OlivierG

Bonjour à tous, Shelyak va lancer début février, un nouveau spectrographe dédié aux cibles très faibles : l'Alpy 200 et un atelier Zoom est programmé le jeudi 8 fevrier à 21h00 heure française (20h00 UTC). Ce workshop sera animé par François Cochard, avec la participation de Robin Leadbeater, expert dans la spectroscopie de supernovae et amateur de cibles extrèmes en spectroscopie. Pour vous inscrire, cliquez ici : https://click.mlsend.com/link/c/YT0yNDAwOTU0NjI0NTY0NTMzMjA1JmM9eTlrMyZlPTIzMzQ2NzcmYj0xMjc1Njk5MzM0JmQ9dTJhNnI1bw==._7JQ5WKOAt3yadqlq_uzNfyrpVhyMd3BZfN3f0770Qw

Le replay de l'atelier sur l'Alpy 200 d'hier soir est disponible ici : https://youtu.be/0L6LLn9HjUY et un article sur l'Alpy 200 https://www.shelyak.com/alpy-200-un-petit-nouveau-dans-la-gamme-de-shelyak-instruments/

Une des nombreuses cibles du stage spectro à l'OHP de cet été était de faire le spectre de M77 Facile à faire comme cible en basse résolution, car la magnitude de cette galaxie est de l'ordre de mag. V=9 (mais on peut tenter l'expérience en haute résolution en centrant la plage en longueur d'onde sur H Alpha). On positionne donc la galaxie sur la fente du spectro (ici un LISA sur un C14 à F/6.5, donc avec un réducteur de focale CCDT67 Astro-physics) Puis on pose... ici il y a juste 3 poses de 900s et on obtient ce spectre brut On constate que les raies en émissions de cette galaxie de Seyfert ne sont pas verticales mais inclinées, on met en évidence ici la rotation de la galaxie sur elle même. Voici le spectre traité qui montre les divers raies classiques d'une galaxie de Seyfert (spectre réalisé sur le noyau de M77) Et maintenant si l'on prend d'autres zones du spectre : centré sur le noyau, le bras coté gauche et le bras coté droit, on a ce genre de spectre dans la région de H Alpha [N II] et [S II] Ce que l'on constate également c'est que le spectre du noyau de la galaxie est bien différent des bras de cette même galaxie : les raies du noyau sont beaucoup plus larges et traduisent un disque de matière en rotation rapide autour du trou noir au centre de la galaxie. (le disque d'accrétion autour du trou noir) Mais sur les bras, on a des raies beaucoup plus étroites qui ne tourne pas à la même vitesse. Et sur les 2 bras, le décalage est bien présent (les divers spectres ont été au préalable recalé sur la raie [O I] 5577,35 de la haute atmosphère terrestre donc une référence présente dans le spectre en lui même donc fiable et sans dérive. J'ai pas encore fait le calcul précis des vitesses des bras en fonction de la distance du noyau galactique mais l'ordre d'idée du décalage Doppler observé est de l'ordre de 200 km/s pour la rotation des bras (en fait la vitesse selon l'angle d'inclinaison de cette galaxie V.sin i). Connaissant également l'échantillonage sur le capteur d'autoguidage et donc également du spectre, on peut déterminer les variations de vitesses en fonction de l'éloignement depuis le noyau de la galaxie (c'est long à faire mais je vais bien sur le faire...)

Pour rappel, l'atelier sur l'Alpy 200 c'est ce jeudi 8 février et il n'est pas trop tard pour vous inscrire, il reste 15 places sur les 100 possibles avec le zoom que nous utilisons. Le lien figure en tête de ce sujet.

Pour ln'stant, j'ai pas pu tester l'Alpy 200 sur des cibles très faibles, j'ai juste pu faire, pour régler le spectro et le process de réduction, une étoile de type A0V et de magnitude 12,7 que voici. Une information qui pourrait intéresser tout ceux qui ont déjà un Alpy 600, c'est que Shelyak va aussi commercialiser uniquement le module optique seul ce qui sera intéressant coté tarif par rapport à un Alpy 200 complet. Vous en apprendrez plus durant l'atelier Zoom du 8 février prochain.

Oui car Robin a customisé un Alpy 200 depuis presque 10 ans maintenant, le seul résultat fait réèlement avec le proto Shelyak est celui de cette supernova de mag 18,6 que l'on peut voir sur sa page : https://britastro.org/observations/observation.php?id=20231119_171541_a5ef1da74745623d Donc la version qui sera commercialisée dans quelques jours. Les autres résultats de sa page sont fait avec sa version qui n'est pas strictement le même design optique. Mais Robin expliquera cela fort bien dans l'atelier en ligne du 8 février.

Un atelier via zoom est proposé sur l'Alpy 200, le spectrographe dédié aux cibles très faibles, le jeudi 8 février 2024 à 21h heure française (20H UTC). Inscription gratuite mais obligatoire ici : https://click.mlsend.com/link/c/YT0yNDAwOTU0NjI0NTY0NTMzMjA1JmM9eTlrMyZlPTIzMzQ2NzcmYj0xMjc1Njk5MzM0JmQ9dTJhNnI1bw==._7JQ5WKOAt3yadqlq_uzNfyrpVhyMd3BZfN3f0770Qw

Oui il sera sur la chaine Youtube de Shelyak dés le lendemain.

Difficile de répondre à la question sans voir de spectre ni d'image du capteur d'autoguidage ou l'on pourrait voir la position de la galaxie sur la fente. L'orientation de la fente sur le grand axe de la galaxie est certes souhaitable pour mesurer une vitesse symétrique entre le bras gauche et droite, mais une position selon les coordonnées équatoriales donenra de toute manière un décalage spectral des 2 bras de la galaxie par rapport au noyau, c'est ce que j'ai fait au début de ce sujet sans orienter la fente selon le grand axe de la galaxie. Après il faut voir aussi quel spectro est utilisé, de quelle manière a été réalisé l'autoguidage car il faut parfaitement centrer le noyau de la galaxie dans la fente sans que celui ci bouge de pose en pose, ce qui peut introduire des biais de mesures. Déjà ce que l'on a montré précédement, c'est que 2 observateurs différents ont montré le même biais de mesure sur les vitesses proches du noyau et pour le décalage de 6 8 Å, tout dépend à quelle distance du noyau on mesure ce décalage et par rapport à quoi (le centre de la galaixe, le approt entre les 2 pics bleu et rouge ?).

Il suffit de renomer le fichier fits de Demetra en fit

On peut bien sur disposer de 2 zones de soustractions asymetriques et donc essayer de définir ces 2 zones avec du fond de ciel seul. il faut par contre bien verifier que l’angle de slant ou smile (selon le spectro) soit bien calculé sous peine de ne pas retirer exactement le fond de coel du dpectre et donc de laisser des raies résiduelles comme la raie [O I]5577,35 d’autant plus que les zones de fonds de ciel soient éloignées de la zone de binning.

En fait ce que voulait dire @lionello c'est de vérifier sur tes propres images spectrales (en sommant par exemple tout tes spectres bruts) en ajustant de manière très serré les seuils de visualisation, si la zone que tu utilises pour la soustraction du fond de ciel est bien exempte de raies en émission car hélas il n'est pas rare d'avoir ce genre de problème dans la confirmation de NP ou l'on peut avoir des nébulosités assez étendues. Si toute la zone est "pollulée" alors la sollution c'est de faire un spectre du fond de ciel dans une portion du ciel hors zone de pointage et pour le même temps de pose, ce qui est long à faire.... Il faut aussi vérifier si la zone de binning du spectre est bien ajusté sur la cible et pas sur une partie du fond de ciel, juste l'objet, voir même ressérer cette zone de binning sur la zone la plus lumineuse.

Donc tu as posé en tout 5h au total et donc durant ce temps la Sn a certainement varié en hauteur (je ne connais pas les coordonnées de la cible) et dans ce cas une unique étoile de ref ne peut pas convenir sauf si la cible était proche du zenith au moment des acquisitions. Par définition la masse d'air au zenith est 1 puis augmente de selon la relation : Masse d'air à une hauteur H = 1/sinH donc à 30 degrés tu as 2 masses d'air ce qui commencent à modifier considérablement le profil spectral dans la partie bleue du spectre qui subit le plus le filtrage de l'atmosphère selon la masse d'air et plus tu es en dessous de 30 degrés, plus la masse d'air augmente fortement voir qu'en dessous de 20 degrés, la RI ne corrigera pas grand chose car les variations sont très importantes (à 20 degrés, la masse d'air est presque de 3. Alors que si ta cible est bien située en hauteur disons avec une variation en hauteur entre 70 et 45° (soit une variation de masse d'air de 1,06 à 1,41 et que tu te débrouilles pour commencer les acquisitions avant le passage au méridien alors une RI moyenne à 57 degrés devrais fonctionner. Donc il faut déjà vérifier qu'elle a été la variation de la masse d'air durant toutes tes acquisitions et il faut aussi tenir compte de la variation possible de la qualité de l'atmosphère durant les acquisitions (brumes, nuages de haute altitude par exemple) Tout dépend de la hauteur de la variation de la hauteur de la cible durant les acquisitions, ta méthode peut convenir si la hauteur est comprise entre 45 et 90 degrés de haut mais en dessous de 45 degrés, celà va commencer à être trop important pour ne prendre que la moyenne de 2RI. Là il faudrait mieux réaliser une étoile de réf disons aprés chaque heure de pose, de traiter un lot de spectre de 1h (Disons 3 spectres de 1200s de la cible + la RI sur cette heure de pose) puis de sommer les lots de spectres entre eux, c'est long à faire mais ce sera plus précis. Une autre solution consiste à utiliser l'AOD avec ISIS comme décrit sur ce tuto : http://www.astrosurf.com/buil/isis/lisa_ri/index.htm

Si l'étoile de ref a été fait durant les mêmes conditions atmosphériques et à la même hauteur que la cible alors le spectre tient compte de la masse d'air. Le problème vient plus si la cible est basse sur l'horizon et que le temps de pose total est long (donc variation très importante de la masse d'air).

Bravo pour cette observation à un Z>3 !!!! La largeur de la raie Lyman Alpha donne une idée de la vitesse de rotation du disque d'accrétion qui tourne autour du trou noir. Ce n'est pas un vent stelaire car pas de profil de type P Cyg ici, juste une raie large qui donne une signature d'une masse en rotation. C'est ce que l'on retrouve aussi dans les galaxies de Seyfert de type I ou l'on a à la fois des raies larges donc issues du disque d'acréation, et des raies plus étroites comme les raies [OIII] qui sont situés plus loin du trou noir et ne subissent pas une rotation aussi importante.

Oui mais l'ordre 2 vient tout de même "polluer" l'ordre 1 surtout si dans la partie extréme bleu du spectre il y a de fortes raies en émissions qui de plus vont se retrouver à 2x la résolution de l'ordre 1 mais 2x moins intenses en intensité aussi.

Attention pour la raie à 7700 Å, c'est peut être l'ordre 2 du spectre et donc une raie à 3850 Å. Il faudrait vérifier si la raie à 7700 Å correspond bien à un élément chimique ?

Image du Soleil réalisé entre 2 passages de nuages aujourd'hui avec le Seestar, aucun process,, tout en auto avec le S50 y compris le pointage.

Il est clair que le Sunscan apporte une vision du Soleil que le Seestar ne peut pas faire.... Avec le Sunscan on rentre dans une autre dimension.

Je me pose la question de comment sont reconstituées les images en RVB ? Car la caméra embarquée n'a qu'une bande passante de 550 à 900nm, (du vert au proche IR) donc pas de bleu hors il y a du bleu dans les images. https://sci.esa.int/web/euclid/-/euclid-vis-instrument Cela veut dire que les images produites tiennent compte du rougissement dû aux galaxies ainsi imagées et à leurs vitessses assez importante qui décale donc les longueurs d'ondes dans le rouge et qu'en tenant compte du redshift on obtient ainsi la partie bleu de la galaxie en retirant le redshift de chaque galaxies ?

Je débarque dans ce long fil de discussion que j'ai parcouru avec intéret et je comprend bien l'avis des uns et des autres (positifs, négatifs ou dubitatifs). Je n'ai pas d'avis sur ce produit en particulier car je ne me sent pas concerné (ne faisant presque jamais de visuel) mais disons que la démarche m'intéresse et mérité que l'on en parle. Par contre j'ai été surpris que la campagne de lancement sur Kickstarter ne soit qu'en Français, donc visiblement que la cible est le public francophone, ce qui est de mon point de vu un peut réducteur et se priver du soutient possible d'autres pays non francophones. Si l'on prend un exemple qui a été souvent cité ici avec Vaonis, il n'y a qu'à voir leur dernier projet sur le HESTIA lancé sur cette même plateforme et qui est en Anglais : https://www.kickstarter.com/projects/vaonis/hestia-turn-your-smartphone-into-a-smart-telescope?lang=fr Le marché Francophone est très petit en comparaison rien que du marché anglo saxon. Je le voit en tant que consultant technique chez Shelyak Instruments ou 80% des ventes se font hors réseau Francophone. Et comme Jean-Luc à cité Christian Buil et Shelyak dans un précédent message, et donc qu'il fait allusion certainement au projet Sol'Ex, les ventes se font certe sur le marché Francophone mais aussi mondial avec des ventes aux USA, UK, Corée du Sud, Maroc, Canada, MExique, Argentine, Colombie, Chili, Allemagne, Espagne, Italie, Pays-bas, Danemark, Suède, Finlande, Tchéquie, Pologne, Japon Afrique du Sud, Inde, et j'en oublie certainement.

Je relais sur cette liste l'annonce des 2 journées de rencontres Pro/Am à l'observatoire de Paris/Meudon les 6 et 7 octobre 2023 de 10H à 17h. L'inscription est gratuite, à faire impérativement sur le lien suivant pour pouvoir y participer : https://forms.gle/33ihme3Zhhj2uhGA8 Le vendredi 6 octobre sera consacré aux conférences Pro/Am dédiée aux programmes de l'API et projets émergents ainsi qu'un bilan des premières actions API Le samedi 7 octobre sera consacré aux présentations des collaborations en cours et à venir ainsi que des ateliers sur les sujet suivants : Séminaire #1 / 10h00-11h00 : - Séminaire BeSS (C . Neiner) / Étoiles Be - Séminaire ExoClock (P. Drossart) / Exoplanètes mission Ariel - Séminaire FRIPON (F. Colas) / Détection de météorites - Séminaire Kilonova-Catcher (TBD) / Ondes gravitationnelles Séminaire #2 / 11h00-12h00 : - Séminaire OCCULT (J. Desmars) / Occultations de petits corps - Séminaire RAPAS (W. Thuillot) / Alertes Gaia - Séminaire SolAp (M. Maksimovic) / Observations solaires - Séminaire Étoiles doubles (TBD) Puis dans l'après midi : - Atelier BeSS - Atelier ExoClock - Atelier FRIPON - Atelier Kilonova-Catcher - Atelier OCCULT - Atelier RAPAS - Atelier SolAp - Atelier Étoiles doubles Olivier Garde

Tout dépend comment est interprétée cette vitesse., une histoire de convention entre le signe + ou - moi j’utilise la même convention que SIMBAD : positif , la cible s’éloigne de nous négatif, elle se raproche et donc faudrait voir dans la doc de py.astro aprés la diiference entre vitesse heliocentrique et barycentrique n’est à prendre en compte que pour la mesure de vitesse de l’ordre de 100m/s

Si c'est pour scanner le soleil en H Alpha, oui, si c'est pour une autre longueur d'onde non.

J'ai reçu le colis via FedEx et je n'ai payé que de 28 € de douane et/ou frais de dossier, j'ai pas bien compris mais je ne vais pas me plaindre.