Bill46

Volfoni ? Ca flingue de partout ici !

Peut-être est-ce en rapport avec les apparitions récentes de monolithes sur Terre ? Et si... non, Voyager 1 est actuellement dans la direction de la constellation d'Ophiuchus et Voyager 2 dans celle du Paon. Je pensais à V'ger. On ne peut pas envoyer Spock pour aller voir ? Ah non, il n'est plus là.

L'aileron supérieur abîmé du SN9 a bien été démonté et devrait être (ou a déjà été) remplacé par un autre provenant du prototype SN10.

La plupart des éléments de construction de la Super Heavy (BN1) sont désormais en place à Boca Chica. L'assemblage des différentes sections a démarré depuis quelques semaines. Si le premier test de lancement/atterrissage du "Booster Number 1" devrait se faire avec 2 ou 3 Raptors seulement, à terme c'est 28 moteurs (dont 8 réorientables) qui devraient équiper le formidable étage (6 600 tonnes de poussée au décollage, deux fois la puissance d'une Saturn V, plus de trois fois celle d'une Falcon Heavy). Impossible de dire pour l'heure quel sera le Starship qui constituera dans le futur l'étage supérieur.

Reporté au 22 décembre.

N'est-il pas possible de modifier le titre de ce fil ? Toujours des oiseaux de mauvais augure... Les derniers tests de déploiement et de mise en tension à grande échelle de l'écran thermique du télescope James Webb se sont déroulés en cette fin d'année sur le site du Goddard Space Flight Center de la NASA à Greenbelt dans le Maryland. Cet écran, qui protège les capteurs sensibles du télescope en réfléchissant la chaleur et la lumière du Soleil, constitué de plusieurs couches de polymère en Kapton®, fait, une fois déployé, la taille d'un court de tennis. Les 5 membranes dont il est constitué sont dépliées, déployées et tendues jusqu'à la position finale par 139 actionneurs, 8 moteurs et des milliers d'autres composants. Replié en deux de chaque côté du télescope sous la coiffe d'une Ariane 5 lors du lancement, l'écran se déplie ensuite lentement à l'horizontale dans l'espace, en l'absence de gravité cette fois-ci, sous l'action de deux bras, puis, dans un mouvement synchronisé, les membranes protectrices sont tendues et séparées lentement les unes des autres. https://svs.gsfc.nasa.gov/vis/a010000/a013500/a013546/JWST_SShields_Deploy_ProRes_60fps.webm Le transport du télescope James Webb au Centre Spatial de Kourou est toujours prévu pour l'été 2021. https://www.nasa.gov/feature/goddard/2020/webb-sunshield-successfully-unfolds-and-tensions-in-final-tests/?linkId=107446586

Le "monument" SN8 est toujours là (© Bocachicagal). Il faudra bien un jour ou l'autre le chasser de la zone d'atterrissage !

Oui, du seul côté devant subir la rentrée atmosphérique. Quant à la solution finale qui sera utilisée, je ne sais pas trop. Tuiles TUFROC ? Bouclier transpirant (refroidissement avec du méthane liquide, système plus lourd) dans certaines zones ? Un mix des deux ? Cela a déjà été évoqué. Les ingénieurs de SpaceX ont dû se pencher sur la question et n'ont sans doute pas fini de débattre sur le sujet et de tester plusieurs options... Quant au poids, une tuile TUFROC, qui résiste à une température de 1 970 K, a une densité de 0.4 g/cm3. La problématique de SpaceX est surtout d'avoir un bouclier thermique efficace, résistant et surtout réutilisable de multiples fois avec une maintenance minimale tendant vers zéro. Pour l'instant, les quelques tuiles montées sur les prototypes ont plutôt servi à sans doute valider leur mode et méthode de fixation sur l'acier inoxydable et à voir comment elles tenaient dans le temps et aux intempéries. Comme il a déjà été dit, des exemplaires ont été aussi testés en conditions réelles de rentrée atmosphérique à bord de cargos Dragon par exemple et d'autres ont subi de rudes conditions en laboratoire... Mais sur le comportement de Starship en situation de rentrée atmosphérique, ça sera autre chose : c'est l'une des étapes majeures qui restent à franchir.

Bon, c'est t'y bon ou c'est t'y pas bon ?

Puisque le titre de ce fil parlait du roadster Tesla, le voilà comparé aux différents prototypes Starship :

Les tuiles hexagonales en cours de test pour le futur bouclier thermique pendant la rentrée atmosphérique montées sur la peau de SN9 :

A Boca Chica, on a greffé sur Starship SN9 l'oreille intacte de SN10 en remplacement de celle endommagée par la glissade contre le hangar. De bon augure pour un futur vol de SN9. Et Le cône de SN10, amputé provisoirement de son plan canard, a été mis en place sur l'élément sous-jacent. Son oreille repoussera plus tard.

Ainsi qu'il a été écrit précédemment, et sauf report éventuel, le prochain lancement devrait être celui du nouveau lanceur chinois - ultérieurement en partie réutilisable - Longue Marche 8 (Chang Zheng 8), dimanche 20 à 5 heures (heure française), depuis le pas de tir de Wenchang (38e lancement chinois de 2020, dont 4 échecs). Ce vol expérimental emporte comme charge utile plusieurs microsatellites. Le nouveau lanceur CZ-8, de puissance moyenne (2,5 tonnes de charge utile en orbite de transfert géostationnaire) ne sera pas récupéré mais, moyennant adaptations conduisant au modèle CZ-8R, il devrait par la suite ouvrir la voie à la récupération de l'ensemble premier étage (adapté de celui de la CZ-7 avec deux moteurs YF-100 en cours de modification pour être orientables + aérofreins et train d'atterrissage) et de ses deux propulseurs d'appoint à propergol solide (CZ-11) accolés, lors d'un futur test (d'ici 2025).

Comme il a été écrit plus avant, compte-tenu de l'orbite à atteindre (dont les paramètres n'ont pas été dévoilés), la trajectoire du lanceur était orientée vers le Nord-Est cette fois-ci (grosso modo le long de la côte Est des Etats-Unis, au-dessus de l'Atlantique). Cette trajectoire nécessite une consommation de carburant supplémentaire. Dans ce cas, et en fonction de la vitesse acquise par le lanceur et de la masse de sa charge utile, l'arc de lancement est assez court pour effectuer les manoeuvres de retour du premier étage et le poser sur la terre ferme, au niveau de la base de départ. Dans le cas d'un lancement vers l'Est, plus favorable en terme de vitesse, cet arc devient trop long et comme la quantité de carburant restante est insuffisante, il est alors nécessaire d'effectuer le retour du premier étage sur une barge dans l'océan.

Ça devient une habitude, mais c'est moins fréquent avec un retour sur la terre ferme.

Un article dans Observer.com qui résume la situation actuelle (en anglais) : https://observer.com/2020/12/spacex-starlink-record-2020-competition-oneweb-amazon-kuiper/

Il se confirmerait bien qu'on en serait à 1,731 kg d'échantillons lunaires. Mais ça ressemble tout de même à une mise en scène...

Pour en revenir à SpaceX, une restitution amusante en vidéo de la Super Heavy à partir d'images réelles du vol de Starship SN8 :

Tiens, en passant, on pourrait peut-être rappeler l'origine du nom "Angara" ? Un peu de géographie ne fait pas de mal L'Angara (Ангара́) est une rivière de Sibérie orientale (le plus grand affluent en rive droite du Ienisseï) qui prend naissance au lac Baïkal. Elle traverse le territoire de la région d'Irkoutsk et de la région de Krasnoïarsk en Russie. Sa longueur est de 1779 km et la superficie du bassin est de 1 039 000 km². Il existe un belle légende à son sujet : L'Angara est aussi le nom donné à un vent venant du septentrion dans la partie la plus élevée de la dépression du Baïkal, au-dessus de la péninsule de Sviatoï. Et accessoirement, c'est aussi le nom d'un brise-glace.

Si on pouvait visualiser les échantillons de roches lunaires en 3D comme sur cette application web, ça serait chouette ! https://ares.jsc.nasa.gov/astromaterials3d/index.htm Mais actuellement limité à quelques échantillons lunaires des missions Apollo et à des météorites d'origine diverses récupérées en Antarctique.

Ok, je n'en parlerai donc plus, désolé. Je pensais que ça pouvait intéresser certains de savoir qu'est-ce que l'homme envoie dans l'espace. Il est vrai que c'est ici un forum d'astronomie plus que d'astronautique. Dont acte.

Пуск работал нормально... Et 36 satellites de plus (soit un total de 110) pour la constellation OneWeb dont les éléments déjà opérationnels orbitent à 1200 km d'altitude.

Malgré une défaillance détectée sur une carte du système de communication PDU du vaisseau Orion (8 PDUs redondants sont montés à bord, systèmes qui permettent la liaison entre les ordinateurs de bord et les éléments du vaisseau), la NASA, confiante que cela ne devrait pas poser de problème majeur pour le premier vol non habité (le remplacement de cette carte aurait pu demander plusieurs mois), a décidé de maintenir la mission Artemis 1 dans son état actuel et de continuer les tests et l'intégration de l'ensemble pour un lancement toujours prévu pour novembre 2021. https://blogs.nasa.gov/artemis/2020/12/17/artemis-i-orion-progress-update/