PierrePA28

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  1. oculaire/barlow et grossissement théorique

    BonjourCe n'est pas une réponse à la question posée, mais juste un avantage lié à l'emploi d'une Barlow de bonne qualité. Indépendamment de tous les autres critères, lorsque on diminue la focale d'un oculaire, on diminue aussi le dégagement oculaire. La solution oculaire + Barlow X2 donne un oculaire de focale deux fois plus petite, mais avec un dégagement oculaire inchangé. D'où un emploi plus aisé, surtout dans les courtes focales. Cordialement Pierre
  2. Shifting C8

    Oui, je comprends bien les arguments avancés et votre patience pour les écrire.Si j'avais été employé chez l'un ou l'autre des fabricants, cela aurait été en déplaçant légèrement l'hyperstar sans changer son orientation spatiale sur une rampe hélicoïdale que j'aurais résolu le problème de la mise au point et non par déplacement du miroir primaire. C'est la logique de ce déplacement du primaire qui continue à m'échapper avec tous les ennuis mécaniques attendus au retournement du télescope. Chaque fois que dans mon travail j'ai entendu " c'est ainsi, pas moyen d'y échapper", j'ai cherché et trouvé que l'on pouvait faire autrement; l'optique se prête particulièrement à ce genre de solution. Cordialement Pierre P.S. je me souviens avoir reçu un jour un rapport, concernant un manuscrit soumis à une revue d'optique, rapport disant " tout le monde sait que c'est impossible". C'était pourtant possible et bien d'autres l'ont refait depuis...
  3. Shifting C8

    BonjourOui, c'est vrai qu'il apparaît des back focus différents lorsqu'on change de configuration. D'une part, chaque position de foyer est calculable en fonction de la configuration, laquelle ne varie pas un grand nombre de fois au cours d'une nuit et peut être optimisée avec un porte système ad hoc. D'autre part l'usage de tous les dispositifs cités est totalement indépendant du problème du shifting qui demeure, qu'on les utilise ou non. J'ai donc fixé le primaire du M210, ce qui règle le shifting; les back focus dépendant des systèmes insérés continuent à exister, mais avec des valeurs légèrement différentes de celles correspondant au miroir primaire mobile. Sinon, il faut accepter d'avoir et le shifting et les back focus. Au lieu de X problèmes, on en a X-1. Cordialement Pierre
  4. Shifting C8

    BonjourJe réagis à ce sujet car il est évident que ce problème pourrait être résolu en gardant des miroirs fixes soigneusement positionnés selon les calculs minimisant les aberrations et en faisant la mise au point à l'aide d'un porte oculaire correctement positionné et ayant un débattement convenable. C'est ce que j'ai fait pour mon Mewlon 210. Ceci dit, de manière imagée, les concepteurs de ce type de réglage préfèrent changer de vitesse en déplaçant le moteur plutôt que les pignons de la boite de vitesse. Je n'ai jamais vu un télescope professionnel dont on déplaçait le miroir principal ou secondaire, il y a certainement une bonne raison à cela! Pourquoi faire simple si l'on peut faire compliqué? Cordialement Pierre
  5. Une idée soit débile soit géniale ...

    BonsoirSans vouloir faire de publicité, il y a une entreprise grassoise qui m'a taillé à l'orée des années 2000 un miroir métallique en alliage d'aluminium: un ellipsoïde de révolution dont la distance entre foyers était 40 cm, le diamètre 20cm et épaisseur 12cm. La préforme a été faite à l'outil ordinaire. L'état de surface final a été obtenu avec un outil en diamant orientable, commandé par céramiques piézo-électriques et un banc d'interférométrie en temps réel. L'alliage a été choisi pour posséder le moins de joints de grain possible, parmi ceux disponible dans le commerce. - L'état de rugosité de la surface était inférieur au nanomètre, ce qui fait que la couche de passivation d'alumine se forme très vite et suffit pour protéger le miroir. Les propriétés de réflexion et de polarisation de la lumière à l'incidence oblique vérifiaient ce qui est donné dans la littérature.Ce miroir a servi à mesurer des rugosités, de wafers de silicium, de dépôts nanométriques etc - Certains miroirs d'une expérience d'optique destinée à mettre en évidence les ondes gravitationnelles ont été réalisés ainsi. Ce n'est pas encore à la portée d'un amateur, malheureusement. Cordialement Pierre
  6. ou faire faire nettoyage optique et collimation??

    Bonjour Mon explication était probablement trop succincte. Il y a deux miroirs dans ce télescope et un axe optique pour le tube complet passant par les sommets des deux miroirs: il faut donc que les axes des deux miroirs soient confondus avec celui du tube. Les trois vis, en entrée du tube, orientent le miroir secondaire et son axe. Le miroir primaire est mobile et, lors de son déplacement pour la mise au point, son axe optique n'est pas clairement déterminé. Or la collimation dépend aussi de l'axe de MP par rapport à l'axe optique du tube complet. D'où le blocage de position de MP et l'ajout de vis calantes ajustant son axe sur celui du tube. La collimation est ensuite effectuée avec un laser puis affinée avec une étoile.Peut-être est-ce plus clair? Cordialement Pierre
  7. ou faire faire nettoyage optique et collimation??

    BonsoirJ'ai le même tube que vous, un M210. La focalisation se fait par déplacement du miroir primaire MP avec une vis, une aberration mécanique et optique car elle nécessite du jeu; alors l'axe de MP varie et modifie la collimation de l'ensemble. Je ne parle pas en plus de la variation de collimation du tube au renversement sur la monture. J'ai résolu le problème en bloquant MP en butée au plus proche de la sortie du tube, une fois réalisé son alignement sur l'axe optique passant par le centre du miroir secondaire MS, avec trois vis calantes intégrées au barillet de maintien .Ensuite, MP ayant été reculé de quelques millimètres vers la sortie du tube, il faut décaler d'autant MS pour retrouver la distance initiale entre les sommets des miroirs, lorsque la focalisation était réalisée avant modification de MP. Cela a été fait en remplaçant les vis originelles de réglage de MS par des vis de diamètre et pas identiques mais de longueur plus grande.Cette modification m'a permis de gagner en qualité et stabilité d'images. Cordialement Pierre P.S. Attention à ne pas vous lancer dans une modification de la position de MP sans avoir relevé toutes les caractéristiques du tube avant.
  8. quelle tension pour la led?

    Bonjour Je persiste: on allume une diode Led rouge avec 1,5V suivi d'une résistance de limitation de courant; la valeur de cette résistance fixe l'intensité émise. Augmenter la tension aux bornes de la diode est bien sûr possible; alors, pour la même intensité lumineuse émise, il suffit d'augmenter la valeur de la résistance de limitation de courant, ce n'est pas très économique. Il suffit de faire l'expérience pour s'en rendre compte. On se trompe si l'on considère qu'une diode Led est en tout point équivalente à une diode de redressement. Cordialement Pierre
  9. calcul fd

    BonjourJe crois que cela se comprend mieux lorsque l'on écrit f/d = 10, ce qui se lit: focale divisée par diamètre égal 10, sous entendu diamètre de l'objectif, qu'il soit un miroir ou un achromat, ou aussi celui d'un appareil photo ... . Evidemment f et d sont mesurés avec la même unité. Cordialement Pierre
  10. quelle tension pour la led?

    BonjourPour compléter la réponse précédente, il est prudent de prévoir une résistance en série dans le circuit pile-diode: lorsque la diode est passante elle est équivalente à un court-circuit. Il faut donc limiter le courant sinon on obtient un joli flash destructeur. On calcule la valeur de la résistance ( en Ohm) en divisant la tension appliquée ( volt) par le courant ( Ampère). Cordialement Pierre
  11. Disparition des Baader Genuine orthos

    Bonsoir Merci pour les deux références envoyés; une saine lecture en perspective. Cordialement Pierre
  12. Disparition des Baader Genuine orthos

    BonjourSerait-il possible d'avoir la référence du livre à parution prochaine concernant les propriétés d'oculaires calculées à l'aide d'OSLO, sauf si, bien sûr, cela contrevient à une règle du Forum, s'agissant de publicité? Grand merci quoi qu'il en soit. Pierre
  13. Un bon miroir OO UK

    Bonsoir La diffusion existe à toute échelle, même provenant d'un objet de taille inférieure au nanomètre; ce qui est important est la direction de diffusion, l'amplitude diffusée et la quantité totale d'énergie perdue par diffusion. La saleté est considérée comme une inhomogénéïté de constitution du film réfléchissant, elle diffuse, au même titre qu'un trou.A titre d'exemple, et même si l'on est loin de ce problème, les contraintes internes à un film mince dont l'épaisseur est de l'ordre de la longueur de pénétration de la lumière diffusent. C'est un moyen très puissant d'analyse in situ. Cordialement Pierre
  14. Quelle lunette pour un coronographe ?

    BonsoirDans une lunette destinée à imager l'ensemble de la photosphère, la couronne comprise, les divers filtres, dont l'interférentiel, vont faire que seule une très étroite bande passante arrivera au foyer. Il n'est donc pas nécessaire, en principe, de disposer en entrée de lunette d'un doublet achromatique puisque l'objectif travaillera sur une radiation monochromatique. Dans un coronographe, on ne visualise que la couronne solaire et un filtre interférentiel n'est pas une nécessité sauf pour identifier le matériau éjecté par le soleil. Réussir à imager la couronne solaire loin de la photosphère nécessite que la diffusion de la lumière par l'objectif soit réduite au minimum, l'intensité de la couronne étant très inférieure de plusieurs ordres de grandeur à celle de la photosphère. Le polissage de l'objectif doit être particulièrement soigné pour éviter la diffusion. Ajouter une seconde lentille pour réaliser un achromat ajouterait de la diffusion supplémentaire. Il me semble qu'une association marseillaise s'est lancée dans un tel projet il y a quelques années.Bonne soirée et bon courage pour la réalisation. Pierre
  15. téléobjectif CANON arnaque ou pas

    BonsoirEn approfondissant la recherche de l'annonce, un site donnant photo et prix du matériel indique qu'un Jonas H ... , écrivain de l'annonce est à Marignanne, ne veut pas de contact téléphonique et ne donne pas d'adresse e-mail. Son nom complet paraît être associé à des reventes. Il semble assez délocalisé en Europe. Je n'ai aucune confiance en l'annonce, et je ne suis pas le seul. Pierre
  16. compatibilité mac/webcam

    BonsoirPour la caméra Philips ToU cam, avec le Mac il y a "macam" que l'on trouve sur le site sourceforge.net. Cela permet de la tester. Toujours avec le Mac, j'utilise VmWare pour windows puis WcCtrl pour la caméra, ou bien le disque fourni par Philips avec la caméra. Cordialement Pierre
  17. question du soir

    BonjourJe confirme la réponse de Toutlet: le recul du foyer, lorsqu'on insère une lame à faces parallèles sur le trajet du faisceau lumineux d'un instrument lunette ou télescope, n'est pas égal à l'épaisseur de la lame insérée. L'expression est plus compliquée: elle dépend évidemment de cette épaisseur, mais aussi de l'indice du matériau à la longueur d'onde considérée, et, chose plus ennuyeuse pour les conséquences, de l'angle d'incidence du rayon considéré. Bien que l'écriture de la relation ne soit pas aisée dans un traitement de texte, l'établir est simple à partir de la loi de Snell-Descartes de la réfraction. Cordialement Pierre
  18. Filtre para focaux astrodon ... réalité ou pipeau

    RebonsoirLes filtres sont "donnés" pour être parfocaux donc devraient avoir une épaisseur calculée pour compenser le décalage du foyer quand on change de filtre et donc de longueur d'onde. De plus, le déplacement du foyer dépend aussi de l'angle d'incidence du rayon sur la lame; donc l'ouverture de l'instrument influe sur cette parfocalité, même imparfaite. Si vous expérimentez une imparfocalité, c'est que la définition de parfocal du fabricant, et/ou la réalisation de ses filtres, et/ou les conditions relatives à l'instrument optique pour lequel les filtres ont été calculés, ne correspondent pas à ce que l'on entend par parfocal ou bien ce n'est pas l'instrument pour lequel ils sont calculés. En l'absence de données techniques précisant pour quelle optique les filtres ont été calculés, l'usage sur votre instrument dit que les filtres ne répondent pas à leur définition. Pourquoi ne pas demander plus de détails au fabricant? A moins que cela ne vaille pas la chandelle.Cordialement Pierre
  19. Filtre para focaux astrodon ... réalité ou pipeau

    BonjourUn filtre est aussi une lame de verre à faces parallèles. Si on insère une telle lame dans un faisceau convergent, ce qui est le cas pour une lunette, elle va en effet décaler la position du foyer d'une quantité variable qui dépend de l'épaisseur de la lame, de l'angle d'incidence du rayon considéré et de la longueur d'onde transmise. En présence de la lame, le foyer sera "allongé" comparé à celui sans la lame. L'angle d'incidence du rayon sur la lame varie selon son écart à l'axe optique; néanmoins, un rayon émergeant de la lame ressort parallèle à l'incident dont il provient. Ceci étant, le déplacement longitudinal du foyer est calculable, pour un angle d'incidence donné, et connaissant l'indice du filtre pour la longueur d'onde transmise. Bonne soirée Pierre
  20. Oculaires longue focale

    BonjourCette combinaison de miroirs est utilisée depuis longtemps comme objectif de microscope; il est vendu en particulier par Edmund Scientific. Cordialement Pierre
  21. L'aluminure déforme t elle les miroirs?

    BonjourEn réponse à Mouk-Mouk au sujet de dilatations thermiques du miroir sous vide dues au rayonnement de la source d'évaporation:lors d'une évaporation grâce à un creuset chauffé, s'agissant d'aluminium, la puissance apportée au creuset est relativement faible, quelques centaines de watts. Le rayonnement est émis dans toutes les directions de l'espace, soit un angle solide de 4 Pi stéradians; la surface du miroir non aluminé n'en prendrait qu'une fraction qui dépend de la distance à la source et du diamètre du miroir. En fait, tant que le flux d'évaporation n'est pas stabilisé, un cache protège le miroir du flux d'atomes et du rayonnement thermique: le miroir reste à la température de son substrat: l'ambiante en général. Une fois le flux stabilisé, on enlève le cache et la métallisation commence et durera quelques minutes, si l'on veut ne pas ajouter à la rugosité finale, pour quelque chose comme 800 nanomètres d'aluminium. Au début de l'évaporation, le miroir a l'absorption du verre nu, et le substrat peut s'échauffer. Dès lors que la métallisation avance, le coefficient de réflexion augmente vite, la quantité d'énergie qui traverse le miroir et celle qui est absorbée par le verre et son substrat diminuent. L'énergie absorbée devient vite négligeable et l'on ne constate pas l'apparition de tensions dans la couche dues à une élévation de température. Ce qui précède correspond à ce que je connais; il est clair que si l'on veut s'assurer vraiment de la chose pour un cas particulier, il faut connaître la procédure et les éléments mécaniques de tenue du verre utilisés par la société qui réalise la métallisation. Bonne journée Pierre
  22. L'aluminure déforme t elle les miroirs?

    Bonjour Désolé, déformation ex-professionnelle, de n'avoir pas compris l'humour concernant le passage d'un diamètre 400mm à 600 mm avec une "variation" associée de la qualité des images.Et en tout point d'accord avec le problème de l'homogénéité de l'épaisseur de la métallisation, qui a été souvent étudié. Si la source d'atomes vaporisés de manière thermique et servant à la métallisation est de dimension comparable à celle du substrat, l'épaisseur résultante sur le substrat a été maintes fois modélisée et les fabricants font tourner les petits substrats de manière à obtenir un dépôt "homogène". Lorsque le substrat a une grande dimension comparée à la source de métallisation, on dispose de plusieurs degrés de liberté: le mouvement du substrat et son orientation face à la source, les mouvements et l'orientation de cette source, le processus d'évaporation: thermique, canon à électrons, décharge plasma ... etc. De plus, la mesure directe du flux d'atomes envoyés vers le substrat permet une contre-réaction sur le système d'évaporation pour maintenir une épaisseur constante avec une très bonne précision. Les moyens existent, que les fabricants les appliquent pour du matériel destiné à des non professionnels est autre chose. Bonne journée Pierre
  23. L'aluminure déforme t elle les miroirs?

    BonsoirJ'ai peine à comprendre comment on pourrait obtenir de mauvaises images, dues aux contraintes provenant de la métallisation, avec un miroir aluminié s'il fait 600 mm de diamètre alors que ça irait encore s'il n'en fait que 400. En effet, le miroir de 600 mm de diamètre possède une zone intérieure de 400 mm de diamètre qui participe aussi à la formation de l'image. Qu'en est-il alors de ceux de l'ELT?Pour un miroir plan, je ne connais pas tout mais n'ai jamais vu qu'une métallisation bien réalisée induisait des déformations de la surface d'onde qui pourraient devenir critiques: les utilisateurs de lasers de puissance l'auraient publié. Quel serait le processus physique à l'oeuvre qui déformerait la surface d'onde? De plus, des expériences optiques précises de propagation d'ondes lumineuses n'ont pas montré de modification de la courbure ou planéité de l'interface verre-métal dues aux contraintes d'une couche de métallisation d'épaisseur de l'ordre du micromètre.La métallisation reproduit la rugosité et la planéité du substrat sous-jacent, à condition que l'épaisseur déposée suffise pour une réflexion. Si cette métallisation est trop épaisse, les contraintes dans la couche vont modifier sa structure qui deviendra "ecailleuse", apparition de facettes ... produisant alors en effet une déformation de la surface d'onde. Enfin, une métallisation "or" sera moins rugueuse à substrat équivalent qu'une à l'argent ou l'aluminium; cette rugosité peut déformer la surface d'onde, mais simplement parce qu'elle reproduit l'interface réfléchissant. Bonne soirée Pierre
  24. L'aluminure déforme t elle les miroirs?

    BonsoirUne couche métallique fine déposée sur un substrat d'un matériau différent subit effectivement des contraintes, et réciproquement, dont l'origine réside dans les différences de tensions superficielles des deux matériaux. On a pu mesurer des déformations, faibles, d'un substrat solide de carbone supportant une goutte liquide, déformations dues à la tension superficielle du liquide sur le solide, en plus du poids de la goutte. Il reste que la déformation du substrat ne se produit que si son épaisseur est très faible, quelques micromètres ou moins. Dans le cas évoqué ici, il n'y a pas de déformation mesurable tellement la tension superficielle du dépôt est négligeable devant les propriétés de surface du verre;Dans le même ordre d'idée, c'est à cause de la tension superficielle entre l'or et le verre, ou la silice, que l'on intercale deux ou trois nanomètres de chrome pour faire "accrocher" une métallisation d'or de 800 ou 900 nanomètres sur du verre pour faire un miroir IR. Sans le chrome, et si le verre est parfaitement propre, l'eau distillée détachera la couche d'or.Lors de l'évaporation thermique d'une aluminure pour réaliser un miroir, l'énergie des atomes projetés est beaucoup trop faible pour perturber l'état de la surface. De même, une fois l'évaporation terminée, les tensions superficielles sont trop faibles pour induire une modification de structure de la surface du verre. Bonne soirée Pierre
  25. Aigrettes sur une lunette Apo ???

    BonsoirJe réagis avec du retard aux divers échanges concernant des aigrettes qui apparaitraient sur des images et dont l'origine est peu claire.Une lunette parfaite, quelle que soit la combinaison optique employée, reste entièrement de révolution autour de son axe optique; en l'absence de contraintes, d'atmosphère fortement diffusante dans une direction préférentielle, ou de dispositif diffusant ou diffractant comme un fil, on ne peut pas obtenir d'aigrettes qui ne sont pas de symétrie de révolution c'est-à-dire qui n'ont pas une forme circulaire. Je suppose qu'il n'y a pas de renvoi coudé à prisme ou à miroir sur le trajet optique.Avant d'examiner l'influence possible du capteur CCD sur les images analysées - si l'objectif de la lunette comporte deux lentilles, cela signifie que quatre faces de verre ont été polies et sont traversées par la lumière. Je suppose que le verre est parfaitement homogène. Pour avoir très peu ou pas avoir de lumière diffusée par une surface, il faut que sa rugosité soit, pour la lumière visible, de l'ordre de ou inférieure au nanomètre. Le centimètre carré avec une telle rugosité se paye très cher, même en commandant les lentilles aux fournisseurs lithuaniens, au delà des prix auxquels sont vendues les lunettes citées. Si la rugosité est supérieure, la lumière diffusée devient détectable: les nanorayures liées au polissage des 4 faces constituent un ensemble de réseaux diffusants dont les orientations couvrent toutes les directions du plan avec peu d'orientations préférentielles. Ces nanorayures ayant un pas très petit, la diffusion se fait essentiellement selon la direction de la lumière incidente. On obtient alors sur le capteur des images avec des aigrettes d'intensité variable, de faible extension autour du spot, et réparties sans direction préférentielle. Elles viennent de la diffusion par les 4 faces de l'objectif.Comment seraient des aigrettes dues à l'influence du capteur CCD? Les éléments photosensibles du capteur CCD sont disposés selon un réseau orthogonal à deux dimensions, il voit arriver sur lui un faisceau de lumière convergente et il va se comporter en partie comme un réseau par réflexion. Ce capteur ou réseau va réfléchir peu, mais réfléchir quand même avec une distribution angulaire de l'intensité où deux directions perpendiculaires seront privilégiées. Je suppose que le capteur est éloigné de la saturation pour ne pas subir de "blooming". Les microlentilles placées sur les éléments photosensibles vont réfléchir vers le capteur une partie de cette lumière diffractée préférentiellement. La dissymétrie apparaissant dans la lumière réfléchie par le capteur se retrouve dans ce que lui renvoient les microlentilles, d'où l'apparition d'aigrettes selon deux directions privilégiées.Pour résumer: des aigrettes dues à la diffusion par l'objectif ne montrent pas d'orientations préférentielles, simplement des variations d'intensité et sont localisées dans le voisinage immédiat du spot central. Faire tourner le capteur dans son plan et analyser différentes images d'une même étoile permettrait de différentier ce qui doit être attribué à la lunette et au capteur.CordialementPierre