michel06330

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Messages posté(e)s par michel06330


  1. Bruno> Merci de t’investir autant dans ces échanges.
    Je digère tes informations en les relisant car les bases me manquent, je l’ai dit.

    citation
    Dans un instrument de focale 2000 mm, les pixels représentent sur le ciel une zone 4 fois (2x2) plus petite qu'avec une focale de 1000 mm (pour un capteur donné). Si on compare un 200 mm à F/5 et un 200 mm à F/10, ils reçoivent exactement la même quantité de lumière (même diamètre), mais ne la répartissent pas de la même façon : comme les pixels du second sont 4 fois plus petit, chaque pixel reçoit 4 fois moins de lumière
    Fin de citation

    Si un ciel a un rayonnement uniforme (nombre de photos rayonnés constant par unité de surface de ciel), tu exprimes que si la surface de ciel « vue » par le capteur est plus petite, l’image sera moins lumineuse, logique. Le nombre de photons reçus par le capteur diminue quand F augmente.
    Tu as répondu clairement à ma question initiale, le temps de pose augmente avec F, donc avec F/D quand D est constant.
    Pour les puristes, effectivement, la vitesse d’acquisition de chaque photon ne dépend pas du F/D ; c’est donc la durée qui est variable et non la vitesse .
    En revanche, la quantité de photons entrant dans le tube ne dépend que du diamètre : elle est donc identique quelle que soit la focale.
    Peux-tu préciser « ne la répartissent pas de la même façon ».

    Où sont donc passés les photons qui manquent ?

    Michel


  2. Je suis novice en astro et ignare en photo, RAB des ironies . Je suis en train de m'instruire.

    SCC > Merci, OK, vu la nuance qui lève l'équivoque.

    Un petit exemple pour continuer, prix catalogue Galileo:
    Equinox 120ED F/D = 7.5, 1999 euros
    Equinox 80ED F/D = 6.25, 640 euros

    J'utilise un APN donné, un 350D par exemple au foyer.
    Si j'ai bien compris, la 80ED qui coûte 3 fois moins cher me permettra d'atteindre la même magnitude avec un temps de pose inférieur (dans des conditions de seeing identiques).

    Correct ?

    Michel


  3. Rethicus> Je vois bien le paradoxe et je me contente d'extrapoller à l'oeil ce que Bruno exprime pour les capteurs CCD: "avec le même capteur".
    Il a bien été dit que l'oeil pouvait se comparer à un capteur.
    Si la magnitude limite théorique d'un instrument ne dépend que de son diamètre, il m'apparait, à la démonstration de Bruno, que la magnitude perçue par un observateur (toujours le même, "le même capteur") ne dépendrait, elle, que du F/D.

    Michel


  4. Bonjour,

    Oui, cette discussion est vraiment très instructive, même si elle a dévié de la question intiale à laquelle il a été répondu.

    Donc, en poursuivant l'analogie oeil/capteur, sur un site donné, tous les instruments de même F/D (éliminons le chercheur, OK), sur des montures équivalentes, permettront au même observateur, d'atteindre la même magnitude visuelle.

    Voilà qui ne tombe pas sous le sens !!..

    Michel


  5. Bruno > La sémantique que tu utilises m'a servi à comprendre mais, faute de l'utiliser chaque jour, je ne vais pas l'assimiler; il me faut donc traduire en termes plus courants .

    Pour une surface de capteur donnée et un ciel donné (rayonnement uniforme pour faire simple), plus le champ vu est grand et plus l'image est lumineuse, donc la durée d'acquisition courte.

    Pas de contresens ?

    Michel


  6. Bonjour,

    Merci pour vos réponses que je découvre au réveil .
    Deux remarques pour commencer:
    - certains se lèvent vraiment très tôt
    - difficile de répondre et d'avoir les messages sous les yeux, je dois ouvrir deux fois "Astrosurf" dans des onglets différents.

    Pour Bruno> Merci pour tes réponses très détaillées.
    Les pixels sont apparus avec le numérique, mais je crois que le F/D existait bien avant . J'ai bien compris quand même et ça répond à ma question.
    Ce que tu développes concerne aussi bien la photo au foyer, que la projection oculaire.

    Le choix de l'instrument a un rapport avec la focale en ce sens que je connais un astrophotographe qui a plusieurs lunettes de focales différentes adaptées à la taille de l'objet qu'il "attaque".

    Il me semble qu'un paradoxe peut être décelé dans ta phrase:
    "Dans un instrument de focale 2000 mm, les pixels représentent sur le ciel une zone 4 fois (2x2) plus petite qu'avec une focale de 1000 mm (pour un capteur donné). Si on compare un 200 mm à F/5 et un 200 mm à F/10, ils reçoivent exactement la même quantité de lumière (même diamètre), mais ne la répartissent pas de la même façon : comme les pixels du second sont 4 fois plus petit, chaque pixel reçoit 4 fois moins de lumière."

    En doublant la focale, on divise par 4 la portion de ciel "vu". A diamètre égal, la quantité de lumière entrant dans l'instrument est la même.
    Chaque partie de ciel "vu" par l'instrument de plus grande focale devrait donc être 4 fois plus lumineuse !!!
    C'est bien entendu l'inverse de la réalité et je conçois assez facilement où réside le défaut de raisonnement.
    On sent ici que je suis plus à l'aise en math élémentaire qu'en photo !!

    Pour Mezzo> Merci aussi, j'avais bien capté ce qui se passe sur un appareil photo avec objectif, mais j'avais du mal à l'adapter à un instrument astro.

    Discussion de bonne tenue. Thierry compte les points .

    Michel


  7. Merci pour ces réponses.

    Avant de les lire, je m'étais dit:
    - la luminosité de l'image diminue avec le grandissement
    - en photo au foyer, seul le F/D définit ce grandissement
    - à D constant, le grandissement augmente avec F
    - donc l'image est d'autant plus lumineuse que F est petit
    - donc la durée d'acquisition diminue avec F.

    Ce qui répond qualitativement à ma question; Bruno y répond quantitativement, merci.

    Ceci implique donc de devoir adapter F à la taille de l'objet photographié.

    Michel


  8. Non, je connais assez bien les règles en visuel, ce que je pratique et ça ne m'a pas apporté la solution .

    Il doit s'agit d'autre chose, qui a un rapport avec la photométrie...

    Il semblerait qu'à même diamètre, une focale plus courte permette des temps de pose plus courts. La personne qui m'a énoncé ces principes est très compétente en photo à l'ancienne (posemètre etc...) et je voudrais seulement comprendre.

    Michel


  9. Oui, ces tables EQ du commerce sont dédiées à un type d'instrument; on doit probablement pouvoir les adapter.

    Les fabriquer soi-même, pourquoi pas, on le fait bien pour les dobsons (j'en ai une d'ailleurs et qui marche très bien :-)). Elle ne m'est pas revenue à 749 euros !!

    Je n'en ai pas vu pour les Celestrons sur monobras.

    Mais enfin, ça répond à ma question, merci.

    Michel


  10. Bonjour,

    Je n'aime que les dobsons :-))).
    Néanmoins, au cas où... j'aimerais bien avoir confirmation d'un point de détail.

    Les newtons sur montures équatoriales sont fatiguants en visuel, à moins de bricoler un truc qui permet de tourner le tube pour récupérer l'oculaire dans une position confortable. En revanche, pas de rotation de champ.

    Les montures à fourche plus ou moins informatisées en suivi ne font pas tourner le PO des newtons sur l'axe de l'instrument, mais ont évidemment une rotation de champ.
    En visuel, ce n'est pas trop important, mais comment faire en astrophoto ?? Un dérotateur ??

    J'ai vu d'excellentes photos de nébuleuses prises avec un APN monté en parallèle sur un Nexstar 5; ce n'est pas une monture à fourche, mais il me semble que son monobras informatisé fonctionne à peu près de la même manière.

    Comment est-ce possible ?

    Michel


  11. Je n'ai pas de problème de blocage dans aucun sens. Le moteur est connecté à une démultiplication 1/600: avec cette cascade de pignons, ça ne peut pas tourner tout seul.

    C'est d'ailleurs un problème pour la réinitialisation, ça ne peut pas tourner rapidement à l'envers. Il faut donc actuellement soulever le secteur pour réinitialiser à la main.

    Dans l'avenir, je pense intercaler un système type roue libre de vélo (ça existe en modélisme hélico) sur l'axe d'entraînement et motoriser le second galet pour réinitialiser.
    Avec cette "roue libre" et un contacteur marche / arrêt du retour, ça devrait marcher tout seul.

    Toujours pas d'avis sur la vis sans fin ?

    Michel


  12. Bonjour,

    Je suis toujours en recherche d'amélioration pour ma table EQ type JM Becker, pour l'instant entraînée par galet sur secteur lisse gainé de chambre à air de vélo tendue/collée.

    Ca fonctionne plutôt bien en visuel pur, surtout depuis que j'ai remplacé le moteur à courant continu par un moteur pas à pas démultiplié.

    Tous ces systèmes d'entraînement par vis sans fin sont théoriquement moins précis que le galet simple: ils dépendent de la qualité d'usinage des filets.
    Si on suppose que le grip galet/secteur est suffisant pour que rien ne patine, c'est mon cas sur ma propre table, je n'arrive pas à comprendre l'intérêt théorique.

    Ce serait sympa de m'expliquer.

    J'attends un nouveau télescope et je suis prêt à lui construire une nouvelle table; autant partir sur les meilleures bases

    Michel


  13. Bonjour,
    Moi on m'a dit (et ce n'était pas n'importe qui !!):
    - Miroir dans une bassine d'eau tiède + produit vaisselle
    - se mettre du produit pur sur la pulpe des doigts
    - passer ses doigts délicatement sur le miroir (en rajoutant du produit si nécessaire); les extrémités des doigts sont hyper sensibles à la moindre aspérité
    - rincer à l'eau courante, miroir incliné..

    Pour le séchage:
    - solution du pro, éponge humide pressée à fond (pas du côté gratteur :-)) qu'on passe lentement
    - solution lambda, eau déminéralisée, miroir en pente.

    J'ai testé la solution pro sur un 100mm, pas la moindre trace de calcaire résiduelle; lui, il le fait sur un 600mm !!!

    Michel


  14. Bonjour,

    Le problème des accus rechargeables NiMh, NiCd et Pb, c'est qu'ils se déchargent même quand on ne les utilise pas.
    C'est ainsi que je me suis retrouvé en panne de table équatoriale en pleine nuit :-((.

    Les accus LiPo en revanche ne se déchargent pas et n'ont aucun effet mémoire. On en trouve de toutes capacités et tout montés dans les magasins de modélisme. Ils se rechargent en 1:30' avec un chargeur adapté.

    Leur tension nominale est de 3,7 volts par élément, qui monte à 4,2 volt à pleine charge. Avec 4 éléments en série et un petit régulateur de tension à 12 volts, on a une alimentation parfaite.

    Michel


  15. Bonjour,

    Vu le test de Ronchi sur le site OO UK, parlé avec JML des miroirs SkyWatcher, assez correctes dans l'ensemble selon lui, j'ai voulu en avoir le coeur net :-)).

    J'ai reçu samedi dernier mon oculaire avec trame de Ronchi pour tester mon propre Dobson 10" SkyWatcher.

    Ciel magnifique samedi soir, avec un Sirius bien au Sud, juste ce qu'il fallait.

    Bon, je ne suis pas un spécialiste, mais je sais lire une notice: toutes les lignes restaient parfaitement rectilignes sur toute leur longueur, en intra et extra focal. J'ai fait touner l'oculaire pour rechercher une aberration de sphéricité sur tous les axes, rien à dire.

    Quand on est satisfait, on peut le dire :-)).

    Michel


  16. Bonjour,

    J'ai commandé un ensemble miroir primaire + secondaire chez OO OK. 300mm, lambda/8, Hilux.
    Aucun artisan français ne pouvait me fournir dans un délai assez court, hélas..
    Ces optiques sont fournies avec certificat de tests et je me suis dit que c'était au moins un début de garantie pour un travail qui est très probablement principalement fait "machine".

    J'aimerais néanmoins avoir quelques retours d'opinion par des astrams possédant ce type d'optique.

    Merci d'avance,

    Michel


  17. Le vent de mondialisation qui souffle ne laissera pas de place à ceux qui prétendront s'imposer en tant qu'intermédiaires sans apporter de service (AMHA).

    Quelques marques continuent des combats d'arrière-garde, que d'autres ont renoncé à mener, avec sagesse et pragmatisme.

    Dans tous les cas, l'acheteur a toutes les billes en main pour faire son choix: il n'a aucune excuse pour se plaindre !

    Michel