Michel Boissel

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  1. Décès de Jean TEXEREAU

    Bonjour à tous,Triste nouvelle en effet.C'est les secondaires du télescope Otto Struve de 208 cm que JTx avait retouché. Il a décrit ce travail dans ce document fort intéressant : http://articles.adsabs.harvard.edu.ezproxy.obspm.fr/cgi-bin/nph-iarticle_query?1965LAstr..79..297T&data_type=PDF_HIGH&whole_paper=YES&type=PRINTER&filetype=.pdf C'est le primaire de 272 cm du télescope Harlan J. Smith du même observatoire qui a pris des impacts de 9 mm !En février 1970, un nouvel employé quelque-peu dépressif, a tiré (en le loupant) sur son superviseur et a fini de vider son chargeur sur le miroir ! Heureusement le disque en silice a résisté, mais il possède maintenant 7 petits cratères qui sont masqués à la peinture ! On voit très bien les impacts sur cette photo : http://telescopes.stardate.org/images/107_slideshow/dscn0476.jpg
  2. Planification voyage au Chili

    quote:La frontière oui est vers 4200m , mais la route qui y mène monte à plus de 4800 mètres, et il n'y a pas bien long à faire sur les pistes perpendiculaires pour monter proche de 5000. Exact Jean-Luc, c'est une route qu'on n'a pas voulu emprunter car beaucoup trop fréquentée à notre goût. Il faut voir la file des phares de bagnoles arrivant d'Argentine le vendredi soir !Je viens de voir tes excellentes photos, comme je suis en zone blanche, ça m'a pris plus d'une heure pour les visionner ! Je confirme que pour le crâne du bovidé, c'était bien Agua Calientes. J'ai l'impression que quand on y est passé, le niveau d'eau était plus bas. Il y avait des morceaux de squelettes partout, dépassant de l'eau saumâtre. Ces pauvres bêtes ont du connaître une mort atroce. Les as-tu remarqué lors de ton passage ? A mon avis, ça fait vraiment un sacré moment qu'elles y sont.Pour mustagh, pas de soucis pour les bivouacs super-peinards, à peu-près n'importe où, où on est passé au Chili. Le tout, c'est de s'éloigner de la piste principale, d'où l'intérêt d'un 4x4 et surtout, de ne pas si prendre au dernier moment. Un bivouac, ça se prévoit et se prépare.Règles de base du bivouac (c'est même sa définition): monter le matos à la nuit tombante, tout démonter au lever du jour (les nuisibles -je parle des humains- ça dort aussi la nuit.) Avec ma compagne, on voyage partout comme ça, en kayak de mer, à pieds, en skis, et même en 4x4 pour la première fois au Chili. Se faire discret, s'intégrer au paysage, et là, ça vaut tous les cinq étoiles du monde pour pas un rond !
  3. Planification voyage au Chili

    Petite rectification, 4200 m pour le Paso Jama, Jean-Luc.Pour vous mettre l'eau à la bouche, mais pas celle-ci, visiblement pas très potable ! Salar de Aguas Calientes si je me souviens bien. Plus au Sud, à la latitude de Taltal. C'est un peu le far-west, non ? Là, pour le coup, on est sur Mars ... Notre campement sur Mars. Le 4x4, la tente, et nos jujus. [Ce message a été modifié par Michel Boissel (Édité le 10-01-2011).]
  4. Planification voyage au Chili

    Bonjour à tous,Avec ma compagne, nous avons passé deux semaines au Chili, en octobre dernier. Le but de ce voyage était la découverte du ciel austral et aussi celle de l'Atacama. On n'a pas été déçus !Avant tout voyage au Chili, lisez ceci, c'est plein de bons conseils : http://www.spaceobs.com/fr/trip.php Le Chili étant immense, visiter à la fois le Nord et le Sud du pays en 15/20 jours, est à mon avis irréalisable, mais tout dépend du type de tourisme que l'on souhaite faire. Nous, nous cherchons toujours à sortir des chemins battus, et les seuls touristes qu'on a vu, c'était à San Pedro. Là, c'était terrible : Après une semaine de bivouacs peinards (dunes du Pacifique, puis désert de l'Atacama) voir des hordes de grosses hollandaises écrevisses en short, ça fait un choc ! On est reparti aussi sec (c'est la cas de le dire) dans le désert !Nous avions loué un 4x4 à Santiago et après une nuit à l'hôtel dans cette monstrueuse mégapole (tous les guides déconseillent la conduite dans Santiago, quand vous y êtes, vous comprenez vite pourquoi !), avons pris la route pour le Nord.Après une nuit à La Serena (ville très sympa) où nos avons réussi à trouver ce qui nous manquait pour être en autonomie complète, nous avons enfin pu bivouaquer sous un ciel bien noir, près de la Silla. Au coucher du soleil, voir peu à peu, apparaître en vrai (on s'était préparé avec quelques séances de planétarium) les constellations australes, les nuages de Magellan, l'amas du Centaure, ainsi que nos constellations familières la tête en bas, reste un souvenir inoubliable.Comme matos, on avait seulement amené nos jumelles de 100 mm coudées à 90°, montées sur une fourche démontable très légère fabriquée maison, le tout sur un ancien pied de 115/900. Le but étant que toute la monture tienne sans problème et sans prendre trop de place dans un sac à dos, sachant qu'on allait plus tard, utiliser un 600 chez Alain Maury.En deux semaines, nous avons fait 6000 km dont au moins 3000 de piste. Nous n'avions pas de GPS et une seule carte. Il est très important de n'avoir qu'une seule carte ! Si vous en avez plusieurs, vous constaterez qu'elles se contredisent ! On naviguait assez à l'estime, se calant sur le soleil (pas évident au début, on est dans l'hémisphère sud !), les sommets, les lignes de chemin de fer abandonnées et énormément au pifomètre.Ce qui nous a le plus manqué, c'est deux bidons de carburant pour avoir de l'autonomie supplémentaire. Avec de quoi faire 550/600 km dans le réservoir, c'était vraiment trop peu et nous obligeait à des retours vers la civilisation. Les distances sont énormes. Parfois, même sur la panaméricaine, on peut faire plus de 350 km sans station service, alors imaginez quand vous pénétrez profondément vers la Cordillère. Il nous est arrivé de faire 280 km de piste sans rencontrer âme qui vive, donc il vaut mieux être autonome !Une deuxième roue de secours n'est pas un luxe, ou au moins de quoi regonfler une crevaison lente. Nous avons crevé deux fois, ce qui est fort peu, je trouve, vu les pistes pratiquées. En cas de grosse panne, mieux vaut être bon marcheur et un minimum entraîné à l'altitude. On est monté (en voiture !) jusqu'à 5300 m !Sinon, les paysages vous coupent aussi le souffle, la pureté de l'air est stupéfiante. Ce que vous croyez être à 5 km est en réalité à 20 ! On distinguait sans problème des sommets à 280 km ! A la tombée de la nuit, on s'est aperçu que la lumière de Vénus portait des ombres ! Alors, imaginez le Sagittaire presque au zénith ...Oubliez la haute définition. Si vous voulez trouver un ciel sans turbu, il vous faudra monter sur un sommet et une fois là-haut, avec le manque d'oxygène et le froid, vous n'assurerez plus une cacahouète ! Mieux vaut de pas dépasser 3500/4000 m pour passer la nuit. Ça va déjà dégringoler à -7/-10°. Donc, vêtements très chauds obligatoires, duvets sérieux et tout. Rassurez-vous, dès que le soleil se montrera, la température remontera aussi-sec et vous pourrez faire une toilette revigorante (très important, ça !). A 14 h, à 5300 m, il faisait 13° !Un truc important : si comme nous, vous décidez de bivouaquer, alors, il vous faudra de quoi faire chauffer votre popote. Contrairement à ce que Camping-gaz affirme sur son site, on n'a jamais pu trouver des cartouches à valve adaptées à notre réchaud. On trouve celles qui se percent sans trop de problème ou alors un standard qui se visse, à peu-près partout. L'ennui, c'est qui a fallu trouver le réchaud qui se vissait dessus et que ça nous a fait perdre presque une journée. Vous trouvez sans aucun problème des énormes machins, des barbecues, mais pas le moindre petit truc de camping ! Alors, emportez avec vous un petit réchaud pour les cartouches à percer, et faites le plein (prévoyez large) de gaz dans la première grosse ville. On a bouffé froid nos deux derniers jours à cause de ça.Enfin, pour finir, éviter de conduire de nuit. A part entre Santiago et La Serena, où il s'agit d'une vraie autoroute avec plein de péages, la panaméricaine (Ruta 5) peut vous réserver des surprises. On roule sur un billard et d'un seul coup, un énorme nid de poule ... Un truc à y laisser une jante. Il suffit de voir les débris de pneus - au moins un pneu au kilomètre - pour s'en rendre compte. Il est beaucoup plus sympa de prendre les routes de traverse ou parallèles, même si elles ne sont pas goudronnées, on y roule aussi bien voire mieux et c'est vraiment peinard. En plus, vous ne rencontrerez pas la police de la route, qui ne semble être ce qui se fait de mieux, question humour décalé ... Ça rigole même pas du tout !Certains guides vous conseillent de partir avec des dollars, mais c'est devenu obsolète, cours du dollar oblige. Il fut une époque où si l'on payait en dollars, on payait le prix hors-taxes. Seul, l'hôtel de Santiago nous a fait payer en dollars, mais avec la carte bancaire ...A l'aéroport, surtout si vous partez en voiture de location, n'oubliez pas de prendre des pesos, il y a un péage juste en sortant. Le cours du peso chilien correspond aux centimes de nos francs. Ça fait drôle de recalculer ça à nouveau !Sachez aussi, que la majorité des véhicules de location, ne peuvent passer les frontières argentines ou boliviennes, sans contrat particulier et donc plus cher.Vous n'êtes pas obligé de monter très au Nord pour avoir un beau ciel. N'oubliez pas que plus vous monterez vers les tropiques, plus les objets circumpolaires seront bas. Il y a 10° de latitude de différence entre Santiago et San Pedro de Atacama.Voilà, maintenant si vous n'avez pas envie d'aller au Chili, c'est vous qui voyez ...Amitiés,Michel.
  5. Monocentriques et flattener/amplifier Siebert Optics

    Tout d'abord, merci à vous deux.Pierre : effectivement, un ancien oculaire astrophysics de 12 mm pourrait faire l'affaire mais quid des plus longues focales ? En tous cas, c'est une piste à suivre, je n'avais pas pensé au marché d'occasion, mais sans doute pas facile à trouver sous le sabot du premier équidé venu.ceresius38 : j'avais déja pensé aux RKE Edmund, c'est une bonne idée, en plus pas ruinante et une gamme de bonnes focales, mais que donnent-ils à F/D 4 avec une barlow X3 ? D'autre part, le monocentrique est un ensemble de 3 lentilles en un seul groupe, peut-être supérieur ?Donc la question est : le couple monocentrique/flattener-amplifier de Siebert Optics est-il préférable à un ensemble bon oculaire planétaire/bonne barlow à F/D 4 ?Je sais, je suis emm...., mais aussi gascon d'adoption depuis 30 ans et ça déteint !Amitiés, Michel.
  6. Monocentriques et flattener/amplifier Siebert Optics

    quote:En cassegrain, va pas falloir prendre des oculaires à trop petites focales...déjà un 10mm donnera x800 (et 2.7D), attention il faudra que les conditions soient exceptionnelles !!Merci NUNKY, mais j'ai quelques heures de vol en astro et je connais la chanson !En fait, si je pensais à Siebert Optics, c'est qu'il propose une série de monocentriques de 24.5 mm au 10 mm de focale. C'est, je crois, le seul à le faire. A notre foyer Cassegrain (7860 mm) avec le 24.5 mm, le 17.5 mm, et le 12 mm, cela nous donnerai respectivement X 321, X 449 et X 655. Vu les 25° purement exploitables des monocentriques cela ne représente que des champs de 4.7', 3.3' et 2.3' ! C'est donc ultra-spécialisé pour le planétaire.Les mêmes oculaires au foyer Newton (1219 mm) avec un flattener/amplifier de X 3, nous donneraient X 149, X 209 et X 305, soit en champ exploitable 10', 7.2' et 4.9'. On serait bien dans les clous.J'aimerais vos avis sur cette formule de Siebert Optics, ou du moins sur d'autres types de solutions, sachant que ce que je recherche, c'est uniquement pour le planétaire. En fait, on se contrefout d'avoir un grand champ, on recherche un piqué et une transmission maximum.Merci d'avance, Michel
  7. Objectif achro ISTAR et folded refractor

    J'allais oublier. J'ai trouvé ça par hasard. Un triplet de 200 ouvert à 12. Si quelqu'un était sur place pour le tester, ça vaudrait peut-être le coup ? http://www.surplusshed.com/pages/item/t1649.html Michel.
  8. Objectif achro ISTAR et folded refractor

    quote:Quand Bernard Lyot a installé la lunette Schaer de 600 au Pic, il a au départ obtenu des images imparfaites, imputables aux miroirs plans. Il a dû les faire reprendre par Couder et faire plusieurs tentatives d'aluminiures avant que les résultats ne soient satisfaisants. En effet les défauts d'aluminiure dégradaient le front d'onde... bon, de nos jours les techniques d'aluminiure sont certainement plus performantes, mais c'est dire la qualité nécessaire au niveau de ces plans.Bonjour à tous,Une petite rectification : à l'époque, il ne s'agissait pas d'aluminures mais d'argentures, et avec les conditions du Pic qui ne facilitaient absolument pas les choses, réaliser des bains d'argenture homogènes tenait de l'exploit.D'autre part, pour confirmer ce qui est dit plus haut : cet excellent objectif des frères Henry était ouvert à F/D 30 ! C'était celui du grand équatorial coudé de Paris. L'atlas photographique de la lune réalisé à l'époque avec cette formule optique, malgré le soin apporté au prises de vue ne montrait pas plus de détails qu'un astrographe classique de 20 cm.C'est une fois monté en réfracto-réflecteur ( les miroirs plans travaillant avec une incidence "normale" ), et après une très longue mise au point effectuée par Lyot et Gentili, que cet objectif donnera tout son potentiel. La plus grosse difficulté était d'obtenir un bon équilibre thermique des différentes masses optiques.N'oubliez pas que cet instrument fournira les meilleures images planétaires au monde de l'après-guerre !Vous trouverez ici un excellent article sur la mise au point de cet instrument par Lyot lui-même, parut juste après la mort de ce génie : http://adsabs.harvard.edu/abs/1953LAstr..67....3L Amitiés, Michel.
  9. Bonjour à tous,Je me présente, Michel, 52 ans, vivant dans le Gers. Certains d'entre-vous me connaissent déjà, car je suis un des animateurs nuit au Pic du midi pour le compte de la ferme des étoiles.Donc un grand bonjour aux OA, à l'équipe du T60 et à ceux qui fréquentent le 1M !J'ai un copain qui est en train d'installer en pleine campagne gersoise son petit observatoire. Son télescope est une vraie bête de course : Optique réalisée par JML, primaire de 308 mm, foyer newton F/D 4, foyer cassegrain F/D 26 (obstruction 0.19), lame de fermeture et le tout sur une monture Valméca VMA 200. Séchez vos larmes, ce mec a hérité d'un oncle d'Amérique qu'il ne connaissait pas ( comme quoi ça arrive !) et s'est fait plaisir. Bref, un engin comme ça, tue en planétaire et pas seulement ! Alors voilà ma question : histoire de tirer la quintessence de cette optique, j'aimerai qu'on l'équipe d'oculaires bien adapté. Pour le foyer cassegrain, j'envisagerai quelques monocentriques. Est-ce que quelqu'un a essayé ceux de Siebert Optics ?Si oui, que donnent aussi les correcteurs ( flattener/amplifier ) adapté à cette série de monocentriques sur un foyer à f/d 4 ? ( Si on est en configuration newton, c'est histoire de pouvoir jauger la turbu à fort grossissement avant de passer en config cassegrain. Le changement du secondaire n'est pas une opération anodine, surtout avec la lame de fermeture )Merci pour vos réponses,Michel