ChristianHJ

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  1. Besoin d'aide pour monture astro-physics

    Ou alors tu postes une question sur le groupe de discussions AP GTO (maintenant sur groups.io) : https://ap-gto.groups.io/g/main Il est modéré par des gens d'AP. Tu auras peut-être une réponse plus rapide qu'en attendant lundi ?
  2. Besoin d'aide pour monture astro-physics

    Les LED Ethernet de ton CP4 restent éteintes, les miennes s'allument dès que le câble est branché, même sans accéder au CP4 depuis le PC. Je crois que c'est ça le point étrange. Tu devrais peut-être contacter Georges Whitney, chez AP. Il me semble même qu'ils peuvent interroger voire diagnostiquer un CP4 à distance. Il est de bon conseil.
  3. Besoin d'aide pour monture astro-physics

    Question idiote : as-tu essayé avec un autre câble Ethernet ? Peu probable que ce soit ça, mais bon. J'ai essayé avec un câble Ethernet de cat. 5.
  4. Besoin d'aide pour monture astro-physics

    Bonjour, Je viens d'essayer (sous Linux). Tu n'as besoin que du GTO-CP4 et de son alimentation ; le keypad, les moteurs et la monture peuvent rester où ils sont. J'ai commencé par alimenter le CP4, puis j'ai branché le câble Ethernet entre le CP4 et mon modem (une bbox3 de Belgacom). Échec total. (Je suis une cruche en réseaux.) Du coup, j'ai débranché le câble Ethernet entre le PC et le modem, et ensuite j'ai branché le câble Ethernet entre le CP4 et l'ordinateur directement, sans passer du tout par le modem. Après avoir fait ça, j'ai réactivé la connexion réseau (câblé Ethernet, donc). Après quelques secondes, j'ai rentré l'adresse suivante dans une fenêtre du navigateur (Firefox) : http://169.254.<N1>.<N2> où <N1> et <N2> sont calculés comme en pages 1 et 2 du document (ça dépend du numéro de série de ton CP4) suivant : https://www.astro-physics.info/tech_support/mounts/cp4-update/Field_CP4_Download-browser.pdf Firefox m'a alors montré la page du CP4, comme annoncé en page 4 de ce document, avec notamment le numéro de série, la version du firmware actuellement installé (VCP4-P01-13, dans mon cas). l'adresse IP et les ports UDP et TCP (23 dans les deux cas, chez moi). Je n'ai jamais reconfiguré l'adresse IP du CP4. Si tu es sûr de l'adresse IP de ton CP4, via tes connexions en WiFi (je ne suis jamais passé par là), ça ne devrait pas avoir changé. J'ai fait deux fois la mise à jour du firmware du CP4 via Ethernet : sans histoire à chaque fois. Sinon, je peux confirmer que la grosse LED (rouge) de mise en tension (au dessus des deux connecteurs RS232) s'est allumée tout de suite, et que les deux petites LED juste autour du connecteur Ethernet (une verte à gauche, une jaune à droite) s'allument dès que je connecte le câble Ethernet. La verte clignote très lentement, la jaune reste allumée. Mais quand je connecte le CP4 au PC via le modem, je suis totalement incapable de faire apparaître la page Web du CP4. Si tu as d'autres essais à me demander, n'hésite pas ; je peux aussi essayer via un portable (Windows 10), ce qui me permettrait de ne pas perdre la connexion Internet quand je connecte le CP4.
  5. pose longue avec SharpCap, mais comment ?

    Peut-être que la confusion vient du "Time Limit" de la seconde capture de Petit Ours (la plus petite des deux). Le Time Limit, je crois que c'est quand on veut imager pendant un certain laps de temps, sans rentrer explicitement le nombre de frames qu'on veut. Par exemple, si on image avec 45 minutes de Time Limit et des frames de 60 secondes de temps d'exposition, on en aura au total 45 (moins sans doute le temps que met la caméra et SharpCap à downloader les frames).
  6. pose longue avec SharpCap, mais comment ?

    Salut Petit Ours, J'utilise aussi SharpCap. Dans la grande capture d'écran que tu as montrée hier à 9:33, tu as effectivement sélectionné un temps de pose de 60 secondes. La case à cocher "LX Mode" signifie, je crois, "long exposure mode", le mode à activer quand on veut faire des longues poses. Donc je crois que c'est tout bon de ce côté-là. Sauf peut-être ton choix d'un format PNG pour la sortie de tes photos. Est-ce qu'il n'y a pas un souci avec la débayerisation si tu choisis le format de sortie PNG ? Je ne sais pas, mais je crois que c'est à vérifier. Pour ma part, je choisirais plutôt FITS ou TIFF en images unitaires, ou SER en vidéos. La deuxième capture d'écran que tu as postée en même temps, la plus petite... ben je crois que c'est bon aussi. Avec cette fenêtre, si tu cliques sur "Start", SharpCap va te faire trois frames de 60 secondes chacune (selon le réglage que je lis sur ta capture d'écran). Comme dit Roch ci-dessus, tu auras une barre d'avancement verte qui te montre le progrès de chacune de tes frames et le temps restant avant que SharpCap puisse te montrer le résultat de ta capture. Sauf si j'ai loupé un truc énorme, je crois que c'est bon, non ?
  7. Flexion de tube et tolérance de collimation

    Merci de tes remarques, Celeri. Pour la première, cela revient à dire que l'axe optique de l'oculaire n'est plus parallèle à celui du primaire, mais qu'ils forment un angle. Il faudrait voir à quel type d'écart à la bonne collimation cela correspond (probablement 1B dans la classification de Nils Olof Carlin). Il y a des tolérances dans chaque cas, je crois.Je ne pense pas avoir sous-estimé la masse des oculaires ou de l'équipement (tout le monde n'a pas des Ethos et Nagler 31T5 ). Une Powermate 5x et une DMK41, cela ne pèse que 450 g pour un porte-à-faux guère plus long que celui de mon oculaire Meade UWA 14 mm. Je rappelle que la photo à longue pose est exclue pour des raisons de monture non motorisée en déclinaison.Mais c'est aussi l'effort sévère (et très particulier aux Newton) exercé par le PO et al. sur le tube qui m'inquiète le plus quand on songe au Young modeste du matériau en question. D'un autre côté, quand je vois que les tubes en carbone (e = 1 et 1,5 mm) de M42 Optic doivent être renforcés par des colliers raidisseurs en aluminium aux deux extrémités pour garantir la cylindricité du tube...-- Christian
  8. Flexion de tube et tolérance de collimation

    @ Houdini : Ah oui, merci beaucoup. C'est très clair qu'il y a (1) une flèche (un déplacement rectiligne) où il faut considérer seulement la (valeur absolue de la) différence des déplacements au primaire et au secondaire et (2) une rotation du tube et du primaire qui induit un déplacement proportionnel à la distance focale.Je crois que mes deux erreurs (ne pas avoir vu la nature différentielle du déplacement rectiligne et avoir négligé la contribution en rotation) ne sont pas indépendantes ; en clair, j'ai mêlé les deux contributions dans le même brouet . Merci en tout cas.Après avoir refait mes calculs, j'obtiens que la flèche différentielle (déplacement rectiligne) est de l'ordre de 0,02 mm et que le déplacement induit au plan focal par la rotation est de l'ordre de 0,03 mm (celui-ci est effectivement quatre fois plus important que la flèche calculée côté primaire, avec 4 = (3/2) x (focale/porte-à-faux)).La somme des deux contributions est un bon ordre de grandeur en dessous de la tolérance la plus stricte pour l'écart 1A à la bonne collimation. C'est plutôt rassurant, je trouve. La discussion est bien sûr toujours ouverte, mais pour le moment c'est le tube en Hartpapier qui gagne.@ constructor : Pour ma part je pense à un tube plein, en effet, mais je reconnais les avantages structuraux et thermiques du serrurier. Mais pour un montage en équatorial, il faut (sauf erreur) un « vrai » serrurier, avec un petit segment plein à la hauteur du centre de masse pour la fixation sur la tête équatoriale. Peut-être que je me trompe, mais je trouve que cela commence à ressembler un peu à une usine à gaz. En outre, il faudrait que la jupe soit intraitable avec les réflexions parasites, car la PL, ici, c'est tout un poème...-- Christian
  9. Flexion de tube et tolérance de collimation

    Merci beaucoup de tes remarques, Robert.Pour ton commentaire 1 (merci pour le lien !), je remarque quand même que son tube est très largement surdimensionné (diamètre 510 mm) par rapport à son miroir (D = 406 mm) ; cela lui donne beaucoup de gras pour la couche d'air froid près de la surface interne du tube. D'un autre côté, pour la photographie des surfaces planétaires, on a certainement moins besoin d'une invariance dimensionnelle sur de longues périodes, mais d'une manière générale le coefficient de dilatation thermique de l'aluminium ne plaide pas en sa faveur. Mais c'est vrai, en revanche, qu'il se refroidit très vite lorsque l'air ambiant fraîchit.Merci beaucoup pour ton commentaire 2a, cela me fait enrager de ne pas y avoir pensé. Mais en fait, dans mon cas du moins, la flèche totale (tare plus charge utile) au primaire est de l'ordre de 0,008 mm, beaucoup moins que la flèche totale au PO/secondaire qui vaut typiquement 0,028 mm. Mais ça n'enlève rien à ta remarque de compensation.Pour ton commentaire 2b, je ne suis pas certain de comprendre. C'est clair que si le primaire tourne (ou plutôt, si le tube tourne autour de lui, je suppose), le point focal se déplace. Mais quelle est la source physique de la rotation du tube sous la charge ? Penses-tu à l'effort en torsion exercé sur le tube par le PO et l'équipement qui y est attaché en porte- à-faux ?Sinon, pas d'opinion concernant le Hartpapier (ou « Hartcoton ») avec une épaisseur de 3 mm, Dint = 292 mm et Dext = 298 mm ? En ce qui concerne l'écrasement, l'araignée (Protostar) n'a pas besoin d'une tension énorme pour être stabilisée.-- Christian
  10. Flexion de tube et tolérance de collimation

    Merci de ta réponse Toutiet. J'avais lu ton argumentation dans un autre fil et elle est imparable au niveau pratique ; dans mon cas, 0,7 mm d'écart entre les deux axes optiques au foyer, cela représente 1'43'', soit 17 % seulement du diamètre du champ d'un Pentax XW 3,5 mm par exemple ! D'un autre côté, si je décale Jupiter vers le bord du champ d'un oculaire à fort grossissement, je vois une dégradation du contraste et peut-être même de la résolution. Le problème, avec une collimation flottante (en raison d'un matériau pas assez rigide pour le tube), c'est qu'en fonction de l'azimut et de la hauteur de pointage, ce « point idéal » se déplace de manière imprédictible dans le champ de l'oculaire (voire hors de celui-ci si c'est vraiment trop mou). Au niveau de la planification, on aurait tort, je trouve, de ne pas faire un calcul d'ordre de grandeur, quitte à renforcer la zone PO/araignée si les expériences montrent que l'on est trop juste.Donc au niveau de la planification, des décisions à prendre pour le choix d'un matériau pour le tube par exemple, il me semble bon de faire un calcul d'ordre de grandeur pour savoir si l'on reste dans les clous.-- Christian
  11. Bonjour à toutes et à tous,J'ai un projet de Newton (D = 246 mm, f = 1435 mm) pour un montage sur une équatoriale à poste fixe. L'instrument serait utilisé en visuel (Lune, planètes et ciel profond) et en photographique pour ce qui est accessible étant donné le site (en Belgique, plutôt bon pour la turbulence mais assez abîmé par la pollution lumineuse) et étant donné la monture équatoriale (motorisée en ascension droite seulement).Pour les miroirs (Fr.G. et Antares Optics), le barillet primaire (Orion Optics), l'araignée (Protostar), le porte-oculaire (Starlight) et les deux colliers de fixation (Parallax ou Ken Dauzat), je pense que les choix sont arrêtés. Mais pour le tube, je sèche... Pourrions-nous mettre en commun (une n-ième fois, je vous l'accorde...) notre sagesse collective sur ce point ?Beaucoup de matériaux sont connus (je cite les deux premiers seulement pour mémoire).1. Sonotube. Très lourd, assez pénible à travailler, instable d'un point de vue dimensionnel, très sensible au taux d'humidité. Donc, exclu (voir un courrier sans appel de Bernard Augier, ici même, le 17/11/2007).2. PVC. Assez lourd et très mou (j'en ai eu un). Donc, exclu.3. Aluminium. Un candidat beaucoup plus sérieux apparemment. Mais pas idéal sur le maintien de la focalisation (coefficient de dilatation linéaire 23,8 x 10^-6 /K) et pas idéal non plus du point de vue thermique (il faudra l'isoler thermiquement avec un matériau qui assure également le flocage, comme le système proposé par Protostar sur son site Internet http://www.fpi-protostar.com/tubeliner.htm ). Pour le tube lui-même, il y a le (mythique) tube alu Hastings Pipe aux États-Unis : http://www.hipco-ne.com/scope.htm . Ils en proposent en 1,6 mm et 2,4 mm d'épaisseur (le modèle le plus fin peut avoir les bords roulés pour plus de rigidité). Comme fournisseur, on peut aussi citer Parallax aux États-Unis : http://www.parallaxinstruments.com/tube.htm , mais ils sont plus chers.4. Acier. Encore un candidat sérieux. Meilleur que l'aluminium pour le maintien de la focalisation (coefficient de dilatation linéaire deux fois plus petit que celui de l'aluminium), mais n'a-t-on pas le même problème thermique qu'avec l'aluminium et qui peut entretenir de la turbulence dans le tube pendant toute la nuit ?5. Composites : fibre de verre. Le grand classique des années 1980. En perte de vitesse semble-t-il, peut-être parce qu'il suit les variations de la température ambiante moins vite que l'aluminium et d'autres matériaux que l'on voit plus fréquemment de nos jours ?6. Composites : papier bakélisé. Dans les années 1980, la firme Lichtenknecker en Belgique construisait (tous ?) ses tubes en papier bakélisé. J'ai un petit astrographe à objectif Tessar dont le tube est dans cette matière et c'est épatant : très rigide et plutôt léger (densité proche de 1 g/cm^3).7. Composites : fibre de carbone. Le juge de paix quasi idéal de tous les points de vue. Coefficient de dilatation linéaire 0,4 x 10^-6 /K, module de Young 130 x 10^9 N/m^2, densité 1,55 g/cm^3. Mais affreusement cher à acheter tout fait. Une réalisation personnelle serait très aléatoire pour moi (ma seule expérience de composite est le recouvrement de ma coupole en fibre de verre et résine polyester, et l'utilisation des techniques du vide et, dans une moindre mesure, de la chaleur m'inquiète beaucoup...). Orion Optics construit certains de ses tubes en carbone sandwich ( http://www.orionoptics.co.uk/CT/ctrange.html ). Peut- être les vendent-ils aussi « vides ». Il faudrait encore s'assurer qu'ils sont suffisamment grands par rapport au diamètre du miroir primaire ; quand je mesure leur barillet de classe 250 mm, j'ai un doute (diamètre intérieur du tube égal à 276 mm)... Sinon, il y a plusieurs autres adresses à consulter :7a. Artois Composites : http://www.artoiscomposites.com/modulosite2/artois-composites.htm ,7b. M42 Optic : http://www.m42optic.fr/pro/catalog/index.php?cPath=44_66_135_147 ,7c. CPL Composites : http://www.cpl-composites.com .8. Composites : Blacklite de Protostar. Plus d'informations sur la toile : http://www.fpi-protostar.com/blite.htm . Module de Young 9,65 x 10^9 N/m^2, conductivité thermique 0,23 W/(m x K), coefficient de dilatation linéaire 14,4 x 10^-6 /K. Il s'agit d'un composite de papier kraft imprégné de résine phénolique. Malheureusement, ces tubes ne sont pas (plus ?) expédiés en dehors des États-Unis. C'est dommage, ils sont très légers (densité voisine de 0,8 g/cm^3) et sont livrés avec leur flocage.9. Composites : Hartpapier de G. Neumann. Plus d'informations sur la toile : http://www.gerdneumann.net/v2/deutsch/hp-tuben.html . Il s'agit d'un composite de papier spécial imprégné de résine époxyde. Module de Young 9,5 x 10^9 N/m^2, coefficient de dilatation linéaire 10 x 10^-6 /K, densité 1,15 g/cm^3, résistance à la flexion 120 x 10^6 N/m^2, résistance à la compression 140 x 10^6 N/m^2. La résine époxyde possède de nombreux atouts : meilleures caractéristiques mécaniques que la résine polyester, meilleure performance des stratifiés, meilleure tenue au vieillissement, très bonnes propriétés d'isolation électrique, excellente résistance à l'eau (ce qui n'est pas le cas de la résine polyester). À noter également : G. Neumann peut livrer des tubes en composite de coton imprégné de résine époxyde, ce qui procure une résistance accrue. Skywalker, dans un courrier ici même le 19/11/2007, a indiqué qu'il a fait le tube de son 350 mm f/4,6 avec un tube Hartpapier. De même, Sébastien Lebouc, dans un courrier le 26/02/2008 a dit qu'il a utilisé un tube Hartpapier de diamètre 345 mm, épaisseur 5 mm (!) et longueur 1200 mm pour son télescope.Je crois que je m'oriente a priori vers le Hartpapier (ou Hartbaumvolle si ce tissu de coton se montre plus intéressant) de G. Neumann. Je me suis efforcé de calculer l'ordre de grandeur de la flexion phi subie par le tube du fait de son propre poids (tare) et avec une charge utile (chut). Comme toujours en physique, le plus difficile est de modéliser le problème. J'ai fait deux hypothèses.1. J'ai supposé que les colliers de fixation de nos tubes agissent comme un encastrement. Si c'est une hypothèse correcte, alors on peut dire que la flexion totale, notée phi(tare,chut), est la somme de deux flexions :1a. phi1(tare1,chut1) du côté du primaire (« chut1 » est alors la masse du miroir primaire et de son barillet, soit au total 3,94 kg) ;1b. phi2(tare2,chut2) du côté du secondaire (« chut2 » est alors la masse du chercheur, du porte-oculaire, de mon oculaire le plus lourd, du miroir secondaire et de son support, soit au total 2,31 kg.Bien sûr, la longueur du porte-à-faux (du côté du primaire et du côté du secondaire) et les valeurs de « tare1 » et de « tare2 » sont déduites du fait que le tube optique est en équilibre selon la déclinaison.2. J'ai supposé que la flexion (de chaque côté) se décomposait en la somme de la flexion due à la tare et de la flexion due à la charge utile. En clair, j'ai fait l'hypothèse que phi1(tare1,chut1) = phi1t(tare1) + phi1c(chut1) et de même pour phi2(tare2,chut2) = phi2t(tare2) + phi2c(chut2). Je suis bien incapable de justifier physiquement cette hypothèse, sinon en espérant que nous sommes assez loin de la limite d'élasticité (déformation irréversible). D'un autre côté, le calcul montre que, dans le cas de ce tube de télescope, la flexion due à la tare est beaucoup (2,1 fois à 6,2 fois) plus petite que celle due à la charge utile.Quand je parle de « flexion », il s'agit bien sûr du maximum de la flèche à l'extrémité libre du tube encastré. Les formules sont faciles dans notre cas. Pour la flexion due à une charge ponctuelle à l'extrémité libre (charge utile), on trouve :phi = (P x L^3) / (3 x E x I)Pour la flexion due à une charge uniformément répartie (tare), on a :phi = (P x L^3) / (8 x E x I)Dans ces expressions, P est le poids (en N), L la longueur du porte-à-faux (en m), E le module de Young (en N/m^2) et I le moment quadratique de flexion (en m^4). Ce dernier est donné, pour un cylindre creux de diamètre intérieur Dint et de diamètre extérieur Dext, par la relation :I = (pi / 64) x (Dext^4 - Dint^4)J'ai pris l'exemple d'un tube de 3 mm d'épaisseur et de diamètre extérieur Dext = 0,298 m. Donc I = 3,025 x 10^-5 m^4. Tous calculs faits, j'obtiens, pour un tube en Hartpapier de 298 mm de diamètre extérieur et de 3 mm d'épaisseur, en équilibre selon la déclinaison et chargé comme indiqué, une flexion totale (au travers de tout le tube optique) qui vaut (à peu près) :phi = 0,036 mm (= phi1t + phi1c + phi2t + phi2c)Puisqu'il ne s'agit que d'un ordre de grandeur, il est plus sage de dire que la flexion totale est inférieure à un dixième de millimètre. Nous restons donc bien loin, par exemple, de la tolérance de collimation vis-à-vis d'un des deux écarts majeurs à la bonne collimation, celui où l'axe optique du miroir primaire et l'axe optique de l'oculaire sont séparés (au foyer) par une distance d (c'est l'erreur 1A selon Nils Olof Carlin) :d < 0,0036 x (f / D)^3 (= 0,7 mm dans mon cas)Si vous avez envie de donner votre avis ou votre intuition sur cette question du choix d'un tube plein pour un montage équatorial, j'en serais très heureux. Notamment :-- votre choix personnel pour le matériau du tube ; -- la pertinence ou l'hérésie physique de mes hypothèses de résistance des matériaux (surtout l'hypothèse d'additivité, je le crains) ; -- la petitesse ou non de la flexion totale par rapport à une des origines de l'écart à la bonne collimation.Je sais bien qu'il y a plusieurs autres sources de non-collimation pour un Newton, et qu'il faut surtout estimer les contraintes très particulières et les déformations du tube en raison du porte-oculaire et des objets baroques que nous y attachons. De ce point de vue, si j'en reste au Hartpapier, pensez-vous qu'une épaisseur de 3 mm soit suffisante, étant entendu qu'il est possible de renforcer (de l'intérieur ?) le tube au niveau de l'araignée et/ou du porte-oculaire ? Gagne-t-on beaucoup en passant à 4 mm d'épaisseur sur toute la longueur du tube ?Merci beaucoup d'avance, et aussi à ceux qui auront lu jusqu'ici .-- Christian
  12. 3 ou 9 points pour un 250 ?

    Stanislas, Si si, sur le fond des choses nous nous rejoignons tout à fait. J'espère quand même que le barillet à neuf points d'OO UK pèse moins que 2 kg... Je les contacterai lundi et j'en ferai un petit compte rendu ici. Je suis d'accord qu'il serait dangereux de transposer à des diamètres supérieurs une discussion qui concernait les miroirs de petite taille (en dessous de ~300 mm). L'histoire d'horreur que vous décrivez avec des fournisseurs me rappelle la mienne, sur un tube avec miroir de 220 mm. Le plan focal de ce Newton sortait du tube de 7,5 cm (oui : 75 mm !) de plus que prévu. J'ai calculé ce qu'il restait du CPL. Puis j'ai refusé le tube. Le fournisseur a réinstallé l'optique dans un tube plus long de 30 cm (oui : 300 mm !). J'ai calculé les moments par rapport à l'axe de DEC. Puis j'ai scié le tube.-- Christian
  13. 3 ou 9 points pour un 250 ?

    Stanislas :Merci de votre réponse.> Oui c'est ce barillet qui est monté ici. > Il ne donne pas tout à fait sur le même cercle. > Cependant je pense qu'une répartition des points plus sur la surface > donnera mieux au global, c'est ce que suggère le lunettes et telescope. > Maintenant c'est le prix qui guide.Le neuf points d'OO UK est très tentant ; c'est bon d'avoir un retour par un de ses propriétaires. Je vais les contacter par courriel pour avoir ses données techniques. Je pourrai alors le tester par Plop (sans optimisation, avec les paramètres figés) et je ferai un petit CR ici.> Pour l'effet de zone quand les points sont situés sur un cercle près > du centre il y a un petit effet de zone qui se crée et c'est deux > pentes sur une surface dite parfaite qui sont générés. C'est le premier > anneau de diffraction qui perd en intensité mais gagne en étalement > bref un halo parasite qui se supperpose devant l'image en réduisant un > peu le contraste. L'extérieur fléchit quand même de même que le centre > encore.Le six points (0 + 6) et le neuf points (0 + 9) placent les touches à 58~59 % du rayon (typiquement) ; elles sont donc un peu plus proches du bord que du centre, en fait (ce sont des configurations tout autres que celle du trois points). En outre, on voit quantitativement que le bord fléchit quand même moins que le centre (ombré par le secondaire), grosso modo 40 % moins. Entre le cercle des touches (0,6 R) et le bord du miroir, aucune zone ne semble déformée (selon la simulation...) de plus de L/80 sur l'onde par rapport à la parabole idéale. Mais votre argumentation est convaincante ; reste à savoir si la zone a un effet sensible au star test...> Maintenant la course au mirroir mince sur un 250 c'est un peu > illusoire quand même [...].Pas dans le cas d'une équatoriale allemande. Passer de 50 mm d'épaisseur à 32 mm, c'est 2000 grammes gagnés. En outre, cela ramène le centre de masse du tube optique vers le milieu de la longueur du tube, ce qui réduit de manière appréciable le bras de levier du côté du PO.> Alors le 9pts, 6 ou 3 ne vient-il pas de cette mode des mirroirs > minces?Si, sauf que je n'utiliserais pas le terme péjoratif de « mode ». ;-)-- Christian
  14. 3 ou 9 points pour un 250 ?

    Strock Pierre a écrit : > Entre L/69 et 62... je ve perçois pas une différence sensible. Au delà > le L/10 de toute manière...Je suis bien d'accord : pour moi, il n'y a aucune différence sensible entre le six points (0 + 6) L/69 PTV et le neuf points (3 + 6) L/62 PTV. (Mais je refuserais un barillet qui, par sa seule action mécanique, induirait des déformations de l'ordre de L/10.)> Non, il faut regarder le reste: la facilité de réalisation, la > robustesse, la facilité de réglage, les effets subtils que je ne > connais pas bien...J'ai vu des réalisations de six points où les trois balanciers sont des cornières en « U » renversées et portées sur des tubes creux à section carrée reliés entre eux par de petits plats d'aluminium d'assez forte épaisseur. J'ai vu d'autres réalisations où les balanciers sont portés latéralement sur des roulements, mais cela implique un porte-à-faux qui me gêne a priori plus. Quoi qu'il en soit, cela donnait un barillet compact qui ne doit pas faire beaucoup monter le PO d'un Dobson même au zénith.-- Christian
  15. 3 ou 9 points pour un 250 ?

    Stanislas :Merci de vos posts qui replacent l'arbre (du barillet) dans la forêt autrement plus pertinente du tube optique complet placé dans son environnement, avec la convolution des diverses dégradations subies par le front d'onde. Si j'ai donné l'impression de me complaire dans l'accumulation de chiffres non significatifs après la virgule, je m'en excuse : je voulais seulement « classer » les barillets possibles. (Je n'ai pas caché non plus que certains aspects de Plop m'inquiètent en tant que physicien, notamment la question de convergence lente voire de non-convergence, qui rend encore plus ridicules les trois chiffres après la virgule.)Et justement, je ne suis pas certain d'être convaincu par votre argument en faveur du neuf points 3 + 6 répartis sous le dos du miroir. C'est vrai que les déformations sont multidirectionnelles, mais je ne suis pas trop inquiet si un barillet sacrifie légèrement le centre du principal, car dans le cas d'une observation sur l'axe optique (ce qui est la moindre des choses avec un Newton assez ouvert) avec un tube bien collimaté, le centre du primaire reste dans l'ombre du secondaire. Vous concluez aussi à l'existence d'un défaut de zone qui serait de fait bien plus grave, mais je n'ai pas compris votre argumentation sur ce point.En ce qui concerne le secondaire, il me semble qu'un L/11,5 PTV sur l'onde est déjà bien, non ? Étant donné l'angle d'incidence de 45°, le critère de Françon est respecté. Je croyais que les secondaires plans plus précis étaient réservés à certaines applications laser avec multiples réflexions sur le même miroir.J'ai encore une petite question concernant votre barillet à neuf points. J'avais déjà repéré le modèle d'Orion Optics UK. Est-ce celui-ci : http://www.orionoptics.co.uk/OPTICS/opticsmirrorcell.html Si oui, il me semble que c'est un barillet à neuf points placés sur un seul et même cercle, non ? Si vous avez accès à quelques informations techniques sur ce barillet OO UK, cela m'intéresse ! Mais le mieux est peut-être de les contacter par courriel. Quoi qu'il en soit, c'est le type même de barillet dont Pierre Strock vient d'indiquer qu'il faut en soigner particulièrement l'usinage (intolérance vis-à-vis de la répartition des efforts).-- Christian