A-FIOCRET

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Everything posted by A-FIOCRET

  1. Eclaircies sous la lune

    @etoilesdesecrins, je rejoins tous les commentateurs précédents. Magnifique travail de crayons. C'est d'une finesse et délicatesse !
  2. Les CCD par définition et encore plus, si ce sont des KODAK, demeurent une belle référence. Je suis toujours en admiration envers ceux qui font des tests empiriques comme vous le faites ici. C'est magnifique de voir autant de performance et d'énergie collectives à débattre sur du bruit de fond.
  3. Merci Cyril pour cette explication très détaillée. Effectivement, c'est du très lourd. Déjà, au départ, sans avoir à mesurer la taille du panneau, si on pouvait obtenir une image réelle du "bidule", ceci permettrait de savoir si on nous cache pas non plus des trucs sur la forme même des éléments de cette constellation.
  4. Débuter en astrodessin

    Quel plaisir de te voir intervenir ici. J'ignorais que tu avais un site internet. Je n'ai pas été assez curieux sans doute. Je vais le rajouter dans les liens que je conseille sur mon cybercarnet dedié à l'astronomie que je reprend tout doucement. Après 23 ans d'imagerie dans pratiquement tous les domaines imaginables en photographie, je pense avoir du recul objectif. Ce qui est complètement fou, c'est que tu parles de patience et de persévérance avec le désormais tout et de suite, comme si l'imagerie c'était le plus facile alors que moi, de ce que j'en garde de mon expérience, c'est que l'imagerie astronomique a effectivement bien meilleure presse que le dessin mais en aucun cas, imager une planète ou une galaxie est plus rapide, plus simple. Maîtriser une acquisition CCD, le suivi de la monture équatoriale, la collimation, la turbulence, la mise au point, sans parler en final des phases de prétraitement et traitement, est une véritable chaîne où l'astronome amateur se doit d'être excellent technicien car sinon, l'image CCD finale risquerait bien d'en montrer beaucoup moins de ce qu'un observateur aguerri est capable de sortir de son télescope en quelques dizaines de minutes aux crayons, sans la moindre technicité s'il travaille bêtement avec un Dobson. Dans les deux cas, la patience et la persévérance sont de concert pour espérer obtenir quelque-chose à la fin. Peu de gens s’intéressent à l'astro-dessin et ils ont tord car comme mentionné déjà au cours de ce fil, il y a des couleurs, des nuances, des détails que l'on peut détecter qu'en visuel sur les planètes et dont la CCD interprète différemment en image. J'adore pratiquer l'imagerie et la photo sous toutes ses formes mais étrangement, concernant mon retour à l'astronomie, je me suis spécialement acheté un Dobson chinois à moins de 400 euros alors que je possède un C8 et une monture allemande, avec tout le matos pour tirer le portrait d'une planète mais pourquoi finalement, j'ai décidé de me remettre à l'astro uniquement par la fenêtre du visuel et de l'astrodessin ? Tout simplement par retour de ma propre expérience sur ce que nous pourrions justement nuancer sur la notion de patience et persévérance. Installer un Dobson en dix minutes et pouvoir commencer à observer dès que possible quand il y a équilibre thermique entre l'instrument et l'air ambiant extérieur ou devoir se farcir deux heures de montage, d'optimisation, de réglages de toute l'instrumentation avant de pouvoir enfin espérer voir apparaître la planète à photographier sur l'écran de l'ordinateur, tu choisis quoi comme solution la plus compatible avec la patience et la persévérance ? Personnellement, c'est plutôt très clair
  5. Peut-être est-ce une question complètement idiote mais comment s'effectue ce genre de mesure de la taille des panneaux, Cyril ? S'agit-il du même outillage d'imagerie et de suivi utilisé par Thierry ?
  6. encore tout plein de NP australes

    @Jose Rodrigues et @Sky runner, vous n'allez tout de même pas vous battre sur la technique ! Vous êtes en train de refaire avec le dessin, le vieux débat des anciens entre le film argentique et la CCD des années 90. S'il faut tout çà (ordinateur, caméra CCD, pré-traitement et traitements), qu'est-ce qu'il faut alors comme artillerie pour obtenir une photographie ? Pour le dessin, c'est pareil, l'irruption de l'ordinateur dans l'art au sens le plus large, il faut l'accepter. Chacun sa sauce, à partir du moment où ceci ne nuit pas à l'essentiel : l'observation assidue de l'objet et sa retranscription.
  7. M1 poses courtes C14

    On peut toujours faire mieux, améliorer, etc...Certes. Cependant, pour un cumul de poses aussi courtes, c'est franchement honorable.
  8. Nous sommes bien d'accord. Ceci est valable pour tous les produits. Pour les boîtiers photo, c'est pareil. On attend un an après la sortie et après, on voit.
  9. L'humour à la sauce Colmic, çà me manquait...
  10. M101, quel dommage!

    Je tiens à te rassurer que quand j'ai besoin de réutiliser sporadiquement certains de mes NIKKOR, mon NIKON D90 de 2009 et mon D7000 sont encore bien surprenants pour leur âge
  11. M1 poses courtes C14

    Franchement, magnifique. Ceci me rappelle les excellentes capacités en ciel profond des anciennes IMAGING SOURCE avec capteur NB. Ton expérience avec une ZWO 174 est intéressante car elle vient de répondre à mes questions des derniers temps.
  12. M101, quel dommage!

    Comme quoi, du vieux matos de 2011, çà peut encore donner de très très belles images...
  13. Débuter en astrodessin

    Magnifique conversation très intéressante. C'est très bien d'aborder le diamètre pour le visuel. Mon expérience toute personnelle sur le diamètre concernant le planétaire, c'est que la hausse du diamètre me semble nettement plus significative en astrophoto que pour le visuel car avec une simple lunette 80ED, il est possible à seulement 120x de faire des observations très intéressantes sur Jupiter. On voit très bien les bandes, les irisations de couleur,...). Du coup, pour conduire mes observations planétaires, je me suis dit qu'un dobson de 200mm en binoculaire à 240x ferait largement l'affaire pour en voir déjà pas mal. Après, je me plante peut-être complètement.
  14. Une araignée dans un 600

    Merci @Sky runner pour le témoignage. Je viens d'acheter une roue à filtres. Il va falloir que je demeure vigilant alors et que je vérifie régulièrement le carrousel. Surtout que j'ai un gros problème avec les araignées depuis l'été 2016.
  15. Entrée atmosphérique

    Si ma foi, ils pouvaient tous finir pareil avec la trajectoire de chute bien dans l'axe de son séjour, ce serait juste un retour à l'envoyeur...
  16. Voie lactée

    Fabuleux, c'est bien le mot...
  17. @Lucien, à chaque fois que tu sors le canon, tu ne rates pas ta cible décidément !!!
  18. J'en ai parfaitement conscience Mais quand tout ce travail paie, c'est génial.
  19. @tosi philippe, tu déchires ! Tes images sont terribles sur le plan "résolution".
  20. Débuter en astrodessin

    Je peux confirmer. La première fois que je l'ai rencontré et que je lui ai serré la main, c'était en 2001 à l'âge de 19 ans au siège de la SAF alors que la Commission des Comètes était encore présidée par Philippe MOREL (qui deviendra par la suite le président de cette magnifique maison de 2005 à 2014). On ne peut rivaliser effectivement avec une telle implication mais est-ce vraiment nécessaire ? Nicolas représente au moins l'essentiel : Un exemple, au même titre que toi, excessivement motivant pour travailler l'observation. J'ai eu l'occasion de m'émerveiller de nombreuses fois sur les dessins de Jupiter de ta réalisation, ceux de Fredéric Burgeot et évidemment ceux de Nicolas. Rien que sur Jupiter, je pense qu'il va y avoir du boulot pour mes yeux dès qu'il va réapparaître, bien que malheureusement très bas sur l'horizon pour quelques temps. Il faut dire que vu le nombre de flèches de l'observation visuelle réunies ensemble pour co-réaliser ce bouquin, on peut comprendre que vous vous soyez planté (humour) !! Ne regrette pas trop cette erreur de titrage du livre car ASTRODESSIN est une vraie réussite et c'est justement à mon sens, souvent le dessin qui nous conduit à l'acheter. En tous les cas dans mon esprit, j'ai un peu de mal à concevoir que l'on puisse observer simplement sans essayer un minimum de garder témoignage de ce que l'on a pointé.
  21. encore tout plein de NP australes

    @serge vieillard, chapeau et respect pour cette série hallucinante (le terme n'est pas trop fort).
  22. Que veux-tu @ALAING, il y a des hommes d'affaires voire même des chefs d'états qui ont la fibre en eux pour nous vendre leurs caprices de petits enfants comme des progrès alors que nous avons déjà tout ce dont nous avons besoin à portée de main. C'est comme beaucoup de produits dans le commerce, quand le besoin n'existe pas, il faut l'inventer à tout prix dans nos esprits pour le rendre progressivement indispensable.
  23. Débuter en astrodessin

    Ne parlant que de ce qui découle de ma propre expérience et mon propre parcours, le retour au dessin n'est pas étonnant. Les progrès phénoménaux de l'imagerie astronomique amateur permettent bien des accessibilités à des sujets qui étaient avant réservés à une élite, parfois même tout juste aux professionnels. Seulement, pour mettre en service ces moyens, il a fallu que l'amateur intègre dans le matériel à transporter de bien nombreuses nouvelles problématiques tant logistiques que énergétiques (caméra CCD, ordinateur,...) mais aussi beaucoup de temps d'apprentissage pour en tirer la quintessence. Temps d'apprentissage incluant mise en station de la monture, initiation à l'autoguidage, connaissances des logiciels et du traitement d'image, fine maîtrise de la mise au point, et j'en passe...etc... Si sur le ciel profond pur, il est clair que le visuel ne rivalisera jamais avec l'astrophotographie de l'amateur maîtrisant toute cette suite technique ; en revanche, l'amateur consciencieux en observation, équipé juste d'un Dobson de 20cm d'ouverture minimum pourra faire bien des travaux intéressants et surtout utiles en planétaire ou sur les comètes. Ainsi, ais-je été surpris que mes dessins de Jupiter réalisés en monoculaire au Célestron 8 en 2006, pourtant schématiques, aient pu servir de bases pour corroborer certaines activités dans les bandes, complémentairement aux images CCD d'autres observateurs de renom à la Société Astronomique de France, comme Christophe PELLIER. Je pense donc que le dessin a pleinement sa place pour sa rapidité de mise en oeuvre dans certaines activités scientifiques comme nous le démontre régulièrement un professionnel mais également un très respectable amateur, du nom de Nicolas BIVER. L'observation visuelle des amateurs apporte encore beaucoup d'informations que la photographie ne peut pas toujours nous fournir. Même si certaines voix dissidentes diront que le dessin à l'oculaire n'est pas objectif, il existe pourtant quelques bons exemples pour faire la part des choses et encourager les astrodessinateurs actuels ou à venir dans la poursuite de leurs efforts.