spectrahm

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Tout ce qui a été posté par spectrahm

  1. Besoin avis/conseils achat Mak

    Je ne pense pas, un traitement XLT à 99% de réflectivité n'apporte qu'un gain de 0.1 magnitude, c'est indécelable. Et de plus, ces traitements seraient moins stables dans le temps que le SiO2 de base à 95%. Selon moi c'est exclusivement dû à la formule optique - avec une 80ED ouverte à 5, un 30mm te donne une pupille de sortie de 6mm, ce qui couvre l'ensemble de la rétine. Avec un Mak127 ouvert à 12, tu as 2.4x moins de flux soit 0.9 magnitude d'écart. Avec 33% d'obstruction, un Mak127 a une aire efficace de Pi.R² - (Pi.(0.3*R))² = 11500mm². Une lunette de 80mm a une aire efficace de 5026mm², soit 2.3x moins. On retrouve donc bien la même luminosité, avec toutefois une résolution largement supérieure pour le Mak. Tout à fait, mais aussi nébuleuses planétaires, galaxies, étoiles doubles... Tout ce qui nécessite de la puissance optique, surtout sous ciel sombre. Mais c'est aussi une formule plus intéressante qu'une lunette sous ciel pollué, car justement la baisse de luminosité est compensée par l'augmentation du contraste permise par la focale, d'où un meilleur SNR. Pour le visuel nomade, j'avais avant un Newton 130 f/D 5 "parabolique" (à peine diffraction limited, Strehl ~0.5), la figure d'Airy ressemblait à un flocon de neige fondu, et la focale anémique ne me donnait que du gris clair et des étoiles peu contrastées à l'oculaire. Et à f/D 5, les Barlow ne suivent pas et empirent encore la qualité optique. L'ensemble n'était pas facilement transportable. Avant l'achat du Mak, j'avais tenu à essayer la 80ED d'un ami, qui a l'écouter surclassait un C8 (!). Certes, la qualité optique était au niveau du Mak, mais avec seulement 80mm d'ouverture et 400mm de focale, l'intérêt en visuel ne m'a pas sauté aux yeux par rapport à une paire de jumelles... Bref, pareil que toi. Mes prochaines vacances en montagne, c'est avec le Mak.
  2. Besoin avis/conseils achat Mak

    Pour les oculaires, tout dépend de la largeur de champ que tu souhaites. Si les 50° du 10mm SW te conviennent, vu les f/D 12 du Mak, je suggère un orthoscopique. C'est la bonne formule pour ce type d'instrument; seulement 4 lentilles, très lumineuse, bien corrigée et piqué sans égal. A essayer en club d'astro avant achat, mais je pense que tu aimeras. https://www.baader-planetarium.com/en/accessories/optical-accessories/eyepieces/q-turret-classic-ortho-plossl/classic-ortho-10mm-1¼"-okular-(ht-mc).html Pour le champ max, j'ai le 127 et son champ maximal est d'environ 1.5° avant vignetage (au demeurant suffisant pour 99% du ciel profond à l'exception des Dentelles du Cygne, M31 et M45). De mémoire la limite est d'environ 70° avec un 24mm et autour de 50° avec un 32mm. Honnêtement, si tu fais le calcul, ça ne fait pas une grande différence, à f/D 12 un 30mm ne donne encore qu'une pupille de sortie de 2.5mm. Tu peux donc gagner un peu en champ mais ça s'arrête là, car l'observation à faible puissance n'est pas l'idée du Mak. Un Plossl 30mm de qualité ferait autant l'affaire, et même le 25mm d'usine s'en sort honorablement. Bref, selon moi les oculaires à faible puissance et large champ de type Pentax, Nagler ou Morpheus sont bien adaptés à des >=200m f/D 6, mais pas vraiment ici. La force des Mak est leur focale de compétition vu leur encombrement, doublée d'une optique de qualité. Ce sont des instruments idéaux pour l'observation nomade d'objets peu étendus. Pour un budget donné, tu as donc selon moi surtout intérêt à remplacer le 10mm par un oculaire puissant de bonne qualité. Pour ma part j'ai choisi un orthoscopique, mais un Hyperion serait très bien aussi.
  3. Problème CCD Atik sur longue pose

    Du nouveau. J'ai remarqué qu'en utilisant Artemis après avoir testé avec INDI, je peux reproduire le même problème (durée maximale de pose de 2s sinon bloquage lors du téléchargement de l'image), mais que si je débranche / rebranche électriquement la caméra puis renvoie les paramètres d'acquisition d'emblée avec Artemis, plus de problème. J'ai donc suspecté qu'INDI-atik envoyait de mauvais paramètres aux firmware de la caméra, et ça semble bien être le problème. J'utilise le PPA de indiserver dans un conteneur Ubuntu 18.04 (pour éviter de polluer le système hôte avec des paquets externes), visiblement pas franchement bien stable ni testé, il y a sans cesse des mises à jour... A la place j'ai viré le conteneur, compilé INDI 1.8.0 sous CentOS et là ça marche, parfaitement stable. Je ne comprends toujours pas pourquoi c'est tombé en panne alors que ça marchait avant, mais bon... peut-être un truc qui a essayé de se mettre à jour... Je suis soulagé que ce ne soit que logiciel. Merci pour votre aide, et merci à toi Compustar qui m'a indirectement mis sur la piste !
  4. Bonjour à tous ! Depuis quelques jours, je rencontre un problème insolite avec mon Atik 414EX. La caméra se connecte bien, je peux récupérer des images, mais au delà de quelques secondes de pose, la caméra se fige au moment de récupérer l'image et je dois redémarrer le pilote. Elle est donc inutilisable en usage réel. Le problème n'est pas logiciel, la pile logicielle est installée dans un conteneur stateless en lecture seule et cela a toujours bien fonctionné jusque là. Je peux également répliquer le problème en requêtant manuellement l'API d'INDI sans passer par un logiciel, c'est donc bien côté matériel. Suspectant un cable USB défaillant, je viens de le remplacer par un neuf : même problème. Je viens aussi de démonter partiellement la caméra. A l’intérieur, à côté du ventilateur par lequel il sera certainement rentré, gisait un petit insecte volant (mort), mais je doute qu'il ait causé des dégâts. Rien vu de spécial sinon, il faudrait tester le circuit, ce qui est au delà de mes compétences techniques. Avez-vous déjà eu de tels antécédents avec une caméra ? Une idée pour poursuivre le diagnostique ?
  5. Problème CCD Atik sur longue pose

    Bonjour jjc, Bien vu. En position de parking, le connecteur USB pointe vers le haut et le cable tire donc un peu vers un côté. Or justement cette force avait finit à la longue par légèrement plier les connecteurs côté camera et USB (les deux), je l'avait redressé il y a quelques mois de ça. Aucun problème jusque là. Comme j'ai changé le câble et que ça ne résout pas le problème, ton avis me semble très plausible. Compustar, oui j'ai le même problème en branchant directement la caméra sur un portable Windows (quoique occasionnellement ça peut "tomber en marche"). Selon vous, Atik me prendrait combien pour remplacer le connecteur ? C'est faisable soi même le cas échéant ?
  6. Atik ACIS 7.1 CMOS

    Oui mais c'est bel et bien un binning logiciel fait sur la carte. L'IMX432 est positionné comme un capteur low-cost et les performances s'avèrent déplorables, particulièrement en bruit de lecture (jusqu'à 25e !) : https://www.webastro.net/forums/topic/178819-une-toute-nouvelle-caméra-très-sensible-pour-le-va-imagerie-poses-courtes-phénomènes-rapides/?do=findComment&comment=2716323 Le QE de 51% sur Ha se passe aussi de commentaire pour une CMOS récente... C'est d'autant plus regrettable que les possesseurs de focales plus longues (typiquement 2 à 4m dans le monde amateur) attendent de longue date un capteur CMOS à pixels plus larges pour les utilisations spectro ou planétaire, et l'IMX432 semblait enfin répondre à cette attente. C'est un peu la douche froide.
  7. Atik ACIS 7.1 CMOS

    Oui, sauf que l'IMX432 serait en fait un capteur aux pixels de 4.5µm (je ne me souviens plus lequel) avec binning logiciel fait sur carte... Les performances ne correspondraient pas aux attentes. J'attends moi aussi avec impatience un CMOS avec des pixels de plus de 6µm.
  8. VOL MATERIEL ASTRO - STARLIGHT XPRESS

    Bonjour Thierry, Ma sympathie pour cette histoire, je me mets à ta place et n'aimerais pas que cela m'arrive ! As-tu pu faire marcher ton assurance pour obtenir un remboursement de la caméra ?
  9. Les méga-constellations de satellites (Starlink etc.)

    On y pense peu, mais ces satellites seront également les premiers à émettre en bande V, entre 40 et 75GHz. C'est une bande d'observation radio qui disparaît noyée dans le rayonnement artificiel, bande pourtant riche en raies. Et contrairement à l'optique où l'on peut passer entre les traînées lumineuses, le ciel sera ici intégralement et continuellement en plein "jour". Pour ne rien arranger, il faudra plus de puissance pour émettre dans cette bande, ce qui aveuglera d'autant plus les détecteurs des équipements d'observation, évidemment sensibles. Les radio-astronomes sont ravis... https://www.businessinsider.fr/us/spacex-darkened-starlink-internet-satellites-astronomy-explainer-2020-1 Mais l'industrie spatiale a déjà la solution, doublée d'un nouveau marché : on enverra les radio-télescopes dans l'espace, et pourquoi pas sur la face cachée de la Lune ! Quant à la terre désormais opacifiée dans cette nouvelle bande, l'electrosmog gagnera encore quelques mV/m, qu'importe les risques sanitaires potentiels liés à cette deferlante de rayonnement polarisé, et qu'importe s'il n'y aura nulle part où l'éviter.
  10. Photoshop CS2

    Nous sommes d'accord, mais on ne peut pas considérer qu'il s'agisse d'une voiture "gratuite" pour autant, ni s'émouvoir ou protester que le propriétaire ferme la porte au bout d'un moment.
  11. Photoshop CS2

    Juste une précision pour ne pas banaliser le piratage, CS2 n'a jamais été "gratuit", la licence est claire sur ce point, il n'est qu'à disposition des utilisateurs ayant payé une licence CS2 mais ne pouvant l'utiliser sur des machines récentes. Certes, Adobe fermait les yeux car le produit servait d'appel. Gimp 2.10 est iso-fonctionnel avec Photoshop. Quelles sont les fonctionnalités qui te paraissent manquantes ?
  12. Photoshop CS2

    Mon conseil vaut ce qu'il vaut, mais CS2 n'est pas un logiciel gratuit, il était proposé aux acheteurs dont le CD était défaillant, ou quelque chose de la sorte, car il y avait eu un problème sur cette version. Pourquoi ne pas essayer un logiciel libre comme Gimp ? https://www.gimp.org/downloads/
  13. Si ce sont les brutes, qu'est ce que ça doit être avec le dark et PLU d'appliqués, fljb67 ! Pulsarx, pour des résultats finaux (si ça peut aussi aider), un bon nombre de clichés faits au Mak sont disponibles sur Astrobin : https://www.astrobin.com/search/?q=ngc&d=i&telescope_type=16 J'aime beaucoup celle-ci, faite avec un Mak 127 : https://www.astrobin.com/xx8gf9/?nc=user Personnellement, j'aime vraiment les Mak. Optiques compactes et de qualité avec de la focale à en revendre, précis et agréables en visuel, et idéaux pour photographier des cibles petites et/ou lointaines (planètes, étoiles doubles, NP, NGC) avec un ensemble compact. Néanmoins, turbulence contenue et monture précise obligatoire pour bien tirer profit de toute cette focale !
  14. Pris il y a quelques semaines par un confrère en Angleterre : Pour ne rien arranger ces satellites émettent en bande V, jusque-là vierge de rayonnement artificiel, ce qui complique la tâche des observatoires radio. J'ignore si l'électrosensibilité existe ou pas, mais ce qui est sûr, c'est que les "électrosensibles" n'auront bientôt plus aucun endroit où se réfugier à part sous terre.
  15. Et maintenant, que vais-je faire ?

    J'ai un balcon, et n'avoir comme visibilité que l'ouest et sud-ouest bas sur l'horizon, ce n'est pas tout le temps simple à gérer.
  16. Et maintenant, que vais-je faire ?

    Les conditions d'observation en ville sont rarement idéales entre la pollution lumineuse (empirée par la pollution atmosphérique), les vis-à-vis, ou pire les balcons. A part déménager plus loin, je pense que la pratique de l'astronomie en ville va être un combat au long terme... Dans un premier temps, au moins pour l'hiver, peut-être envisager de l'équipement facilement transportable afin d'observer depuis un endroit plus propice. Un Dobson, ou un petit Mak sur monture alt-az ? Presque pas de paperasse, l'immigration entre les deux pays est une formalité d'un côté comme de l'autre. Bien pratique pour les couples franco-québécois d'ailleurs !
  17. Attention à ne pas confondre réseau et interférométrie. Il n'y a ici qu'un seul récepteur et il s'agit d’interférométrie FX. Pour faire simple, le traitement constitue en une transformée de Fourier suivie d'un "match" des deux signaux (multiplication croisée, d'où le "X"), une forme rudimentaire d’interférométrie qui ne fonctionne qu'en spectral. Or vous évoquiez un réseau VLBI à larges lignes de base, dont le fonctionnement en interférométrie par corrélation est autrement plus délicate à mettre en oeuvre, d'autant plus qu'il s'agit de continuum et non de spectral. En local, il est également possible de travailler en interférométrie additive sur certaines radio-sources (généralement Cyg-A et Cas-A), notamment en bande C pour gagner en résolution et en flux.
  18. Cela a déjà été proposé sur SARA et la difficulté est la datation des échantillons, puis leur transport. Une acquisition de 3h à 10MSPS, c'est 1To de données. Vient ensuite le problème de créer les franges sans expertise, car l'interférométrie par corrélation est loin d'être démocratisée dans le monde amateur, et rendue particulièrement délicate par les défauts d'alignement et de datation. Commencer simple par de la spectro HI.
  19. Bonjour, D'autres essais en 21cm, les deux auteurs sont Français : https://f1ehn.pagesperso-orange.fr/fr/f_radioastro.htm https://drive.google.com/file/d/0BzKwhhUsAxugOW9uSlMtdUw0YTQ/view?usp=sharing
  20. Savez-vous s'ils seront disponibles en replay ? Je ne pourrai pas regarder celui de ce soir et c'est celui qui m'intéresse le plus...
  21. La rumeur des ondes gravitationnelles...

    Je n'entendais pas susciter de confrontation, plutôt mettre en parallèle les progrès de l'observation du rayonnement électromagnétique comme des ondes gravitationnelles vers des fréquences de plus en plus basses et des signaux de plus en plus faibles, qui tendent à conforter que les limites de détection ne sont pas atteintes car continuellement repoussées. Ceci en écho à l'interrogation de PascalD. Pour soutenir ce parallèle, la première onde gravitationnelle a été confirmée en 2015 en même temps que EDGES démarrait ses opérations en radio, et la question se pose naturellement de savoir où sera repoussée la limite du mesurable à de tels décalage vers le rouge. Obtenir un SNR de 25 en domaine optique avec des photons à 1eV est une chose, à 10e-8 eV, c'en est une autre et les limites de mise en oeuvre se font sentir. Le parallèle s'arrête effectivement là, car vient ensuite l'opacité de l'univers primordial et donc l'intérêt des ondes gravitationnelles pour remonter au delà du rayonnement fossile, en admettant que d'autres messagers ne deviennent pas exploitables d'ici là. Vous pardonnerez mon vernaculaire, n'ayant qu'un pied dans le métier, l'autre en Béotie.
  22. La rumeur des ondes gravitationnelles...

    Plus bas encore, Jocelyn Bell a détecté le premier pulsar à 88MHz, et les réseaux LWA, LOFAR / NenuFAR savent les détecter jusqu'à la coupure ionosphérique. Les basses fréquences sont à la mode ces temps ci avec l’effervescence autour de la détection de HI primordial, ou tout de moins sa signature, et l'arrivée prochaine de SKA LFAA. Il faut dire que ce sont des bandes clés en cosmo observationnelle. Avec des photons, z>13, et même déjà z>6 au delà de l'effet Gunn Peterson, ça calme, mais les ondes gravitationnelles permettront peut-être de remonter au delà du découplage matière-rayonnement, peut-être même jusqu'à la baryogenèse si le SNR est là. On est sur du redshift à 4 chiffres...
  23. La rumeur des ondes gravitationnelles...

    Tout à fait. Le problème est que le reportage conclut en expliquant (de mémoire) "Ce signal, quelque part, est en route vers nous, serons-nous prêts à temps pour le recevoir ?", avec une mise en scène peut être quelque peu trop sensationnelle. Cela peut laisser croire à un signal sporadique plutôt que permanent comme celui du CMB en millimétrique. Peut-être que le journaliste a extrapolé à partir des signaux de fusion de TN. Soit, rien de méchant par rapport au public visé, mais cela entretient des conceptions erronées, tout comme le Big Bang visualisé depuis un "espace" extérieur donc impossible, et représenté comme une explosion lumineuse dont jaillit spontanément des galaxies toute faites, sans temps mort de recombinaison, réionisation etc.
  24. La rumeur des ondes gravitationnelles...

    Bon reportage, avec une bonne présentation des rétrospectives et perspectives d'observation (LISA), qui aurait toutefois pu être plus détaillée, par exemple aucune mention entre le rapport entre longueur des tranches et fréquence, ni les ondes ciblées par le projet. Autres bémols, la vision germano-centrée d'une collaboration pourtant très américano-européenne, et quelques simplifications pouvant entraîner de mauvaises appréciations des concepts, comme la "simulation" du Big Bang avec l'explosion de galaxies (grand classique !), ou la mention que le signal gravitationnel du Big Bang est "en route vers nous". A voir tout de même !
  25. Starbase 80 (et origines)

    Entendu, j'étais un peu trop optimiste sur le critère de Sidgwick. Merci.