innombrables records de vol en cours de route. Cette nouvelle approche a commencé à porter ses fruits pour le vol 45, où de nouveaux records de vitesse et d'accélération ont été établis. La vitesse de vol maximale a été augmentée à 6 m/s et l'accélération horizontale a été augmentée du maximum précédent de 0,75 m/s^2 (utilisé pour la première fois lors de la traversée record du vol 25 à travers Seitah) à un nouveau maximum plus élevé de 0,85 m/s^2. Peu de temps après, lors du vol 49, la vitesse maximale a été augmentée à 6,5 m/s avec un vol stationnaire de 16 mètres en fin de vol. Le plafond d'altitude maximale a été repoussé à peine 10 jours plus tard lors du vol 50, avec une augmentation à 18 mètres. Pourtant, un tel travail était difficile à réaliser tout en maintenant le calendrier opérationnel normal d’Ingenuity. Des efforts importants sont nécessaires pour maintenir les vols synchronisés avec les mouvements du rover sur un terrain difficile, tout en restant à portée de communication. Enfin, alors que Perseverance approchait de la région de Mandu Wall en septembre 2023, l'équipe a vu l'opportunité dont nous avions besoin. L’environnement de communication relativement favorable et le terrain plat autour de Jurabi Point offraient un milieu idéal pour réaliser le type de tests que les régions du bas delta de Jezero avaient rendu si difficiles. Ironiquement, malgré l'accent mis sur un vol plus rapide, l'un des tests prioritaires consistait à réduire la vitesse d'atterrissage verticale en dessous du taux de descente standard de 1 m/s. Cette capacité était une priorité à évaluer pour le prochain hélicoptère martien prévu, le Sample Recovery Helicopter (SRH), qui est conçu pour récupérer les tubes d’échantillons déposés par Perseverance. La conception initiale du SRH utilise Ingenuity comme point de départ, mais comporte une masse supplémentaire sous la forme d'un bras robotique et de roues nécessaires pour permettre les déplacements au sol utiles à la récupération des tubes d'échantillon. Ces ajouts augmentent la contrainte prévue sur le train d'atterrissage. Un atterrissage plus doux serait plus sûr pour le train d'atterrissage mais plus difficile à identifier pour l'algorithme de détection d'atterrissage et, dans les cas extrêmes, pourrait même entraîner des séquences multi-contacts susceptibles de provoquer un crash. Sur Terre, l’atterrissage aux niveaux de gravité de Mars est difficile à tester de manière réaliste et doit plutôt être partiellement validé sur plusieurs sites. Heureusement, nous avons déjà un véhicule volant sur Mars et l’équipe peut utiliser Ingenuity pour collecter des données réelles sur les vitesses d’atterrissage nécessaires au projet SRH. Après une étude minutieuse et un réajustement des paramètres autour d'une vitesse de descente de 0,75 m/s, les vols 57 à 59 ont démontré la possibilité d'un atterrissage en douceur sur un terrain plat ou en pente. Le vol 59 avait également pour objectif d'augmenter l'altitude maximale en vol stationnaire à 20 mètres, tout en permettant un vol vers l'avant jusqu'à 16 mètres. Généralement, 4 à 6 mètres d'altitude plafond sont conservés en réserve pour tenir compte de la portée en cas d'inclinaison et du terrain variable et de la réponse du système de contrôle qui en résulte. Cela a permis au vol 60 d'établir un nouveau record de vitesse maximale de 8 m/s alors que l'hélicoptère volait vers Jurabi Point. Le vol 61 était une quasi-répétition du 59 qui a encore élargi le régime de vol. La vitesse de montée a été augmentée à 1,5 m/s et la vitesse de descente à 1,2 m/s, qui étaient toutes deux auparavant de seulement 1 m/s. Cela a permis de gagner environ 10 secondes sur un vol classique. Ce vol a également atteint l'altitude la plus élevée à ce jour, soit 24 mètres. Il s’agit d’une étape importante car on a ainsi dépassé le pire cas d’abandon analytique du télémètre laser (LRF) utilisé pour mesurer l’altitude au-dessus du niveau du sol. Si l'abandon du LRF dure plus de 2 secondes, l'hélicoptère tombera en panne et atterrira (probablement sans danger dans le cas d'un vol stationnaire, mais peut-être fatal lors d'un vol vers l'avant). Cette altitude a également permis à l'équipe d'atteindre son objectif de vol vers l'avant à 10 m/s démontré lors du vol 62 à une altitude de 18 mètres. Bien entendu, l'éclaireur volant n’avait pas oublié son partenaire sur la planète rouge. Pendant ce vol record, Ingenuity a réussi à prendre plusieurs photos haute résolution de la région de Jurabi Point, quelques sols avant l'arrivée du rover. En résumé, cette campagne d'essais en vol a été un immense succès, prouvant que notre intrépide giravion est toujours capable de battre des records et de repousser ses limites 2 ans et demi après son atterrissage sur Mars. Au cours des 9 derniers mois, l'équipe d'Ingenuity a doublé notre limite d'altitude maximale de vol de 12 à 24 mètres, presque doublé notre vitesse maximale de 5,5 m/s à 10 m/s, augmenté notre accélération maximale horizontale et verticale et validé les deux types d'atterrissage en approches douces ou brutales. Nous avons l’intention de continuer à pousser pour voir quelles nouvelles choses peuvent être apprises et quelles nouvelles capacités peuvent être maîtrisées avec notre petit hélicoptère sur la planète rouge. Ingenuity a acquis cette image à l’aide de sa caméra couleur haute résolution. Cette caméra est montée sur le fuselage de l'hélicoptère et pointée à environ 22 degrés sous l'horizon. Cette vue a été acquise le 27 octobre 2023 (Sol 955 de la mission du rover Perseverance) à l'heure solaire moyenne locale de 10h15'17". Crédits : NASA/JPL-Caltech.
  2. Martian Moons eXploration

    Bonsoir, Le report à 2026 semble acté : La mission Martian Moons eXploration (MMX) de la JAXA visant à collecter des échantillons de Phobos a été reportée pour la fenêtre de lancement 2026. Son lancement était prévu en septembre 2024, mais des problèmes avec la nouvelle fusée H3, qui a échoué lors de son premier vol plus tôt cette année, induit ce retard.
  3. Mission PSYCHE

    Bonjour, Le lancement de la mission sur l'astéroïde Psyche de la NASA reporté à fin septembre. https://spaceflightnow.com/2022/05/23/launch-of-nasas-psyche-asteroid-mission-delayed-to-late-september/ 2022 De Stéphane Clark, article du 23 mai. Extrait traduit : Le lancement de la mission Psyche de la NASA, à destination d'astéroïdes, qui était prévu pour le 1er août sur une fusée SpaceX Falcon Heavy, a été reporté, au plus tôt, au 20 septembre après que les équipes aient découvert un problème lors des tests logiciels sur le vaisseau spatial, ont annoncé lundi des responsables de l'agence spatiale américaine. En provenance du Jet Propulsion Laboratory en Californie, la sonde robotique exploratrice d'astéroïdes était arrivé au Kennedy Space Center en Floride, le 29 avril à bord d'un avion-cargo militaire. Ensuite, les équipes au sol avait déplacé le vaisseau spatial, protégé à l'intérieur d'un conteneur d'expédition à température contrôlée, dans une salle blanche de l'installation d'entretien des charges utiles dangereuses. Les techniciens avait déballé le vaisseau spatial Psyche et l'avait placé sur un appareil de manutention pour une série de tests matériels et logiciels, afin de s'assurer que la sonde n'avait subi auncun dommage pendant son transport à travers le pays. Un problème technique a interrompu la campagne de tests, et va retarder le lancement de la mission Psyché d'au moins sept semaines. Pam Melroy, administratrice adjointe de la NASA, visite le vaisseau spatial Psyche en cours de traitement, le 19 mai au Kennedy Space Center en Floride. Crédit : NASA-JPL/Wes Kuykendall "Ce problème empêche la confirmation que le logiciel contrôlant le vaisseau spatial fonctionne comme prévu", déclare la NASA dans un communiqué écrit, répondant aux questions de Spaceflight Now. "L'équipe travaille pour identifier et corriger ce problème." La nouvelle date de préparation au lancement de Psyche ne sera pas avant le 20 septembre, selon Gretchen McCartney, porte-parole du JPL. La période de lancement s'étend du 1er août à l'automne, alors que la Terre est dans la bonne position pour rendre possible le voyage interplanétaire de Psyché. Le vaisseau spatial doit se diriger vers l'astéroïde Psyché - l'homonyme du vaisseau spatial - un monde riche en métaux dans la ceinture d'astéroïdes, entre les orbites de Mars et de Jupiter. La NASA et les membres de l'équipe Psyche n'ont pas répondu à une question sur la durée exacte de la période de lancement de la mission cette année, ni sur la date d'ouverture de la prochaine fenêtre pour la mission, après 2022. D'autres travaux nécessaires pour préparer le lancement du vaisseau comprenaient l'installation de son transpondeur pour l'espace lointain, qui fait partie du système de communication de la sonde, après qu'il ait dû être retiré du vaisseau spatial pour le dépannage. Les équipes au sol prévoient également de charger plus d'une tonne de gaz xénon dans le système de propulsion entièrement électrique du vaisseau spatial, puis d'encapsuler Psyche à l'intérieur du cône au sommet de son lanceur. Une fusée Falcon Heavy, fournie par SpaceX, décollera du pad 39A à Kennedy et lancera le vaisseau sur une trajectoire permettant à la sonde d'atteindre Mars en mai 2023, pour une manœuvre de survol, puis d'utiliser la gravité de la planète pour se lancer vers sa destination finale. Le vaisseau spatial Psyché devrait atteindre sa cible ( l'astéroïde Psyché) en janvier 2026, puis entrer dans une série d'orbites à différentes distances pour cartographier ce monde inexploré. Psyché, l'astéroïde, a une forme irrégulière, un diamètre moyen d'environ 226 kilomètres et est composé principalement de nickel et de fer. Le vaisseau quant à lui a été assemblé et testé au JPL. Maxar Technologies, un constructeur de satellites de communication commerciaux, qui a fourni le châssis, le système de propulsion et les panneaux solaires. le JPL, avec sa bonne expérience des opérations dans l'espace lointain, a fourni l'ordinateur de vol, le logiciel, les parties des systèmes de communication et d'alimentation de Psyché. Le voyage vers l'astéroïde, d'une distance de 2,4 milliards de kilomètres, s'effectuera en trois ans et demi. Le vaisseau est conçu pour passer au moins 21 mois à étudier l'astéroïde après son arrivée en 2026. La NASA a sélectionné Psyche comme mission interplanétaire de classe Discovery avec un coût plafonné, en 2017, aux côtés de l'explorateur d'astéroïdes Lucy, lancé l'année dernière. Le coût total de la mission Psyche est de près d'un milliard de dollars, comprenant le développement, les services de lancement et les opérations spatiales. Deux petits vaisseaux feront du stop dans l'espace avec Psyché. Les sondes jumelles Janus de la NASA, pesant chacune seulement 36 kilogrammes, seront lancées sur la même fusée Falcon Heavy que Psyche, mais se dirigeront différemment dans le système solaire pour ateindre d'autres astéroïdes. Une fusée Falcon Heavy décollait en avril 2019 avec le satellite de communication Arabsat 6A. Crédit : Walter Scriptunas II / Spaceflight Now La mission Psyche marquera la première utilisation par la NASA de la fusée Falcon Heavy de SpaceX, un gros porteur créé en groupant trois propulseurs de fusée SpaceX Falcon 9 ensemble. La conception donne à la fusée Falcon Heavy 5,1 millions de livres de poussée au décollage, générée par 27 moteurs Merlin. SpaceX a lancé les trois premières missions Falcon Heavy en 2018 et 2019, mais plus de trois ans se seront écoulés entre les troisième et quatrième vols de fusée Falcon Heavy. Plusieurs lancements de Falcon Heavy sont potentiellement programmés avant la fin de l'année, notamment la mission Psyche et le satellite Internet haut débit commercial ViaSat 3 Americas, dont le lancement est également prévu au plus tôt en septembre.
  4. Daniel Pasquelin

    Bonsoir, La maison de l'astronomie, une adresse connue, y compris de moi, qui suis à l'observation instrumentale ce que le cuistot Mc Do est au chef étoilé. J'y ai fait l'acquisition de deux instruments pour du visuel, le premier en 1978, un Perl-Vixen 150/750, très peu et très très mal utilisé, dans des conditions effroyables, le plus souvent à Créteil, par une fenêtre, au milieu des immeubles, l'autre en 1985, une petite lunette Halley 70 que j'ai pu trimbaler au Sénégal et qui m'a donnée beaucoup de satisfaction. A chaque fois je me souviens d'un accueil chaleureux, sans pour avoir vraiment connu les gens qui m'ont conseillé. Peut-être ai-je côtoyé brièvement Mr Pasquelin ?..
  5. Cassini, le spectacle continue ...

    Bonsoir, Sur le blog d'Eric Simon, L'exploitation des résultats obtenus grâce à la sonde Cassini ont permis d'identifier, dans les panaches d'encelade, un riche bestiaire ... ... ... moléculaire. Ainsi, à celles déjà connues (H2O, CO2, CH4, NH3 et H2), trouver dans des travaux précédents, viennent s'ajouter les molécules HCN, C2H2, C3H6, C2H6 et CH3OH. https://www.printfriendly.com/p/g/raucxd Source: dans Nature Astronomy (Le 14 december 2023) Detection of HCN and diverse redox chemistry in the plume of Enceladus, Jonah Peter et al. https://www.nature.com/articles/s41550-023-02160-0
  6. mars 2020 rover

    Bonsoir, Quelques nouvelles de Percy... https://mars.nasa.gov/news/9520/nasas-perseverance-rover-deciphers-ancient-history-of-martian-lake/ Traduction automatique corrigée : Cette image du cratère Jezero indique les données minérales détectées depuis l'orbite. La couleur verte représente les carbonates – des minéraux qui se forment dans des environnements aqueux où les conditions pourraient être favorables à la préservation des signes de vie ancienne. Perseverance explore actuellement la zone verte au-dessus du delta de Jezero (au centre). Crédits : NASA/JPL-Caltech/MSSS/JHU-APL À l'occasion de son 1 000e sol sur la planète rouge, Perseverance a récemment achevé son exploration de l'ancien delta, témoin de la présence d'un lac ayant autrefois rempli le cratère Jezero il y a des milliards d'années. Le rover a collecté à ce jour un total de 23 échantillons, révélant ainsi l'histoire géologique de cette région martienne. Un échantillon prélevé, appelé « Lefroy Bay », contient une grande quantité de silice à grains fins, un matériau connu pour préserver les anciens fossiles sur Terre. Un autre, « Otis Peak », contient une quantité importante de phosphate, souvent associée à la vie telle que nous la connaissons. Ces deux échantillons sont également très riches en carbonate, ce qui permet de conserver un enregistrement des conditions environnementales depuis la formation de la roche. Ces découvertes ont été partagées mardi 12 décembre lors de la réunion d'automne de l'American Geophysical Union à San Francisco. « Nous avons choisi le cratère Jezero comme site d'atterrissage parce que l'imagerie orbitale montrait un delta, preuve claire qu'un grand lac remplissait autrefois le cratère. Un lac est un environnement potentiellement habitable, et les roches du delta sont un environnement idéal pour enfouir des signes de vie ancienne sous forme de fossiles dans les archives géologiques », explique Ken Farley du Caltech, scientifique du projet Perseverance. "Après une exploration approfondie, nous avons reconstitué l'histoire géologique du cratère, en traçant sa phase lac et rivière du début à la fin." A voir : vidéo du lien https://mars.nasa.gov/news/9520/nasas-perseverance-rover-deciphers-ancient-history-of-martian-lake/ L'eau pénètre dans le cratère Jezero il y a des milliards d'années (concept d'artiste) : Cette animation représente l'eau traversant le bord du cratère Jezero, que l'équipe Perseverance explore actuellement. L'eau était ici présente il y a des milliards d'années, formant un lac, un delta et des rivières avant que la planète rouge ne s'assèche. Crédits : NASA/JPL-Caltech Jezero s'est formé à la suite d'un impact d'astéroïde il y a près de 4 milliards d'années. Depuis l’atterrissage en février 2021, l’équipe de Perseverance a découvert que le fond du cratère est constitué de roches ignées formées à partir de magma souterrain ou d’activité volcanique de surface. Depuis, ils ont découvert du grès et du mudstone, révélant l’arrivée de la première rivière dans le cratère des centaines de millions d’années plus tard. Au-dessus de ces roches se trouvent des mudstones riches en sel, signalant la présence d'un lac peu profond subissant l'évaporation. L'équipe pense que le lac avait atteint au maximum une largeur allant jusqu'à 35 kilomètres de diamètre et une profondeur d'environ 30 mètres. Plus tard, un fort écoulement d'eau vive a transporté des rochers depuis l'extérieur de Jezero, les dispersant au sommet du delta et même plus loin dans le cratère. "Nous avions pu avoir un aperçu général de ces chapitres de l'histoire de Jezero dans des images orbitales, mais il a fallu se rapprocher avec Perseverance pour vraiment comprendre leur chronologie en détail", déclare Libby Ives, chercheuse postdoctorale au Jet Propulsion Laboratory. Des échantillons captivants : Les échantillons collectés par le rover sont à peu près aussi gros qu'un morceau de craie de classe et sont stockés dans des tubes métalliques spéciaux dans le cadre de la campagne Mars Sample Return. Pour décider quels échantillons collecter, Perseverance utilise d’abord un outil d’abrasion pour éroder la surface d’une roche potentielle, puis il étudie sa chimie à l’aide d’instruments scientifiques de précision, notamment l’instrument de lithochimie à rayons X, PIXL, construit par le JPL. Sur une cible que l'équipe a appelé « Bills Bay », PIXL a repéré des carbonates, minéraux qui se forment dans des environnements aqueux avec des conditions qui pourraient être favorables à la préservation des molécules organiques. (Les molécules organiques se forment par des processus géologiques et biologiques.) Ces roches étaient également riches en silice, un matériau permettant de préserver les molécules organiques. "Sur Terre, cette silice à grains fins est ce que l'on trouve souvent dans un endroit autrefois sablonneux", indique Morgan Cable du JPL, chercheur principal adjoint de PIXL. "C'est le genre d'environnement où, sur Terre, les restes d'une vie ancienne pourraient être préservés et retrouvés." Les instruments de Perseverance sont capables de détecter à la fois des structures microscopiques ressemblant à des fossiles et des changements chimiques qui pourraient avoir été laissés par d’anciens microbes, mais ils n’ont pas encore trouvé de preuves de ces deux éléments. Sur une autre cible examinée par PIXL, appelée « Ouzel Falls », l'instrument a détecté la présence de fer associé au phosphate. Le phosphate est un composant de l'ADN et des membranes cellulaires de toute vie terrestre connue et fait partie d'une molécule qui aide les cellules à transporter l'énergie. PIXL, l'un des instruments à bord du rover, a analysé la composition chimique d'une zone de roche abrasée surnommée « Chutes d'Ouzel », la trouvant riche en minéraux contenant du phosphate, un matériau présent dans l'ADN et les membranes cellulaires. Crédits : NASA/JPL-Caltech/MSSS. Après avoir évalué les résultats de PIXL sur chacune de ces zones d'abrasion, l'équipe a envoyé des commandes au rover pour collecter des carottes de roche à proximité : Lefroy bay a été prélevé à côté de Bills Bay et de Otis Peak au lieu dit de Ouzel Falls. Analyse du patch abrasé à coté de « Bills Bay », l'instrument PIXL sur l'instrument PIXL l’a trouvé riche en carbonates (en violet) et en silice (en vert), tous deux efficaces pour préserver les signes d'une éventuelle vie ancienne. L’image est superposée aux données chimiques de l’instrument. Crédits : NASA/JPL-Caltech/MSSS. Localisation des derniers prélèvements sur diapo fournie par Phil Stooke (UMSF) "Nous avons des conditions idéales pour trouver des signes de vie où là nous trouvons des carbonates et des phosphates, qui indiquent un environnement aqueux et habitable, ainsi que de la silice, qui est excellente pour leur préservation" nous dit Cable. » Dans cette vue acquise par la caméra d'évitement des risques avant sur Sol 950 (22 octobre 2023), Perseverance image un ensemble de roches dans l'espace de travail de Turquoise Bay après avoir foré sa 23 ème carotte. La découverte d'une vie extraterrestre est un aspect central de l'astrobiologie, mais ne trouver aucune vie sur une planète rocheuse autrefois habitable comme Mars serait tout aussi important, car cela nous aiderait à revenir sur notre propre origine, et nous interroger sur ce qui rend la Terre biologiquement si particulière, au moins dans notre proche environnement spatial, et cela nous aiderait également à nos recherches de la vie plus loin. Si une vie ancienne existait dans ou autour de Jezero, les restes fossilisés de ces organismes anciens pourraient encore subsister sous forme de biosignatures morphologiques, élémentaires ou moléculaires préservées dans la roche. Des cellules vieilles d’un milliard d’années et des biomolécules fossilisées préservées dans des échantillons géologiques sur Terre sont étudiées à l’aide de grands instruments d’analyse complexes dans des laboratoires à travers le Monde. Le retour des carottes de Jezero permettrait aux scientifiques d’appliquer également les mêmes techniques à des échantillons extraterrestres. Indépendamment de ce que nous trouverons, la recherche de vie dans ces petites roches martiennes représente un pas décisif pour déterminer s'il y a eu de la vie sur Mars. Le travail de Perseverance est bien entendu loin d’être terminé. La quatrième campagne scientifique en cours explorera la marge du cratère, près de l’entrée du canyon, là où une rivière entrait autrefois dans Jezero. De riches dépôts de carbonate ont été repérés le long de la marge, qui apparaissent nettement sur les images orbitales. L'équipe scientifique avait dirigé Perseverance vers Airey Hill, endroit choisi pour stationner le rover avant la pause de la conjonction solaire. Perseverance avait alors photographié cette cible rocheuse, Barrabiddy, pour étudier son emplacement et ses textures. Cette image a suscité des analyses plus approfondies de la part de l'équipe scientifique et a captivé l'attention du public. Acquis le 3 novembre 2023 (Sol 961). Crédits : NASA/JPL-Caltech/ASU. Tau nous en propose une version 3D : Panos de Neville : De Thomas Appéré sur UMSF, ciel de Mars joliment ennuagé :
  7. Bonnes nouvelles du JWST (James Webb Space Telescope)

    Bonjour, Ton observation est très loin d'être malvenue. Cependant il est quand même écrit dans l'article La probabilité se fonde aussi sur ce deuxième point. A contrario, même en considérant, aussi, l'âge de IC 348, la part du doute subsisterait que ces objets ne soient pas des planètes géantes.
  8. Bonnes nouvelles du JWST (James Webb Space Telescope)

    Bonsoir, Le JWST a permis d'identifier la plus petite naine brune flottante https://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/Webb/Webb_identifies_tiniest_free-floating_brown_dwarf Traduction automatique corrigée : Les naines brunes sont parfois appelées étoiles ratées, car elles se forment comme des étoiles par effondrement gravitationnel, mais n'accumulent jamais suffisamment de masse pour déclencher la fusion nucléaire. Les plus petites naines brunes peuvent chevaucher en masse celles des planètes géantes. Dans leur quête de la plus petite naine brune, les astronomes utilisant le télescope spatial James Webb ont trouvé une nouvelle détentrice du record : un objet pesant seulement trois à quatre fois la masse de Jupiter. Les naines brunes sont des objets qui chevauchent la ligne de démarcation entre les étoiles et les planètes. Elles se forment comme des étoiles, devenant suffisamment denses pour s’effondrer sous leur propre gravité, mais ne deviennent jamais suffisamment denses et chaudes pour commencer à fusionner l’hydrogène et se transformer en étoile. Au bas de l’échelle, certaines naines brunes sont comparables à des planètes géantes, pesant à peine quelques fois la masse de Jupiter. Les astronomes tentent de déterminer le plus petit objet pouvant se former à la manière d’une étoile. Une équipe internationale utilisant le télescope spatial James Webb a observé une minuscule naine brune flottant librement (non liée gravitationnellent à une étoile) avec seulement trois à quatre fois la masse de Jupiter. « Une question fondamentale que vous trouverez dans tous les manuels d'astronomie : Quelles sont les plus petites étoiles ? C'est à cela que nous essayons de répondre », a expliqué l'auteur principal Kevin Luhman de la Pennsylvania State University. Pour localiser cette nouvelle naine brune, Luhman et sa collègue, Catarina Alves de Oliveira, ont choisi d'étudier l'amas d'étoiles IC 348, situé à environ 1 000 années-lumière de nous, dans la région de formation stellaires de Persée. Cet amas est jeune, âgé d'environ cinq millions d'années seulement. En conséquence, toutes les naines brunes pouvant s'y trouver seraient encore relativement brillantes en lumière infrarouge, rayonnantes à cause de la chaleur de leur formation. L'équipe a d'abord photographié le centre de l'amas à l'aide de la NIRCam ( Near-Infrared Camera ) du Webb pour identifier les candidates naines brunes à partir de leur luminosité et de leurs couleurs. Ils ont suivi les cibles les plus prometteuses en utilisant le réseau de microobturateurs NIRSpec ( spectrographe proche infrarouge ). Amas d'étoiles IC 348 (image NIRCam annotée) La sensibilité infrarouge du JWST était cruciale, permettant à l'équipe de détecter des objets plus faibles que les télescopes au sol. De plus, la vision nette du Webb leur a permis de déterminer quels objets rouges étaient des naines brunes précises et lesquels étaient des galaxies à fond blobby. Ce processus de vannage a conduit à trois cibles intrigantes pesant de trois à huit masses de Jupiter, avec des températures de surface allant de 830 à 1 500 degrés Celsius. La plus petites d’entre elles ne pèse que trois à quatre fois Jupiter, selon les modèles informatiques. Expliquer comment une si petite naine brune a pu se former est théoriquement un défi. Un nuage de gaz lourd et dense possède suffisamment de gravité pour s’effondrer et former une étoile. Cependant, en raison de sa gravité plus faible, il devrait être plus difficile pour un petit nuage de s’effondrer pour former une naine brune, et cela est particulièrement vrai pour les naines brunes ayant la masse des planètes géantes. "Il est assez facile pour les modèles actuels de créer des planètes géantes dans un disque autour d'une étoile", déclare Catarina Alves de Oliveira de l'ESA, chercheuse principale du programme d'observation. « Mais dans cet amas, il serait peu probable que cet objet se soit formé dans un disque, se formant plutôt comme une étoile, et trois masses de Jupiter sont 300 fois plus petites que celle de notre Soleil. Nous devons donc nous demander comment le processus de formation d’étoiles fonctionne pour des masses aussi très petites ? En plus de fournir des indices sur le processus de formation des étoiles, les minuscules naines brunes peuvent également aider les astronomes à mieux comprendre les exoplanètes. Les naines brunes les moins massives chevauchent les plus grandes exoplanètes ; par conséquent, on s’attendrait à ce qu’elles aient des propriétés similaires. Cependant, une naine brune flottant librement est plus facile à étudier qu’une exoplanète géante puisque cette dernière est cachée dans l’éclat de son étoile hôte. Deux des naines brunes identifiées lors de cette étude présentent la signature spectrale d'un hydrocarbure non identifié, une molécule contenant à la fois des atomes d'hydrogène et de carbone. La même signature infrarouge a été détectée par la mission Cassini dans les atmosphères de Saturne et de sa lune Titan. On l'a également observé dans le milieu interstellaire, le gaz entre les étoiles. "C'est la première fois que nous détectons cette molécule dans l'atmosphère d'un objet extérieur à notre système solaire", a expliqué Catarina. « Les modèles pour les atmosphères des naines brunes ne prédisent pas son existence. Nous examinons des objets plus jeunes et de masses plus faibles que jamais auparavant, et nous voyons quelque chose de nouveau et d'inattendu. Étant donné que les objets se situent bien dans la gamme de masse des planètes géantes, cela soulève la question de savoir s’il s’agit bien de naines brunes ou de planètes géantes qui auraient été éjectées de systèmes planétaires. Bien que l’équipe ne puisse pas exclure cette dernière hypothèse, elle affirme qu’il s’agit bien plus probablement de naines brunes que de planètes éjectées. https://www.esa.int/ESA_Multimedia/Images/2023/12/Star_Cluster_IC_348_NIRCam_compass_image Amas d'étoiles IC 348 Une planète géante éjectée est peu probable pour deux raisons. Premièrement, de telles planètes sont généralement rares par rapport aux planètes de masse plus petite. Deuxièmement, la plupart des étoiles sont des étoiles de faible masse et les planètes géantes sont particulièrement rares parmi ces étoiles. En conséquence, il est peu probable que la plupart des étoiles de l’IC 348 (qui sont des étoiles de faible masse) soient capables de produire des planètes aussi massives. De plus, comme l’amas n’a que cinq millions d’années, les planètes géantes n’ont probablement pas eu le temps de se former puis d’être éjectées de leur système. La découverte d’autres objets de ce type contribuera à clarifier leur statut. Les théories suggèrent que les planètes "voyou" sont plus susceptibles d'être trouvées à la périphérie d'un amas d'étoiles, donc élargir la zone de recherche pourrait les identifier si elles existent dans IC 348. Les travaux futurs pourraient également inclure des enquêtes plus longues permettant de détecter des objets plus faibles et plus petits. La courte enquête menée par l’équipe devait détecter des objets aussi petits que deux fois la masse de Jupiter. Des relevés plus longs pourraient facilement atteindre une masse de Jupiter. Ces observations ont été prises dans le cadre du programme d'observation en temps garanti n° 1229 . Les résultats ont été publiés dans l' Astronomical Journal. https://www.stsci.edu/jwst/science-execution/program-information?id=1229 Article original : https://iopscience.iop.org/article/10.3847/1538-3881/ad00b7
  9. Mission Hera

    Bonjour, Phil Stooke sur UMSF a posté quelques unes des images faites par LICIA le petit Cubesat de la mission (celle insérée en haut à droite provient du vaisseau DART lui-même) : Puis sur correspondance d'imagerie DART/LICIA, localisation de caractéristiques de surface sur Didymos :
  10. Tianwen-1 : la Chine à la conquête de Mars

    Article (en anglais, long et assez pointu) dans la revue Nature présentant une analyse des résultats obtenus grâce au géo-radar du rover chinois Zhurong. https://www.nature.com/articles/s41550-023-02117-3.pdf Présentation : Utopia Planitia est le plus grand bassin sédimentaire martien qui a connu et enregistré des variations du paléoclimat. Des structures de subsurface en couches ont été identifiées par géoradar dans le sud d'Utopia Planitia, mais les variations latérales de la subsurface, potentiellement liées à l'évolution du paléoclimat martien, n'ont pas été étudiées. Nous rapportons ici les modèles de variation latérale de fréquence des réfections du radar de Zhurong et les interprétons comme des terrains polygonaux enfouis à une profondeur de 35 m. Seize zones de sols polygonaux ont été identifiés à une distance de ∼1,2 km, ce qui suggère une large distribution de ce type de terrain sous Utopia Planitia. Le contraste au-dessus et au-dessous de ∼35 m de profondeur représente une transformation notable de l'activité aqueuse et/ou des conditions thermiques au cours de l'Hespérien tardif et du début de l'Amazonien. Les polygones enfouis interprétés, peuvent-être générés par des cycles de gel-dégel, impliquent une forte variabilité paléoclimatique aux latitudes basses à moyennes (∼25° N), potentiellement due à l'ancienne forte obliquité de Mars.
  11. SLIM, le Japon va se poser sur la Lune...

    Bonsoir, Quelques précisions supplémentaires : https://global.jaxa.jp/press/2023/12/20231205-1_e.html Traduction automatique corrigée : L'Agence japonaise d'exploration aérospatiale (JAXA) a le plaisir d'annoncer que le Smart Lander for Investigating Moon (SLIM), lancé le 7 septembre 2023, fonctionne actuellement sans problème. Alors que l'alunissage était initialement prévu pour janvier ou février 2024, en fonction du cours des opérations, il se déroulera désormais comme suit : Samedi 20 janvier 2024 vers 00h00 (JST) Début de la descente vers la surface Lunaire Vers 00h20 (JST) Atterrissage sur le sol lunaire Veuillez noter que si l'atterrissage n'est pas réalisé ce jour là, une prochaine opportunité est prévue vers le 16 février 2024. SLIM vise à réaliser un atterrissage avec une précision inférieure à 100 mètres. Il s’agit d’un atterrissage d’une précision sans précédent sur un corps gravitationnel tel que la Lune, et les résultats devraient contribuer aux programmes tels que l’exploration spatiale internationale actuellement à l’étude. Calendrier à venir menant à l'alunissage:  25 décembre 2023 Insertion en orbite lunaire  Mi-janvier 2024 Début des préparatifs de l'alunissage (ajustement de l'orbite)  19 janvier 2024 Achèvement de la transition orbitale avant atterrissage
  12. LUCY, une odyssée chez les Troyens

    Bonjour, Remarque particulièrement pertinente puisque qu'elle est finalement démontrée par les images... Quelques nouvelles vues de Dinkinesh et de Selam et reponse à une question posée Par Bernard : Anaglyphe de Hungry4info du "couple" (UMSF) Deux animations, la première de Dinkinesh seul, la seconde de Selam semblant apporter la preuve que ses deux composants en rotation synchronisée constituent bien un binaire en contact :
  13. Recopiage à l'instigation de Jack'. https://spaceflightnow.com/2021/10/06/nasas-lucy-asteroid-mission-10-days-from-launch/ Article de Stephen Clark. Traduction automatique corrigée : Pour une mission d'exploration de 12 ans, la sonde scientifique Lucy de la NASA est presque prête à être lancée le 16 octobre, depuis le Kennedy Space Center, et commencer un voyage à travers le système solaire pour visiter huit astéroïdes, nombre record pour un seul vaisseau spatial. Les équipes au sol ont terminé les tests du vaisseau spatial Lucy le mois dernier dans une salle blanche climatisée de l'installation de traitement de charge utile Astrotech à Titusville, en Floride, à quelques kilomètres des portes du Kennedy Space Center de la NASA. Ces tests ont couronné une campagne de deux mois chez Astrotech depuis que Lucy est arrivée de son usine Lockheed Martin dans le Colorado. Les techniciens ont rempli les propulseurs d'hydrazine et de tétroxyde d'azote de la sonde, pour alimenter ses petits moteurs de manœuvre et son moteur principal, ce qui permettra de diriger Lucy vers les d'astéroïdes ciblés. "Nous sommes prêts à voler", a déclaré Hal Levison, chercheur principal de la mission du Southwest Research Institute à Boulder, Colorado. La mission de 981 millions de dollars sera la première à explorer une population d'astéroïdes appelée les Troyens, qui orbitent autour du soleil devant et derrière Jupiter. Les scientifiques pensent que ces astéroïdes troyens représentent un échantillon diversifié des petits blocs ayant participé à la formation des planétes, laissés après la formation du système solaire, il y a 4,5 milliards d'années. Lucy survolera huit astéroïdes différents de 2025 à 2033, dont sept dans les essaims des Troyens. Le vaisseau spatial Lucy, d'une tonne et demi, devrait être lancé à bord d'une fusée Atlas 5 le 16 octobre, lors de l' ouverture d'une fenêtre de lancement durant 75 minutes (à 08 h 34 GMT). La mission a 23 jours pour décoller et profiter d'un alignement unique entre la Terre et les astéroïdes du système jovien. Si quelque chose empêche le lancement cette année, la NASA aurait une nouvelle opportunité pour lancer Lucy en octobre 2022 sans aucun impact sur les objectifs scientifiques de la mission. Mais la campagne de lancement s'est bien déroulée en Floride, et les responsables ont surmonté les obstacles associés à la pandémie de COVID-19 pour maintenir le lancement de Lucy dans les délais. "La pandémie nous a impacté à un moment vraiment inopportun", a déclaré Arlin Bartels, chef de projet adjoint de Lucy au Goddard Space Flight Center. «Cela s'est produit juste au moment où les équipes d'instruments commençaient tout juste leur fabrication et leurs tests. « Plus de 400 composants entrent en jeu dans le vaisseau spatial. Nous étions encore dans la phase de la chaîne d'approvisionnement à ce moment-là. Les périodes de lancement planétaire sont très strictes et tout doit se faire selon le calendrier précis », explique Bartels. "Essayer de faire cela pendant une pandémie comme celle-ci est une situation très délicate, et je ne suis pas sûr que tout le monde, lorsque la pandémie a frappé, pensait que nous serions en mesure de résoudre ce challenge à temps." Mais les ingénieurs ont terminé d'assembler le vaisseau spatial, ont installé ses trois instruments scientifiques, terminé la construction des panneaux solaires en forme d'éventail de la sonde, et ont soumis Lucy à une batterie de tests pour s'assurer qu'elle survivra aux rigueurs du lancement et aux opérations dans l'espace lointain. À l'intérieur de l'installation de traitement de la charge utile d'Astrotech à Titusville, en Floride, les équipes au sol se préparent à encapsuler le vaisseau spatial Lucy dans le carénage de la charge utile de son lanceur Atlas 5. Crédit : NASA/Ben Smegelsky Vendredi dernier, United Launch Alliance a terminé une répétition générale du compte à rebours à Cap Canaveral. L'équipe de lancement a alimenté en kérosène,hydrogène et oxygène liquides la fusée Atlas 5 de la mission, vérifiant que le lanceur et les systèmes au sol sont prêts pour le vrai compte à rebours. "Nous sommes sortis de cet essai vendredi soir tout à fait confiant, le lanceur est prêt pour l'installation de Lucy à son sommet", nous dit Baez dans une interview à Spaceflight Now.» Alors que l'ULA a testé la fusée Atlas 5 la semaine dernière, les travailleurs de l'installation de traitement de la charge utile d'Astrotech ont installé le vaisseau spatial Lucy à l'intérieur du carénage du nez de l'Atlas 5. Le carénage aérodynamique protégera la sonde lors des dernières préparations avant le lancement et protégera l'engin pendant les premières minutes de la montée dans l'espace. Le carénage de charge utile de 4,2 mètres de diamètre , produit par ULA à Harlingen, au Texas, est orné du logo de la mission Lucy. L'insigne présente une illustration picturale des restes fossilisés d'un ancêtre des humains, appelé Lucy par les scientifiques qui l'ont découverte en Éthiopie en 1974. Lucy, le fossile d'Australopithèque, est devenu le paronyme de la mission. Comme la découverte de fossiles avait éclairé les scientifiques sur l'évolution humaine, les astéroïdes troyens pourraient fournir des indices sur l'histoire ancienne du système solaire. Après que Jupiter se soit formé et se soit positionné sur son orbite actuelle, les astéroïdes se sont retrouvés piégés dans des essaims, chacun centré sur un point de libration gravitationnellement stable devant et derrière la plus grande planète du système solaire. Lucy, le fossile, a reçu son nom après que les scientifiques aient entendu la chanson des Beatles "Lucy In The Sky With Diamonds" tout en célébrant la découverte. Les scientifiques qui ont développé l'explorateur des astéroïdes Troyens ont vu le lien qui pouvait être fait. "Ces astéroïdes sont vraiment comme des diamants dans le ciel en termes de valeur scientifique pour comprendre comment les planètes géantes se sont formées et que le système solaire a évolué", précise Levison. "Ce fossile a transformé notre compréhension de l'évolution des hominidés, tout comme nous espérons que le vaisseau spatial Lucy transformera notre compréhension de la formation du système solaire", ajoutte Cathy Olkin, chercheuse principale adjointe de la mission au SWRI. La NASA a sélectionné la mission Lucy, ainsi qu'une autre sonde nommé Psyche, pour le développement en 2017. Psyche devrait être lancé l'année prochaine pour orbiter autour d'un astéroïde riche en métal. Les chercheurs pensent que les astéroïdes troyens sont les vestiges de la première période de l'histoire du système solaire, lorsque de petits objets similaires se sont regroupés pour former le noyau des planètes de gaz et de glace du système solaire externe. Au cours de sa mission, Lucy survolera sept astéroïdes troyens Jupiter. Cette animation en accéléré montre les mouvements des planètes intérieures (Mercure, marron ; Vénus, blanche ; Terre, bleue ; Mars, rouge), Jupiter (orange) et les deux essaims de Troie (vert) au cours de la mission Lucy . Crédit : Institut d'astronomie du CAS/Petr Scheirich "Si ce scénario est vrai, Lucy va tester certaines de ces hypothèses, notamment que ces objets représentent vraiment des objets qui se sont formés dans tout le système solaire externe, et sont maintenant capturés dans les essaims Troyens". Les scientifiques en savent peu sur les astéroïdes troyens. Lucy sera le premier vaisseau spatial à les avoir survolé, où les chercheurs ont découvert plus de 7 000 de ces petits corps. Il y en a peut-être des milliers d'autres qui attendent d'être détectés à l'aide de grands télescopes. Mais même le télescope spatial Hubble ne peut pas résoudre les détails sur la composition et l'apparence des astéroïdes troyens. Les scientifiques ont une vague approximation de la taille de chaque objet devant être visité par Lucy, et connaissent un peu leurs couleurs. Certains sont gris et certains sont d'apparence plus rougeâtre. Après avoir décollé de Cap Canaveral, le vaisseau spatial Lucy passera un an sur une orbite autour du soleil, similaire à celle de la Terre, avant de retourner vers notre planète en octobre prochain pour une manœuvre de fronde gravitationnelle. Un deuxième survol de la Terre en décembre 2024 enverra Lucy vers sa première rencontre avec un astéroïde. Le vaisseau spatial passera devant l'astéroïde Donald Johanson, du nom du scientifique qui a découvert le fossile de Lucy, en avril 2025. Il n'était pas seul et Yves Coppens qui n'est que Français doit certainement être oublié pour cette simple raison. Ensuite, Lucy volera parmi les Troyens, visitant cinq astéroïdes – dont une minuscule lune de l'un des objets – en seulement 15 mois entre août 2027 et novembre 2028. Le vaisseau spatial Lucy est vu ici le 29 septembre, entre les deux moitiés du carénage de la charge utile de la fusée Atlas 5. Crédit : Stephen Clark/Spaceflight Now À son point le plus éloigné, Lucy sera à plus de 800 millions de kilomètres du soleil. Le vaisseau spatial sera alors le vaisseau spatial le plus éloigné du soleil à avoir jamais utilisé l'énergie solaire. Une dernière manoeuvre préparera Lucy pour une ultime rencontre, un survol d'une paire binaire d'astéroïdes nommés Patrocle et Menoetius, en mars 2033. Chacun des deux objets est à peu près de la même taille, avec des diamètres de plus de 100 kilomètres, ce qui en fait les plus grandes cibles de la mission. À chaque astéroïde, Lucy n'aura que quelques heures pour prendre les meilleures photos et rassembler les données les plus utiles. La sonde passera près des astéroïdes à une vitesse relative de plusieurs kilomètres par seconde, en utilisant une plate-forme d'instruments à cardan pour pointer sa caméra et ses instruments scientifiques. "Lucy est une mission de survol, donc après avoir passé des années à parcourir plus d'un milliard de miles pour atteindre ses cibles, nous nous dirigerons presque directement vers elles, pour les survoler à moins de 1 000 kilomètres de leurs surfaces", affirme Keith Noll, scientifique du projet. "Et Lucy ne ralentit pas pour exécuter ces survols."
  14. LUCY, une odyssée chez les Troyens

    Bonjour, Extrait du bulletin du WGSBN (Working Group on Small Body Nomenclature) émanation de l'IAU (International Astronomical Union) Un nom a été attribué à la petite lune de Dinkinesh : 152830 Dinkinesh I = Selam "Selam is the name given to the fossil remains of a 3-year old Australopithecus afarensis female, the same species as the Lucy fossil. It was found in Dikika, Ethiopia, in 2000 by paleoanthropologist Zeresenay Alemseged. The name is an Ethiopian word meaning "peace" and was suggested for Dinkinesh's satellite by Swiss planetary scientist Raphael Marschall."
  15. Bonnes nouvelles du JWST (James Webb Space Telescope)

    " Allez ! Un dernier pour la route ? "...
  16. JUICE, Europe autour de Jupiter

    Bonsoir, Le making-of de Juice : le film (En anglais - Durée 2 heures) Une planète géante. Trois lunes glacées. Un voyage de huit ans. Un vaisseau spatial spécial. Construire une mission vers Jupiter a nécessité des années de planification et des milliers de personnes. Maintenant que Juice est enfin en route vers sa destination, nous allons dans les coulisses pour découvrir l'histoire de la fabrication de Juice. Le film présente des entretiens exclusifs avec des scientifiques et des ingénieurs de toute l'Europe, ainsi que des images des coulisses de la planification, des tests et du lancement de cette mission unique en son genre. Suivez les trois dernières années de la vie de Juice sur Terre. Découvrez pourquoi la mission a été nommée Juice, comment les équipes travaillant sur le vaisseau spatial ont géré la pandémie de COVID-19 et pourquoi le vaisseau spatial porte une plaque spéciale dédiée à Galilée. Rejoignez Juice alors qu'il est assemblé, sondé et testé pour être certain qu'il est prêt pour le voyage vers Jupiter. Et vivez l'émotion lorsque Juice est placé dans une fusée et lancé dans l'espace, marquant le début de son aventure de 12 ans dans le système solaire. https://www.esa.int/Science_Exploration
  17. JUICE, Europe autour de Jupiter

    Salut,L'ESA vient de donner son feu vert pour une mission ambitieuse d'exploration planétaire, JUICE. Il nous resterait éventuellement 18 ans de patience avant de voir le projet aboutir. Il m'a donc parût urgent de commencer à en parler. C'est Tournesol qui va être content... http://www.esa.int/esaCP/SEMFM6QWJ1H_France_0.html [Ce message a été modifié par Huitzilopochtli (Édité le 03-05-2012).]
  18. Hayabusa 2 à l'assaut de Ryugu

    Bonjour, Estimation récemment révisée des densités et examen de la forme des particules des échantillons de Ryugu rapportés par Hayabusa2 https://earth-planets-space.springeropen.com/articles/10.1186/s40623-023-01904-6 Résumé : Dans cette étude, 724 grains de Ryugu correspondant à 40,3 % en poids du total des échantillons, on estime leurs densités en utilisant une méthode d'étalonnage plus fiable pour évaluer leurs volumes. Parmi ces 724 particules et fragments, les densités apparentes de 637 ont été estimées à 1,79 ± 0,31 g/cm 3 (variation de 1 σ ) pour des poids de 0,5 à 100 mg, nous avons considéré cette valeur comme étant représentative de l'échantillon rapporté de l'astéroïde Ryugu. Les densités apparentes obtenues étaient indépendantes des formes de grains 3D. La cohérence de la densité moyenne entre ce résultat et celui obtenu par la méthode XCT pour 16 grains Ryugu conforte la représentativité de la densité moyenne de 1,79 g/cm 3 . Les densités apparentes des 392 particules dans la chambre A et des 245 contenus dans la chambre C suivaient des distributions distinctes et présentaient respectivement des valeurs moyennes de 1,81 ± 0,30 et 1,76 ± 0,33 g/cm 3 (variation de 1 σ ). Bien que la différence soit faible, les résultats suggèrent que leurs densités peuvent variées selon les sites d'échantillonnage. J'ouvre ici une parenthèse. Il s'agit d'un rappel sur les deux prélèvements réalisés sur Ryugu par Hayabusa 2 et d'une description rapide de ce en quoi ils diffèrent : 1) Le prélèvement du premier échantillon a eu lieu le 21 février 2019. Lorsque le cornet d'échantillonnage touche le sol, un projectile de 5 grammes en tantale est tirée à une vitesse de 300 mètres par seconde. L'impact soulève un nuage de débris dont certains ont une taille jusqu'à quelques dizaines de centimètres. Une partie des particules de roches plus petites pénètre dans le système d'échantillonnage et est stockée dans un des trois compartiments prévus à cet effet. Le site de ce premier prélèvement est baptisé Tamatebako (en japonais : boite à trésors). Puis, 2) En avril 2019 la sonde spatiale doit recueillir un deuxième échantillon sur l'astéroïde en utilisant une technique de prélèvement différente de celle mise en œuvre pour le premier échantillon. Hayabusa 2 doit tout d'abord créer un cratère artificiel puis prélever un échantillon à cet endroit. L'impacteur SCI (Small Carry-On Impactor), d'une masse de 2,5 kg, a la forme d'un cône de 30 cm de diamètre et de 21,7 cm de hauteur. Il est constitué d'un disque de cuivre de deux kilogrammes et d'une charge explosive. Le 5 avril 2019, la sonde arrivée à une altitude 500 mètres éjecte l'impacteur puis s'éloigne dans une direction perpendiculaire à son axe de descente pour se mettre à l' écart des éjectats. Elle largue aussi une caméra autonome DCAM3 (Deployable camera 3) qui est chargée de filmer l'impact. Images de l'impact : Gif du cratère créé : Quatre mois plus tard, le 11 juillet, la trompe du système de prélèvement touche le sol excavé du nouveau cratère et une deuxième cartouche est tirée. Les images prises par la caméra embarquée CAM-H de la sonde montrent que l'opération est réussie. Gif du second prélèvement de Roman Tkachenko (UMSF) L'intérêt du deuxième prélèvement était d'obtenir un matériau de la sous-surface de Ryugu. (Reprenons les explications pour l'étude des prélèvements La densité apparente moyenne des grains de Ryugu comprise entre 1,57 et 1,91 g/cm 3 est équivalente à celle signalée pour les fragments de chondrites CI d'Orgueil et semble confirmer que les échantillons de Ryugu sont similaires aux chondrites CI. https://fr.wikipedia.org/wiki/Météorite_d'Orgueil La microporosité des particules de Ryugu examinées a été estimé approximativement entre 26 et 31 %, ce qui est légèrement supérieur aux dernières données pour la chondrite Orgueil CI et proche de la valeur la plus basse pour les roches de taille moyenne de Ryugu. Les distributions de poids et de taille montrent des distributions approximativement linéaires (≥ 1,0 mg et ≥ 1,5 mm). En supposant que les distributions suivent la loi de puissance, le rapport des courbes (distributions poids/taille) est d'environ 1 sur 3, ce qui suggère que les densités des grains prennent approximativement la même valeur dans cette plage. Les rapports axiaux pour la taille des fragments de l'échantillon ont montré une distribution similaire à celle des particules éjectées de la surface lors des opérations d'échantillonnage. Les grains et cailloux de Ryugu de taille millimétrique à centimétrique peuvent avoir une forme presque uniforme, même si l'échantillon rapporté sur Terre présente une relative différence à cause du grattage mécanique dans le récipient d'échantillons. Dans cette étude, nous avons rapporté les valeurs de densité apparente plus précises et représentatives des grains Ryugu. Cependant, dans notre travail, la détermination de la plage de densité des grains individuels présente des limites en raison d'une incertitude relativement grande dans l'estimation des volumes. La prochaine étape consiste à obtenir des données de densité individuelles encore plus précises. Enfin, nous avons installé un système d'imagerie micro-CT (micro-tomodensitométrie (micro-CT) est une méthode d'imagerie qui génère des images tridimensionnelles détaillées des structures internes) dans notre installation d'analyse en février 2023. L'utilisation du micro-CT fournira des mesures plus précises, non seulement de la densité apparente, mais également de la porosité des particules. De plus, l’imagerie micro-CT permet des mesures de taille plus précises et des analyses détaillées de la forme des grains. Bien que le nombre de particules examinées puisse être limité avec cette technique, les données fournies aideront à encore mieux comprendre la densité et d'autres propriétés physiques des grains, et elles fourniront aussi des indices sur leur formation et leur histoire évolutive sur Ryugu. Lien source : https://curation.isas.jaxa.jp/en/topics/23-11-15.html
  19. Retour d'échantillons martiens

    Bonsoir, Un système à double rotor pour la prochaine génération d'hélicoptères martiens était testé dans le simulateur spatial de 8 m du Jet Propulsion Laboratory, le 15 septembre. Plus longues et plus résistantes que celles utilisées sur l’hélicoptère Ingenuity Mars, les pales en fibre de carbone ont atteint des vitesses quasi supersoniques lors de ces tests. NASA/JPL-Caltech "Nous avons fait tourner nos pales jusqu'à 3 500 tr/min, soit 750 tours par minute plus vite que les pales Ingenuity", a déclaré Tyler Del Sesto, chef d'essai adjoint de l'hélicoptère de récupération d'échantillons au JPL. « Ces pales plus efficaces sont désormais plus qu’un exercice hypothétique. Elles sont opérationnelles pour le vol. Expérience acquise avec Ingenuity À peu près au même moment, et à environ 160 millions de kilomètres de là, Ingenuity recevait l'ordre d'essayer des choses que l'équipe de Mars Hélicopter n'aurait jamais imaginé pouvoir faire. Ingenuity ne devait initialement pas voler plus de cinq fois. Avec son premier vol inscrit dans le carnet de mission il y a plus de deux ans et demi, l'hélicoptère a dépassé de 32 fois sa mission prévue de 30 jours et a volé 66 fois. Chaque fois qu’Ingenuity décolle, il couvre de nouveaux territoires, offrant une perspective qu’aucune mission planétaire précédente n’aurait pu atteindre. Mais dernièrement, Team Ingenuity a fait faire un vol à son giravion à énergie solaire comme jamais auparavant. "Au cours des neuf derniers mois, nous avons doublé notre vitesse et notre altitude maximales, augmenté notre taux d'accélération verticale et horizontale et avons même appris à atterrir plus lentement", explique Travis Brown, ingénieur en chef d'Ingenuity au JPL. "L'expérience acquise fournit des données inestimables qui peuvent être utilisées par les concepteurs de missions pour les futurs hélicoptères martiens." Limités par des considérations d’énergie disponible et de température du moteur, les vols Ingenuity durent généralement environ deux à trois minutes. Bien que l'hélicoptère puisse couvrir plus de distance en un seul vol en volant plus vite, le faire trop vite peut perturber le système de navigation embarqué. Le système utilise une caméra qui reconnaît les roches et autres éléments de surface lorsque ceux-ci se déplacent dans son champ de vision. Si ces "repères" apparaissent trop rapidement, le système peut dysfonctionner. Ainsi, pour atteindre une vitesse plus élevée, l’équipe envoie des commandes à Ingenuity pour voler à des altitudes plus hautes (les instructions sont envoyées à l’hélicoptère avant chaque vol), ce qui permet de conserver les repères au sol visibles plus longtemps. Le vol 61 a établi un nouveau record d'altitude de 24 mètres en vérifiant la configuration des vents martiens. Avec le vol 62, l'hélicodrone avait établi un record de vitesse de 10 mètres par seconde tout en repérant un site pour l'équipe scientifique du rover Perseverance. L'équipe a également expérimenté la vitesse d'atterrissage d'Ingenuity. L'hélicoptère a été conçu pour entrer en contact avec la surface à une vitesse relativement rapide de 1 m/s afin que ses capteurs embarqués puissent facilement confirmer l'atterrissage et arrêter les rotors. Un hélicoptère qui atterrit plus lentement pourrait être conçu avec un train d'atterrissage plus léger. Ainsi, sur les vols 57, 58 et 59, on a pu démonter qu'Ingenuity pouvait atterrir à des vitesses 25 % plus basses que celles auxquelles l'hélicoptère était initialement conçu pour se poser. En décembre, après la conjonction solaire , Ingenuity devrait effectuer deux vols à grande vitesse au cours desquels il exécutera un ensemble d'évolutions avec des angles de tangage et de roulis pour mesurer ses performances. "Les données seront extrêmement utiles pour affiner nos modèles aéromécaniques du comportement des giravions martiens", explique Brown. « Sur Terre, de tels tests sont généralement effectués lors des premiers vols. Mais ce n'est pas là que nous voulons voler. Vous devez être un peu plus prudent lorsque vous travaillez aussi loin de l'atelier de réparation le plus proche.
  20. Bonnes nouvelles du JWST (James Webb Space Telescope)

    Bonjour, Grace au JWST les chercheurs découvrent une galaxie barrée seulement 2 milliards d'années après le Big Bang. Article sur "ça se passe là-haut" avec le décryptage du Doc : https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2023/11/une-equipe-dastrophysiciens-vient-de.html Article source publié dans Nature : https://www.nature.com/articles/s41586-023-06636-x
  21. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    @George Black Ton argumentation à l'air solide mais un point me semble interrogeable. Es - ce à dire que SpaceX n'a pas tiré d'enseignements de la Falcon9 pour construire la suite ?!...
  22. Mission PSYCHE

    Bonsoir, Démonstration de communication optique dans l'espace profond de la NASA qui envoie et reçoit ses premières données : https://www.nasa.gov/missions/psyche-mission/nasas-deep-space-optical-comm-demo-sends-receives-first-data/ L'expérience Deep Space Optical Communications ( DSOC ) de la NASA a envoyé par laser proche infrarouge codé des données de test d'une distance de près 16 millions de kilomètres (soit environ 40 fois plus loin que la distance nous séparant de la Lune) vers le télescope Hale de l'observatoire Palomar du Caltech dans le comté de San Diego, en Californie. Il s’agit de la démonstration la plus lointaine jamais réalisée de communications optiques. À bord du vaisseau spatial Psyché récemment lancé, DSOC est configuré pour envoyer des données test à large bande passante sur Terre au cours de sa démonstration technologique de deux ans, alors que Psyché se rend dans la ceinture principale d'astéroïdes entre Mars et Jupiter. Le Jet Propulsion Laboratory gère à la fois DSOC et la sonde Psyche. La démonstration technologique a effectué une opération de transmission dans les premières heures du 14 novembre après que son émetteur-récepteur laser de vol se soit verrouillé sur une puissante balise laser de liaison montante du laboratoire de communication des installations de Table Mountain du JPL, près de Wrightwood, en Californie. La balise de liaison montante a aidé l'émetteur-récepteur à diriger son laser de liaison descendante vers Palomar (qui se trouve à 130 kilomètres au sud de Table Mountain) tandis que les systèmes automatisés de l'émetteur-récepteur et des stations au sol affinaient le pointage. Apprenez-en davantage sur la manière dont DSOC sera utilisé pour tester pour la première fois la transmission de données à large bande passante au-delà de la Lune – et comment il pourrait transformer l’exploration de l’espace lointain. Crédit : NASA/JPL-Caltech/ASU (Traduction des sous-titres possibles avec les paramètres) « Réaliser cette opération l'une des nombreuses étapes critiques du DSOC dans les mois à venir, ouvrant la voie à des communications à très haut débit de données, capables d'envoyer des informations scientifiques, des images haute définition et des vidéos en streaming pour permettre le prochain pas de géant de l'humanité : envoyer des humains vers Mars », déclare Trudy Kortes, directrice des démonstrations technologiques au siège de la NASA à Washington. Les données test ont également été envoyées simultanément via les lasers de liaison montante et descendante, une procédure connue sous le nom de « établissement du lien » qui est l’un des principaux objectifs de l’expérience. Bien que la démonstration technologique ne transmette pas les données de la mission Psyché, elle travaille en étroite collaboration avec l'équipe de Psyché pour garantir que les opérations DSOC n'interfèrent pas avec celles du vaisseau spatial. "Le test de mardi matin a été le premier à intégrer entièrement les ressources au sol et l'émetteur-récepteur de vol, obligeant les équipes opérationnelles DSOC et de Psyche à travailler en tandem", explique Meera Srinivasan, responsable des opérations DSOC au JPL. "C'était un défi formidable, mais nous pendant un court laps de temps, nous avons pu transmettre, recevoir et décoder certaines données." Avant cette réalisation, le projet devait exécuter plusieurs actions, comme le retrait du capot de protection de l'émetteur-récepteur laser et la mise sous tension de l'instrument. Pendant ce temps, le vaisseau spatial Psyché effectuait ses propres vérifications, notamment en activant ses systèmes de propulsion et en testant les instruments qui seront utilisés pour étudier l'astéroïde Psyché en 2028. L'équipe opérationnelle des émetteurs-récepteurs laser de vol pour la démonstration de la technologie Deep Space Optical Communications (DSOC) de la NASA travaille dans la zone de support de la mission Psyché au JPL aux premières heures du 14 novembre, lorsque le projet a atteint les « premières lueurs ». NASA/JPL-Caltech Avec le succès de cette première phase de transmissions, l'équipe DSOC va maintenant travailler à régler très précisément les systèmes qui contrôlent le pointage laser de liaison descendante sur l'émetteur-récepteur. Une fois cela fait, le projet pourra commencer sa démonstration durable de la transmission des données à large bande passante depuis la sonde vers Palomar, à différentes distances de la Terre. Ces données prennent la forme de bits (les plus petites unités de données qu'un ordinateur peut traiter) codées dans les photons du laser. Après qu'un réseau spécial de détecteurs supraconducteurs à haute sensibilité ait détecté les photons, de nouvelles techniques de traitement du signal sont utilisées pour extraire les données des photons qui arrivent au télescope Hale. L'expérience DSOC vise à démontrer des débits de transmission de données 10 à 100 fois supérieurs à ceux des systèmes radiofréquences de pointe utilisés aujourd'hui par les engins spatiaux. Les communications radio et laser proche infrarouge utilisent des ondes électromagnétiques pour transmettre des données, mais la lumière proche infrarouge regroupe les données en ondes beaucoup plus serrées, permettant aux stations au sol de recevoir un package beaucoup plus important. Cela facilitera les futures missions d’exploration humaine et robotique, et autorisera l'emploi les instruments scientifiques à plus haute résolution. Les opérateurs d'émetteurs laser au sol DSOC posent pour une photo au laboratoire de télescope de communications optiques des installations de Table Mountain du JPL, près de Wrightwood, en Californie, peu de temps après que la démonstration technologique ait atteint la « première lumière » le 14 novembre. NASA/JPL-Caltech "La communication optique est une aubaine pour les scientifiques. Les chercheurs veulent toujours tirer plus d'informations des missions spatiales et devrait contribuer à l'exploration humaine de l'espace lointain", affirme le Dr Jason Mitchell, directeur de la division Advanced Communications and Navigation Technologies au sein de la NASA. (SCaN). "Plus de données signifie plus de découvertes." Alors que la communication optique a été démontrée en orbite terrestre basse et jusqu'à la distance de la Lune, DSOC est le premier test dans l'espace lointain. Tout comme l’utilisation d’un pointeur laser pour suivre une pièce de monnaie en mouvement à un kilomètre et demi de distance, la visée d’un faisceau laser sur des millions de kilomètres nécessite un « pointage » extrêmement précis. La démonstration doit également compenser le temps nécessaire à la lumière pour voyager du vaisseau spatial à la Terre sur de grandes distances (il a fallu environ 50 secondes pour transmettre de Psyché à la Terre lors du test du 14 novembre). Pendant ce temps, le vaisseau spatial et la planète ont bougé, les lasers de liaison montante et descendante doivent donc compenser leurs changements de positions. « Réaliser ces premières transmissions est une formidable réussite. Les systèmes au sol ont détecté avec succès les photons laser de l'espace lointain provenant de l'émetteur-récepteur de vol du DSOC à bord de Psyché », se réjouit Abi Biswas, technologue de projet pour le DSOC au JPL. « Et nous avons également pu envoyer des données, ce qui signifie que nous avons pu échanger des « morceaux de lumière » depuis et vers l’espace lointain. »
  23. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Le premier étage B9 se serait brisé peu après sa séparation du starship, pour explosé ensuite sans que nous sachions si l'explosion a été volontairement déclenchée.
  24. Exoplanètes : dernières découvertes

    Bonjour, Hubble mesure la taille de la plus proche planète de la taille de la Terre en transit : https://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/Hubble_measures_the_size_of_the_nearest_transiting_Earth-sized_planet Le télescope spatial Hubble a mesuré la taille de l'exoplanète de la taille de la Terre la plus proche qui transite devant le disque d'une étoile voisine. Cet alignement préfigure des études ultérieures visant à déterminer quel type d'atmosphère pourrait éventuellement avoir ce monde rocheux. La petite planète, LTT 1445Ac, a été découverte pour la première fois par le Transiting Exoplanet Survey Satellite (TESS) de la NASA en 2022. Mais la géométrie du plan orbital de la planète par rapport à son étoile restait incertaine car TESS n'a pas la résolution optique suffisante. Cela signifie que la détection aurait pu être ce qu'on appelle un transit rasant, quand une planète ne survole qu'une petite partie du disque de l'étoile mère. Cela donnerait une limite inférieure inexacte du diamètre de la planète. Comparaison des deux types de transit « Il y avait une possibilité que ce système ait une telle géométrie et, si c'était le cas, nous ne mesurerions pas la taille exacte de cette exoplanète. Mais grâce aux capacités de Hubble, nous avons réussi à mesurer son diamètre », a déclaré Emily Pass du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics à Cambridge (USA). Vue d'artiste de l'exoplanète LTT 1445ac Les observations de Hubble montrent que la planète effectue un transit complet à travers le disque de l'étoile, ce qui donne une taille réelle de seulement 1,07 fois le diamètre de la Terre. Cela indique que la planète est un monde tellurique, comme la Terre, avec à peu près la même gravité en surface mais avec une température de surface d’environ 260 degrés Celsius. La planète orbite autour de l'étoile LTT 1445A, qui fait partie d'un système triple d'étoiles naines rouges situé à 22 années-lumière dans la constellation de l'Eridan. LTT 1445A possède deux autres planètes signalées qui sont plus grandes que LTT 1445Ac. Une paire étroite de deux autres étoiles naines, LTT 1445B et C, se trouve à environ 4,8 milliards de kilomètres de LTT 1445A, également résolue par Hubble. L'alignement des trois étoiles et l'orbite de la paire BC suggèrent que l'ensemble du système est coplanaire, y compris les planètes connues. « Les planètes en transit sont passionnantes puisque nous pouvons caractériser leurs atmosphères par spectroscopie, non seulement avec Hubble mais aussi avec le télescope spatial James Webb . Notre mesure est importante car elle nous indique qu’il s’agit probablement d’une planète tellurique très proche. Nous attendons avec impatience des observations de suivi qui nous permettront de mieux comprendre la diversité des planètes autour d’autres étoiles », a déclaré Emily. "Hubble reste un acteur clé dans notre caractérisation des exoplanètes", a ajouté le professeur Laura Kreidberg de l'Institut Max Planck d'astronomie d'Heidelberg, en Allemagne (qui ne faisait pas partie de cette étude). "Il existe peu de planètes telluriques suffisamment proches pour que nous puissions en apprendre davantage sur leur atmosphère. À seulement 22 années-lumière, LTT 1445Ac est juste à côté en termes galactiques, c'est donc l'une des meilleures planètes du ciel à suivre. et découvrez ses propriétés atmosphériques.
  25. Exomars 2016

    Sans doute sur Terre, mais sur Mars le phénomène est peut-être plus intense ?...