Géo le curieux

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Tout ce qui a été posté par Géo le curieux

  1. L'astronomie sexiste?

    Ne soyons pas sexistes : Marie Curie n’est pas la seule femme a à avoir reçu 2 prix Nobel, non, cette façon de dire les choses est réductrice et sexiste. Marie Curie est la seule personnalité scientifique (hommes et femmes confondus) a avoir été doublement récompensée (dit comme ça c’est moins sexiste).
  2. BepiColombo, mais pouquoi donc ?

    Sept ans d'attente avant que Bepicolombo arrive sur Mercure, cela fait beaucoup, trop pour certains (trop âgés ?). Mais on a guère le choix pour arriver à se satelliser autour de cette planète à moins de disposer de fusées super puissantes. Une nouvelle mission n’est donc pas pour demain (ce n‘est pas dans les projets d‘Elon Musk), alors ne faisons pas la fine bouche, profitons-en. Je comprends mal le dédain que cette mission suscite chez certains. Ce n'est pas mon cas et je trouve que mieux connaître cette planète fort peu étudiée jusque là n'est pas sans intérêt, même si c’est « la plus nulle du système solaire » (aucune chance d’y trouver des traces de vie) et que ça coûte cher (comme toute exploration spatiale). Merci Huitzilopotchtli (Wouah ce nom...) pour ce fil qui a le mérite de nous tenir au courant du départ imminent de Bepicolombo, repoussé depuis des années, et de tenter de raviver l‘intérêt pour cette mission sur Astrosurf.
  3. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Le très gros avantage des missions robotisées sur les missions habitées, c'est leur efficacité à bien moindre coût, comme le rappelait Motta. Il suffit de comparer le travail effectué sur la Lune lors les six missions Apollo (au total 33 heures et demi de travail effectif lors des diverses sorties des astronautes) avec le travail effectué lors des 6 années passées sur Mars par les rovers Sipirit et Curiosity et les 13 années de Oppy (25 ans au total). Nos robots sont peut-être plus lents et moins efficaces que des astronautes, mais ils restent à bosser sur place incomparablement plus longtemps et pour beaucoup moins cher (sans parler des risques encourus par les astronautes).
  4. Actualités de Curiosity - 2013

    Roul ne précise pas l'unité de temps utilisée en bas. Il doit s'agir de secondes. 200 milliards de secondes cela fait un peu plus de 6000 ans, âge de la création du monde selon la Bible. C'est donc correct.
  5. Actualités de Curiosity - 2013

    Oui, le char de Tintin est assez amusant. Mais leur fusée, grâce au génial Tournesol est surpuissante, assez pour amener sur la Lune un char blindé (pour les protéger des météorites sans doute). Mais ils auraient mieux fait d’y amener davantage d’oxygène, ça pèse moins lourd et ça leur aurait évité de gros problèmes pour le voyage de retour. De plus Tintin, aurait mieux fait, avant d’embarquer, d’apprendre à piloter ce char (il nous dit lui-même qu’il le pilote pour la première fois sur la Lune...). Tout aussi sérieux que cette première expédition lunaire syldave, j'apprends sur ce fil, que dans le Grand Canyon, selon Roul, "les couches géologiques sont de 200 millions en haut et près de 200 milliards d'âge en bas" 200 milliards !!! S’il s’agit d’années, c’est génial, on va pouvoir étudier des couches déposées bien avant le Big-bang. Ça va passionner tous les astrophysiciens... Il n’y a pas que Curiosity qui semble avoir des problèmes de restitution de données ! ___ Pour Curiosity, ce qui est inquiétant c’est que le deuxième ordinateur actuellement présenté comme « de secours » est déjà tombé en panne et que celui utilisé ensuite jusqu‘à maintenant, en rade lui aussi, sauf erreur de ma part, était justement celui qui était prévu pour être celui « de secours ». Les deux ordinateurs à bord semblent donc avoir des problèmes. Il y a du pain sur la planche pour les spécialistes en informatique de la Nasa.
  6. Actualités de Curiosity - 2013

    "Au cours des derniers jours, les ingénieurs de JPL ont travaillé sur un problème de Curiosity qui l’empêche d’envoyer une grande partie des données scientifiques et techniques stockées dans sa mémoire. Le rover reste dans son mode normal et est par ailleurs sain et réactif." Nous dit Ashwin Vasavada du JPL. Qu'est-ce que c'est que cette langue de bois ? Autrement dit il semble y avoir un gros problème, mais à part ça tout est "normal" et "sain", tout va donc très bien madame la Marquise. Il ont une drôle de façon de communiquer au JPL. En attendant que ce problème soit résolu, s'il peut l'être (espérons, prions la Madone de la vallée argileuse), pour que notre très cher et valeureux Vauffy ne reste pas au chômage, j'ai une question : Sur les panoramiques de Thomas Appéré du 9 septembre on peut voir au premier plan comme un vieux bidon cabossé. Qu'est-ce donc ?
  7. Hayabusa 2 à l'assaut de Ryugu

    Les images sont parfois trompeuses... A voir les photos de Ryugu prises par Hayabusa, cet astéroïde a l'air de teinte très claire, presque blanc. Or c'est l'exact contraire, il est plus noir que du charbon. Ces photos sont donc très surexposées. Mais bon, c'est finalement assez subjectif, une question de contraste. Sur le fond totalement noir du ciel intersidéral, même plus sombre que du charbon, cet astéroïde apparaît lumineux et par contraste, il a donc l'air de teinte claire. Le Lidar, mal calibré, tout comme nous devant ces photos, s'est fait piéger.
  8. La fin de l'heure d'été?

    La fin de l'heure d'été ? Peut-être pas. Comme nous le dit BobMarsian, il semble actuellement en Europe qu'une majorité soit favorable à un abandon du changement saisonnier de l'heure légale, mais cette même majorité, d'après les sondages d'opinion, semble préférer l'heure d'été à celle d'hiver (ça doit leur rappeler les vacances...). Si cela se confirme il risque donc de ne pas y avoir la fin de l'heure d'été, mais plutôt de celle d'hiver. On sera donc à l'heure d'été, même en hiver. Dommage, de mon point de vue, car l'actuelle heure d'été est la plus décalée par rapport au Soleil. Chez moi, dans le Sud-ouest de la France, quand le Soleil est au plus haut, il est près de 2 heures de l'après-midi (heure légale), alors qu'en réalité c'est midi, le milieu de la journée. Pas très naturel, ni astronomique, comme heure légale. Le moment le plus chaud de la journée, en heures d'été, se situe généralement vers 16 h, pas à midi. Cela me rappelle les conseils donnés par "Monsieur canicule", nommé par le gouvernement suite à un été particulièrement chaud il y a une quinzaine d'années. Au début de l'été suivant, ce brillant technocrate diffusait sur les ondes le conseil suivant : "Faites preuve de bon sens, ne sortez pas à midi, il fait trop chaud, attendez 4 heures de l'après-midi." Je crains que les décisionnaires de la Commission Européenne soient un peu du même genre un peu "déphasés", des bureaucrates ou politiciens qui quittent rarement leurs bureaux ou voitures climatisés.
  9. Pilote nº1, octobre 1959.

    "...et vous aurez certainement, dans votre vie d'homme, l'occasion d'aller dans la Lune." Est-ce vraiment trop optimiste (ou utopiste ?) cette cosmique prévision de Pilote ? A bien y réfléchir (façon Goscinny, on est dans Pilote), voilà une prédiction plutôt réaliste. Vous n'avez jamais été dans la Lune Kaptain ? Moi si, plusieurs fois, comme beaucoup d'autres, et j'aurais certainement, dans ma vie d'homme, l'occasion d'y retourner.
  10. Qui connait cette image d'Olympus Mons ?

    J’ai cherché à me renseigner, depuis mon dernier message, sur l’origine de l’escarpement marquant le pourtour d’Olympus Mons (de 2 à 6 Km de haut, ce n’est pas rien). Diverses hypothèses sont émises. Certains évoquent l’érosion (par le vent ? l’érosion de milliers de mètres d’épaisseur de dépôts volcaniques dont d’importantes coulées de lave ? j’ai du mal à y croire, c‘est dur le basalte et je vois mal comment obtenir l‘effet résultant actuel). D’autres évoquent des glissements de terrain « induits par une fonte massive de permafrost » (dixit Wikipédia). On rejoint là l’autre hypothèse qui y voit un volcan à l’origine sous-glaciaire, comme pour les volcans terrestres appelés « Tuyas » évoqués dans mon précédent message. Mais ça explique mal que l’on trouve des coulées de lave qui se prolongent bien au delà de l’escarpement, et l’échelle du phénomène, dans le temps comme dans l’espace, est radicalement différente. A cet escarpement s’ajoute une autre particularité à prendre en compte qui est celle « d’auréoles » (des lignes de crêtes, comme des rides ou plissements) qui s’étendent sur plus d’un millier de Km autour du volcan. Un peu comme si l’ensemble avait glissé, ou flué, autour du volcan, lequel est situé en périphérie du bombement du dôme de Tharsis. Fluage qui peut avoir été favorisé par la fonte en profondeur d’une part de glace (le « permafrost ») sous l’effet de l’apport thermique de cette zone volcanique. J’ai un faible pour cette dernière hypothèse qui me semble en cohérence avec ce que l’on observe de l’autre côté du dôme de Tharsis dans la région où prend naissance Valles Marineris et ses formidables débâcles glaciaires. Tout cela laisse à penser que le sous-sol de Mars dans son hémisphère nord a renfermé beaucoup de la glace (les cratères « splash », entre autres, en témoignent) et en renferme sans doute encore dans le très épais remplissage de cet hémisphère en dépression (sans parler de « lacs souterrains » d’eaux saumâtres comme une récente interprétation de sondages radars le laisse présumer). C’est sans doute le cas aussi autour d’Olympus Mons, ce qui pourrait expliquer sa topographie singulière avec son escarpement à la base et ses « auréoles » tout autour. Cela pourrait résulter d‘un très lent glissement, ou fluage, des terrains qui l’entourent, favorisé peut-être par une fonte partielle de glace en profondeur (ou de « saumures »). Une rhéologie (à défaut de tectonique) des terrains martiens très particulière, très lente mais non sans effets au cours de milliards d’années. Voilà où j'en suis de mes hypothèses. Vivement l’arrivée sur Mars d’un bon sismomètre (made in France) pour tenter d’en savoir plus sur la nature du sous sol martien et pouvoir mieux décrypter son histoire géologique.
  11. Ah ! "L'inchoatif de l'ineffable" ... Merci PascalD, j'enrichis mon vocabulaire d'une belle et sibylline expression. Merci aussi pour cette intéressante vidéo et au professeur Tournesol pour son petit résumé cordiste, non youtoupurbeurré, accessible à mon entendement.
  12. Hayabusa 2 à l'assaut de Ryugu

    Oui, d'accord avec Mercure. J'étais venu sur ce fil pour avoir des nouvelles d'Ayabusa et il m'a fallu reculer de deux pages pour en trouver. Tout ça pour une contrepèterie, pas bien méchante et facile à comprendre (et je ne suis pas polytechnicien). Mieux vaut ayabuser.
  13. Qui connait cette image d'Olympus Mons ?

    La belle image de synthèse postée par Kaptain (celle du banquier marsophile) a un relief très exagéré. Elle met bien en évidence une singularité topographique d'Olympus Mons dont l'immense cône volcanique (aux pentes très faibles) s'arrête assez abruptement sur presque l'ensemble de son pourtour par de fortes pentes atteignant plusieurs milliers de mètres de dénivellation. Ce pourtour singulier est propre à Olympus Mons, on ne le retrouve sur aucun autre volcan martien. Comment expliquer cette singulière topographie ? La seule explication que j'ai réussi à trouver fait référence à certains volcans terrestres qui présentent la même caractéristique (leur cône se termine abruptement par de fortes pentes) et qui se situent en milieu glaciaire (certains volcans islandais en particulier). Mais cela à une bien plus petite échelle. Si on extrapole cette explication à Olympus Mons il faut alors imaginer un immense et très épais glacier (type inlandsis) qui l'entourait jadis (et l'entoure peut-être encore plus en profondeur, glacier du type alternance et mélange de glace et de cendres volcaniques). Comme je suis curieux, j'aimerais savoir si quelqu'un sur ce forum a une autre explication ou des références d'études portant sur cette topographie très particulière, et curieuse, d'Olympus Mons ? D'avance merci.
  14. Actualités de Curiosity - 2013

    Merci Vaufrèges pour les précisions, très détaillées, apportées aux moyens d'analyses offerts par le labo de Curiosity. J'ignorais qu'il était possible de les réaliser à plus basse température et donc de contourner le problème. Dans ces conditions je comprends mal effectivement pourquoi Curiosity lambine ainsi laborieusement sur Vera Rubin au lieu d'aller, comme prévu depuis maintenant six ans, vers la vallée argileuse enfin toute proche (???).
  15. Actualités de Curiosity - 2013

    Il semble en effet que les géologues aient pris le pas sur les exobiologistes. A cela deux raisons me semble-t-il : La première raison est liée à la présence de perchlorates, qui, compte tenu des moyens d’analyse dont dispose Curiosity, ne permettent pas de déterminer sans ambiguïté si les argiles renferment des molécules organiques attribuables à d’anciennes traces de vie. L’objectif initial de la mission (atteindre les argiles pour y recherche la preuve de telles traces de vie) se trouve donc sérieusement compromis. La Nasa, ne tient sans doute pas trop à le souligner. La deuxième raison est que, à défaut de pouvoir prouver la présence de vie passée, l'on aimerait bien comprendre la géologie de cette zone et la succession des évènements paléoclimatologiques et stratigraphiques ayant conduit à cette crête d'hématite (dénommées "Vera Rubin") à laquelle succède, en déclivité topographique, la zone argileuse. Je ne sais quelles hypothèses envisagent les géologues de la Nasa pour l’expliquer (une paléovallée en inversion topographique comme le suggérait Vaufrèges ? mais comment expliquer les dépôt argileux situés derrière ?). Le long séjour fait par Curiosity à ce niveau et son très long détour, avec retour vers la zone de transition avec les dépôts lacustres sous-jacents, semble prouver que cela pose un problème d’interprétation géologique. Espérons que la nouvelle tentative de forage va enfin marcher et apporter quelques informations complémentaires intéressantes. Après, il sera toujours temps (enfin ! après 6 années de suspens bien entretenu...) d’aller voir du côté de la vallée argileuse et d’essayer de comprendre comment tout cela s’est déposé il y a plusieurs milliards d’années vers l’actuel pied du mont Sharp au coeur de ce cratère martien. A défaut de pouvoir prouver la présence de vie passée (à cause des perchlorates), le nouvel objectif de la mission semble être de faire de la bonne géologie martienne (et de la climatologie) dans ce très intéressant et singulier cratère. Six ans que tu nous tiens informé de ce qui se passe la bas, Vaufrèges le Marsophile, bravo et encore merci !
  16. Rosetta -100 jours :)

    "Une boule de neige sale", c'est, faute d'observations sur place, l'image peu précise que l'on se faisait des comètes avant la mission Rosetta. On en sait maintenant davantage, du moins pour Tchouri. Outre la glace d'eau, une des surprises de cette mission a été de découvrir une forte proportion d'éléments carbonés (des chaînes moléculaires à base de carbone). Ils représenteraient près de la moitié (environ 45 %) des éléments, autres que la glace d'eau, de la composition de la comète (le reste s'apparentant à des silicates). C'est sans doute ce qui contribue à donner cette teinte globalement sombre à la comète, les composés carbonés étant généralement sombres (si on mélange à de la glace de la poussière de charbon, elle devient sombre, même si la proportion de glace reste prépondérante). Oui, iblack, black is black, même avec du blanc. D'autres comètes que Tchouri ont cette même caractéristique (faible albédo).
  17. Blue Origin : 1ère fusée réutilisée avec succès ?

    Oui, impressionnant, nouvelle belle réussite. Mais pour les futurs passagers, cela va faire cher pour seulement dix minutes de vol. Le premier vol habité en Montgolfière, gratuit pour les deux passagers, a duré deux fois plus longtemps (mais ils sont montés cent fois moins haut). Avantage de cette fusée : elle semble peu polluante, contrairement aux fusées plus classiques, en particulier celles équipées de booster à poudre qui dégagent beaucoup de fumées toxiques. Celle de Blue Origin ne fume pas. Elle fonctionne à l'oxygène et l'hydrogène dont la combustion donne de la vapeur d'eau. Bonne idée, c'est Blue, c'est "bio".
  18. Il y a 50 ans paraissait...

    Et oui, cinquante ans déjà. Cet excellent film date de 1968. A cette antique époque, ce film de science fiction envisageait les progrès de la conquête de l'espace dans un lointain futur: l'année 2001. En 2001, on avait construit une magnifique station spatiale avec pesanteur artificielle, des bases lunaires desservies par des bus et des vaisseaux capables de faire voyager l’homme jusque vers Jupiter. La conquête spatiale s’avère plus laborieuse que prévue par le génial Stanley Kubrick. A propos de Kubrick et la conquête spatiale, je vous recommande l’excellent documentaire « Opération lune » réalisé par William Karel en 2002. Ce film apporte la preuve irréfutable, grâce à de passionnants interviews de gens célèbres (dont le président des États-Unis en personne) que les expéditions Apollo sur la Lune n’ont jamais eu lieu. C’est Kubrick qui a tout inventé et réalisé les fausses images des expéditions lunaires diffusées par la Nasa. Ce film « documentaire » est très bien fait, on s’y croirait... et certains l’ont cru. Mama mia !!!
  19. Sonde JUNO : destination Jupiter

    Ouahh !!! Contrairement à ce que je supposais, les deux animations 3D montrent un formidable relief au sein de ces gigantesques cyclones. Si l’effet 3D n’est pas exagéré par le montage de l’animation, compte tenu de l’échelle et des effets de changement de perspective, les différences d’altitude ont l’air d’avoir plusieurs centaines de Km. Les zones hautes sont les plus froides (en noir et rouge sombre), les zones basses sont les plus chaudes (en blanc et jaune). La durée de rotation de ces cyclones varie entre 26 heures pour le plus rapide et 60 heures pour le plus lent. Ils ont l’air très stables d’un survol à l’autre (tous les 53 jours environ). Sur Io, la vue en infrarouge met bien en évidence les volcans.
  20. Du plomb dans l'aile de MOND ? Une galaxie sans matière noire...

    Ce fil concerne la découverte d'une galaxie sans matière noire, mais pas sans matière grise. Et il en faut une bonne dose, de matière grise, pour arriver à s'y retrouver dans la complexité des sciences actuelles. Tu as bien de la chance, Tryphon, d'arriver à maîtriser tout ça, à base de complexes « objets mathématiques », de « constantes de couplage », dérivées multiples et chemins de Feynman. C’est vraiment navrant que je n’y arrive pas, mais je fais confiance à ceux qui y arrivent et ce n’est pas grave puisque cela te fais sourire, tout comme moi. Il n'en reste pas moins que nos théories actuelles se heurtent à un mur de compréhension analytique quand on les extrapole aux observations astrophysiques. On arrive à expliquer beaucoup de choses, mais pas tout. Et ce qui ne s'explique pas devient de plus en plus gênant car cela concernerait la grosse majorité du contenu de l'Univers ou les lois qui le régisse (le problème de la gravitation et/ou de cette bien énigmatique "matière noire"). Il est question de la recherche d'une "nouvelle physique" (cf. le fil sur le LHC), mais cette recherche se fait en générale en prolongement de la physique actuelle. Intuitivement, j’ai tendance à penser, au point où on en est, qu’il faudrait autre chose, un nouveau paradigme. Quelque chose de beaucoup plus radical. On continue à faire du géocentrisme en extrapolant telles quelles et sans nuance ni incertitudes, à l’échelle de l’Univers, les lois physiques élaborées ici sur Terre. Elles sont élaborées et vérifiées dans des conditions et un environnement qui ne sont pas ceux de la majorité de l’Univers. Conditions locales qui sont les nôtres et qui ne sont ni invariantes, ni homogènes, ni isotropes, pas plus que parfaitement définies (sinon statiquement par rapport à certains invariants pris comme base référentielle). Je suis, à ma façon, plus philosophe (une horreur pour certains... sur ce site) que mathématicien ou physicien. Mais la philosophie n'est-elle pas à la base de la logique utilisée en mathématique, laquelle est à la base de la physique ? Tournesol en sait bien plus que moi, c’est un excellent professeur, il explique fort bien les choses et je le lis avec toujours beaucoup d’intérêt, ainsi que d'autres sur Astrosurf. En furetant un peu partout, ce que je comprends au final, c’est que l’on ne comprend pas tout, loin de là, et que l’observation astronomique nous réserve sans doute encore bien des surprises. C’est un fait d’observation: les nouveautés non prévues par nos théories (qu’il faut adapter en conséquence) n’arrêtent pas de tomber du ciel. C’est un passionnant feuilleton, où le cosmos s’avère rempli d’« OVNI » (Observations Variées Inattendues). Après les trous noirs primordiaux, aux dernières nouvelles sur ce fil, on a découvert une galaxie « normale » qui obéirait aux bonnes vieilles lois de Newton (sans trous noirs ni matière noire, pas plus que de théorie MOND), ce qui n’était pas prévu et n’est pas la norme. Bien à vous tous. Avec l’Univers entier à étudier et expliquer, la science et l’astrophysique ne sont pas prêtes d’être en panne de carburant, il y a du pain sur la planche... Assez causé, il me faut consulter mon horoscope pour le vendredi 13 qui arrive (prévoit-il une catastrophe, genre grève des trains ?).
  21. Sonde JUNO : destination Jupiter

    Je pense que l'effet de relief est trompeur en donnant l'illusion d'ombres portées. C'est le cas en particulier du vortex central du pôle nord qui a l'air déprimé comme un siphon de baignoire. Ce n'est qu'une impression sans doute dû aux fausses couleurs infra rouge qui renseignent plutôt sur la température. Avec de telles couleurs on a l'impression de voir un magma en fusion, type laves volcaniques. C'est assez impressionnant. L'image du haut, avec ses traits repères centrés sur le pôle sud, m'évoque un beau vitrail de cathédrale. Pour le côté hexagonal de certains tourbillons, ce n'est pas évident, j'ai du mal à le voir. Ils sont dans l'ensemble assez irréguliers, contrairement à la belle figure hexagonale du pôle nord de Saturne.
  22. Sonde JUNO : destination Jupiter

    Merci Jackbauer2 pour ces images des pôles de Jupiter vus en infra rouge par Juno. D'après l'article joint, l'image du haut (postée le 9 Janvier) n'est pas une vue du pôle Nord, mais du pôle Sud. On y voit un cyclone centrale entourée de cinq autres d'un diamètre d'environ 5600 à 7000 Km. Autour du cyclone centrale du pôle Nord (récente image ci-dessus) il y a 8 cyclones un peu moins gigantesques d'environ 4000 à 4600 Km de diamètre. Par ailleurs l'article analyse les résultats des mesures gravimétriques réalisées par Juno en relation avec les diverses bandes atmosphériques qui cernent Jupiter de part et d'autre de l'équateur et qui tournent en sens opposés (cf. la vidéo jointe à l'article). Ils ressort de cette analyse que l'épaisseur de l'atmosphère concernée par ces bandes en rotations contraires serait très importante, de l'ordre d'environ 3000 Km. Ce résultat est inattendu et encore inexpliqué. Plus profondément, le matériau semble tourner normalement comme un seul corps rigide.
  23. Le temps astronomique, humain et quantique

    En sciences physiques le temps se mesure avec la seconde qui vaut très exactement "une seconde par seconde" Dans l'espace-temps de la lumière, la seconde vaut très précisément 299 792 458 mètres, pas un de plus. Sauf pour la première seconde du Big-bang où à cause de l'inflation elle vaut fichtrement plus. Mais si c'est la première, ce n'est donc pas la seconde.
  24. L'expansion pour béotien

    "Mais tu dis que la lumière est le support de l'information : non, la lumière est l'information qu'on observe." Me dis-tu. Il ne suffit pas que la lumière soit de l’information en elle-même, il faut lui donner un sens à cette information. Attention Bruno, on va bientôt nous soupçonner de faire de la « philosophie » ou quelque chose de ce genre. Mais comment y échapper à l’échelle de l’Univers entier quand la science navigue dans le référentiel de la lumière entre le temps présent et le temps zéro et entre l’espace infini et/ou concentré en un point ? J’ai lu Jean-Pierre Luminet et j’apprécie sa façon de présenter les choses. Je suis comme toi, je le recommande. J’ai aussi lu d’autres livres traitant d’astronomie et d’astrophysique ou de nombreux articles à ce sujet (pendant plus de 50 ans). Désolé si j’ai l’air mal renseigné ou avec des idées loufoques, ringardes ou confuses. Je me suis intéressé aussi à l’épistémologie des sciences ce qui m’aide à mieux les comprendre, ainsi qu‘à la physique quantique, son montage conceptuel, son formalisme particulier, le « paradoxe EPR ». J’ai lu des articles d’Alain Aspect, suivi (sur le net) ses conférences et celles de divers autres scientifiques, je me suis intéressé aux travaux de Serge Haroche (prix Nobel de physique) ou à ceux plus récents d’Anton Zeilinger portant sur la lumière en prolongement des travaux d’Aspect. Cela m’influence sans doute dans le regard que je porte à l’astrophysique en cosmologie et la façon dont je le présente. Je ne sais plus qui disait que la science actuelle avait quelque chose de « schizophrénique ». J’en ai fait l’expérience quand je pousse trop loin la notion de relativité. Assez philosophé, au bout du compte, appliqué à la cosmologie, tout ça c’est de la théorie et rien ne vaut le concret, bien réel, comme les OVNI par exemple.
  25. L'expansion pour béotien

    C'est pourtant bien la lumière (ou ondes électromagnétiques si tu préfères) qui véhicule l'information venue de l'espace et que l'on interprète à l'aide de nos lois de la physique. C'est de loin la principale source d'information que l"on peut en avoir. Le problème est de l'interpréter. De même dans nos fibres optiques c'est elle aussi qui me permets de vous envoyer mes élucubrations de Charlot qui n'a jamais rien lu ni rien compris.. Bon. désolé Bruno, il semble qu'il y ait gros malentendu. J'arrête, c'est mal parti, je vais aller voir du côté de Mars..